تقي زاده

تقي زاده

L’armée américaine envisage de déployer le système antimissile THAAD en Allemagne.

Les États-Unis ont entamé des négociations avec les Allemands pour mettre en place le système antimissile THAAD en Allemagne, rapporte Reuters.

Alors que les tensions entre les Européens et les États-Unis ont augmenté sur des questions telles que la guerre commerciale, Reuters a rapporté l’existence de consultations entre Washington et Berlin pour déployer le système de missiles THAAD en Allemagne.

Selon ce rapport, la proposition américaine concernant le déploiement du système THAAD en Europe a été faite avant la sortie des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien.

« Alors que l’Europe et les États-Unis sont en désaccord sur l’accord nucléaire iranien, ils partagent cependant les mêmes inquiétudes concernant les activités balistiques de l’Iran », indique le rapport de Reuters.

Depuis des années, Washington presse l’Europe de déployer son système antimissile THAAD sur son sol.

Un haut responsable militaire allemand, qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat, a souligné le besoin de l’Europe d’installer plus de systèmes de défense et de radars pour « surveiller les menaces potentielles ».

Le Pentagone a cependant démenti le rapport de Reuters concernant le déploiement du système THAAD en Europe.

« Actuellement, il n’est pas prévu de mettre en place des systèmes THAAD en Allemagne. Nous ne parlons jamais des stratégies militaires potentielles, car nous ne voulons pas faire connaître nos intentions à nos ennemis potentiels. L’Allemagne fait partie de nos partenaires les plus proches et des nos alliés les plus forts », a déclaré le porte-parole du Pentagone, Eric Pahon.

Bien que le Pentagone vienne tout juste d’infirmer cette nouvelle, un responsable militaire américain avait préalablement annoncé des pourparlers et des discussions préliminaires avec l’Allemagne sur le déploiement du système THAAD dans la base aérienne de Ramstein.

La publication de cette nouvelle par Reuters intervient alors que la tension monte entre la Russie et les pays occidentaux, en particulier les États-Unis, sur des questions telles que l’Ukraine et les pays baltes.

Un haut commandant israélien a reconnu que le mouvement du Hamas était devenu plus puissant et que Tel-Aviv avait de nombreux défis à relever en vue de la guerre.

« La force de dissuasion du régime israélien est intacte mais en même temps limitée, car la situation dans la bande de Gaza a changé », a affirmé un haut officier de l’armée israélienne, cité par Russia Today.

Hier, jeudi 31 mai, ce haut officier israélien a prétendu devant les journalistes que le Hamas était sous pression et que ce mouvement, qui n’a obtenu selon lui aucun acquis, était dans une situation pénible et sans issue.

« Israël apportera son soutien à l’acheminement d’aide humanitaire vers cette région si Gaza fait des concessions », a-t-il ajouté.

« Nous sommes arrivés à un point où nous sommes plus proches d’une guerre que jamais auparavant. Nous devons prendre des décisions très importantes en ce moment », a poursuivi l’officier israélien.

 

« Des progrès ont été obtenus, mais ils ne sont pas suffisants ». C’est en ces termes que le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, évalue les efforts de l’UE pour protéger les entreprises européennes face aux sanctions américaines visant les activités commerciales avec l’Iran.

Lors d’une interview avec la chaîne LCI, dont une partie a été reproduite par l’agence Reuters, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a affirmé jeudi que l’Union européenne avait fait des progrès en ce qui concerne les mesures visant à protéger les entreprises européennes face aux sanctions anti-iraniennes des États-Unis. « Mais celles-ci sont encore insuffisantes », a-t-il ajouté.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. ©AFP

« Nous avons avancé sur un point, à savoir la mise en place d’une loi européenne datant de 1996 que nous avons modernisée et qui nous permettrait de protéger nos entreprises contre les pressions américaines, mais cela n’est pas suffisant », a affirmé Jean-Yves Le Drian.

Le chef de la diplomatie française a ajouté qu’« il était encore nécessaire de créer des mécanismes financiers en dehors du dollar, en s’appuyant sur l’euro ou en d’autres devises pour aider les entreprises faisant du commerce avec l’Iran, et afin que Téhéran puisse exporter son pétrole ».

La Commission européenne a lancé le vendredi 18 mai la procédure officielle visant à activer la loi dite « de blocage », afin de contrecarrer les effets extraterritoriaux des sanctions américaines pour les entreprises européennes voulant investir en Iran, comme l’a annoncé la Commission européenne.

 
samedi, 02 juin 2018 01:55

Le Khalifat de Imam Hassan (as)

En l’an 40 de l’Hégire, après le martyre de Imam Ali ibn Abitalib, Imam Hassan assuma la tâche du Califat.

Quand il est devenu le 5e Khalife, il a fait un discoure dans laquelle il s'est présenté en ces termes:

Je suis le fils de celui qui vous apportait le bon présage.

Je suis le fils de celui qui vous prévenait.

Je suis le fils de celui qui rappelle à Dieu par Son ordre.

Je suis le fils de la lampe lumineuse !

Je suis d'une famille que Dieu a purifiée et a éloignée d'elle toute souillure.

Je suis d'une famille dont Dieu a imposé l'amitié dans Son Livre en disant : " Dis : Je ne vous demande pour cela aucune rémunération sauf l'amitié pour mes proches. Quiconque manifeste une bonté d'œuvre, nous l'augmenterons pour lui "

Est-il que la bonté d'œuvre est notre amitié, nous Ahloul Beyt !

Ici, Abdullah Ibn Abbas, cousin et compagnon du prophète(p) se leva et dit : "ô , les gens, c'est celui-ci le fils de votre prophète et le tuteur désigné par votre Imam, allez-y, prêtez-lui serment de fidélité et d'obéissance."

Les gens répondirent favorablement à l'appel d'Ibn Abbas et dirent : "Comme il est aimable ! Et comme elle est obligatoire son obéissance !" Et ils s'avancèrent, l'un après l'autre pour prononcer la formule de la bèy'âh (serment d'obéissance). Et c'est ainsi que l'Imam Hassan (Psl) fut désigné comme 5e calife des musulmans.

Son Khalifat a durée que 5 mois, due au complots et la révolte de Muawyah, soucieux de l’unité des musulmans et pour éviter une guerre inter musulmane et faute de combattants,Imam Al-Hassan a conclu un traité de réconciliation avec Muawyah et renonça au califat.

Son attitude entraîna la réconciliation des deux groupes belligérants, ce qui réalisa ainsi la parole du Prophète (p), qui a dit : « Mon que voici est un maître. Et Allah réconciliera grâce à lui deux parties musulmanes  » (Boukhari).

 

Mu’awiyah était le fils d’Abou Sufiyãn et appartenait au Clan des Bani Omayyah. Ce clan était toujours hostile à la famille du Prophète. En l’an 8 de l’Hégire, le prophète a conquis la Mecque et anéanti la force des idolâtres. En ce moment-là, beaucoup de gens ont embrassé l’Islam. Mu’awiyah et sa famille ont accepté l’Islam mais en réalité beaucoup d’entre eux n’avaient pas de réelle inclination à cette religion.

Depuis l’époque du second Calife, Mu’awiyah était le gouverneur de Syrie mais sa puissance s’accrut sous le troisième Calife .Lorsque l’Imam Al-Ali assuma les affaires du gouvernement Islamique, il ne confirma pas Mu’awiyah dans son poste. Mais celui-ci se rebella contre l’Imam. D’autre part, il désirait devenir le gouverneur tous les territoires Islamiques. Il avait refusé d’observer les règles de la justice Islamique.
Lorsque l’Imam Al-Hassan assuma le poste du Califat, Mu’awiyah qui était un homme rusé essayait d’attirer les partisans de l’Imam Al-Hassan et quelques notables de Kuffa avec l’argent pour qu’ils deviennent hostiles à l’Imam.

L’Imam décida d’accepter un pacte avec Mu’awiyah Pour prévenir des guerres internes et de la destruction du fondement de l’Islam. Ce pacte eut les remarques suivantes :

1- Il faut que Mu’awiyah respecte les préceptes du Coran et la Sunna du Saint Prophète.

2- Il faut que les Musulmans de l’empire Islamique (Syrie, Iraq, Hédjàz, Yémen, Egypte) vivent en paix.

3- Il faut que Mu’awiyah ne désigne aucun successeur.

4- Il faut que les amis, les compagnons et les partisans de l’Imam-Al-Ali et toute leur famille vivent en paix.

5- Il faut que Mu’awiyah s’engage en tout cas à ne pas faire du mal et que ne complote (secrètement ou non) contre le deuxième Imam et son frère (Imam Al-Hussayn).

6- Il faut que Mu’awiyah ne damne pas l’Imam Al-Ali dans la prière du vendredi et etc.

Mu’awiyah dit à Imam Al-Hassan qu’il respecte toutes les conditions. Mais plus tard il déclara : je ne respecte pas ce pacte et Je fais ce que je veux.

15 du mois Ramadan, Heureuse naissance de Imam Hassan, Le petit fils du Prophète(sawas)

Au quinzième jour du mois béni de Ramadan, est né Al-Hassan Fils de ‘Alî ibn Abi Talib. Premier né de ‘Alî et de Fâtima (p), al-Hassan (p) a vécu, tout comme son frère al-Hussein (p), après lui, dans le giron du Messager de Dieu (P). D’innombrables rapports affirment que le Messager de Dieu (P) les prenait dans ses bras et les portait sur ses épaules afin que les gens s’aperçoivent qu’il les aimait comme un père aime ses enfants. Al-Bukhâri affirme que le Messager de Dieu (P) a dit : « Al-Hassan et al-Hussein sont mes deux myrtes de ce monde-ci ». On sait qu’il a dit aussi : « al-Hassan et al-Hussein sont les deux maîtres des jeunes du Paradis ». Dans l’une de ses sollicitations adressées à Dieu, le Très-Haut, il a dit : « Seigneur ! Je les aime ; Aime-les donc et aime ceux qui les aiment ».

 

Les biographes de l’Imâm al-Hassan (p) affirment qu’il ressemblait physiquement le plus au Messager de Dieu (P). Anas Ibn Mâlik dit à ce propos : « Personne ne ressemblait au Messager de Dieu autant que al-Hassan Ibn ‘Alî ». L’Imâm as-Sâdiq (p) rapporte de son Père, l’Imâm Mohammad al-Bâqir (p) qui site son père, l’Imâm Zayn al-‘آbidîn (p) que « Al-Hassan Ibn ‘Alî Ibn Abû Tâlib fut le plus dévot parmi les gens à son époque, il était le plus ascète. Quand il faisait le pèlerinage il y faisait le parcours à pied. Il lui arrivait d’y aller en marchant pieds nus. Il évoquait Dieu dans toutes les situations. Il était le plus sincère parmi les gens et ses paroles étaient les meilleures. Chaque fois qu’il arrivait devant la Mosquée, il levait sa tête et disait : ‘Seigneur ! Ton hôte est devant Ta Porte. O, Celui qui est bienfaiteur ! Celui qui est malfaiteur vient vers Toi ! : Pardonne la laideur de ce que nous avons par la beauté de ce que Vous avez’ ».

 

 

La grandeur spirituelle et intellectuelle de l’Imâm al-Hassan (p)

 

Nous savons que l’Imâm al-Hassan (p) occupait une place distinguée en tant qu’Imâm impeccable spirituellement, intellectuellement et moralement. Il baignait depuis son enfance dans l’ambiance spirituelle du Messager de Dieu (P), en plus de la spiritualité de sa mère la Dame immaculée, Fâtima az-Zahrâ’ (p). Il était proche de Dieu en la compagnie de son père, l’Imâm ‘Alî (p) qui vivait une expérience d’amour absolu envers Dieu, à Lui la Grandeur. L’Imâm ‘Alî (p) s’adressait à Dieu en disant : « Suppose, ô mon Seigneur que je pourrais supporter être supplicié par Toi, Mais comment supporterais-je le fait d’être éloigné de Toi ? Suppose que je pourrais supporter l’ardeur des feux de Ton Enfer, mais comment supporterais-je le fait de ne pas regarder Tes bienfaits ? ».

 

 

Le biographe du Prophète (p), Ibn Ishâq, dit : « Aucun homme n’a atteint, après le Messager de Dieu (P), un degré aussi éminent en matière d’admiration, de respect et de considération, que celui atteint par al-Hassan Ibn ‘Alî (p). Dès qu’il s’asseyait devant la porte de sa maison, personne ne passait plus dans la rue. Personne ne passait par respect pour l’Imâm. S’en apercevant, l’Imâm regagnait sa maison et les gens recommençaient alors de passer ». Ibn Ishâq dit aussi : « Je l’ai vu en chemin vers la Mecque. Il a descendu du dos de sa monture, et tous les pèlerins ont fait de même. J’ai même vu Sa’d Ibn Abû Waqqâs descendre et marcher à côté de lui ». Wâsil Ibn ‘Atâ’ a dit : « Al-Hassan Ibn ‘Alî possédait l’éclat des prophètes et la splendeur des roi ».

 

 

L’Imâm al-Hassan (p) a passé son âge tendre aux côtés de son père, de son grand-père et de sa mère. Sa personnalité fut le produit de leurs valeurs spirituelles, de leur grandeur morale et de leur immense science. Certaines biographies notent qu’il entrait dans la mosquée et, écoutant ce que son grand-père disait dans ses sermons, il apprenait ce qu’il entendait et le communiquait à sa mère, az-Zahrâ’ (p). Celle-ci en parlait à ‘Alî (p) qui s’en étonnait car elle n’était pas présente à la mosquée, avant de savoir que c’est al-Hassan (p) qui a mis sa mère au courant de ce qui a été dit par le Prophète (P).

 

 

Enfant, l’Imâm al-Hassan (p) se rendait compte de la fidélité de sa mère envers Dieu et de sa loyauté envers les gens. Il remarquait que, dans sa prière de la nuit, elle invoquait Dieu pour les croyants et les croyantes et s’en excluait elle-même, bien qu’elle fut faible physiquement en raison de ses grossesses successives et son travail ménager. De plus elle fut fragile du point de vue de sa santé, et ce jusqu’au dernier jour de sa vie. Ce petit enfant pur, l’Imâm al-Hassan (p), lui a donc demandé : « Mère ! Pourquoi n’invoques-tu pas Dieu pour toi-même ?». Elle lui a répondu : « Mon fils ! Le voisin avant la demeure ».

 

 

L’Imâm al-Hassan (p) fut parmi les plus généreux parmi les gens. Il a donné, par deux fois, tout ce qu’il possédait, et a fait partager, avec Dieu, par trois fois, tout ce qu’il possédait.

 

 

Veiller sur l’unité islamique

 

L’Imâm al-Hassan (p) fut le compagnon de son père dans toutes ses épreuves et tous ses exploits. Il fut son compagnon dans ses efforts pour préserver l’unité islamique, bien que le califat lui revenait de droit, par décret divin communiqué aux Musulmans par le Prophète (P) lorsqu’il a dit : « Celui qui me considère comme son maître doit considérer 'Ali comme son maître. Seigneur! Sois l'ami de ses amis, sois l'ennemi de ses ennemis, assiste ceux qui l'assistent, abandonne ceux qui l'abandonnent et fais que la vérité soit avec lui là où il se dirige ». ‘Alî (p) comptait sur lui pour régler certaines discordes qui ont eu lieu à Kufa où il a pris la parole et a harangué les foules pour leur expliquer qui était ‘Alî (p) et sa valeur, lui qui était le premier à adhérer à l’Islam, et très proche de Dieu par sa piété.

 

 

Al-Hassan (p) : Maximes et recommandations

 

L’Imâm al-Hassan (p) vivait avec son père dans toutes ses affaires. Il arrivait aux gens d’adresser des questions à ‘Alî (p) qui, se trouvant occupé, il les renvoyait vers l’Imâm al-Hassan (p) qui leur donnait les réponses que son père trouvaient toujours exactes. Après le martyre de l’Imâm ‘Alî (p) par un des Kharijite, la discorde provoquée par Mu’âwiya contre ‘Alî (p) continuait à sévir sous l’Imâm al-Hassan (p) à qui le peuple avait prêté serment d’allégeance à Kufa. Les choses ont évolué dans un sens avec lequel l’Imâm al-Hassan (p) a considéré que l’intérêt des Musulmans exigeait qu’il fasse la paix avec Mu’âwiya. La situation du monde musulman était en fait menacée de s’effondrer.

 

 

Mu’âwiya a alors empoisonné l’Imâm al-Hassan (p), par l’entremise de sa femme Ja’da Fille de al-Ash’ath. Il est donc mort en martyr par empoisonnement, après avoir recommandé à son frère, l’Imâm al-Hussein (p) de l’ensevelir auprès de la tombe de son grand-père, le Messager de Dieu (P). Mais les Umayyades refusèrent de laisser al-Hussein (p) enterrer son frère auprès de la tombe du Messager de Dieu. Avant de mourir, l’Imâm al-Hassan (p) avait demandé à son frère, l’Imâm al-Hussein (p), de ne pas faire répandre, pour le faire, ne serait-ce qu’une ampoule de sang. il fut enterré à Jannàtaul Baqi près de sa grand-mère paternelle Fãtima fille d ’Assad.

 

 

Junâda Ibn Abû ‘umayya a dit à ce propos : « Je l’ai visité alors qu’il se trouvait sur son lit de mort et lui a dit : « ش Maître ! Pourquoi ne te soignes-tu pas ? ». Il m’a répondu : « ش serviteur de Dieu ! Comment pourrais-je me soigner face à la mort ? ». J’ai alors dit : « Nous appartenons à Dieu et c’est vers Lui que nous retournerons ; Sermonne-moi, ô fils du Messager de Dieu ! ». « Oui ; m’a-t-il dit : ‘Prépare-toi pour ton voyage (vers l’Autre monde). Prépare tes provisions de mort et sache que tu recherches la vie de ce bas-monde alors que la mort te recherche. N’ajoute à l’inquiétude de la journée que tu vis celle de la journée qui n’est pas encore venue. Sache qu’avec l’argent que tu gagnes et qui dépasse tes subsistances, tu ne fais que l’amasser pour d’autres, les héritiers. Sache que pour ce qui est licite dans ce bas monde tu auras à en rendre des comptes, que pour ce qui y est illicite, tu en sera châtié et que pour ce qui y est confus tu en sera blâmé. Considère donc la vie de ce bas-monde comme tu le fais pour de la viande prise d’un animal illégalement égorgée : S’en servir justement pour rester en vie. Si elle est licite tu auras alors agit comme un ascète. Si elle est illicite, tu n’en seras pas fautif. Les blâmes, s’il aurait des blâmes en seront supportables. Agis pour ta vie dans ce monde-ci comme si tu vivais éternellement ; et agis pour ta vie dans l’Autre Monde comme si tu mourrais demain. Si tu recherches la gloire sans avoir une armée à tes ordres, et si tu recherches à avoir de la puissance sans avoir du pouvoir nécessaire, tu n’as alors qu’à passer de l’infamie de la désobéissance à Dieu, à la gloire de l’obéissance à Dieu. Si tu sens le besoin d’avoir une compagnie, accompagne donc celui qui, en l’accompagnant, te rend plus valeureux ; celui qui, lui rendant un service, il te protège ; celui à qui tu demandes un service, il te le rend ; celui à qui tu parles, il te croit ; celui qui t’assiste là où tu te trouves en besoin d’être assisté ; celui qui tend sa mains pour faire du bien chaque fois que tu le fais ; celui qui, voyant en toi une faille, fait ce qu’il faut pour la combler ; celui qui, te voyant faire une bonne œuvre , il la reconnaît ; celui à qui tu demande quelque chose, il te donne ; celui qui, lorsque tu te tais, il te parle ; celui qui, lorsque tu subis une épreuve, il accourt à ton secours ; celui qu’aucune calamité ne t’arrive de sa part ; celui qui ne te donne pas en agissant à être dans le désarroi ; celui qui ne t’abandonne pas aux moments difficiles ; celui qui te privilégie chaque fois que vous partager quelque chose à partager ». Après quoi, dit Junâda, il a eu le souffle haletant et le teint jauni. J’ai eu peur pour lui.

 

Voilà ce qu’était l’Imâm al-Hassan Fils de ‘Alî (p). Il a connu l’Islam dans le giron de son grand-père et de sa mère. Il l’a connu dans la raison de son père. Il a assumé ses responsabilités envers la réalité islamique. Il a tant et tant souffert les haineux et les déviants. Il a rencontré son Seigneur et a occupé une place proche de Lui. Que la paix soit sur ui, le jour où il est né, le jour où il est tombé en martyr et le Jour où, vivant, il sera ressuscité. .

samedi, 02 juin 2018 01:49

Iraq : la présence US en question

L’Iraq n’a jamais connu la paix depuis l’invasion états-unienne, il y a quinze ans, de sorte que les électeurs ont perdu confiance dans les différentes institutions politiques qui se sont succédées. Quoi qu’il en soit, ceux qui ont participé au scrutin législatif du 12 mai ont choisi des listes anti-US, sanctionnant ainsi celle du Premier ministre qui pourtant n’avait pas démérité. Les États-Unis parviendront-ils à maintenir le désordre ? Ou seront-ils de contraints de vraiment partir ?

Le leader nationaliste iraquien, Moqtada al-Sadr

Les élections législatives se sont tenues, le 12 mai, en Irak. Elles devaient consacrer l’Alliance de la Victoire du Premier ministre Haider al-Abadi, c’est-à-dire le partage du pays entre les États-Unis et l’Iran.

Or, ce n’est pas du tout ce qui s’est passé. En tous cas, les deux coalitions gagnantes sont l’« Alliance des révolutionnaires pour la réforme » et l’« Alliance de la Conquête » : deux formations anti-US.

Peut-être les Iraquiens ont-ils été influencés par l’annonce, le jour même du scrutin, du retrait US de l’accord nucléaire avec l’Iran (JCPoA). C’est possible. Quoi qu’il en soit, seul un tiers des électeurs s’est déplacé aux urnes et ils ont voté massivement contre les États-Unis.

Observons au passage que l’accord de non-agression US-Iran [1], remis en cause par Donald Trump, ne s’appliquait pas seulement en Iraq, mais aussi au Liban. Ce qui explique la non-réaction US à l’élection du président Michel Aoun en 2016.

Après un moment de silence, de nombreux anciens députés iraquiens ont dénoncé des fraudes et réclamé l’annulation du scrutin. S’il ne s’agissait au départ que de contestations dans des circonscriptions particulières, le mouvement exige désormais un nouveau scrutin national.

Créant la surprise, le leader de l’Alliance des révolutionnaires pour la réforme (arrivé en tête), Moqtada al-Sadr, a déclaré qu’il n’y verrait pas d’objection. C’est dire que, selon lui, même s’il y a eu ici et là des fraudes, elles ne peuvent avoir eu comme conséquence que l’élimination de telle ou telle personnalité, pas la structure du résultat : la poussée anti-US.

Le programme du religieux chiite Moqtada al-Sadr est simple : retrait de toute présence étrangère (sauf diplomatique), qu’elle soit US, turque ou iranienne. Sans préjuger de ce qu’il adviendra des troupes turques illégalement stationnées à Bachiqa, et sachant que les Iraniens n’ont pas besoin d’envoyer de troupes en Iraq pour y être représentés, ce message s’adresse prioritairement aux 100 000 États-uniens encore présents, dont un cinquième de soldats réguliers.

L’autre message de Moqtada al-Sadr —soutenu par le Parti communiste— est la fin du sectarisme. Il semble que les Iraquiens aient assimilé qu’en l’absence d’un régime despotique comme celui de Saddam Hussein, seule l’union nationale permette de défendre le pays. C’est pourquoi Moqtada al-Sadr s’est tourné avant le scrutin vers l’Arabie saoudite et les autres puissances sunnites du Golfe persique. Il se définit comme un nationaliste au sens du baassisme originel : non pas comme un nationaliste iraquien, mais comme un nationaliste arabe.

C’est aussi pourquoi, les électeurs n’ont pas apporté de soutien massif à l’Alliance de la Victoire du Premier ministre : en faisant référence à sa victoire sur Daesh, Haider al-Abadi rejetait les anciens baasistes qui avaient soutenu par défaut l’organisation terroriste [2].

La propagande de l’administration Bush avait assimilé les baassistes de Saddam Hussein aux nazis. Washington avait qualifié le parti Baas iraquien d’« organisation criminelle » et interdit à ses membres de faire de la politique. Quinze ans plus tard, cette décision est toujours la cause première des troubles qui parcourent le pays. À cela, il faut ajouter la constitution sectaire, rédigée par l’Israélo-US Noah Feltman et imposée par le Pentagone, qui fait planer en permanence le spectre de la division du pays en trois États distincts (chiites, sunnites et kurdes). Quoi qu’il en soit, le temps est révolu où la CIA pouvait organiser en sous-main la guerre civile et détourner la colère anti-US en persécutions communautaires.

En Iran, les partisans du président Hassan Rohani ont décidé d’interpréter le scrutin iraquien comme une éruption populiste contre la corruption. Tandis que les partisans des Gardiens de la Révolution ont mis en avant le caractère rassembleur de l’Alliance de Moqtada al-Sadr.

Si l’Iran cherchait à imposer sa volonté aux Iraquiens, il serait également rejeté par eux. Bien qu’il œuvre en sous-main à unir les opposants à Moqtada al-Sadr, Téhéran ne dit mot en public. À l’évidence, les événements évoluent en sa faveur : certes, les États-Unis rejettent l’accord nucléaire, mais ils devraient perdent leur influence en Iraq et leur capacité d’agir depuis ce pays à la fois en Syrie et en Turquie.

La Turquie aussi se fait silencieuse : Moqtada al-Sadr aura beaucoup d’énergie à dépenser face aux États-Unis et ne pourra chasser simultanément les troupes turques, au demeurant bien moins nombreuses. Le moment n’est pas encore venu où il devra se positionner face aux questions régionales et à la rivalité irano-saoudienne.

[1] Les États-Unis et l’Iran ont conclu un accord bilatéral secret en parallèle du JCPoA. Il semble instituer une sorte de pacte de non-agression entre eux au Moyen-Orient.

[2] S’opposant au Baas syrien, le Baas iraquien soutint la tentative de coup d’État des Frères musulmans contre Hafez el-Assad, en 1982. Rompant avec la laïcité, il promut le « retour vers la Foi ». Poursuivant sur cette lancée, l’Iraq retira les trois étoiles du drapeau national, qui avaient successivement signifié l’union avec la Syrie et l’Égypte, puis la devise « Unité, Liberté, Socialisme », et les remplaça en 2008 par la devise « Allah Akbar ! ». Lors de l’invasion US, les membres du Baas se replièrent au sein de la confrérie soufie des Naqchbandis, dont l’ancien vice-président Ezzat Ibrahim Al-Douri était le grand-maître. En 2014, massivement ils rejoignirent les rangs de Daesh.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme, proche de l’opposition, a annoncé que 8 000 habitants de la Ghouta orientale avaient déjà rallié l’armée syrienne et que le processus de ralliement continuait.

1 200 autres jeunes Syriens se seraient inscrits sur les registres matricules des centres militaires, rapportent des sources d’information.

L’Observatoire annonce également que les volontaires viennent des villes et villages de Douma, Hamouria, Arbin, Jasserin, Kafr Batna, Haza, Mesraba, Saqba et Madira. 296 700 personnes ont quitté la banlieue est de Damas pour le nord de la Syrie et les zones sous contrôle de l’État.

120 000 personnes sont restées dans les zones occupées par les groupes terroristes Faylaq al-Rahman et Jaysh al-Islam. 86 000 habitants ont été auparavant transférés dans les zones gouvernementales autour de la Ghouta orientale et du Rif de Damas.

46 400 personnes se sont rendues dans le nord de la Syrie et 22 000 habitants de Douma dans la Ghouta orientale.

La chaîne Al-Masirah a fait état jeudi de l’arrestation du responsable de la fabrication des explosifs de Daech en Irak près de la frontière avec l’Iran.

Le groupe terroriste Daech a été définitivement chassé de l’Irak. Le gouvernement central a repris le contrôle de toutes les régions du pays.

Les opérations d’identification, l’arrestation des membres et la découverte des dépôts d’armes et de munitions de la cellule se poursuivent toujours.

L’individu interpellé, cerveau présumé de la fabrication des explosifs de Daech, et cinq autres terroristes sont tombés dans les filets des autorités irakiennes.

Le ministère chinois de la Défense a vivement réagi aux allégations américaines concernant une militarisation par Pékin de la mer de Chine méridionale, a rapporté Fars News.

Ce jeudi 31 mai, les États-Unis ont fait des déclarations ridicules accusant Pékin de militariser la mer de Chine méridionale, a déclaré Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

James Mattis, secrétaire américain à la Défense avait déclaré le mardi 29 mai que Washington réagirait à toute militarisation d’îlots en mer de Chine méridionale.

Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a affirmé que la présence américaine dans cette région était plus forte que celle de tous les pays de la région, y compris la Chine.

Ren Guoqiang, porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale, s’est interrogé sur la présence américaine en mer de Chine méridionale : « Est-ce que cette action vise à assurer la circulation maritime ou bien les États-Unis ont l’intention de conserver leur suprématie dans la région ? »

« Aucun pays n’a le droit de prononcer de tels propos irresponsables sur la construction d’îles artificielles par Pékin en mer de Chine méridionale pour renforcer sa capacité défensive », a précisé Ren Guoqiang.

La semaine dernière, deux bâtiments américains, le destroyer Higgins et le croiseur Antietam, s’étaient approchés de l’archipel des Paracels (Xisha en chinois), revendiqué par la Chine.

Le cabinet de sécurité israélien s’est réuni mercredi soir au siège de Tsahal à Tel-Aviv pour discuter de la situation dans la bande de Gaza. Ses membres ont rallié unanimement la décision du Premier ministre Netanyahu et du ministre des Affaires militaires Lieberman consistant à mettre un terme aux violences. « Toute personne qui essaie de nous nuire payera le prix fort », ont-ils conclu.

L’ancien responsable du service de sécurité du Shin Bet, Yoram Cohen, a déclaré jeudi dans une interview qu’il soutenait la politique « mesurée » du gouvernement Netanyahu vis-à-vis de Gaza. « Si j’étais au pouvoir aujourd’hui, je dirais clairement à l’opinion publique : Israël n’a aucun intérêt à conquérir la bande de Gaza », a déclaré M. Cohen.

« Nous aurions pu tuer 200 membres du Hamas hier. Ils auraient pu tirer 1 000 roquettes et nous aurions réagi et nous serions entrés dans une guerre que nous ne voulons pas », a expliqué Cohen.

D’autre part, Ayalet Shaked, la ministre israélienne de la Justice, et le ministre israélien de l’Énergie, Yuval Steinitz n’avaient pas apprécié l’appel de l’Union européenne à une enquête sur les violences perpétrées par l’armée israélienne envers les manifestants palestiniens. Hystérique, Steinitz n’a pas mâché ses mots : « Qu’ils aillent mille fois, mille fois, en enfer », a lâché le ministre, au sujet de l’UE, selon des propos rapportés par Haaretz

Les échanges de tirs dans la bande de Gaza ont commencé mercredi matin. En cours de semaine, en réponse aux tirs de 20 roquettes en direction des territoires occupés, l’armée israélienne a ciblé plusieurs tours de contrôle des Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche militaire du Hamas, et du groupe al-Qods, branche militaire du Jihad islamique, dont trois membres ont été tués.

Depuis le 30 mars, début de la Marche du grand retour, plus de 125 personnes ont été tuées.

Durant les dernières 24 heures, la Résistance palestinienne a tiré 130 roquettes et obus de mortier vers les territoires occupés. Six colons ont trouvé la mort.

Aussitôt après, les chasseurs-bombardiers israéliens ont survolé Gaza et bombardé des bases de la Résistance. L’unité d’artillerie est aussi entrée en action. Les pilonnages ont continué toute la journée d’hier jusque tard dans la nuit.

Ce jeudi matin, l’aviation israélienne a attaqué plus de 10 bases de la Résistance dans la bande de Gaza.

Avec la médiation de l’Égypte, un cessez-le-feu a été mis en place depuis 4 h du matin (heure locale).