تقي زاده

تقي زاده

Des témoignages ont montré que les services d’urgence d’Hamilton avaient tardé à donner des soins à un musulman blessé par deux voyous armés.
L’enquête de la police a montré que Steven Snively et Christopher Marchant n’avaient pas donné les soins nécessaires à Yosif Al-Hasnawi, étudiant en médecine d’origine irakienne, âgé de 19 ans, blessé le 2 décembre 2017, lors d’une altercation avec deux individus qui menaçaient une personne âgée. 

Ces deux accusés comparaîtront devant le tribunal le 11 septembre 2018, et sont accusé de refus de soins qui ont contribué selon les témoins, à la mort de cet étudiant.  

lundi, 06 août 2018 09:16

Le crépuscule de la guerre

Si l’on considère la guerre en Syrie non pas comme un événement en soi, mais comme l’aboutissement d’un conflit mondial d’un quart de siècle, on doit s’interroger sur les conséquences de la cessation à venir des hostilités. Son achèvement marque la défaite d’une idéologie, celle de la globalisation et du capitalisme financier. Les peuples qui ne l’ont pas compris, notamment en Europe occidentale, se placent eux-mêmes à l’écart du reste du monde.

Les guerres mondiales ne se terminent pas simplement par un vainqueur et un vaincu. Leur fin trace les contours d’un nouveau monde.

La Première Guerre mondiale s’est conclue par la défaite des empires allemand, russe, austro-hongrois et ottoman. La cessation des hostilités a été marquée par l’élaboration d’une organisation internationale, la Société des nations (SDN) chargée d’abolir la diplomatie secrète et de régler par l’arbitrage les conflits entre les États-membres.

La Seconde Guerre mondiale s’est conclue par la victoire de l’Union soviétique sur le Reich nazi et l’Empire nippon du hakkō ichi’u [1] [2], suivie d’une course poursuite entre les Alliés pour occuper les dépouilles de la Coalition vaincue. Elle a donné naissance à une nouvelle structure, l’Organisation des Nations unies (Onu), chargée de prévenir de nouvelles guerres en établissant le Droit international autour d’une double légitimité : l’Assemblée générale où chaque État dispose d’une voix quelle que soit sa taille, et un directoire des cinq principaux vainqueurs, le Conseil de sécurité.

La Guerre froide n’était pas la Troisième Guerre mondiale. Elle ne s’est pas terminée par la défaite de l’Union soviétique, mais par son effondrement sur elle-même. Elle n’a pas été suivie de la création de nouvelles structures, mais par l’intégration des États de l’URSS au sein d’organisations préexistantes.

La Troisième Guerre mondiale aura débuté en Yougoslavie, se sera poursuivie en Afghanistan, en Irak, en Géorgie, en Libye, au Yémen, pour se terminer en Syrie. Son champ de bataille s’est circonscrit aux Balkans, au Caucase et à ce que l’on appelle désormais le « Moyen-Orient élargi ». Elle aura coûté la vie à d’innombrables populations musulmanes ou chrétiennes orthodoxes, sans trop déborder dans le monde occidental. Elle est en train de se conclure depuis le sommet Poutine-Trump d’Helsinki.

Les profondes transformations qui ont modifié le monde durant les 26 dernières années ont transféré une partie du pouvoir des gouvernements vers d’autres entités, soit administratives, soit privées, aussi bien que l’inverse. Par exemple, on a vu une armée privée, Daesh, se proclamer État souverain. Ou encore, le général David Petraeus organiser le plus vaste trafic d’armes de l’Histoire lorsqu’il dirigeait la CIA, et le poursuivre après sa démission au nom d’une société privée, le fonds spéculatif KKR [3].

Cette situation peut être décrite comme un affrontement entre, d’une part, une classe dirigeante transnationale et, d’autre part, des gouvernements responsables devant leurs peuples.

Contrairement aux imputations de la propagande qui attribuent la cause des guerres à des circonstances immédiates, celles-ci se trouvent dans des rivalités ou des ambitions profondes et anciennes. Les États mettent des années à se dresser les uns contre les autres. Ce n’est souvent qu’avec le temps que nous pouvons comprendre les conflits qui nous dévorent.

Par exemple, très peu de gens ont compris ce qui se passait lors de l’invasion japonaise de la Mandchourie (1931) et ont attendu l’invasion de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne (1938) pour comprendre que les idéologies racistes allaient mener à la Seconde Guerre mondiale. Identiquement, rares sont ceux qui ont compris dès la guerre de Bosnie-Herzégovine (1992) que l’alliance entre l’Otan et l’islam politique ouvrait la voie à la destruction du monde musulman [4].

Aujourd’hui encore, malgré les travaux des journalistes et des historiens, beaucoup n’ont toujours pas réalisé l’énormité de la manipulation dont nous avons tous été victimes. Ils refusent d’admettre que l’Otan coordonnait alors des supplétifs saoudiens et iraniens sur le continent européen. C’est pourtant un fait impossible à contester [5].

De même, ils refusent d’admettre qu’Al-Qaïda, accusé par les États-Unis d’avoir perpétré les attentats du 11-Septembre, a pu combattre sous les ordres de l’Otan en Libye et en Syrie. C’est pourtant un autre fait impossible à contester [6].

Le plan initial qui prévoyait de dresser le monde musulman contre le monde orthodoxe s’est transformé en cours de route. Il n’y a pas eu de « guerre des civilisations ». L’Iran chiite s’est retourné contre l’Otan qu’il servait en Yougoslavie et s’est allié à la Russie orthodoxe pour sauver la Syrie multiconfessionnelle.

Nous devons ouvrir les yeux sur l’Histoire et nous préparer à l’aube d’un nouveau système mondial où certains de nos amis d’hier sont devenus nos ennemis et vice-versa.

À Helsinki, ce ne sont pas les États-Unis qui ont conclu un accord avec la Fédération de Russie. Ce n’est que la Maison-Blanche. Car l’ennemi commun est un groupe transnational exerçant une autorité aux États-Unis. Considérant que c’est lui et non pas le président élu qui représente les USA, il ne s’est d’ailleurs pas gêné pour accuser immédiatement le président Trump de trahison.

Ce groupe transnational est parvenu à nous faire croire que les idéologies sont mortes et que l’Histoire est finie. Il a présenté la globalisation, c’est-à-dire la domination anglo-saxonne à travers l’extension de la langue et du mode de vie états-unien, comme la conséquence du développement des techniques de transport et de communication. Il nous a assuré qu’un système politique unique était idéal pour tous les hommes, la démocratie (c’est-à-dire le « gouvernement du Peuple, par le Peuple, pour le Peuple »), et qu’il était possible de l’imposer à tous par la force. Enfin, il a présenté la liberté de circulation des personnes et des capitaux comme la solution à tous les problèmes de main d’œuvre et d’investissement.

Ces assertions, que nous acceptons tous dans notre quotidien, ne résistent pourtant pas une minute à la réflexion.

Derrière ces mensonges, ce groupe transnational a systématiquement érodé le Pouvoir des États et amassé des fortunes.

Le camp qui sort vainqueur de cette longue guerre défend au contraire l’idée que, pour choisir leur destin, les hommes doivent s’organiser en Nations définies soit à partir d’une terre, soit d’une histoire ou d’un projet commun. Par conséquent, il soutient les économies nationales contre la finance transnationale.

Nous venons d’assister à la Coupe du monde de football. Si l’idéologie de la globalisation avait gagné, nous aurions du soutenir non seulement notre équipe nationale, mais aussi celles d’autres pays en fonction de leur appartenance à des structures supra-nationales communes. Par exemple, les Belges et les Français auraient dû se soutenir mutuellement en agitant des drapeaux de l’Union européenne. Mais ce n’est venu à l’idée d’aucun supporter. Nous mesurons là le fossé qui sépare d’une part la propagande qu’on nous assène et que nous répétons et, d’autre part, notre comportement spontané. Malgré les apparences, la victoire superficielle du globalisme n’a pas modifié ce que nous sommes.

Ce n’est évidemment pas un hasard si la Syrie où fut imaginée et façonnée l’idée d’État, il y a plusieurs milliers d’années, est la terre où cette guerre s’achève. C’est parce qu’ils avaient un véritable État, qui n’a jamais cessé de fonctionner, que la Syrie, son peuple, son armée et son président ont pu résister à la plus gigantesque coalition de l’Histoire, constituée par 114 États membres des Nations unies.

[1] Le hakkō ichi’u (les huit coins du monde sous un seul toit) est l’idéologie de l’Empire japonais. Elle pose la supériorité de la race nipponne et son droit à dominer l’Asie.

[2] Les armées soviétiques déferlaient sur la Mandchourie laissant penser que Tokyo allait présenter sa reddition à Moscou lorsque le président Truman fit usage d’une seconde bombe atomique à Nagasaki. Il contraignit ainsi les Japonais à se rendre au général McArthur, permettant ainsi au Pentagone d’occuper ce pays. NdlR

[3] « Des milliards de dollars d’armes contre la Syrie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 juillet 2017.

[4Les Dollars de la terreur : Les États-Unis et les islamistes, Richard Labévière, Grasset, 1999.

[5Wie der Dschihad nach Europa kam. Gotteskrieger und Geheimdienste auf dem Balkan, Jürgen Elsässer, Kai Homilius Verlag, 2006. Version française : Comment le Djihad est arrivé en Europe (préface de Jean-Pierre Chevènement), Xenia, 2006.

[6Sous nos yeux. Du 11-septembre à Donald Trump, Thierry Meyssan, Demi-Lune 2017.

Un activiste coranique iranien a déclaré que l'envoi du convoi coranique de l'Iran, connu sous le nom du convoi Nour (Lumière), à Hadj, aide à dissiper les mythes sur les activités coraniques en Iran.
S'adressant à IQNA, Mohammad Hossein Sabzali a noté que dans certains pays arabes, le mensonge a été répandu que les Iraniens ne font pas attention au Coran.


"Envoyer un convoi coranique à Hadj, où des musulmans de partout se rassemblent chaque année, aide à dissiper ce mythe et à rappeler aux autres que l’Iran islamique attache une importance particulière aux activités coraniques et au Coran", a-t-il ajouté.


Sabzali a ajouté que les programmes coraniques du convoi en Terre Sainte sont plus efficaces pour informer les musulmans de l’importance du Coran parmi les musulmans chiites et les Iraniens qui organisent des conférences et des séances de lecture du Saint Coran.


Chaque année, des millions de musulmans du monde entier se rassemblent dans la ville sainte de La Mecque pour le Hadj annuel.


L’Iran envoie également des pèlerins ainsi qu’un groupe de militants du Saint Coran, connu sous le nom de Délégation Nour (Lumière).

Dans une déclaration, le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques dont le siège se situe à Téhéran a condamné l'attaque sanglante contre une mosquée dans le district de Paktia en Afghanistan. 
 
Une autre fois, un acte barbare en Afghanistan a fait du mal au cœur des musulmans et des défenseurs de la liberté dans le monde, a indiqué la déclaration du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.

L'attaque contre la mosquée de l'Imam des Temps (que Dieu Hâte son apparition) a fait tomber plus de 30 personnes en martyre. Cette attaque témoigne de l'opprimassions des musulmans, indique la déclaration.

De telles attaques contre un pays déjà en difficulté est l'effet de la violation directe de quelques années des Etats-Unis, ajouté la déclaration.

Nous espérons que les gouvernements des pays islamiques ne ferment pas leur yeux face aux crimes des ennemis jurés de l'islam et du coran, a marqué la déclaration.
Un adolescent palestinien a succombé samedi à ses blessures infligées la veille par des tirs de soldats israéliens lors d'une manifestation près de la barrière séparant les terriroires occupés par Israël de la bande de Gaza, a annoncé le ministère de la Santé dans cette enclave. 
 

L'adolescent âgé de 15 ans avait été touché vendredi à l'estomac lors d'une manifestation, a indiqué le porte-parole de ce ministère, Achraf al-Qodra. Sa mort porte à deux le nombre de Palestiniens tués lors des protestations de vendredi par des soldats israéliens, qui ont également blessé plus de 200 personnes à Gaza.
 
Les deux Palestiniens ont été enterrés samedi.

Des médias israéliens ont révélé que le gouvernement émirati semblait pour la première fois dans son histoire accepter que le drapeau d’Israël soit désormais hissé et que son hymne soit chanté sur son territoire.

« Il semble qu’un compromis est en cours entre Abou Dhabi et Tel-Aviv et que les Émirats pourront à nouveau accueillir de grands tournois, sous réserve de l’apparition du drapeau et de l’hymne israéliens. »

« Il y a quelques semaines, la Fédération Internationale du Judo (FIJ) a suspendu le Grand Chelem d’Abou Dhabi et le Grand Prix de Tunis de son calendrier de compétitions, affirmant qu’il souhaitait adopter une position ferme contre les limites imposées par certains pays arabes envers les sportifs israéliens. Maintenant, le président de la FIJ, Maurice Vizer, fait part d’un compromis entre la Fédération et les dirigeants émiratis pour rétablir l’épreuve du judo du Grand Chelem prévue en octobre à Abou Dhabi », rapporte i24 News.

Les forces militaires américaines restent en Syrie sur la côte est de l’Euphrate aux côtés de leurs alliés FDS.

Un responsable américain a annoncé que Donald Trump s’était engagé à garder les troupes US sur la côté est de l’Euphrate.

William Robak, qui avait déjà des missions d’ambassadeur à Bahreïn, en Tunisie, en Libye et en Irak, a, récemment, effectué une visite dans le sud de l’Euphrate dans le nord-est de la Syrie. Là il a eu une rencontre de quatre heures avec les responsables de la société civique dont Hamed al-Faraj, co-président du Conseil législatif, Hind al-Ali, co-président du Conseil exécutif et d’autres chefs et membres des délégations exécutives.

Le responsable américain a annoncé avoir officiellement été mandaté par le président Donald Trump pour gérer le dossier syrien. Ainsi, il a effectué des visites dans les villes et cités de l’est de l’Euphrate pour s’informer directement des événements en cours dans la région et décider des mesures nécessaires que son pays devait prendre.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné l’attentat avorté contre le président vénézuélien et a exprimé sa solidarité avec le gouvernement de Caracas.

Une source proche du ministère syrien des Affaires étrangères a condamné, dimanche 5 août, l’attentat avorté contre le président vénézuélien Nicolas Maduro.

La source diplomatique qui a souhaité garder l’anonymat a déclaré que la Syrie exprimait sa solidarité avec le Venezuela et elle appelle le monde à respecter la souveraineté de ce pays.

« Damas condamne vivement la tentative avortée d’assassinat contre le président Maduro dans le but de déstabiliser et d’insécuriser ce pays », a-t-elle affirmé.

 

Pour protéger leurs frontières communes après la fin de Daech en Irak, les autorités militaires d’Amman et de Bagdad ont signé, dimanche 5 août, un accord de coopération militaro-sécuritaire.

« La Jordanie et l’Irak qui s’efforcent d’approfondir leurs relations, ont signé à Bagdad, un accord bilatéral en vue des échanges de renseignements productifs en matière de sécurité et de la protection des frontières communes, mais aussi des exercices militaires conjoints », a annoncé le site d’information des forces armées jordaniennes.

Selon la source, Mahmoud Abdulhalim Farihat, le chef d’état-major de l’armée jordanienne et la délégation l’accompagnant, ont été reçus, dimanche 5 août à Bagdad, par le ministre irakien de la Défense, Mahmoud al-Helali.

Les deux hommes ont discuté des moyens pour le renforcement des relations bilatérales.

Selon le rapport, dans un souci d’efficacité dans la lutte antiterroriste et la protection de leurs frontières, les deux parties ont pris l’engagement d’étendre leur coopération et cela en organisant des manœuvres conjointes militaires et en développant leur technologie militaro-sécuritaire.

La Jordanie a des frontières communes avec l’Irak et la Syrie à l’est. En 2015, le groupe terroriste Daech s’est emparé du tiers de l’Irak lors d’une offensive mettant la main sur plusieurs régions irakiennes, dont al-Anbar situé sur les frontières communes des deux pays, ce qui a contraint la Jordanie à fermer ses frontières avec l’Irak.

L'offre du dialogue du président US à l'adresse de l'Iran s'est renouvelée: samedi 4 août, l'Américain s'est dit prêt au dialogue avec l'Iran et a reconnu que ce dialogue dépend entièrement de la volonté iranienne. Le ton a radicalement changé : alors qu'il y a un mois, Donald Trump et ses lieutenants promettaient le feu de l'enfer aux Iraniens, ils en sont désormais à multiplier les signes d'ouverture. Les médias israéliens suivent ses évolutions avec inquiétude. Pour eux qui connaissent bien les forces armées iraniennes, les récentes déclarations du commandant en chef de la Force Qods, le général Qassem Soleimani, ne sont pas étrangères à ce changement de ton radical du côté de la Maison Blanche. Le général iranien avait mis en garde Washington contre un tollé iranien qui irait toucher les forces US déployées à travers toute la région. 

Alors que le président américain Donald Trump vient de poster son deuxième tweet, pour se dire prêt aux négociations avec la RII, les médias israéliens se sont lancés dans une série de spéculations et d'analyses, reliant la réaction de Trump aux récentes déclarations du général Qassem Soleimani, commandant en chef de la orce Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique. La présence de quelques 50.000 soldats américains à travers des dizaines de bases militaires US au Moyen-Orient constitue le talon d'Achille US dans le cadre de toute confrontation à venir entre les USA et l'Iran.

« La première annonce du président US pour un "dialogue sans condition" avec la RII est intervenu deux jours après le discours du général Qassem Soleimani, qui a menacé de façon sans précédente les Etats-Unis : « C’est moi, soldat Soleimani qui te parle, Trump! », a dit le général demandant au chef de la Maison Blanche de s’adresser à lui et non pas au président Rohani, s’il veut user du langage de force face à l'Iran », a écrit le journal israélien Yediot Aharonot.