تقي زاده

تقي زاده

Des sources d’information américaines ont fait part de l’essai réussi par la Russie de son système de missile sophistiqué S-500, a rapporté Fars News.

Quelques jours après que le président russe Vladimir Poutine a ordonné la production en série de ce puissant système de défense antiaérienne, les agences de renseignement américaines ont annoncé que Moscou l’avait testé avec succès.

Selon ce rapport, le système a une portée de 600 kilomètres, tandis que celle du S-400 est de 400 kilomètres. Le missile S-500 est capable de cibler les missiles balistiques à courte portée hypersoniques, les AWACS des États-Unis et leur centre de commandement aérien.

Selon les services de renseignements américains, le S-500 a été testé pour la destruction d’une cible située à une distance de 481 km, ce qui est déjà un nouveau record mondial en matière de défense antiaérienne.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a fait part de la tenue d’une réunion tripartite entre la Russie, les États-Unis et la Jordanie portant sur la zone de désescalade dans le sud de la Syrie. 

« Je poursuivrai mes contacts avec les États-Unis et la Jordanie sur la zone de désescalade dans le sud de la Syrie », a affirmé ce mardi 29 mai Mikhaïl Bogdanov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a rapporté Fars News.

Le parlement israélien étudierait un projet de loi prévoyant une peine d’emprisonnement pour ceux qui prennent en photo ou filment les soldats de l’armée sioniste. Selon des critiques de cette idée, cela réduirait la possibilité de contrôler l’armée. 
 
Israël pourrait adopter une loi interdisant de filmer ou photographier les soldats de Tsahal dans l’exercice de leurs fonctions, a annoncé le journal The Independent.


«Celui qui a filmé, pris en photo et/ou enregistré des soldats de l’Armée d’Israël ou des résidents israéliens, avec pour but de "saper l'esprit" de l'armée, est passible d’une peine de prison de cinq ans», est-il indiqué dans le projet de loi proposé par Robert Ilatov, membre de la Knesset et président du groupe parlementaire Israel Beytenou («Israël notre maison», droite nationaliste).

Ce projet de loi, qui serait appuyé par le ministre de la Défense Avigdor Liberman, a été proposé après les heurts du 14 mai à la frontière avec les Territoires occupés et la bande de Gaza, les plus violents depuis la guerre de 2014. Selon des sources médicales, 61 Palestiniens ont été tués et plus de 2.700 autres blessés, lorsque les troupes israéliennes ont tiré sur des manifestants protestant contre l'inauguration à Al-Qods (Jérusalem) de l'ambassade américaine en Israël.

«Depuis des années, l’État d’Israël est témoin d’un phénomène inquiétant de documentation des actions de Tsahal. Les soldats sont filmés, pris en photo et enregistrés par des organisations anti-israéliennes et pro-palestiniennes comme B’Tselem, MachsomWatch, Breaking the Silence et autres. Souvent, les membres de ces organisations passent des journées à côté des soldats israéliens.

 
 
Le journal israélien Haaretz a condamné dimanche le projet de loi, le qualifiant de dangereux et affirmant que sa mission était de «faire taire les critiques de l'armée, et notamment d’empêcher les organisations de défense des droits de l'Homme de documenter les actions de l'armée israélienne dans les territoires palestiniens».

Selon le journal, le projet de loi bloquerait les informations qui portent atteinte à l’«esprit» des soldats israéliens et des habitants d’Israël, mais aussi interdirait complètement d’enregistrer les actions des militaires.

«Le projet de loi nuit gravement à la liberté de la presse et au droit de la société d’être informée. Le public a le droit de savoir ce que l'armée fait en son nom», a noté le journal.
Selon les médias palestiniens,109 Palestiniens ont été blessés, le vendredi 25 mai, lors des manifestations de la Marche du grand retour. 
 
Selon l'agence de presse iranienne Mashregh News, le ministère palestinien de la Santé à Gaza 109 manifestants ont été blessés sous des balles des militaires israéliens au 9e vendredi de la Marche du grand retour.

Vendredi après-midi une grande manifestation baptisée « Nous résistons au siège » a débuté par les Palestiniens.
Le Comité national pour la Marche du grand retour avait appelé les Palestiniens à une participation massive à la manifestation du vendredi.

Le Comité appelle tous les citoyens palestiniens à se rendre vers les tentes de "retour" dans l'est de la bande de Gaza et à combattre les militaires israéliens.

Les Palestiniens de la bande de Gaza ont initié les manifestations de la Marche du grand retour à l’occasion de 42ème anniversaire de la Journée de la terre le vendredi 30 mars.  
Cette marche annuelle et pacifique connue sous le nom de «Marche du retour» permet aux citoyens palestiniens de mettre l'accent sur la résolution 194 du Conseil de sécurité des Nations Unies, une résolution qui reconnaît le droit des réfugiés palestiniens à retourner sur leur terre.

Le nombre de Palestiniens tués lors de la « Marche du grand retour » s’élève à 120 morts, dont 14 enfants.
Les Etats-Unis ont menaé Damas d'une action "ferme" après un largage par des avions militaires syriens sur une province du sud de tracts mettant en garde les groupes rebelles contre une offensive imminente. 
 
Plusieurs habitants de Deraa ont affirmé à l'AFP vendredi que différents tracts avaient été lancés par voie aérienne sur la province de Deraa, dans le sud-ouest, non loin du plateau du Golan dont une large partie est occupée illégalement par Israël depuis 1967 et également frontalière de la Jordanie.
 
Contrôlée à 70% par des groupes rebelles, cette province pourrait devenir la cible d'une prochaine offensive de l'armée syrienne.

Selon un journaliste collaborant avec l'AFP à Deraa, l'un des tracts arbore une photo de cadavres. "Ceci est la fin inéluctable de toute personne qui insiste à continuer de porter les armes," lit-on sur le document signé par le commandement des forces armées syriennes.

Selon certaines sources, l'armée de libération palestinienne a encerclé quatre bateaux de guerre de régime sioniste.

Les forces de régime sioniste se sont arrêtées et ont pris le contrôle d'un bateau palestinien cherchant à briser les limites navales dans une manifestation de protestation contre le siège paralysant du régime de la bande de Gaza.

Les forces de régime sioniste sont intervenues et ont arrêté les passagers du bateau en cours d'exécution du blocus et ont escorté le navire à 12 miles de la côte de Gaza. Il n'était pas immédiatement clair ce qui est arrivé au deuxième bateau.

Le bateau a été arrêté par les forces de régime sioniste à plusieurs kilomètres en mer, a déclaré à l'AFP Salah Abd al-Ati, l'un des organisateurs.

Il y a 20 citoyens palestiniens à bord.

L'Iran ne négociera pas son programme de défense nationale ou avec les États-Unis ni avec d'autres pays, il demandera la permission à quiconque de renforcer son pouvoir défensif légitime, a assuré le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale d'Iran, Ali Shamkhani.

"Le programme de missiles de l'Iran est totalement national et défensif. Nous ne demandons à personne la permission d'augmenter notre pouvoir défensif légitime et nous ne le négocions pas ", a déclaré Shamkhani dans une interview accordée à la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira, publiée dimanche.

Rappelant que l'Iran n'a jamais eu d'intentions expansionnistes ou mené une guerre contre un pays, le politicien iranien a assuré que les tentatives de limiter les capacités militaires de l'Iran, tandis qu'Israël et les monarchies arabes augmentent leur arsenal militaire, n'a pas d'autre message que "Éliminer le pouvoir dissuasif" de Téhéran, qui augmente, contrairement à la volonté des ennemis.

Sur l'intention de Washington de négocier le programme défensif de l'Iran, Shamjani a souligné que "les Etats-Unis ce n'est pas du tout un partenaire fiable dans les négociations ", sans compter que" ce n'est pas logique "de négocier une question avec un pays qui ne respecte pas ses propres engagements.

A titre d'exemple, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale d'Iran a rappelé le récent retrait de Washington du pacte nucléaire signé en 2015 entre Téhéran et le groupe 5 + 1 de l'époque (USA, UK, France, Russie et Chine, plus l'Allemagne) et a critiqué le manque d'actions sérieuses de l'Europe pour forcer la Maison Blanche à rester dans le pacte.

Shamkhani a estimé que les Européens ont commencé à réagir quand il était trop tard et n'ont pas réussi à changer l'opinion du président américain Donald Trump, qui a signé le 8 mai un décret de retrait des Etats-Unis de l'accord et activer des sanctions "sans précédent" contre l'Iran.

Il a fait valoir que si l'Europe veut sauver l'accord nucléaire, connu sous le nom de Plan d'Action Conjoint Compréhensive (JCPOA), elle doit "garantir" la pleine réalisation de tous les engagements convenus. Au contraire, a averti Shamkhani, l'Iran n'est pas obligé de rester dans le pacte et "nous continuerons avec nos politiques" à ce sujet, a-t-il promis.

C’est une occasion en or. L’Arabie saoudite a prétexté le soutien de Berlin au maintien de l’accord nucléaire avec l’Iran pour sanctionner les entreprises allemandes. En réalité, c’est l’Amérique qui est derrière ce coup. Riyad a décidé de suspendre ses échanges commerciaux avec l’Allemagne, rapporte l’hebdomadaire allemand Der Tagesspiegel dans son édition du 25 mai.

Vexée par la teneur de la politique du Moyen-Orient menée par le gouvernement fédéral, Riyad a annoncé la suspension des contrats économiques avec les entreprises allemandes.

Dans la nuit de jeudi à vendredi 25 mai, les chasseurs israéliens ont tiré deux missiles contre une base de l'armée syrienne dans le sud-ouest de Homs. Selon des sources proches de l'armée syrienne, les deux missiles qui ont visé l'aéroport de Daba'a ont aussitôt réactivé les unités de la DCA du 72ème régiment de l'armée syrienne qui les a interceptés. Les débris de l'un des missiles ont provoqué l'explosion dans l'un des entrepôts de l'aéroport sans faire de victimes ni de dégâts.

Dans la foulé, la presse israélienne tout comme certains médias de la région ont dit que les missiles avaient visé les positions du Hezbollah à Qusseir, information qui a été catégoriquement démentie par les sources proches de la Résistance. Il est vrai que depuis quelque temps, les Israéliens procèdent à des attaques aux missiles "sporadiques" contre les sites militaires syriens, prétendant avoir détruit çà et là, des bases des "forces pro-iraniennes". Ces attaques se sont mêmes multipliées depuis la riposte cinglante et imprévisible de la Résistance, le 12 mai dernier, contre les positions du renseignement de l'armée israélienne au Golan occupé. Mais à quoi veulent venir les Israéliens, en multipliant ce genre d'attaques? Espèrent-ils provoquer le retrait du Hezbollah et de l'Iran de la Syrie, en multipliant ce genre de "feux d'artifices"? 

Samedi matin, un groupe de Palestiniens a ouvert une brèche dans la barrière de sécurité séparant la bande de Gaza et Israël et ont mis le feu à un poste de l’armée israélienne, a fait savoir Tasnim News citant l’agence de presse palestinienne MAA.

Ils ont traversé la clôture à l’est du camp de réfugiés de Bureij, dans la bande de Gaza, incendié un poste de snipers israéliens et sont retournés de l’autre côté de la clôture sains et saufs, ont déclaré des témoins.

L’armée israélienne a annoncé pour sa part que quatre Palestiniens avaient incendié des pneus de voiture. Elle a répondu par des tirs sans faire aucun blessé.

Depuis le 30 mars dernier, la bande de Gaza est la scène de manifestation de masse. Le bilan des victimes palestiniennes est lourd : pour l’heure, 120 personnes ont été tuées et 13 000 autres blessées.