تقي زاده

تقي زاده

Les militaires israéliens ont fait irruption, ce lundi 16 juillet, dans la cité d'al-Ram dans le nord de la ville sainte de Qods occupée.

Les militaires israéliens ont bloqué les principales rues menant à la place d’al-Chuhada de la cité d'al-Ram, dans le nord de Qods occupée.

Selon les sources d’information depuis Qods, les militaires israéliens ont utilisé, dimanche 15 juillet au soir, des bombes assourdissantes et des gaz toxiques contre les habitants de la cité. Ils ont également saccagé les magasins.

Cela fait maintenant deux ans que les terroristes subissent des échecs consécutifs face à l’armée syrienne et les forces alliées, depuis Alep jusqu’à la Ghouta orientale et à Deraa, si bien que leur présence sur les terres syriennes s’est réduite, à présent, au plus bas niveau depuis 2011.

Avec l’avancée des forces de l’armée syrienne et de ses alliés, tout au long de ces dernières années, et les échecs successifs des terroristes sur divers fronts en Syrie, les terroristes se trouvent en difficulté et personne ne peut les aider et même Israël avec toutes ces dernières attaques contre les territoires syriens.

Les autorités de Téhéran sont déterminées à "déjouer les complots" des États-Unis contre l'Iran et fourniront aux agents économiques nationaux "les devises nécessaires" aux importations et aux exportations, a assuré samedi le président iranien Hassan Rohani. 
 
Face au renforcement des sanctions économiques américaines contre l'Iran ordonné en mai par la Maison Blanche avec la sortie des États-Unis de l'accord international sur le nucléaire iranien de 2015, "la voie choisie par la République islamique d'Iran est la persévérance, la résistance", a déclaré M. Rohani dans une allocution retransmise par la télévision d'État iranienne.
 

"Cette voie peut déjouer les complots. Chaque fois qu'on a pu déjouer les complots, le peuple et le gouvernement étaient côte à côte", a-t-il ajouté, parlant d'"instaurer une coordination avec le peuple et [de] trouver une entente avec les États amis".

"Les États-Unis sont de plus en plus isolés sur le sujet des sanctions", a estimé M. Rohani, brocardant la "politique aventureuse" du président américain Donald Trump, qui ne concerne "pas seulement le peuple iranien, mais même [les] alliés les plus proches" des États-Unis.

"La logique illégale des États-Unis n'est soutenue par aucune des organisations internationales", a-t-il ajouté.


Les Européens, la Russie et la Chine, signataires de l'accord de 2015, sont déterminés à sauver ce compromis historique limitant le programme iranien en échange de la levée des sanctions internationales malgré le retrait américain. Début juillet, ils ont conforté le droit de Téhéran à exporter du pétrole et rester un acteur du commerce international.

Le retour annoncé des sanctions américaines a toutefois fait fuir les grands groupes étrangers revenus s'implanter en Iran en 2016 après l'entrée en vigueur de l'accord.

Nombre d'importateurs et d'exportateurs se plaignent depuis plusieurs mois de ne pas avoir accès aux devises leur permettant de commercer avec l'étranger et les activités des bureaux de changes sont interdites depuis la mi-avril.

"Nous mettrons à la disposition des exportateurs et des importateurs les devises nécessaires", a assuré M. Rohani, promettant également que "le gouvernement fera tout son possible pour fournir les produits de première nécessité", et "le nécessaire dans le domaine de l'énergie, du transport et de la production".
La tension est retombée d'un cran dimanche dans la bande de Gaza et les localités israéliennes avoisinantes, au lendemain de la pire attaque israélienne depuis la guerre de 2014. 
 
Samedi soir, le Hamas, qui dirige l'enclave palestinienne, avait annoncé qu'un cessez-le-feu avait été conclu grâce à une médiation égyptienne. Depuis, des raids israéliens sont venus troubler le calme précaire.
 

L'envoyé spécial de l'ONU pour le Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, en visite dimanche dans la bande de Gaza, a demandé à tous les acteurs de mettre un terme au "cycle" de violences, précisant que la solution devait être politique.

L'escalade de samedi est intervenue au lendemain de manifestations meurtrières le long de la barrière qui sépare Israël de l'enclave sous blocus.
Un Palestinien a été tué vendredi par des tirs de soldats israéliens lors de manifestations près de la frontière séparant les territoires occupés par Israël de la bande de Gaza, a annoncé le ministère de la Santé local. 
 
Othman Rami Halles, un adolescent de 15 ans, a été tué par balles à l'est de la ville de Gaza et 220 autres Palestiniens ont été blessés lors des manifestations le long de la frontière, selon Achraf al-Qodra, porte-parole du ministère palestinien de la Santé à Gaza.

Depuis le 30 mars, l'enclave palestinienne est le théâtre d'une mobilisation contre le blocus israélien et pour le droit au retour des Palestiniens sur les terres dont ils ont été chassés ou qu'ils ont fuies à la création d'Israël, en 1948.

Au moins 140 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début des manifestations. Aucun Israélien n'a été tué ou blessé.
lundi, 16 juillet 2018 13:07

L’Iran tiendra tête aux USA

Le Leader de la Révolution islamique a reçu en audience, ce dimanche 15 juillet, le président de la République islamique d’Iran et son cabinet.

Lors de cette rencontre, tenue à l’initiative du Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, celui-ci a assuré que l’Iran était parfaitement capable de surmonter les problèmes économiques auxquels il faisait face, grâce à un esprit révolutionnaire, aux efforts inlassables des responsables et à la contribution de toutes les couches de la société.

L’honorable Ayatollah Khamenei a énuméré les quatre facteurs assurant la réussite du pays dans tous les domaines : « un puissant esprit, la motivation, le courage et une volonté de fer ».

Il a appelé tous les responsables d’État à agir avec davantage de dynamisme et de sens de la responsabilité pour régler les problèmes du pays.

Le Leader de la Révolution islamique a estimé que l’équipe économique du gouvernement en place constituait le principal axe de travail et la principale source de dynamisme dans le pays et il a appelé tous les organes à agir en parfaite coordination avec cette équipe.

Il a déclaré qu’un autre facteur pouvant faciliter le règlement de problèmes est de présenter une image autoritaire du gouvernement :

« L’image que se donne le gouvernement aux yeux du peuple devra être une image de puissance, d’efficacité et d’effort, car l’effort paraît, par nature, attrayant et prometteur pour le peuple. »

Le Leader a demandé à la Radiotélévision iranienne et aux autres médias de présenter fidèlement le bilan du gouvernement :

« Des critiques logiques, à propos du bilan du gouvernement, peuvent sûrement être exprimées. De plus, l’image du gouvernement dépend largement du bilan des responsables du pays. Cela veut dire que les responsables du pays devront se rendre parmi les Iraniens et le personnel des industries pour une rencontre en face à face. »

Le Leader a qualifié d’« autoritaires » les positions adoptées par le président iranien face à l’Europe.

« Il est nécessaire de faire une démonstration de puissance vis-à-vis des étrangers, surtout les Américains, d’une manière explicite et catégorique avant qu’il ne soit trop tard. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite appelé les responsables à remplir leurs responsabilités avec sérieux en utilisant les capacités et les facilités du pays.

« Les parties européennes devront donner des garanties nécessaires à propos du Plan d’action global conjoint, mais il ne faut pourtant pas borner l’économie du pays à cette question. Il ne faut pas la faire en dépendre ».

Le Leader de la Révolution islamique a prôné le développement de la diplomatie et des relations étrangères, disant qu’il fallait renforcer les relations de l’Iran avec les pays de l’Orient et de l’Occident, sauf un certain nombre de pays tels que les États-Unis.

« Il faut augmenter le dynamisme opérationnel et ciblé de la diplomatie », a-t-il ajouté.

Dans une autre partie de ses propos, le Leader de la Révolution islamique a tenu à présenter des conseils et solutions pour régler les problèmes économiques du pays.

Il a qualifié de « nécessaire » l’élaboration d’une feuille de route pour une économie stable, ajoutant que c’est dans ce cas-là que le peuple et les patrons sauront ce qu’il fallait faire et qu’ils aideront le gouvernement dans ce domaine, en se sentant dans une ambiance de calme et de stabilité.

Parmi les deux autres conseils du Leader de la Révolution islamique, on peut mentionner la nécessité de « renforcer le secteur privé » et de « réagir catégoriquement aux auteurs d’infractions ».

L’honorable Ayatollah Khamenei a fait allusion à des cas d’infractions de certains organes et individus en rapport à la vente de devises étrangères.

« Il faut réagir contre ceux qui commettent des infractions quelque niveau qu’ils se trouvent ».

Le Leader a apprécié l’ordre, donné le samedi 14 juillet par le président Rohani, de réagir à toutes les infractions qui se font dans le secteur de l’importation d’automobiles. « Ces ordres devront être mis en application pour porter leurs fruits », a-t-il martelé.

Il a demandé au gouvernement en place de prendre  des échanges financiers afin d’empêcher toute infraction y compris le trafic et le blanchiment d’argent.

« Il faut empêcher toute infraction concernant la devise à prix préférentiel via les systèmes concernés ou les règlements légaux ».

L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite appelé à « prendre en sérieux les politiques de l’économie de la résistance », à « agir juste à temps et à opter pour des mesures de prévention » et à lancer une « lutte réelle contre la corruption ».

Et d’ajouter : « Dans la lutte contre la corruption, il faut d’abord réagir aux éléments faisant de l’infraction et annoncer ensuite ce fait en toute transparence. Il revient, en premier lieu, aux responsables d’organes de réagir à la corruption et ensuite au pouvoir judiciaire ».

L’honorable Ayatollah Khamenei a demandé aux responsables du pays de « s’exprimer devant le peuple d’une manière face à face et de leur expliquer les conditions » du pays.

« Parlez des problèmes au peuple ! Parlez de ce que vous avez fait et aussi des complots de l’ennemi ! Je suis sérieusement d’avis que le gouvernement pourra surmonter les problèmes et neutraliser les complots des États-Unis à condition qu’il fasse ce qu’il faut ».

Lors de cette rencontre, le président de la République islamique d’Iran Hassan Rohani s’est adressé à l’honorable Ayatollah Khamenei en disant que son gouvernement ne lésinerait sur rien pour appliquer les conseils du Leader.

« L’ennemi tente d’inquiéter le peuple iranien quant à son avenir. Malgré cette campagne psychologique et économique de l’ennemi, les revenus de l’Iran ont augmenté pendant le premier trimestre de cette année contre la même période de l’année dernière. Le budget, alloué au secteur de construction, a été multiplié par 22 par rapport à l’année dernière ».

Hassan Rohani a réaffirmé que les problèmes bancaires ne puisaient pas dans les sanctions et les pressions étrangères, ajoutant que son gouvernement avait un plan précis pour régler ces problèmes.

« Le Conseil suprême de coordination économique et le quartier général économique du gouvernement a à leur ordre du jour de s’occuper de ces problèmes ».

Le président iranien a ensuite qualifié de « nécessaire » une parfaite coordination entre les trois pouvoirs et les autres organes pour neutraliser les complots des États-Unis.

Les forces de sécurité irakiennes ont dispersé par la force dimanche plusieurs rassemblements dans le pays, notamment à Bassora (sud), épicentre de la contestation sociale, le Premier ministre Haider al-Abadi durcissant le ton au sujet des incivilités. 
 
M. Abadi, qui s'était rendu vendredi à Bassora pour tenter d'apaiser la contestation et qui s'est engagé à débloquer des fonds, a dénoncé les violences entourant les manifestations, notamment contre les biens publics.
 

"Les Irakiens n'acceptent pas le chaos ni les attaques contre les forces de sécurité et les bâtiments publics et privés. Ceux qui font ça sont des vandales qui instrumentalisent les demandes des citoyens pour faire le mal", a-t-il affirmé, à l'issue d'une réunion à Bagdad avec des responsables de la sécurité et du renseignement.

Partie de Bassora, la grande ville du sud, il y a une semaine, cette contestation contre l'état délabré des services publics et le chômage a fait tâche d'huile. Samedi, des appels à une grande manifestation dans la capitale Bagdad ont émergé mais le mot d'ordre peine à circuler, l'internet restant coupé dimanche pour la deuxième journée consécutive.

Dans la ville de Bassora, chef-lieu de la province pétrolière du même nom, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui cherchaient à prendre d'assaut le siège du conseil provincial, en plein centre-ville, a rapporté un correspondant de l'AFP.

D'autres manifestants ont tenté de pénétrer dans le champ pétrolier d'Al-Zoubeir, au sud-ouest de la ville, mais ils ont été repoussés par les forces de sécurité à l'issue de heurts qui ont fait des blessés, selon ce correspondant, qui n'a pas été en mesure de fournir un bilan dans l'immédiat.
Plusieurs centaines d'insurgés de la ville de Deraa ont été évacués dimanche à destination du nord de la Syrie, plus de sept ans après le début de la guerre dans cette région symbolique, désormais libérée pr Damas. 
 
Quelques heures après ces évacuations, Israël montre son soutien à ces rebelles en bombardant un site militaire à Alep, dans le nord du pays, ce qui constituerait une rare incursion du régime hébreux dans le nord de la Syrie.
 

Les évacuations, prévues dans l'accord conclu le 6 juillet entre Damas et les groupes armés par l'entremise de la Russie, grande alliée de Damas, ont débuté vers la mi-journée.

Plusieurs centaines de combattants et quelques-uns de leurs proches sont montés à bord de 15 bus qui ont quitté le lieu de rassemblement, a rapporté un correspondant de l'AFP.

بسم الله الرحمن الرحیم

On voit  souvent sur l’internet et les réseaux sociaux des Hadiths du Messager de Dieu (sawas) rapporté par Imam Jafar as-Sadiq, qui est très connu dans le monde islamique et surtout les milieux scientifiques. Né à Médine (17 Rabi’ al-Awwal83 H/ 683-25 Chawal 148 H/748), il est le 6e descendant du noble prophète (sawas).  

Les Imams du descendant du Messager de Dieu, ont joué un rôle très important dans la transmission de Sunna du prophète (sawas) via la chaine de transmission par la famille du saint  Prophète psl.  .

L'Imam Sâdiq (a) était réputé par sa connaissance et sa science vaste et profonde en théologie et en hadith.

Ibn Hajar Haythamî un des savants sunnites, écrit : " Les gens parlaient de sa science tellement que sa réputation avait envahi toutes les villes"

Les grands savants comme Yahyâ b. Sa'ïd ( یحیی بن سعید), Ibn Jarîh (ابن جریح), Mâlikibn Annas (مالک), Sufyân b. 'Ayniina (سفیان بن عیینه), Sufyân Thurî (سفیان ثوری)Abu Hanifa (ابوحنیفه), Ayûb Sakhtiyânî (ایوب سختیانی), Su'ba b. al-Hajjaj (شعبة بن الحجاج), ont rapporté beaucoup de récit de lui.

Divers récits rapportés de l'Imam Sâdiq excisent aujourd'hui de cette époque qui englobe un très grand corpus de connaissance notamment en matière de fiqh (Droit) et de kalâm (théologie).

Zahabi a rapporté de Abu Hanîfa : " je n'ai vu personne plus juriste (faqih) que Jafar as-Sadiq.

Imam Mâlik ibn Anas dit : " Je n'ai vu personne supérieur à lui dans la science, la connaissance et la piété". Il a dit: « Aucun œil n’a vu, aucune oreille n’a entendu et aucun cœur d’homme n’a soupçonné quelqu’un qui soit meilleur que Ja’far Ibn Muhammad en fait de vertu, de science, de dévotion et de piété ».

 

Jafar as-sadiq voulait répandre l’Islam tel qu’il est proposé par le Coran à travers la récitation, l’interprétation et la lumière qui éclaire les raisons des hommes et leurs cœurs. Il voulait aussi répandre la Sunna Prophétique telle qu’elle a été rapportée du Messager de Dieu (P) de manière authentique.

L’Imâm Jafar as-Sâdiq (p) disait « Mes paroles sont celles de mon père, Muhammad al-Bâqir. Les paroles de mon père sont celles de mon grand-père, ‘Ali Ibn al-Hussein. Les paroles de mon grand-père sont celles d’Al-Hussein. Les paroles d’Al-Hussein sont celles d’Al-Hassan. Les paroles d’Al-Hassan sont celles de ‘Ali. Les paroles de ‘Alî sont celles du Messager de Dieu. Les Paroles du Messager de Dieu sont celle de Jibril. Les paroles de Jibril sont celles de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ».

 

Zubayr Bikar écrit: Abu Hanîfa qui rencontrait l'Imam Sâdiq (a) régulièrement a entendu de l'Imam qui lui a dit : " Craignez Dieu et ne faites pas de l'analogie en matière de la religion, le premier être qui le fit, fut le Shaytân (satan). Dieu lui ordonna de se prosterner devant l'homme (Adam), il lui dit : je suis supérieur ; tu m’as créé du feu, alors que tu l'a (l'homme) créé d'argile. Ensuite l'Imam demanda à Abu Hanifa : dis-moi, de l'assassinat ou de l'adultère, lequel est plus grave? Il répondit : L'assassinat L’Imam dit : Non! Sais-tu pourquoi ? Pour condamner l’assassinat on exige deux témoins, alors que pour l'adultère on en exige quatre? Quel pourrait être ton critère pour les comparer? La prière ou le jeûne, lequel est plus important pour Dieu? Il dit : La prière? L’Imam dit : Alors comment se fait-il, que lors de ses périodes de menstrues la femme ne rattrape pas ses prières non faites – pendant ses périodes – qu’elle est dans l’obligation de rattraper son jeune ? Oh serviteur de Dieu! Crains ton Dieu et sache que Dieu nous réunira tous, nous dirons alors : nous avons dit : Le Prophète (p.s.l) a dit, et tu diras toi et ceux qui t’ont suivi : Nous avons dit et nous avons cité. Alors Dieu fera de Nous et de vous ce qu’il voudra.

Recueillons ensemble certaines des paroles de l’Imâm Jafar as-Sâdiq (p) en ce qui concerne la question morale :

L’imam as-Sâdiq (Psl) rapporte ce hadith du Prophète (Pslf):
« Que deviendra-t-il de vous lorsque vos femmes se seront perverties et que vos jeunes se seront adonnés au libertinage sans que vous n’ordonniez le bien ni n’interdisiez le mal ! »
- « Une telle chose pourrait-elle arriver, ô Messager d’Allah ? » s’étonna-t-on.
-« Oui » dit-il, en poursuivant: « Et pire encore ! Que deviendra-t-il de vous lorque vous interdirez le bien et recommanderez le mal ! » – « Une telle chose pourrait-elle arriver » lui demanda-t-on encore.
-« Oui » dit-il en ajoutant: « Et pire encoreque deviendra-t-il de vous lorsque vous considérez  le bien un mal et le mal un bien »

-Trois genres de personnes ne recevront que le bien : Les silencieux, ceux qui évitent le mal et ceux qui se rappellent Allah (dikr).
-Le sommet de la fermeté se situe dans la modestie.
-La valeur originelle de l'homme est déterminée par sa raison ('aql).
-La valeur de son appartenance familiale est déterminée par sa religiosité.
-La valeur de sa générosité est sa piété.
-Les hommes sont égaux de par leur appartenance à Adan (Psl).
-Craignez bien de faire l'injustice, les souffrances des victimes de l'injustice s'élèvent vers le ciel.
-Il y a trois choses sans lesquelles le monde ne peut se réformer (changer dans le bien) : la sécurité, la justice et la fertilité.

Imam Jafar sadiq a dit : « Trois personnes sont les plus proches de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, jusqu’à la fin du Jugement dernier : Le premier est celui qui, puissant, ne se laisse pas pousser par sa colère à traiter injustement ceux qui sont moins puissants que lui. Le deuxième est celui qui, invité à juger entre deux hommes, le fait sans prendre parti pour l’un ou pour l’autre ne serait-ce que de la valeur d’un grain d’orge. Et le troisième est celui qui dit la vérité dans et contre son intérêt », se conformant ainsi à l’enseignement de Dieu lorsqu’Il dit : ((Vous qui croyez, assumez l’équité, témoignez de Dieu, fût-ce à l’encontre de vous-mêmes))(Coran IV, 135).

Un autre hadith : ‘Ne veux-tu pas que je te dise quelle est la chose la plus difficile que Dieu a imposée à Ses créatures : Que tu te juges toi-même pour rendre justice aux autres ; que tu traites ton frère de la même manière que tu te traites toi-même et que tu te rappelles de Dieu dans toutes les situations. Certes je dis : ‘Louange à Dieu, il n’y a pas de Dieu autre que Dieu et Dieu est le plus grand’, mais bien que ce que je dis soit vrai, le fait de se rappeler de Dieu dans toutes les situations reste plus importante car il nous exige de la volonté et de la piété’».

L’Imâm as-Sâdiq a dit : « Dieu a révélé à Adam (p) : ‘Je vais rassembler pour toi les mots en quatre’. - Lesquels ? A-t-il répondu. Dieu lui a dit : ‘Un mot pour Moi, un mot pour toi, un mot entre Moi et toi et un mot entre toi et les gens’. Adam a dit : ‘Seigneur ! Explique-toi. Alors, Dieu a dit : ‘Le mot qui est pour Moi c’est que tu m’adores sans rien M’associer. Le mot qui est pour toi est que Je te récompense pour ton action au moment où tu auras le plus besoin de Moi. Le mot qui est entre Moi et toi est que tu m’évoques et Je te réponds. Quant  au mot qui est entre toi et les gens est que tu acceptes pour les gens ce que tu acceptes pour toi-même, et que tu détestes pour eux ce que tu détestes pour toi-même ».

 L’Imâm as-Sâdiq (p) a donné au verset coranique qui dit : ((A Dieu appartient la gloire, à Son Messager et aux croyants)) (Coran LXIII Monafegune, 8) l’interprétation suivante : « Dieu a donné au croyant la liberté d’agir dans toutes ses affaires, mais Il ne lui a pas donné la liberté d’être humilié ». Sois donc glorieux et tenace devant les défis et devant tous les oppresseurs. Dans une autre Tradition attribuée à l’Imâm, il est dit : « Le croyant est plus résistant que la montagne : La montagne peut être amoindrie par les pioches, mais rien ne peut amoindrir la foi du croyant ». Après cela, l’Imâm demande aux croyants d’avoir peur de Dieu dans toutes leurs affaires. Il dit à ce propos : « Crains Dieu comme si tu Le voyais. Mais si tu ne le voyais pas, c’est Lui qui te voit. Si tu pensais qu’Il ne te voit pas, tu tombes alors dans la mécréance. Et si tu pensais qu’Il te voie et tu oses pourtant Lui désobéir, tu En fais alors le plus faible parmi tous ceux qui te regardent ».

 

Ces paroles de l’Imâm Ja’far as-Sâdiq (p) éclairent la raison, ouvrent le cœur, dirigent l’homme sur la bonne voie et construisent, pour les Musulmans, une société de justice et d’humanisme.

Le calife abbasside, Abû Ja’far al-Mansûr, a demandé à l’Imâm as-Sâdiq (p) : « Pourquoi ne me crains-tu pas comme le font tous les autres ? ». Et l’Imâm (p) de répondre : « Tu n’as rien de ce dont j’ai besoin. Celui qui recherche l’Autre monde ne te suit pas. Tu es suivi par ceux qui recherchent ce monde ci ; quant à moi, je ne veux rien de ton monde ».

Finalement, le calife Abbasside a empoisonné Imam,  le 25 Shawal de l`an 148 de l'Hégire par crainte pour son pouvoir de califat.

mercredi, 11 juillet 2018 09:43

Débat sur Imamat

Kulayni a rapporté de Yûnis b. Ya'qûb : " Je fus chez Abu Abdullah (a) (le surnom de l'Imam Sâdiq), un homme de Shâm lui dit : J'ai des connaissances en Kalâm, Fiqh, et les préceptes religieux, et voudrais me débattre avec les tiens".

L'Imam lui dit : " ton Kalâm est celui du Messager de Dieu ou de toi-même? "

Il répondit : "il est, et de Lui et de moi-même!"

L'Imam lui dit: "tu es donc le partenaire du Messager de Dieu?"

- non!

- as-tu eu de la part de Dieu - Transcendent - une révélation qui t'a informé de cela ?

- non!

- faut-il t'obéir, comme il faut obéir au Messager de Dieu?

- non!"

Il continue: "à ce moment-là, Abu-Abdullah me dit : "Yûnis! Cet homme avant de surmonter le Kalâm, et devenu son propre adversaire. Si toi tu connais le Kalam, discute avec lui! "

"J'ai regretté, continue-t-il, de ne pas connaître la science de Kalam! J'ai dit ensuite donc, Ô maître! tu m'empêchais de me débattre dans la théologie (comme je ne la connaissais pas) et tu disais : honte aux théologiens [rationalistes] qui disent "ceci est licite, cela est illicite!"; "ceci est juste, cela est injuste!"; "nous acceptons cela par raison, et pas l'autre!"

L’Imam me dit ensuite : "Oui, j'ai dit honte à eux, s'ils ne restent pas fidèles à ma parole (et celles de l'Ahl al-Bayt), et s'ils disent leurs propres avis! "; et me dit ensuite :" Vas dehors et essaye de trouver des savants de Kalâm".

" Je suis sortie, continue Yûnis, et j'ai amené Humrân b. Ay'in, Ah'ul (Muhammad b. Nu'mân connu sous le nom de Mu'min al-Tâq) et Hishâm b. Salim, que je connaissais comme les connaisseurs de Kalam, et également Qays b. Nâsir que je considérais comme encore supérieur à eux, puisqu'il avait appris le Kalâm de 'Ali b. Husayn. Le jeune Hishâm b. Hakam s'est rejoint à nous également.

L’Imam reçut Hishâm b. Hakam reçut est lui dit : "tu es notre compagnon par ton cœur, par ta langue et par ta main." ensuite demanda à Humrân et Mu'min al-Tâq de débattre avec l'homme de Shâm. Eux, ont réussi à le vaincre! Il demanda ensuite à Hishâm b. Sâlim de débattre avec cet homme. Il fit ainsi. Le tour suivant fut celui de Hishâm b. Hakam. L'homme de Shâm commença par lui poser une question à propos de l'Imamat de l'Imam Sâdiq (a). Ceci mit Hishâm en colère qui lui demanda : "Votre Dieu à votre avis, est-il plus apte à diriger et superviser ses créatures, où eux même par eux même ?"

"C'est mon Dieu qui est plus apte et approprié pour diriger et superviser ses créatures !" répondit l'homme de Shâm.

- " qu'a-t-il fait pour diriger et superviser leur croyances? "

- " il leur a envoyé des preuves pour qu'ils mettent un terme à leur désaccords et leurs divergences; il leur a informé aussi de ce qui est nécessaire pour eux!"

- "qu'est alors cette preuve?"

- "c'est le Messager de Dieu!"

- " est après Lui (le Messager de Dieu)"?

- " le Livre et la Sunna!"

- " est ce que seul le Livre et le Sunna ont été suffisants pour résoudre nos problèmes et conflits?"

- "oui!"

- " et alors pourquoi toi et nous, nous ne sommes pas de même avis? et pourquoi es tu venu de Shâm pour débattre avec nous? "

L'homme de Shâm s'est tu. Et là, l'Imam Sâdiq (a) intervint et lui demanda : " Pourquoi vous vous-êtes tut ? "

Il répondit : " si je dis que nous n'avons pas de divergence, je mentirai! si je dis que le Livre et la Sunna solutionnent tous nos problèmes, ce ne sera pas vrai. Si j'admets que nous avons des divergences, et que chacun de nous prétend la vérité, je mets en question le rôle du Livre et celui de la Sunna! Néanmoins j'ai un argument contre lui (Hishâm)".

L'Imam lui demanda de le prononcer et lui dit : " demande lui, tu vas le trouver fort et conscient!"

L'homme reposa ensuite à Hishâm la même question qu'au départ Hishâm lui avait posé : "Ton Dieu, à ton avis, est ce que Lui regarde sa créature avec la bienveillance, ou c'est sa créature qui se regarde, soi-même, avec la bienveillance?"

- "Dieu!" dit Hishâm

- "a-t-Il envoyé pour eux une preuve afin de les unir, de les avertir du vrai et du faux?" dit l'homme.

- "à l'époque du Prophète? Ou aujourd'hui?" dit Hishâm.

- " à l'époque du Prophète, ce fut le Prophète! Mais aujourd'hui?" dit l'homme.

- " [oui! C’est] cet Homme qu'on cherche de partout, et Qui est capable de t'informer de tout ce que tu veux!" dit Hishâm en parlant de l'Imam Sâdiq.

L'homme de Shâm accepta finalement l'imamat de l'Imam Sâdiq. [