
تقي زاده
Le renforcement du nucléaire russe est une priorité, selon le président russe
Pour le président russe Vladimir Poutine, le renforcement de la capacité nucléaire est une priorité pour le développement de l’armée russe.
Ce jeudi 31 mai, lors de la réunion de nomination des commandants suprêmes de l’armée russe, Vladimir Poutine a souligné la nécessité de renforcer la capacité nucléaire du pays, a rapporté Fars News.
« Aujourd’hui, les services sécuritaires ont plusieurs tâches à accomplir, dont la plus importante est une lutte constante et transfrontalière contre le terrorisme, qui consiste à identifier les groupes terroristes et à les démanteler », a poursuit le commandant en chef suprême des forces armées russes, tout en faisant allusion à la lutte nécessaire contre l’espionnage et la corruption.
L’UE a vivement réagi à la décision US de taxer les importations de métaux
Les autorités européennes ont critiqué la décision des États-Unis d’imposer des droits de douane sur les importations de métaux en provenance de pays européens.
Ce jeudi, les pays européens ont réagi à la décision de Donald Trump, président américain, de taxer les importations de métaux en provenance de l’UE, a rapporté Fars News.
Malgré les avertissements, l’administration de Trump a annoncé aujourd’hui qu’elle a l’intention d’imposer des taxes sur les importations d’acier et d’aluminium en provenance du Canada, du Mexique et de l’UE.
« Aujourd’hui est un mauvais jour pour le commerce mondial. Dans les jours à venir, nous présenterons les mesures que nous avons prises à cet effet », a précisé Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne.
« L’UE est d’avis que les droits de douane décidés de manière unilatérale ne sont pas justifiables et sont en contradiction avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce », a ajouté Jean-Claude Juncker.
Juncker a menacé les États-Unis de saisir l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et d’augmenter les taxes à l’importation de certains produits américains.
« Les États-Unis ne nous ont pas laissé d’autre choix que de porter plainte auprès de l’OMC et d’imposer de nouvelles taxes sur certains produits américains importés », a-t-il souligné.
Trump veut interdire les voitures allemandes aux États-Unis
Le président américain Donald Trump, engagé dans une lutte sans merci contre son déficit commercial, a dit en avril à son homologue français Emmanuel Macron qu’il interdirait les voitures de luxe allemandes aux États-Unis, écrit le Wirtschaftswoche jeudi, citant plusieurs diplomates américains et européens.
Le président américain a déjà promulgué le 8 mars dernier des taxes de 25 % sur les importations d’acier et de 10 % sur celles d’aluminium, que les partenaires commerciaux des États-Unis contestent.
L’hebdomadaire économique allemand précise que Trump a déclaré à Macron qu’il s’emploierait à ce que plus aucune Mercedes ne roule sur la Cinquième Avenue à New York.
Au sein de l’Union européenne, l’Allemagne est le premier exportateur automobile vers les États-Unis.
Les importations de voitures de tourisme européennes par les États-Unis ont représenté 6,2 milliards d’euros en 2017, selon l’Association européenne des constructeurs d’automobiles (ACEA).
Les constructeurs allemands ont monté 804 000 automobiles aux États-Unis l’an passé et en ont exporté encore 657 000 vers l’Amérique du Nord à partir de l’Allemagne, selon la fédération professionnelle VDA.
Donald Trump a annoncé ce mois-ci qu’il avait demandé à son secrétaire au Commerce Wilbur Ross d’ouvrir une enquête sur les importations de voitures, de camions et de pièces détachées aux États-Unis, une initiative susceptible de déboucher sur l’imposition de droits de douane.
Berlin n’apprécie guère que Washington ait ouvert cette enquête, susceptible de déboucher sur des droits de douane pouvant atteindre 25 %, en invoquant, tout comme pour les droits de douane imposés sur l’acier et l’aluminium, le même motif de sécurité nationale.
une cellule terroriste démantelée
Les forces de sécurité iraniennes ont démantelé une cellule terroriste dans le sud-est du pays et ont mis la main sur une importante quantité d’armes et de munitions appartenant à cette cellule.
Le chef de la police de la province du Sistan-et-Baloutchistan, le général de brigade Mohammad Qanbari, a annoncé, ce mercredi 30 mai, le démantèlement d’une cellule terroriste dans la région de Saravan.
« Au cours de cette opération, une importante quantité d’armes légères et lourdes et des gilets explosifs appartenant aux terroristes ont été saisis », a-t-il ajouté.
Le général de brigade Qanbari a souligné qu’un kamikaze du groupe avait été abattu lors d’échanges de tir.
« Aucun membre des forces de sécurité n’a été blessé », a-t-il ajouté.
Le général de brigade Qanbari a déclaré que la police iranienne ne permettrait à aucun groupe terroriste de mettre en péril la sécurité et la paix de la République islamique d’Iran.
Au cours de ces dernières années, les forces de sécurité et les gardes-frontières iraniens ont démantelé plusieurs groupes terroristes, dont beaucoup avaient franchi la frontière entre le Pakistan et l’Iran pour mener des attaques terroristes.
Le mois dernier, les forces de sécurité iraniennes ont découvert et saisi un grand dépôt d'explosifs dans la province de Sistan-et-Baloutchistan.
Syrie : le décryptage de l’opération du 27 mai 2018
Israël et l’Arabie saoudite s’échinent pour saper l’alliance russo-iranienne en Syrie, avec en toile de fond la volonté d’empêcher l’armée syrienne d’en finir avec les terroristes dans le Sud.
Quatre conseillers militaires russes ont été tués et trois autres blessés dans la province de Deir ez-Zor le 27 mai dernier, alors qu’un convoi militaire de l’armée syrienne traversait l’Euphrate.
Quatre jours plus tôt, le 23 mai, Daech avait attaqué de façon similaire l’armée gouvernementale non loin de la ville stratégique d’al-Mayadin, située dans le triangle frontalier Syrie/Irak/Jordanie. Après l’attaque, Amaq, l’agence de presse liée à Daech, a annoncé, là aussi, la mort de 23 soldats « syriens et russes ».
Quelques jours avant l’attaque du 27 mai, orchestrée visiblement par FDS interposées depuis la base américaine d’al-Tanf, la Russie a lancé un appel : elle a demandé le retrait de toutes les forces étrangères (amis et adversaires) du Sud syrien, voire de toute la Syrie, alors qu’un dialogue se déroule entre Russes d’une part et Jordaniens et Américains de l’autre sur le statut des régions du Sud.
Est-ce la fin de l’alliance Iran/Russie en Syrie ? Oui à en croire les presses israélienne et arabe. Selon Haaretz, « la Russie envisage de retirer les forces iraniennes de la frontière israélo-syrienne », car elle craint que les frappes d’Israël en Syrie finissent par miner le régime d’Assad. Le journal va encore plus loin en affirmant que Moscou « pourrait accepter de déplacer les pro-Iraniens à 60 kilomètres de la frontière israélienne ».
Et Haaretz d’ajouter : « Le changement de position de la Russie s’est produit au lendemain de l’affrontement militaire du 10 mai entre Israël et l’Iran en Syrie, dans la mesure où Moscou craint que d’autres mesures israéliennes ne menacent la stabilité du régime du président syrien Bachar al-Assad. »
La Chine ne craint pas une guerre commerciale contre les États-Unis
La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré son pays n’avait pas peur d’une guerre commerciale contre les États-Unis.
« Les États-Unis violent aisément leurs promesses, contrats et engagements », a affirmé ce mercredi 30 mai dans l’après-midi Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

« L’administration américaine a l’intention de taxer d’ici un mois les importations chinoises à hauteur de 50 milliards de dollars », a ajouté Chunying, avant de préciser que Pékin défendrait les intérêts des entreprises chinoises.
« Nous ne voulons pas entrer dans une véritable guerre commerciale contre les États-Unis, mais nous n’en avons pas peur et nous y sommes prêts », a-t-elle martelé.
Alors que les deux pays s’étaient accordés sur la non-imposition de droits de douane supplémentaires et l’arrêt de la guerre commerciale, Donald Trump, président américain, a annoncé l’imposition de nouvelles restrictions sur les investissements chinois aux États-Unis.
La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré : « Si cela intervient, Pékin protégera conformément à la législation en vigueur les droits légitimes de ses entreprises et prendra les mesures nécessaires pour une confrontation commerciale avec les États-Unis. »
Au début de ce mois-ci, les deux pays ont tenu pour la troisième fois des négociations commerciales à l’issue desquelles ils ont annoncé qu’ils avaient trouvé un accord sur l’abandon de la guerre commerciale.
La stratégie d’Israël consiste à provoquer Téhéran
Pour Max Abrahms, membre du think tank américain CFR (Council on Foreign Relations), la stratégie d’Israël face à la République islamique d’Iran n’est pas une stratégie de dissuasion.
« L’objectif des dirigeants israéliens est de fuir en avant en provoquant l’Iran, car ils savent qu’ils n’ont aucun mécanisme politique leur permettant de résoudre leurs différends avec un Iran qui développe de plus en plus son influence régionale », a déclaré Max Abrahms dans une interview donnée à l’agence iranienne ILNA.

« Dans de telles circonstances, les dirigeants israéliens se demandent : “Pourquoi ne pas provoquer une confrontation avec l’Iran à un moment opportun ?” », explique M. Abrahms.
D’après Max Abrahms, le régime israélien estime que le moment est arrivé pour intensifier les provocations anti-iraniennes.
« Israël croit avoir de bonnes raisons pour agir maintenant. Depuis 2003, l’Iran n’a pas cessé de renforcer sa suprématie dans la zone du golfe Persique et dans l’ensemble de la région. Dans le même temps, les relations entre Israël et les États-Unis n’ont jamais été aussi étroites que sous la présidence de Donald Trump. Avant lui, aucun autre président américain n’a jamais été si proche des Israéliens. »
Abrahms estime qu’en 2006, les États-Unis ne sont pas intervenus directement dans la guerre qu’Israël avait déclenchée contre le Hezbollah libanais. Il dit : « Si Israël entame aujourd’hui une guerre contre l’Iran ou un conflit militaire majeur contre le Hezbollah, les États-Unis de Trump ne resteront pas les bras croisés. Dès que Israël lancera une offensive militaire contre l’Iran, Washington déclarera la guerre à Téhéran. »
La Turquie menace les États-Unis de fermer la base d’Incirlik
Ankara a menacé les États-Unis de fermer la base militaire américaine d’Incirlik si Washington poursuit sa politique inamicale.
« La Turquie pourrait fermer la base militaire américaine d’Incirlik en raison de la politique inamicale de Washington », a déclaré mercredi le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Çavusoglu.
Tout en affirmant que la Turquie disposait d’autres options pour se procurer des avions de combat F-35, Çavusoglu a évoqué la possibilité d’interdire l’accès de la base d’Incirlik aux Américains.
« Si les États-Unis refusent de vendre des avions de combat F-35, la Turquie pourrait de son côté fermer la base aérienne d’Incirlik », a ainsi écrit Sputnik.
« En ce qui concerne les chasseurs F-35, je n’ai aucune crainte. Il s’agit d’un contrat contraignant et il ne peut pas être annulé si facilement. Si nous n’obtenons pas ces avions, nous pourrons les acquérir ailleurs », a précisé Çavusoglu.
« Il n’y a aucune raison de ne pas envoyer d’avions F-35 en Turquie et Ankara n’a pas l’intention de rompre ses relations avec les États-Unis. La Turquie pourrait toutefois avoir recours à d’autres alternatives. Elle pourrait acheter des avions à la Russie ou à un autre pays membre de l’OTAN », a-t-il indiqué.
L’Inde continue d’importer le pétrole iranien, malgré les sanctions de Trump
Partenaire stratégique de Washington, l’Inde s’est finalement décidée à fermer les yeux sur les sanctions que les États-Unis entendent restaurer contre la République islamique d’Iran.
Le ministre indien des Affaires étrangères Sushma Swaraj a déclaré, ce lundi 28 mai lors d’une conférence de presse à New Delhi, que l’Inde était un client ancien d’hydrocarbures iraniens et vénézuéliens.
« Les seules sanctions auxquelles l’Inde se voit obligée de se soumettre sont celles adoptées par les Nations unies et elle ne fait aucun cas des sanctions qu’un pays impose à un autre », a déclaré Sushma Swaraj.
À l’époque où l’Iran faisait l’objet de sanctions économiques de la part des États-Unis, de l’Union européenne et de l’ONU, les raffineries indiennes ont réduit de moitié leurs achats de pétrole à l’Iran, mais elles n’ont jamais arrêté complètement d’importer des hydrocarbures iraniens. C’est ainsi que l’Inde est restée parmi les six principaux clients de l’Iran.
L’Inde a multiplié ses achats de pétrole iranien une fois que les sanctions ont été levées en 2016, de sorte que les raffineries indiennes ont acheté presque 27,2 millions de tonnes de brut à l’Iran en 2017.
Washington accuse Moscou d’occupation de la Crimée
Lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies concernant l’Ukraine, l’ambassadrice américaine auprès de cette instance internationale a répété ses accusations virulentes contre la Russie et évoqué la poursuite des sanctions américaines.
Sur fond de tensions entre Washington et la Russie dues à la crise ukrainienne, le Conseil de sécurité de l’ONU a été le théâtre d’accusations portées par Nikki Haley à l’encontre de la Russie, a rapporté Fars News.
Hier mardi 29 mai dans l’après-midi (heure locale de New York), le Conseil de sécurité s’est réuni pour se pencher sur les évolutions en Ukraine.
« Les conflits et affrontements en Ukraine mettent en exergue la violation de la souveraineté d’un pays membre de l’ONU par un autre membre », a déclaré Nikki Haley en s’adressant à la Russie.
« Les forces russes sont entrées en 2014 dans la capitale ukrainienne en violation flagrante de la Charte des Nations unies. Elles ont investi le bâtiment du Parlement avant d’organiser un référendum illégal en appelant les habitants à voter. Depuis lors, la Russie a jeté son dévolu sur l’est de l’Ukraine, provoquant une crise humanitaire qui menace la vie de millions de personnes », a-t-elle ajouté.
Haley a également accusé Moscou de continuer d’attaquer les forces ukrainiennes et d’avoir violé l’accord conclu entre la Russie, l’Ukraine, la France et l’Allemagne sur un cessez-le-feu visant à apaiser les tensions dans l’est de l’Ukraine.