Le président Trump s’est fait élire sur la promesse de renverser le capitalisme financier et de restaurer le capitalisme productif. Dans cette logique, il considère que les dommages de guerre dus à la Syrie ne doivent pas être payés par les États-Unis, mais par des sociétés transnationales. Cette révolution des relations internationales est-elle souhaitable et possible ?

تقي زاده
l’anniversaire de la mort en martyre de l’Imâm al-Bâqir (p)(7e Dhil-Hajja 114AH)
Toutes nos condoléances A l’ occasion de l’anniversaire de la mort en martyre de l’Imâm al-Bâqir (p)(7e Dhil-Hajja 114AH) :
Il est l’Imâm dont les immenses connaissances englobaient la science du Livre, de la Sunna et de la réalité où les Musulmans de l’époque confrontaient ses grands défis dans leur vie. Les grands savants musulmans, parmi ceux qui reconnaissaient son imâmat et ceux qui ne le reconnaissaient pas, assistaient à ses cours et admettaient sa suprématie scientifique et ses grandes capacités intellectuelles.
L’Imâm (p) a lancé sa grande école où il collaborait avec son fils l’Imâm as-Sâdiq (p). Lorsqu’on étudie les Traditions des Gens de la Maison (p), nous constatons que la plupart de ces Traditions dans les domaines de la jurisprudence, de la loi, de la morale et de tout ce qui touche la vie sont émises par les deux Imâms al-Bâqir (p) et as-Sâdiq (p) ainsi que par les autres Imâms car ces deux Imâms jouissaient d’une certaine liberté dans la mesure où les Umayyades étaient occupés par la défense de leur Etat alors que les Abbassides se préparaient à déclarer leur révolution.
Vivre avec Dieu
L’Imâm (p) vivait dans tous ces états avec Dieu. Il L’évoquait même lorsqu’il se trouvait en pleine conversation avec ses compagnons. Il rassemblait ses enfants et, jusqu’au lever du soleil, il leur recommandait de lire le Coran et d’évoquer Dieu, choses qui étaient toujours présentes dans sa vie active et dans sa ferme à Médine où il travaillait lui-même comme le faisaient tous les autres Imâms.
‘Ali Ibn al-Munkadir disait : « Je ne pensais pas que ‘Ali Ibn al-Hussein (le père de l’Imâm al-Bâqir (p)) pouvait avoir un descendant qui lui ressemblait -car il était incomparable quant à sa science, son ascétisme, sa dévotion et ses moralités. J’ai donc rencontré Muhammad Ibn ‘Ali et j’ai voulu le sermonner, mais voilà que je me trouvais sermonné par lui : Je suis sorti à Médine par une journée où il faisait très chaud et j’ai vu Muhammad Ibn ‘Ali al-Bâqir (p) qui, corpulent, travaillait et transpirait fort. Je lui ai dit : ‘Comment se fait-il qu’un vieux Qurayshite sorte pour faire des gains alors qu’il fait si chaud ? Qu’aurais-tu fait si la mort te surprendrait en cet état’ ? Il s’est arrêté et m’a répondu : ‘Je suis sorti pour chercher mes subsistances pour moi-même et pour ma famille, chose que Dieu aime et qui m’épargne la peine d’avoir besoin de tes semblables. Quant à ce que tu dis au sujet de la mort qui pouvait me surprendre à un moment où je suis en obéissance à Dieu, ce qui me fait peur c’est d’être surpris par la mort à un moment où je suis en désobéissance à Dieu ».
Le Coran comme balance
D’après ses biographes, l’Imâm (p) -qui n’était pas assez fortuné- n’oubliait jamais de donner aux pauvres et aux démunis de Médine. Il demandait aux gens de ne pas parler au sujet de ce qu’ils ne savent pas : « Parlez au sujet de ce que vous savez, car celui qui isole un verset coranique /de son contexte / dégringole du haut du ciel vers la terre ». Ces paroles sont adressées à ceux qui interprètent le Coran à leur guise ou débattent dans la jurisprudence sans connaissance.
L’Imâm (p) apprenait aux gens les manières de se comporter les uns envers les autres : « Dites aux gens le meilleur de ce que vous vous aimeriez entendre dire à vous mêmes, car Dieu déteste celui qui maudit les croyants, qui les insulte et les accusent en faux, Il déteste celui qui est insolent et indécent ainsi que celui qui demande et s’obstine à demander, mais Il aime celui qui est magnanime et vertueux ».
En outre, l’Imâm (p) insistait sur la nécessité de distinguer le faux du vrai parmi les Traditions attribuées au Prophète (P) et aux Imâms (p) et ce en les examinant à la lumière du Coran, en faisant que le Coran soit « la balance » qui détermine leur vérité ou leur fausseté : « Accepte toute Tradition compatible avec le Coran qu’elle soit rapportée par une personne charitable ou par une personne immorale, et n’accepte pas toute Tradition incompatible avec le Coran qu’elle soit rapportée par une personne charitable ou par une personne immorale ». Le Coran est la mesure et la balance car Dieu, le Très haut, dit : ((Une lumière et un Livre évident vous sont venus de Dieu)) (Coran V, 15), le Coran étant la lumière qui éclaire ce qui n’est pas lui et ne peut point être éclairé par ce qui n’est pas lui.
Un pionnier de la solidarité sociale
L’Imâm (p) a appelé à la solidarité sociale, chose qu’il importe d’évoquer à l’occasion de la période du pèlerinage où certaines personnes s’interdisent d’aider leurs proches, leurs voisins ou leurs amis parmi les pauvres et les orphelins, mais ils vont tous les ans au pèlerinage majeur, au pèlerinage mineur ou à la visite des mausolées des Saints.
L’Imâm al-Bâqir dit à ce propos : « Entretenir les membres d’une famille musulmane en dissipant leur faim, en les habillant et en les mettant à l’abri de la mendicité m’est préférable d’aller au pèlerinage une fois, deux fois, dix fois et même soixante-dix fois ». La Tradition dit à ce propos : « Les gens sont la famille de Dieu ; celui qui, parmi eux est le mieux aimé par Dieu est celui qui est utile pour la famille de Dieu, celui qui donne de la joie aux membres d’une famille ».
La voie du chiisme
L’Imâm al-Bâqir (p) enseignait aussi aux Chiites la façon d’être un vrai Chiite. A ce propos, il s’adresse à Jâbir Ibn ‘Abdullâh en disant : « Ô Jâbir ! Est-il suffisant pour ceux qui prétendent être de Chiites de dire qu’ils nous aiment, nous les Gens de la Famille ? Par Dieu, nos Chiites (partisans) ne sont autres que ceux qui craignent Dieu et qui Lui obéissent. Ils n’étaient connus que par la modestie, par l’humilité devant Dieu, par la fidélité, par l’évocation permanente de Dieu, par le jeûne, par la prière, par la charité envers les parents, par les services offerts aux voisins démunis, par la sincérité des paroles, par la récitation du Coran, et par le fait de s’interdire de dire autre chose que le bien. Ils étaient les fidèles parmi les leurs ».
Il dit aussi : « Il se peut que quelqu’un dise qu’il aime ‘Ali et qu’il le prend pour dirigeant, mais sans agir en conséquence. Il ne suit pas ses actes et son amour pour ‘Ali ne lui est d’aucune utilité ». Car le vrai amour est celui qu’on porte à la conduite de la personne avant la personne elle-même.
L’Imâm (p) poursuit son enseignement en ces termes : « Craignez Dieu et agissez pour ce qui est chez Dieu. Il n’existe aucune parenté entre Dieu et quiconque parmi les gens. Celui qui, parmi les serviteurs, est le plus aimé par Dieu, le Très Haut, est celui qui Le craigne le plus, celui qui agit le plus dans Son obéissance. Ô Jâbir ! On ne s’approche de Dieu que par l’obéissance, alors tout chacun qui obéit à Dieu est notre partisan et tout chacun qui désobéit à Dieu est notre ennemi. Par Dieu ! Nul ne peut prétendre à être notre partisan que par l’action et par le fait de s’écarter des interdits fixés par Dieu ».
Après quoi, l’Imâm (p) aborde la question de l’extrémisme en disant : « Ô Chiites ! Soyez au milieu, alors ceux qui avancent vers l’extrême retourneront vers vous et ceux qui sont à l’arrière vous suivront ». Alors, l’un des Ansârs du nom de Sa’d lui a dit : «Que je sois sacrifié pour toi ! Qui sont les extrémistes ? Et l’Imâm (p) de répondre : « Des gens qui disent à notre égard des propos que nous ne disons pas de nous-mêmes. Ceux-là n’ont rien de nous et nous n’avons rien d’eux ». Et ceux qui sont à l’arrière, qui sont-ils ? a encore demandé l’Ansarite. Ils sont, a répondu l’Imâm (p), ceux qui cherchent le bien auront le bien. Par Dieu ! Nous ne portons pas un testament de Dieu, nous n’avons aucun privilège au près de Dieu, nous n’avons avec Lui aucun lien de parenté et nous ne nous approchons de Lui que par l’Obéissance. Ceux qui parmi vous Lui obéissent tireront du profit en nous suivant. Attention ! Attention ! Ne Soyez pas dupes ! ».
A quelqu’un qui a dit que les Chiites sont très nombreux dans son pays, l’Imâm (p) a répondu : « Les riches de ton pays soutiennent-ils les pauvres, les bienfaisants pardonnent-ils les malfaisants, et les uns se traitent-ils d’égaux à égaux ? ». Et comme l’homme a répondu par la négative, l’Imâm a dit : « Les Chiites n’agissent pas de la sorte ».
L’école des Imâms (p)
Voilà, mes chers, ce qu’étaient nos Imâms qui nous lient à Dieu et qui nous lient les uns aux autres. Ils veulent que nous communiquions, que nous solidarisions, que nous nous unissions et que nous nous sentions -chacun selon ses capacités- responsables de l’Islam et des Musulmans.
Les Gens de la Famille, ce sont eux qui établissent la liaison entre ce monde-ci et l’Autre monde, qui nous demandent de nous rapprocher de Dieu en portant nos responsabilités envers l’humanité et la vie, qui nous enseignent d’être ouverts à l’amour et non pas à la haine. Voilà ce qu’est le message de l’Islam ; les Gens de la Famille sont les Imâms de l’Islam authentique qui nous lie à Dieu, le Très Haut, par la voie la plus courte.
Mois bénie et sacré de Thil-Hajja, Mois de Hajj
Alhamdullilah pour l’arrivée du mois Sacré Dhul-Hajja, le mois de Hajj,
Les actes de piété à accomplir pendant ces dix jours sont :
Il est recommandé de faire des efforts dans les actes d’adoration comme la prière, le rappel d’Allah, les contacts avec la famille, les aumônes, le fait de recommander le bien et d’interdire le mal, selon ses possibilités.
*Prononcer les formules de rappel : Dire « Allâhu Akbar » (Takbîr), « Lâ Ilâha Illallâh » (Tahlîl), « Al-Hamdu Lilâh» (Tahmîd), car selon le hadith d’Ibn ’Umar le Prophète a dit : « Il n’y a pas de jours plus importants auprès d’Allah - exalté soit-Il - et au cours desquels les oeuvres sont plus aimées de Lui, que durant ces 10 jours. Donc, dans cette période, répétez les formules « Allâhu Akbar », « Lâ Ilâha Illa'llâh », « Al-Hamdu Lilâh ». »
1- Il est conseillé de jeûner les 9 premiers jours de ce mois Et en particulier, il se doit de jeûner le jour de ‘Arafa.
. En effet, lorsque le prophète (salallahou ‘alayhi wa Alihi wa sallam) a été interrogé sur le jeûne du jour de ‘Arafa, il répondit : « celui qui jeûne le jour de ‘Arafa, Allah lui efface tous les péchés de l’année précédente et de l’année en cours ». mais celui qui ne peut pas, qu'il jeûne le premier jour de ce mois, chaque jour jeûné en est récompensé d’une année de jeûne.»
2-Accomplir deux rak ‘ah de prière entre la Prière obligatoire du Maghreb et la Prière obligatoire du ‘Ichâ’ pendant tous les soirs. Dans la première rak ‘ah on récite après la sourate al-Hamd et la sourate al-Ikhlâç le verset coranique suivant :
« Et Nous donnâmes à Moïse rendez-vous pendant trente nuits, et Nous les complétâmes par dix, de sorte que le temps fixé par son Seigneur se termina au bout de quarante nuits. Et Moïse dit a Aaron son frère: Remplace-moi auprès de mon peuple, et agis en bien, et ne suis pas le sentier des corrupteurs » Sourate al-A‘râf: S7 / v142.
وَواعَدْنا مُوسى ثَلاثينَ لَيْلَةً وَاَتْمَمْناها بِعَشْر فَتَمَّ ميقاتُ رَبِّهِ اَرْبَعينَ لَيْلَةً وَقالَ مُوسى لاَِخيهِ هارُونَ اخْلُفنى فى قَوْمى وَاَصْلِحْ وَلا تَتَّبِعْ سَبيلَ الْمُفْسِدينَ
Cette prière ainsi accomplie, appelle la récompense spirituelle.
3- Lire les cinq du‘â’ suivants, que l’archange Jibrâ’îl avait apportés à ‘Îssâ fils de Marie(as) comme un donne d’Allah, pendant ces dix jours :
(1) اَشْهَدُ اَنْ لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ، لَهُ الْمُلْكُ وَلَهُ الْحَمْدُ، بِيَدِهِ الْخَيْرُ وَهُوَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ
(2) اَشْهَدُ اَنْ لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ، اَحَداً صَمَداً لَمْ يَتَّخِذْ صاحِبَةً وَلا وَلَداً
(3) اَشْهَدُ اَنْ لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ اَحَداً صَمَداً لَمْ يَلِدْ وَلَمْ يُولَدْ وَلَمْ يَكُنْ لَهُ كُفُواً اَحَدٌ
(4) اَشْهَدُ اَنْ لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ، لَهُ الْمُلْكُ وَلَهُ الْحَمْدُ يُحْيى وَيُميتُ وَهُوَ حَىٌّ لا يَمُوتُ، بِيَدِهِ الْخَيْرُ وَهُوَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ
(5) حَسْبِىَ اللهُ وَكَفى سَمِعَ اللهُ لِمَنْ دَعا، لَيْسَ وَرآءَ اللهِ مُنْتَهى، اَشْهَدُ للهِ بِما دَعا وَاَنَّهُ بَرىءٌ مِمَّنْ تَبَرَأَ وَاَنَّ لِلّهِ الاْخِرَةَ وَالاُْولى.
4- Lire chaque jour chacun de ces « tahlîl » rapportés de l’Imam Ali (p):
لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ عَدَدَ الّلَيالى وَالدُّهُورِ،
لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ عَدَدَ اَمْواجِ الْبُحُورِ،
لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ و رَحْمَتُهُ خَيْرٌ مِما يَجْمَعُونَ،
لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ عَدَدَ الشَّوْكِ الشَّجَرِ،
لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ عَدَدَ الشَّعْرِ وَالْوَبَرِ،
لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ عَدَدَ الْحَجَرِ وَالْمَدَرِ،
لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ عَدَدَ لَمْحِ الْعُيُونِ، لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ فِى الّلَيْلِ اِذا عَسْعَسَ وَالصُّبْحِ اِذا تَنَفَّسَ،
لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ عَدَدَ الرِّياحِ فِى الْبَرارى وَالصُّخُورِ،
لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ مِنَ الْيَوْمِ اِلى يَوْمِ يُنْفَخُ فِىالصُّورِ.
Cette belle, cette éloquente glorification d`Allah (swt) suggère le monothéisme pure et l`adoration d`Allah par tous les êtres :
Il n`y a pas de divinité qu`Allah , au nombre des nuits et des journées, il n`a y dieu qu`Allah ,au nombre des vagues des mères , , il n`a y pas divinité qu`Allah ,et ses bénédiction sont bien mieux de ce qu`ils cherchent, il n`a y pas divinité qu`Allah, au nombre des arbres , au nombre des poils et des cheveux ,au nombre des caillots et des pierres , il n`a y pas divinité qu`Allah au nombres des clin d`œil , il n`a y pas divinité qu`Allah , dans la nuit quand elle tombe et à l`aube quand elle exhale son souffle, il n`a y pas divinité qu`Allah, au nombres des vents dans les déserts et des pierres il n`a y pas divinité qu`Allah, d`aujourd’hui jusqu`au de jugement .
5- Lire le du‘â’ suivant rapporté de l’Imam Jafar al-Sâdiq (p), chaque jour jusqu’à la veille de ‘Arafah, après la prière du matin et avant la prière du maghrib :
اَللّـهُمَّ هذِهِ الاَْيّامُ الَّتى فَضَّلْتَها عَلَى الاَْيّامِ وَشَرَّفْتَها قَدْ بَلَّغْتَنيها بِمَنِّكَ وَرَحْمَتِكَ، فَاَنْزِلْ عَلَيْنا مِنْ بَرَكاتِكَ، وَاَوْسِعْ عَلَيْنا فيها مِنْ نَعْمآئِكَ، اَللّـهُمَّ اِنّى اَسْاَلُكَ اَنْ تُصَلِّىَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد وَاَنْ تَهْدِيَنا فيها لِسَبيلِ الْهُدى وَالْعِفافِ وِالْغِنى وَالْعَمَلِ فيها بِما تُحِبُّ وَتَرْضى، اَللّـهُمَّ اِنّى اَسْاَلُكَ يا مَوْضِعَ كُلِّ شَكْوى، وَيا سامِعَ كُلِّ نَجْوى، وَيا شاهِدَ كُلِّ مَلاَء، وَيا عالِمَ كُلِّ خَفِيَّةً اَنْ تُصَلِّىَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَاَنْ تَكْشِفَ عَنّا فيهَا الْبَلاءَ، وَتَسْتَجيبَ لَنا فيهَا الدُّعآءَ، وَتُقَوِّيَنا فيها وَتُعينَنا وَتُوَفِّقَنا فيها لِما تُحِبُّ رَبَّنا وَتَرْضى وَعَلى مَا افْتَرَضْتَ عَلَيْنا مِنْ طاعَتِكَ وَطاعَةِ رَسوُلِكَ وَاَهْلِ وَلايَتِكَ، اَللّـهُمَّ اِنّى اَسْاَلُكَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ اَنْ تُصَلِّىَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَاَنْ تَهَبَ لَنا فيهَا الرِّضا اِنَّكَ سَميعُ الدُّعآءِ، وَلا تَحْرِمْنا خَيْرَ ما تُنْزِلُ فيها مِنَ السَّمآءِ، وَطَهَّرْنا مِنَ الذُّنوُبِ يا عَلاّمَ الْغُيوُبِ، وَاَوْجِبْ لَنا فيها دارَ الْخُلوُدِ، اَللّهمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَلا تَتْرُكْ لَنا فيها ذَنْباً اِلاّ غَفَرْتَهُ، وَلا هَمّاً اِلاّ فَرَّجْتَهُ، وَلا دَيْناً اِلاّ قَضَيْتَهُ، وَلا غائِباً اِلاّ اَدَّيْتَهُ، وَلا حاجَةً مِنْ حَوائِجِ الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ اِلاّ سَهَّلْتَها وَيَسَّرْتَها اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ، اَللّـهُمَّ يا عالِمَ الْخَفِيّاتِ، يا راحِمَ الْعَبَراتِ، يا مُجيبَ الدَّعَواتِ، يا رَبَّ الاَْرَضينَ وَالسَّماواتِ، يا مَنْ لا تَتَشابَهُ عَلَيْهِ الاَْصْواتِ، صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَاجْعَلْنا فيها مِنْ عُتَقآئِكَ وَطُلَقآئِكَ مِنَ النّارِ، وَالْفائِزينَ بِجَنَّتِكَ وَالنّاجينَ بِرَحْمَتِكَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ، وَصَلَّى اللهُ عَلَيْهِ سَيِّدِنا مُحَمَّد وَآلِهِ اَجْمَعينَ
Les actes de piété à accomplir en cet honorable jour sont :
1- Le jeûne (dont la récompense spirituelle est égale à celle de 80 jours de jeûne)
2- Il est conseillé de faire 4 rak'ats (la prière surérogatoire que Fatima-Zahra (as) faisait souvent)
composées de deux prières et dans chacune d'elles, réciter sourate el-Fatiha (1x) et sourate Tawhidi (Al- Ikhlâç) (50x). Après avoir terminé, il est préférable de réciter le Dhikr que Fatima (as) lisait souvent :
Subhâna thî-l-‘izz-ich-châmikh-il-munîfi,
سُبْحانَ ذِى الْعِزِّ الشّامِخِ الْمُنيفِ،
Subhâna thî-l-jalâl-il-bâthikh-il-‘adhîmi
سُبْحانَ ذِى الْجَلالِ الْباذِخِ الْعَظيمِ،
Subhâna thî-l-mulk-il-fâkhir-il-qadîmi
سُبْحانَ ذِى الْمُلكِ الْفاخِرِ الْقَديمِ،
Subhâna man yarâ athar-in-namlati fî-ç-çafâ
سُبْحانَ مَنْ يَرى اَثَرَ الَّنمْلَةِ فِى الصَّفا،
Subhâna man yarâ waq‘-at-tayri fî-hawâ’i
سُبْحانَ مَنْ يَرى وَقْعَ الطَّيْرِ فِى الْهَوآءِ،
Subhâna man huwa hâkathâ wa lâ hukathâ ghayruhu
سُبْحانَ مَنْ هُوَ هَكَذا وَلا هُكَذا غَيْرُهُ.
3- Accomplir une demi-heure avant le déclin du soleil une Prière de 2 rak‘ah dont chacune consiste en la lecture de la sourate al-Hamd une fois suivie de 10 fois la sourate Al-Ikhlâç, Äyat al-Kursî et la sourate Al-Qadr.
4- Quiconque craint un oppresseur et dit en ce jour :
حَسْبى حَسْبى حَسْبى مِنْ سُؤالى عِلْمُكَ بِحالى
Hasbî hasbî hasbî min su’âlî, ‘ilmuka bi-hâlî
29 Dhul-Qida, Martyre de Imam Muhammad al-Jawad(as)
Dieu dit dans Son Noble Livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33). Et parmi les Gens de la Famille, on note L'Imam Mohammad Ibn Ali at-Taqi (le pieux), aussi nomméal-jawâd (le magnanime) ou Ibn al-Rezâ.le 10em Imam de descendant du prophète (psl). I1 est né le 10 Rajab en 195hejir/809 JC à Médine et, est mort martyr le 29 zul-qad en 220/835.
Si nous parlons de la vie des Gens de la Maison (p) du noble prophète (psl), c’est pour apprendre comment vivre l’Islam à travers ces élus purifiés. C’est pour apprendre à faire face à notre présent à travers les lignes lumineuses de notre passé. C’est pour construire notre avenir à tous sur la base de la Révélation divine et des enseignements du Messager de Dieu (P), enseignements qu’ont diffusés les Imâms appartenant aux Gens de la Famille (P), qui ont concrétisé –par leurs paroles, leurs enseignements, leurs actions et leurs faits et gestes- tout ce qui est révélé dans le Livre de Dieu et tout ce qui est exprimé dans la Sunna du Prophète (P).
Imam al-jawâd (p) est l’un des plus jeunes parmi les Imâms. Mais malgré son jeune âge qui a coïncidé avec celui du prophète Yahyâ (Jean Baptiste) (p), il fut ce qui ressemblait à un miracle, ((Nous lui avons donné la sagesse alors qu’il était tout enfant)). Il a vécu à l’époque des Abbassides qui ont tant persécuté les Imâms, car ils les craignaient pour leurs trônes du fait que les Musulmans, de toutes les écoles et tendances, leur vouaient une grande confiance.
Il a atteint en matière de science, de sagesse, de culture et de perfection d’esprit, un degré qui n’était atteint par aucun des savant de son époque; et çà en dépit de son bas âge.
L'Imam fut le plus grand érudit de son temps, le plus généreux et le meilleur bienfaiteur. Il fut très coopératif, gentil et de bonne disposition, et très éloquent.
Il avait l'habitude de monter sur son cheval en apportant de l'argent et des aliments pour les distribuer aux nécessiteux. Son savoir fut célèbre parmi les gens.
Malgré son jeune âge, lui qui n’a vécu que vingt-cinq ans, l’Imâm al-Jawâd (p) a émis des hadiths qui ont été rapportés par un grand nombre de savants. Comme « Al-Khatîb al-Baghdâdî a écrit dans ‘Târîkh Baghdâd’ –l’Histoire de Baghdâd; le livre intitulé ‘al-Manâqib’ ….
Parlant du fait d’écouter les autres et de faire attention à ce qu’ils disent lorsqu’ils parlent des concepts et des principes, l’Imâm al-Jawâd (p) a dit : « Celui qui écoute quelqu’un qui parle ne fait que l’adorer. Si celui qui parle rapporte ce que Dieu dit, celui qui écoute adore Dieu. Si celui qui parle le fait comme s’il était le Diable, celui qui écoute ne fait qu’adorer le Diable ».
Au sujet des qualités du croyant, l’Imâm al-Jawâd (p) a dit : « Le croyant a besoin de trois qualités : Une bonne direction de la part de Dieu, un bon sermonneur de la part de soi-même et un bon accueil des conseils qu’on lui fournit ». Après cela, l’Imâm (p) dit : « Ne sois pas l’ami de Dieu en public et Son ennemi en secret ».
Il dit aussi : « L’homme est suffisamment traître lorsqu’il est fidèle aux traîtres ».
L’Imâm al-Jawâd (p) rapporte une Tradition émanant du Commandeur des croyants, ‘Alî (p) qui, pour consoler Abû Dharr le grand compagnon du prophète (psl) ; lorsqu’il a été expulsé de Médine, la ville du Messager de Dieu (P) où il avait passé toute sa vie au service de l’islam, lui a dit : « Tu t’es révolté pour Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ; aie donc confiance en celui pour qui tu t’es révolté. Ils ont eu peur de toi pour leur vie d’ici-bas, et tu as eu peur d’eux pour ta vie de l’Autre monde. Même si les cieux et la terre étaient complètement fermés devant un serviteur qui craint Dieu, Dieu lui trouverait un moyen d’en sortir. Ne te laisse attirer que par le vrai et n’aie de la répulsion que pour le faux ».
Un certain homme a dit à l’Imâm al-Jawâd (p) : « donne-moi un conseil ». Il lui a répondu : « Tu l’accepterais ? ». Obtenant une réponse positive, il lui a dit : « Que la patience soit ton coussin et que l’indigence soit ton collier ; renonce à tes désirs, lâche tes envies et sache que tu es toujours sous l’œil de Dieu ».
Une quantité d’étoffe de grande valeur a été une fois envoyée à l’Imâm al-Jawâd (p) ; mais des pilleurs s’y sont emparés en route. La personne qui la transportait a écrit à l’Imâm (p) pour le mettre au courant de l’affaire. Pour répondre, l’Imâm (p) a écrit de sa propre main ce qui suit : « Nos âmes et nos biens sont des dons que Dieu nous donne en les déposant en notre possession. Il nous laisse en jouir tout en étant contents et satisfaits, mais Il peut les récupérer et Il nous inscrit des bonnes œuvres pour nous récompenser notre privation. Celui dont la mortification due à leur perte est plus grande que sa patience, se verra perdre la récompense ; nous demandons refuge auprès de Dieu contre une telle perte »
L’Imâm (p) a dit : « Le croyant ne trahit jamais ». Il a prononcé ces paroles en réponse à un homme qui voulait s’établir à la Mecque et à Médine parce qu’il a une dette à rembourser dans un autre pays. « Retourne vers ton créancier, a dit l’Imâm, et fait en sorte que ta dette soit remboursée avant de rencontrer Dieu, car le croyant ne trahit jamais ». L’homme doit être fidèle à ses engagements et ne pas s’acquitter de ses dettes est une trahison et un manque de fidélité alors que la religion consiste dans la fidélité. Dieu dit à ce propos : ((Ô vous qui croyez ! Ne trahissez pas Dieu et le Messager, ce qui serait trahir les dépôts confiés à vous, alors que vous le savez)) (Coran VIII, 27).
ENCORE QUELQUES PAROLES DE L'IMAM AL JAWAD(p)
-La dignité d'un croyant réside dans son indépendance des autres (matérielle).
-Le croyant à besoin de 3 qualités :
-la bonne orientation d'Allah.
-Une exhortation de soi-même.
-l'acceptation des conseils.
-Le jour de la Justice est plus dur pour l'injuste que le jour l'injustice pour l'opprimé.
-L'adorateur n'obtient jamais la plénitude et la vérité de la foi tant que sa religion n'influe pas sur ses propres désirs.
Saisir des transnationales pour reconstruire la Syrie ?
- Henry Kravis au Forum de Davos. Proche de John McCain, le fondateur de KKR est membre du Council of Foreign Relations et du Groupe de Bilderberg (dont sa femme est administratrice). Il emploie le général David Petraeus (ancien directeur de la CIA) avec qui il a organisé les transferts de fonds et d’armes à Daesh. Ami de longue date d’Emmanuel Macron, il a secrètement financé sa campagne électorale.
Ils étaient 114 États membres des « Amis de la Syrie » à financer sa destruction par les jihadistes. Mais, après leur échec, aucun ne veut payer quoi que ce soit pour sa reconstruction. Pourtant, ils n’ont pas eu de problème pour soutenir les États qui accueillent des réfugiés syriens ; étant entendu qu’il ne s’agissait pas là d’un geste humanitaire, mais d’un moyen de priver la Syrie de ses ressources humaines.
Surtout, tous espèrent s’enrichir en masquant leur crime et en obtenant des contrats de reconstruction.
Les 7 et 8 août, la Commission économique des Nations Unies pour l’Asie occidentale (ESCWA), réunie à Beyrouth, a estimé le coût minima de la reconstruction à 388 milliards de dollars [1]. Elle devrait rendre un rapport détaillé sur ce sujet en septembre. D’ores et déjà, consciente que ce qu’à vécu le pays n’a pas grand chose à voir avec une « guerre civile », mais avec une agression étrangère, elle a annoncé le titre de ce rapport : Syria, 7 years at war. C’est-à-dire La Syrie, 7 ans en guerre et non pas 7 ans de guerre.
À titre de comparaison, le Liban, dont la population est trois fois moindre, n’a pu obtenir que 11 milliards de dollars d’aide internationale lors de la conférence CEDRE, en avril dernier.
Les États-Unis, qui planifièrent la guerre dès 2004, ne veulent pas donner un sou. Selon l’administration Trump, cette guerre a été conçue par l’administration Bush Jr. et conduite par celle d’Obama. Or ces deux administrations ne servaient pas les intérêts du peuple états-unien, mais ceux d’une classe financière transnationale. Elles ont certes détruit la Syrie, mais aussi l’économie US. Ce ne serait donc pas à Washington de payer, mais à ces gens et aux sociétés transnationales directement impliquées dans la guerre.
Par exemple, le fonds de placement états-unien et rival du Carlyle Group, KKR d’Henry Kravis (valeur boursière 150 milliards de dollars). Il emploie le général David Petraeus et a fait transiter des fonds et des armes vers Al-Qaeda et Daesh [2]. Ou le constructeur automobile japonais Toyota (valeur boursière 170 milliards de dollars) qui a fourni l’ensemble des véhicules neufs de Daesh [3]. Ou encore le fabriquant de machines de construction Caterpillar qui a vendu aux jihadistes les tunneliers nécessaires à la construction de leurs réseaux souterrains (valeur boursière 76 milliards de dollars). Sans parler du cimentier franco-suisse Lafarge-Holcim qui a produit 6 millions de tonnes de ciment pour construire leurs bunkers (valeur boursière 40 milliards de dollars) [4], etc.
L’engagement de ces sociétés dans l’application du plan de l’amiral Arthur Cebrowski pour détruire les États et les sociétés du Moyen-Orient élargi s’explique probablement par la certitude qu’elles auraient accès aux ressources naturelles de la région sous la protection des armées occidentales.
Faire payer des multinationales n’exclut pas d’obtenir des réparations de certains États comme l’Arabie saoudite, le Koweït, le Qatar ou la Turquie qui ont financé ou dont des ressortissants ont publiquement financé les jihadistes.
Si la République arabe syrienne parvient à réunir les preuves de leur rôle durant la guerre, elle sera en droit d’en demander la saisie devant les tribunaux du pays de leur siège social. En reprenant l’argumentaire du président Trump, elle pourra compter sur l’appui de la nouvelle administration US.
Il est donc possible, même sans parvenir à faire payer des États, de réunir les 388 milliards de dollars évoqués par l’ESCWA.
À la fin de toutes les guerres ayant donné lieu à réparation des sociétés nationales ont été saisies. La nouveauté serait cette fois de tirer les conclusions de la globalisation économique et de saisir des transnationales.
[1] « Qui paiera 388 milliards de dollars de dommages de guerre pour la Syrie ? », Réseau Voltaire, 8 août 2018.
[2] « Des milliards de dollars d’armes contre la Syrie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 juillet 2017.
[3] « Le département US du Trésor enquête sur les approvisionnements de Daesh », Réseau Voltaire, 8 octobre 2015.
[4] « Révélations : le jihad de Lafarge-Holcim », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 24 mars 2017.
Le Consulat des États-Unis à Haïfa ferme ses portes
Les États-Unis ferment jusqu'à « nouvel ordre » leur consulat à Haïfa.
Washington annonce la fermeture de son consulat à Haïfa jusqu’à « nouvel ordre » sans en préciser aucune raison précise.
« Le bureau consulaire des États-Unis à Haïfa sera fermé aux services publics à partir du 1er septembre 2018, jusqu'à nouvel ordre. Les services aux ressortissants américains seront disponibles à Qods occupée et à Tel-Aviv », a indiqué dans un communiqué publié, le vendredi 17 août, l’ambassade américaine en Palestine occupée.
Les réceptions initialement prévues au consulat pour les ressortissants américains sont aussi annulées, annonce le communiqué.
Selon les sources d’information, l'ambassade des États-Unis a annoncé que cette décision « faisait partie de la planification interne de l'ambassade pour des raisons administratives ».
Alors que cette décision américaine n’a pas été annoncée officiellement, certains médias israéliens ont indiqué que la réduction de 29% de budget fédéral pour 2018, adopté en mars, a motivé la fermeture du Consulat US à Haïfa.
L'ambassade des États-Unis en Palestine occupée a été officiellement transférée en mai de Tel-Aviv à la ville sainte de Qods occupée, et ce au 70e anniversaire de la création du régime factice. Trump voulait réaliser ainsi l'une de ses promesses électorales.
Pour les Palestiniens, il s'agit d'une provocation et d'une violation de leur droit indéniable. Des dizaines de Palestiniens protestataires qui manifestaient à la frontière pour protester contre cette décision ont été tués.
L’inauguration a eu lieu sous haute tension et haute surveillance sécuritaire.
Le transfert de l'ambassade américaine en Israël à sainte Qods qui contrevenait au droit international a été condamné par plusieurs pays dans le monde, dont la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et le Japon.
Cette décision a été déclarée illégale par la communauté internationale qui considère Qods-Est comme une partie occupée et pour cette raison (en attendant un règlement du statut final par le truchement des négociations entre les deux parties israélienne et palestinienne), les ambassades ne doivent pas être installées dans cette ville sainte.
En Syrie, des F-16 irakiens visent Daech à Deir ez-Zor
Depuis que l'armée syrienne et ses alliés ont coupé la voie de communication entre al- Tanf d'une part et Soueïda de l'autre, les États-Unis sont pris de panique. Il est vrai que peu d'analystes sont enclin à croire Trump sincère quand il laisse entendre vouloir retirer les forces spéciales US de Syrie et surtout du pétrolifère gouvernorat de Deir ez-Zor. C'est pourquoi Daech refait surface. Sous prétexte de vouloir contrer les assauts de Daech, les FDS se réactivent tout comme les avions de la coalition US qui auraient décollé pour aller frapper les terroristes de Daech. Pourtant ces agents takfiristes des USA sont formés et opèrent à l’intérieur même de la base américaine à al-Tanf .
L’aviation irakienne a lancé, vendredi 17 août, des frappes contre les positions de Daech sur le sol syrien.
Le commandant irakien des opérations conjointes a fait état de frappes aériennes menées par des chasseurs F-16 contre les terroristes de Daech dans la province syrienne de Deir ez-Zor.
Les soldats israéliens s’entraînent au combat contre le Hezbollah
Les soldats de l’armée israélienne reçoivent des formations sans précèdent pour se préparer à une guerre éventuelle contre le Hezbollah libanais dans le cadre de la stratégie d’une guerre collective à quatre dimensions, a écrit Yediot Aharonot.
Les forces du 36e régiment blindés et de la 7e brigade militaire de l'armée israélienne ont reçu ces derniers jours des formations intensives, a rapporté l'IRNA.
Selon ce rapport, la "brigade de combat Gideon" qui comprend des milliers de militaires israéliens, s'entraîne sur les hauteurs du Golan occupé à un combat contre ce que l'on appelle la "nouvelle armée du Hezbollah".
Yediot Aharonot indique à ce sujet que du point de vue militaire, le Hezbollah dont le siège se trouve au Liban est une véritable armée, avancée, rapide et mobile et qui est capable d’asséner des coups durs. Le Hezbollah a beaucoup de confiance en lui et a acquis une expérience précieuse durant les quatre années de guerre en Syrie.
Le soutien du Hezbollah pour protéger les sanctuaires en Syrie et son intervention dans différents combats contre les terroristes ont suscité l'inquiétude du régime de Tel-Aviv.
Corridor Iran-Bassora-Abou Kamal-Méditerranée
Le vice-ministre iranien des Routes et de l’Urbanisme a fait état de la tenue de négociations avec les autorités irakiennes et syriennes portant sur l’accès ferroviaire de l’Iran à l’est de la Méditerranée.
Amir Amini, chargé de la planification et de la gestion des ressources au sein du ministère des Routes et de l’Urbanisme, a déclaré ce samedi que la connexion du réseau ferroviaire iranien aux ports syriens de la Méditerranée orientale via l'Irak réduirait le taux de la dépendance au transit routier et relancerait le tourisme religieux et le pèlerinage entre l’Iran, l’Irak et la Syrie.
« La connexion ferroviaire entre les trois pays constituera également une étape très importante de la connexion du réseau chinois à la Méditerranée orientale », a-t-il fait remarquer avant de souligner que la réalisation de ce projet permettrait aussi à l’Iran de développer et moderniser ses installations portuaires au nord (Mer Caspienne) et au sud (golfe Persique) pour qu’elles profitent des avantages de l’accès ferroviaire à la Méditerranée orientale.
Amir Amini a déclaré que le projet permettra la connexion ferroviaire des ports iraniens du golfe Persique à la côte syrienne de la Méditerranée orientale, via Bassora (Irak) et Abou Kamal (province syrienne de Deir ez-Zor).
Il a émis l'espoir qu’après la stabilisation et la sécurisation de la région, ce projet ferroviaire favoriserait la promotion des échanges économiques et commerciaux entre l’Iran et les pays du Moyen-Orient.
Le vice-ministre iranien a estimé que la reprise des sanctions unilatérales des États-Unis contre l’Iran ne pourrait pas affecter les relations économiques de Téhéran avec ses voisins.
La commission économique mixte irano-syrienne, co-présidée par Amir Amini et le ministre syrien de l’Économie Samer al-Khalil, a eu lieu lundi 13 août à Damas. Les deux parties a élaboré un accord stratégique à long terme sur les relations économiques et culturelles irano-syriennes, qui sera bientôt soumis aux hauts responsables des deux pays pour sa finalisation.
La prochaine commission devrait avoir lieu prochainement en présence du Premier ministre syrien et du premier vice-président iranien qui signeront le document.
Allemagne: un lobby pro-israélien demande à Berlin de rompre ses échanges économiques avec l’Iran
Des lobbies pro-israéliens en Europe exercent des pressions sur les capitales européennes afin de les convaincre de s’aligner sur la politique anti-iranienne du président des États-Unis Donald Trump.
Dans un communiqué publié hier vendredi dans le journal israélien The Jerusalem Post, Josef Schuster président du Conseil central des Juifs en Allemagne, a demandé « l’arrêt immédiat de toute relation économique de Berlin avec l’Iran ».
« Je soutiens l’arrêt immédiat de toute relation économique avec l’Iran », a-t-il déclaré au gouvernement allemand en rappelant que le Conseil central des Juifs en Allemagne critiquait depuis longtemps les échanges commerciaux entre Berlin et Téhéran au nom de la défense de la sécurité d’Israël, car l’Iran soutenait la Résistance face aux exactions de l’armée israélienne dans la région.
Le quotidien israélien a indiqué que l’Allemagne comptait parmi les principaux partenaires européens de l’Iran: environ 120 entreprises allemandes sont actives en Iran avec des employés sur le terrain et près de 10.000 sociétés allemandes font du commerce avec l’Iran.
L’Allemagne a exporté pour 3.42 milliards de dollars de biens et de services vers l’Iran, a précisé The Jerusalem Post.
Iran: la marine s’équipe d’un nouveau système d’arme rapproché
Dans une interview à l’agence iranienne Tasnim News, l’amiral Hossein Khanzadi, commandant de la marine de la République islamique d’Iran, a évoqué les dernières étapes de la conception et de la fabrication de « Kamand », un nouveau système d’arme rapproché (l'équivalent de Phalanx CIWS, Close-in weapon system) par l’industrie de défense iranienne.
L’amiral Khanzadi a déclaré que « chaque navire militaire a besoin de systèmes et d’équipements de défense antiaérienne à plusieurs couches pour se protéger contre des missiles, des avions ou des drones. Ces systèmes peuvent avoir une vocation offensive ou défensive selon le besoin ».

Il a ajouté que « parmi ces systèmes de défense, il y a des équipements qui sont capables de perturber à distance les équipements électroniques de l’ennemi ou de dévirer la trajectoire des missiles de croisière. Dans ce système de défense à plusieurs couches, nous utilisons des systèmes balistiques capables de détruire les missiles de croisière tirés par l’ennemi à une distance de 24 milles nautiques. Or, le système d’arme rapproché Kamand est utilisé à une couche rapprochée de deux milles nautiques. »
Selon l’amiral Hossein Khanzadi, le système intelligent d’arme rapproché « Kamand » est capable de détruire des cibles à une distance de 2 km et doté d'une cadence de tir comprise entre 4.000 et 7.000 tirs par minute.
« Le ministère iranien de la Défense s’est équipé récemment de systèmes d’arme rapprochés dont ne disposent aujourd’hui que quelques rares pays du monde », a déclaré le commandant de la marine de la République islamique d’Iran.
« Compte tenu de la dimension et de la mission de chaque navire militaire, il n’est pas nécessaire d’équiper tous les navires du système d’arme rapproché. Il sera réservé pour le moment aux navires en mission dans les eaux profondes éloignées des bases navales iraniennes », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que tous les tests terrestres et navals du système « Kamand » ont été réalisés avec succès et qu’il a été installé sur l’un des destroyers de la marine. « Un deuxième destroyer iranien sera bientôt équipé de système d’arme rapproché Kamand dans un proche avenir », a-t-il déclaré.