
تقي زاده
Le Hamas met en garde Israël contre tout « acte insane » à Gaza
Les Brigades Ezzedine Qassam, aile militaire du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, a mis en garde le régime israélien contre tout « acte insane » contre Gaza.
Dans un message en hébreu diffusé sur leur site web, les Brigades Ezzedine Qassam ont mis en garde les Israéliens contre tout « acte insane » avertissant que cela leur apporterait un malheur et une souffrance jamais vécus auparavant.
Opération secrète de la police allemande en Irak
Une publication allemande a révélé que la police secrète allemande avait secrètement exfiltré deux Allemandes suspectées d’être des terroristes de Daech. Cela a provoqué une polémique dans les milieux politiques irakiens.
« Les éléments de l’Office fédéral de la police criminel de l’Allemagne (BKA) avaient contribué à la fuite de deux Allemandes suspectées d’être terroristes de Daech, à l’insu du gouvernement fédéral irakien », a révélé le magazine d’information Focus.
L’opération secrète de la police criminelle allemande sur le territoire irakien à Erbil, au nord de l’Irak, qui a débouché sur la libération des deux femmes allemandes présumées terroristes, a provoqué l’ire des autorités irakiennes.
Fin avril, les policiers criminels allemands ont libéré ces deux femmes d’une prison à Erbil et les ont rapatriées à Francfort sans informer pour autant Bagdad, a détaillé la publication.
L'Iran et la Syrie renforcent leurs coopérations commerciales et stratégiques
Une délégation d’experts économiques de l’Iran s’est rendue à Damas, la capitale syrienne, pour finaliser l’accord stratégique de longue durée entre l’Iran et la Syrie.
La délégation, composée de 14 experts de divers ministères iraniens et présidée par le vice-ministre des Routes et de l’Urbanisme, chargé de la programmation et de la gestion des ressources, a été reçu à l’aéroport de Damas par le vice-ministre syrien de l’Économie Rania Ahmed et nombre de hauts directeurs de ce ministère.
À l’aéroport de Damas, le vice-ministre iranien Amir Amini a évoqué les potentialités du secteur privé iranien et la volonté de la RII de contribuer, via ses investisseurs et propriétaires d’industries, à la reconstruction de la Syrie.
Le vice-ministre syrien de l’Économie a souhaité que la réunion aboutisse à un accord qui permettrait à la présence efficace de l’Iran d’entrer dans le processus de la reconstruction de la Syrie.
Le leadership syrien souhaite que l’Iran joue un rôle pionnier dans la reconstruction du pays.
Les sanctions US contre l’Iran offrent à la Chine le contrat du plus grand gisement gazier offshore du monde
La China National Petroleum Corp (CNPC) a repris la part détenue par le français Total dans le gisement gazier iranien Pars-Sud. Total avait auparavant déclaré qu’il se retirerait de ce consortium s’il n’obtenait pas une dérogation aux sanctions imposées par les États-Unis.
Sur un ton sarcastique, Bloomberg a écrit dans un rapport sur l’Iran : « Les sanctions américaines contre l’Iran ont offert à la Chine le plus grand champ gazier du monde. »
« Alors que la compagnie pétrolière française Total a été obligée de se retirer d’Iran après l’annonce des sanctions américaines, on s’attend à ce que la compagnie nationale chinoise CNPC devienne le principal actionnaire du plus grand gisement gazier du monde Pars-Sud », a écrit Bloomberg.
La China National Petroleum Corp (CNPC), qui a rejoint en 2016 avec l’entreprise française Total et la firme iranienne Petropars le consortium du projet de développement de la phase 11 de Pars-Sud dans le golfe Persique, verra sa part dans ce projet augmenter jusqu’à 30 %.
En effet, alors que le poids lourd français Total a décidé de se retirer de ce consortium, le groupe chinois CNPC va reprendre sa part.
Total détenait 50,1 % des parts du consortium, mais selon Mohammad Mostafavi, directeur des investissements de la compagnie pétrolière nationale iranienne NIOC, le chinois CNPC deviendra le principal actionnaire de ce projet. Les conditions de ce contrat n’ont pas été encore annoncées officiellement.
En vertu d’un accord conclu en juillet 2017, Total a investi jusqu’à présent environ 40 millions d’euros dans ce projet, mais après l’annonce de la décision du président américain Donald Trump de sortir de l’accord sur le nucléaire iranien et d’imposer des sanctions supplémentaires à l’Iran, la société française Total s’est vue contrainte de résilier ce contrat.
La première vague de sanctions américaines contre l’Iran est entrée en vigueur la semaine dernière. En novembre prochain, de nouvelles sanctions prendront effet. Ces sanctions ont posé beaucoup de problèmes aux entreprises étrangères qui souhaitent faire du commerce avec l’Iran.
Depuis 2004, la compagnie nationale chinoise CNPC est active en Iran dans les secteurs du pétrole et du gaz.
Total, qui s’était retiré de Pars-Sud en 2009 en raison des sanctions, devait investir initialement, en vertu d’un nouveau contrat, un milliard de dollars dans le projet de développement de la phase 11 de Pars-Sud et produire finalement 2 milliards de mètres cubes de gaz par jour, soit 400 000 barils de pétrole. Le contrat portait sur 20 ans.
Le rêve d’Israël pour la mer Morte
Une catastrophe écologique menace aujourd’hui la mer Morte.
Le littoral de la mer Morte recule d’environ un mètre par an en raison de l’évaporation naturelle, du détournement de l’eau du Jourdain vers le nord à des fins agricoles et du pompage de l’eau à l’extrémité sud par les usines de la mer Morte pour en extraire des sels et des minéraux.
Dans cette catastrophe écologique, Israël est mis en cause : les barrages israéliens construits depuis les années 1960, utilisant en grande partie les eaux du lac de Tibériade pour alimenter en eau potable le pays, ont largement contribué à ce phénomène.
Partagée entre Israël, la Jordanie et la Palestine, la mer Morte à l’extrême salinité pourrait se transformer en un véritable désert de sel d’ici à 2050, fragilisant dangereusement l’écosystème et l’économie de cette partie du Moyen-Orient.
Aujourd’hui, la construction d’une nouvelle usine de désalinisation dans les parties asséchées du lac fait débat. En réalité, avec ce projet, Israël a anéanti une grande partie de l’agriculture et des activités économiques en Palestine et en Jordanie. Il n’a pas fini de faire des dégâts…
Affrontement avec les terroristes: l'armée algérienne perd sept soldats
L’accrochage opposant les militaires algériens à des terroristes dans la région d’Azzaba à l’est du pays s’est soldé par la mort de 7 soldats.
Plusieurs autres militaires ont également été blessés, rapporte le média francophone "Algérie Direct".
De même, quatre terroristes ont été tués et un capturé vivant, annonce toujours la source.
Selon l’information, l’armée algérienne déployée dans la région dans la cadre de son opération visant à nettoyer la zone de la présence des terroristes s’est affrontée, violemment, lundi avec un groupe terroriste de 15 à 20 hommes armés.
Selon la DPA allemande, citant une source de sécurité algérienne, une quantité importante d’armes et de munitions appartenant aux terroristes a été saisie.
Des soldats, des équipements militaires ainsi que plusieurs hélicoptères ont été dépêchés en renfort sur place.
Un premier bilan fourni par le ministère algérien de la Défense avait fait état de la mort de trois terroristes lors d'opérations de recherche des terroristes dans la région de Besi à Azzaba.
Le ministère algérien de la Défense, publiant un communiqué, a fait part d’une opération militaire et sécuritaire lancée sur les frontières conjointes avec la Tunisie, en coordination avec Tunis, pour chasser les groupes terroristes de la zone.
La Chine durcit sa politique intérieure sur l’islam
Tous les vendredis, la Grande Mosquée de Nanguan prend vie à l’occasion de la prière la plus importante de la semaine. Les musulmans Hui de Yinchuan, capitale de leur territoire officiel, se rassemblent pour la prière la plus importante de la semaine. Juste après midi, des hommes en chapeaux blancs se faufilent dans la mosquée et disparaissent derrière une porte ornée de motifs islamiques en or et de trois dômes verts, chacun coiffé d’un croissant de lune argenté qui brille au soleil. C’est l’une des premières mosquées en style arabe construites en 1981 pour remplacer une mosquée chinoise victime de la Révolution culturelle – une décennie de chaos à partir de 1966 qui a vu défigurer ou détruire des milliers de temples, églises, mosquées et monastères.
Mais maintenant, ses dômes en forme d’oignon, ses motifs élaborés et son écriture arabe pourraient être les cibles d’une campagne gouvernementale visant à débarrasser la région autonome de Linxia, au nord-ouest, où vit l’ethnie chinoise et musulmane Hui, de ce que Pékin considère comme une tendance inquiétante d’islamisation et d’arabisation.
Dans une mesure délibérée d’éradication de l’islam, le parti communiste athée au pouvoir a déjà interdit aux mineurs de moins de 16 ans de mener des activités religieuses ou d’étudier à Linxia, une région profondément islamique de la Chine occidentale où vit l’ethnie musulmane des Huis.
L’étincelle chinoise du Xinjiang
Au Xinjiang, une autre région majoritairement musulmane située à l’extrême ouest, la Chine gouverne avec une main de fer pour éliminer ce qu’elle appelle « l’extrémisme religieux » et le « séparatisme » à la suite de troubles meurtriers qui s’y sont déroulés, selon les termes du South China Morning Post. Posséder un Coran ou même se faire pousser la barbe sont des pratiques considérées comme des infractions par le pouvoir local. Les musulmans hui craignent à présent de subir une surveillance et une répression similaires.
« Le vent a tourné » au cours de l’année écoulée, a expliqué un imam de Linxia city qui a requis l’anonymat, et qui déclare avoir « très peur qu’elles (les autorités chinoises, ndlr) y appliquent le modèle répressif du Xinjiang. »
Les autorités locales ont fortement réduit le nombre d’étudiants de plus de 16 ans officiellement autorisés à étudier dans chaque mosquée et les processus de certification ont été limités pour les nouveaux imams. Le pouvoir a également demandé aux mosquées d’afficher des drapeaux nationaux et de cesser de lancer un appel à la prière pour réduire la « pollution sonore ». Des haut-parleurs ont été entièrement retirés des 355 mosquées d’un comté voisin. La mosquée de Nanguan a déjà remplacé son appel mélodieux par une alarme perçante.
Je ne peux pas agir contrairement à mes croyances. L’islam exige une éducation du berceau à la tombe (…) On a l’impression que nous revenons lentement vers la répression de la révolution culturelle
Des livres sur l’islam et des exemplaires du Coran ont été retirés des rayons dans les boutiques de souvenirs. Entre-temps, certaines mosquées ont reçu l’ordre d’annuler les cours publics d’arabe et un certain nombre d’écoles privées arabes ont été sommées de fermer, soit temporairement, soit définitivement.
« Ils veulent séculariser les musulmans, couper l’islam à la racine », a déclaré l’imam de Linxia city, marqué par l’émotion. « De nos jours, les enfants ne sont pas autorisés à croire en la religion : seulement dans le communisme et le parti ».
Pendant des décennies, les Huis ont pu pratiquer leur foi en toute tranquillité. Héritiers des échanges des commerçants de la Route de la soie arabe et d’Asie centrale, la plupart des 10 millions de Hui (la moitié de la communauté musulmane nationale, ndlr) parlent le mandarin, vivent en paix avec la majorité de la population Han et ont la même apparence qu’eux, si ce n’est les casquettes blanches et le foulard traditionnel qu’ils portent.
L’interdiction d’apprendre la religion aux jeunes
A Linxia city, plus de 1 000 garçons fréquentaient la mosquée pour étudier les bases coraniques pendant les vacances scolaires d’été et d’hiver, mais ils ne sont plus autorisés à entrer dans les locaux. Seuls 20 élèves de plus de 16 ans inscrits officiellement sont admis. La plupart des parents Hui sont complètement paniqués. « Nous avons peur, très peur. Si ça continue comme ça, après une génération ou deux, nos traditions auront disparu », a déclaré Ma Lan, une gardienne de 45 ans, les larmes coulant doucement dans son bol de soupe de nouilles de bœuf non consommée.
Les inspecteurs ont inspecté la mosquée de son quartier pendant les dernières vacances scolaires pour s’assurer qu’aucun des quelque 70 garçons du village n’était présent. Leur imam a d’abord essayé de tenir des cours en secret avant le lever du soleil mais a rapidement abandonné, craignant des répercussions. Au lieu d’étudier cinq heures par jour à la mosquée, son fils de dix ans est resté à la maison à regarder la télévision. Il rêve d’être imam, mais ses instituteurs l’ont encouragé à gagner de l’argent et à devenir un cadre communiste, a déclaré Ma Lan.
En janvier dernier, les responsables locaux ont signé un décret s’engageant à ce qu’aucun individu ou organisation « ne soutienne, n’autorise, n’organise ou n’encourage les mineurs à entrer dans les mosquées pour des études coraniques ou des activités religieuses ». Les imams ont tous été invités à se conformer par écrit, et un seul a refusé.
« Je ne peux pas agir contrairement à mes croyances. L’islam exige une éducation du berceau à la tombe. Dès que les enfants sont capables de parler, nous devrions commencer à leur enseigner nos vérités », a-t-il expliqué. « On a l’impression que nous revenons lentement vers la répression de la révolution culturelle », a-t-il ajouté.
Linxia, laboratoire de la politique chinoise
D’autres imams se sont plaints que les autorités délivraient moins de certificats requis pour pratiquer ou enseigner et les réservaient seulement aux diplômés d’établissements agréés par l’État. « Pour le moment, nous sommes assez nombreux, mais je crains pour l’avenir. Même s’il y a encore des étudiants, il n’y aura personne de qualité pour enseigner », a déclaré un imam.
A Tongxin, un comté pauvre du centre de Linxia connu pour son élégante mosquée de style chinois, une relique de la dynastie Ming (1368-1644) qui a survécu à la Révolution culturelle, les membres du parti ont été jusqu’à interdire la fréquentation des mosquées et même l’accomplissement du pèlerinage à la Mecque.
La situation tendue au Xinjiang est incontestablement liée aux changements intervenus à Linxia. Le gouvernement estime que « la piété religieuse favorise le fanatisme, qui engendre l’extrémisme, ce qui conduit à des actes terroristes », a expliqué un imam anonyme.
L’extension des politiques du Xinjiang à la nation entière pourrait être désastreuse (…) De telles rumeurs ont déjà déclenché une vague de panique. Cela nuira à la confiance et au soutien des gens dans le parti au pouvoir.
Mais cette répression s’inscrit dans le cadre d’une campagne plus large visant à « siniser la religion », une politique introduite par le président Xi Jinping en 2015 pour mettre les religions en conformité avec la culture chinoise et l’autorité absolue du parti.
« Nous devrions adhérer à la politique de la sinisation de la religion dans notre pays et guider activement la religion pour qu’elle s’adapte à une société socialiste », a-t-il déclaré dans un rapport au congrès du parti à l’automne dernier.
Des cinq religions officiellement reconnues en Chine, le taoïsme est la seule à être indigène. Le bouddhisme, bien qu’il ait son origine en Inde, a également été accepté comme une religion chinoise, ayant été, à part le bouddhisme tibétain, intégré dans la culture Han au cours de l’histoire des dynasties chinoise.
Le parti se méfie des autres religions – l’islam, le protestantisme et le catholicisme – et les associe à une influence étrangère ou au séparatisme ethnique.
Pékin cible les mineurs « afin de s’assurer que les traditions religieuses disparaissent tout en maintenant le contrôle du gouvernement sur les affaires idéologiques », a accusé William Nee, chercheur chinois à Amnesty International.
La sinisation programmée de l’islam chinois
L’Association islamique de Chine, qui a organisé un séminaire sur l’architecture des mosquées en avril dernier, a mis en garde ses coreligionnaires contre la tendance à l’arabisation des mosquées au cours des dernières décennies. « Les mosquées doivent s’adapter au contexte de notre pays, refléter le style chinois et se fondre dans la culture chinoise, au lieu d’arborer des styles architecturaux étrangers », concluait un rapport rédigé après ce séminaire.
Mais le rapport a omis l’une des principales raisons à l’origine du changement de style architecturale. Beaucoup de vieilles mosquées des Qing, des Ming et des anciennes dynasties, qui ressemblaient à des temples chinois traditionnels, ont dû être reconstruites après avoir été saccagées et détruites par la révolution culturelle déclenchée par Mao Zedong.
« S’il n’y avait pas eu une telle destruction, et si toutes les mosquées traditionnelles de style chinois construites pendant les ères Ming et Qing avaient été conservées à ce jour, il n’y aurait pas eu de changement de style important parmi les mosquées nouvellement construites » explique Zhou Chuanbin, professeur d’ethnologie à l’Université de Lanzhou, dans un article académique. Comparées aux structures en bois traditionnelles, les mosquées de style arabe fabriquées à partir de béton armé sont beaucoup plus rapides et moins chères à construire et peuvent accueillir plus de gens, ce qui ajoute à leur popularité, confirment des chercheurs Huis.
« Ce n’est pas seulement que les mosquées arabes ont une longue histoire, elles sont aussi un symbole de l’Islam pour nous musulmans », confie Li Jie, un Hui de 23 ans à la mosquée Beiguan à Yinchuan. « Il y a certainement un sentiment parmi [certains musulmans chinois] que la façon dont vous devriez construire une mosquée devrait refléter les styles des mosquées qui sont construites en Arabie Saoudite ». « Dans un sens, c’est aussi un moyen de se reconnecter avec le monde islamique plus large. »
Le gouvernement qui a interdit la construction de nouvelles mosquées de « style arabe » a également prévu de modifier les structures de mosquées existantes en supprimant leur dôme et minaret pour qu’elles ressemblent à des temples chinois. « L’extension des politiques du Xinjiang à la nation entière pourrait être désastreuse », a déclaré un universitaire de Linxia qui a demandé à ne pas être nommé. « De telles rumeurs ont déjà déclenché une vague de panique. Cela nuira à la confiance et au soutien des gens dans le parti au pouvoir. »
Linxia a longtemps été dépeint comme un modèle d ‘« unité ethnique » par le gouvernement, où Huis et Hans vivent une coexistence pacifique. C’est pourquoi beaucoup de Huis – qui représentent environ un tiers des 6,3 millions d’habitants de la région – se demandent pourquoi ils ont été ciblés. La politique gouvernementale a également dérouté certains des Han à Linxia, qui disent avoir depuis longtemps de bonnes relations avec leurs voisins Huis. « Je ne vois pas vraiment le sens de tout cela », a déclaré Cai Yang, un étudiant de 16 ans assis de l’autre côté de la rue de la mosquée de Nanguan.
Armée de l'air iranienne met à jour deux avions de combat Mirage et F-5
Les opérations de révision et de mise à jour de deux avions de chasse Mirage F1 et F-5 ont été effectuées par des experts et des ingénieurs de l’armée de l’air iranienne.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Les médias locaux ont rapporté dimanche que la remise à neuf d'un Mirage F1 avait été effectuée après 25 000 heures de travail tandis que celle du F-5 avait pris 12 500 heures.
Ces avions, contrôlés à la base aérienne de Shahid Habibi à Machhad (nord-est de l’Iran), ont rejoint la flotte de la Force aérienne de la République islamique d’Iran après avoir subi des tests, y compris des vols d’essai.
Ces dernières années, le pays perse a accompli de grandes réalisations dans le secteur de la défense et a acquis une autosuffisance dans la fabrication de matériel militaire et de systèmes de défense majeurs.
Syrie : les jours de Daech sont comptés à Soueïda
En Syrie, l’armée a attaqué le dernier bastion des terroristes de Daech dans la province de Soueïda.
Les avions de chasse syriens ont largué leurs bombes pour le deuxième jour consécutif sur les fiefs de Daech dans le désert de Soueïda. Les unités de l’armée terrestre sont disposées à nettoyer cette zone de la présence des terroristes.
L’agence de presse syrienne, SANA a signalé la poursuite du transfert des unités militaires syriennes vers le désert de Soueïda. Le processus de la préparation des forces terrestres pour nettoyer la zone de la présence des daechistes a pris fin.
Selon le correspondant de SANA l’aviation et l’artillerie de l’armée syrienne ont visé le lundi 6 août des véhicules des terroristes de Daech dans les zones de Waer, Ard Karraa, Mazari’ Khattib, Seneim Gharaz, Warbet Hossen et de Tell Razine, à l’est de Diyatha, et sur une superficie variant entre 15 et 30 km des villages de la banlieue est et nord-est.
Lire aussi: Quels sont les impacts politiques et militaires des victoires remportées dans le Sud ?
Ces attaques se sont soldées par l’élimination de plusieurs terroristes et la destruction de leurs véhicules et armements.
Situé dans le nord-est de Soueïda, le désert du même nom est le dernier fief de Daech dans le Sud syrien.
Les gardes du corps super-équipés du président turc étonnent
Le dimanche 5 août, le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait un déplacement à Istanbul où il était attendu pour l'inauguration d'une mosquée. Le récit en images de cette visite attire l'attention puisque l'un des agents de sécurité est aperçu muni d'une arme inhabituelle pour l'occasion.
Publiées par le journal turc Cumhuriyet, les images montrent l’un des gardes chargé de la protection de M. Erdogan portant un lance-roquettes SLSAM, capable de tirer des roquettes sol-air. Le journal ajoute aussi que des mesures de sécurité draconiennes ont été établies autour de la Grande mosquée Çamlıca. Les photos qui suivent ont été publiées par le site d'information Afkar News faisant référence aux médias turcs.
Il semblerait que l’attentat manqué de samedi contre le président vénézuélien a donné l’idée au président turc d’équiper ses gardes du corps de lance-roquettes.
À noter que le président vénézuélien Nicolas Maduro, a été samedi la cible d’un attentat aux drones, déjoué par ses gardes du corps. Sept militaires vénézuéliens ont pourtant été blessés lors de l’explosion des drones.