تقي زاده

تقي زاده

Le groupe terroriste Majlis Choura al-Mujahidin (Conseil consultatif des Moudjahidines), proche d’al-Qaïda, utilise les civils comme boucliers humains lors d’affrontements avec les forces de l’Armée nationale libyenne (ANL), dirigée par Khalifa Haftar.

Selon certaines sources sur le terrain, les groupes terroristes se servent des enfants comme de boucliers humains sur la ligne de front à Derna. Ils ont également arrêté les personnes qui refusent de prendre part à ces affrontements et les ont emmenées dans des endroits inconnus dans le but de les utiliser comme otages au cas où la situation deviendrait incontrôlable, a rapporté Fars News.

Ahmed Moussa Razqullah, qui fait partie de l’Armée libyenne, a déclaré que les groupes terroristes à Derna avaient l’intention d’engager les civils dans les batailles et de semer ainsi la discorde entre l’ANL et les habitants de cette ville. Fort heureusement, les forces armées qui s’emploient à libérer Derna en sont bien conscientes et demandent constamment aux jeunes et aux civils de s’en abstenir.

À la suite de l’encerclement de Derna par les forces libyennes, les terroristes ont fui les zones d’affrontements proches de cette ville.

Le porte-parole du commandant en chef de l’ANL, Ahmed al-Masmari, a déclaré hier, vendredi 18 mai, que la chambre de l’opération al-Karama avait mis en garde les habitants de la ville de Derna contre le fait que des terroristes à bord des véhicules portant l’insigne des forces armées cherchaient à arrêter les gens.

 

Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le plus grand parti islamique d’Algérie, a organisé des manifestations en condamnation des crimes du régime israélien commis à l’encontre du peuple palestinien sans défense et de l’inaction des pays arabes face à de tels crimes.

Selon le journal Rai al-Youm, les participants à ce rassemblement, brandissant des images des martyrs palestiniens, scandaient des slogans en soutien à la nation palestinienne.

De même, les protestataires ont demandé aux autorités d’Alger, qui avaient interdit depuis juin 2011 la tenue de toute manifestation dans la capitale, d’émettre une permission d’organiser la marche populaire en soutien au peuple palestinien.

Le chef du Mouvement algérien de la société pour la paix, Abdul Razzaq Muqri, a vivement condamné, lors d’un rassemblement devant le siège du parti, le silence des gouvernements arabes face aux agressions du régime occupant d’Israël.

 

La Turquie, l’Iran et la Russie sont en train de trouver un accord en vertu duquel un tiers de la province d’Idlib serait remis à l’armée syrienne et à ses alliés.

Selon le site internet libanais Lebanon 24cet accord commun aura pour but d’ouvrir l’autoroute Damas/Alep et de la sécuriser, notamment la partie qui passe par la province d’Idlib, la sécurité d’autres secteurs étant assurée après la prise de contrôle par l’armée syrienne du nord de Homs.

Pour assurer la sécurité de l’autoroute Damas/Alep, il faudrait que les groupes terroristes se retirent de l’ouest du chemin de fer d’Idlib et se rendent vers l’ouest de l’autoroute Idlib/Alep.

 

« Les postes de contrôle turcs installés actuellement à l’ouest du chemin de fer d’Idlib seront transférés vers l’ouest de l’autoroute Damas/Alep. C’est ainsi qu’une zone longue de 10 km à l’ouest de l’autoroute sera complètement sécurisée et que les forces militaires syriennes contrôleront entièrement les principales voies de communication de la Syrie reliant diverses provinces du pays », a écrit le site Lebanon 24 citant ses propres sources en Syrie. 

 

Le chef d’état-major adjoint de l’armée chinoise s’est rendu au Pakistan pour s’entretenir avec le maréchal Anwar Khan, commandant de l’armée de l’air de ce pays, de la coopération bilatérale.

Le commandant chinois a ensuite rencontré l’amiral Zafar Mahmoud Abbasi, commandant de la marine pakistanaise, avec qui il a discuté de la sécurité du couloir économique chinois.

La partie chinoise a qualifié de positives les relations militaires sino-pakistanaises et déclaré que les deux pays sont des partenaires stratégiques.

« Au cas où l’Allemagne et la Russie poursuivent la construction et l’exploitation du gazoduc Nord Stream 2, destiné à transférer le gaz russe en Europe, elles se heurteront aux sanctions américaines », a averti le gouvernement américain.

Sandra Oudkirk, vice-secrétaire adjointe du département d’État des États-Unis, citée par Sputnik, a déclaré que les États-Unis avaient considéré la possibilité d’introduire des sanctions contre le projet Nord Stream 2, en soulignant qu’il mettrait en péril la sécurité énergétique européenne.

« Nous utiliserons toutes nos capacités de persuasion. Nous serons ravis si ce projet ne voit pas le jour », a-t-elle déclaré jeudi.

S’exprimant devant un parterre de journalistes à Berlin, elle a souligné que l’application de ce projet pourrait être visée par la loi des sanctions du Congrès adoptée en août 2017. En vertu de cette loi, le gouvernement américain est autorisé à intervenir contre des projets énergétiques liés à la Russie. Ladite loi a été adoptée sous prétexte de l’implication de Moscou dans la crise ukrainienne et son « ingérence » présumée dans les élections présidentielles américaines.

samedi, 19 mai 2018 14:54

Syrie : début du processus politique

Eu égard à la situation qui traverse la région névralgique du Moyen-Orient et notamment les évolutions qui prévalent en Syrie, la rencontre des dirigeants russe et syrien marque un nouveau tournant. Mais la guerre syrienne est-elle proche de sa fin? 

La lutte contre le terrorisme en Syrie touche à sa fin et aura bientôt rempli ses objectifs. Ce sont ces évolutions sur le terrain et cette nouvelle configuration qui expliquent la nervosité américaine et les tentatives US destinées à faire valoir leurs intérêts.

Les témoignages font état du fait que des groupes terroristes ainsi que leurs chefs militaires et politiques ne se trouvent plus dans une situation stable. Leur fin est plus que proche. Dans cette nouvelle conjoncture, les aveux des chefs terroristes sont bien révélateurs. Le chef de la délégation de l’opposition syrienne aux négociations inter-syrienne d’Astana, Ahmed Touma en est désormais à reconnaître l'erreur que fut la lutte armée contre le gouvernement Assad. Il y a là l'essence même de l'appel de Moscou à ce que soit ouvert un vrai dialogue inter-syrien, car la guerre, on ne peut la faire éternellement. 

L’envoyé spécial du président russe Vladimir Poutine pour la Syrie, Alexandre Lavrentiev a apporté le commentaire suivant en réaction à la décision de certains membres de la délégation de l’opposition syrienne qui disaient n’avoir pas l’intention d’assister aux prochaines négociations de Sotchi : « La Russie entretient des relations avec tous les groupes armés et leurs chefs militaires. Cela signifie que si un groupe refuse de participer aux négociations, il y en a plusieurs autres ».

Le roi Abdallah II de Jordanie et le président iranien Hassan Rohani se sont rencontrés en marge du sommet de l’OCI en Turquie. C’est la première rencontre depuis 15 ans entre des chefs d’État des deux pays.

Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, en déplacement à Istanbul pour le sommet de l’Organisation de coopération islamique (OCI), le président iranien Hassan Rohani et le roi jordanien se sont entretenus brièvement, le vendredi 18 mai.

La dernière rencontre du roi de Jordanie avec les autorités iraniennes remontait à 2003, lors d’une visite à Téhéran où il avait rencontré l’ex-président iranien Mohammad Khatami ainsi que d’autres hauts responsables du pays.  

Cela intervient alors que le sommet convoqué d’urgence par l’OCI, qui était axé sur l’examen des crimes israéliens dans les territoires occupés, a eu lieu en l’absence du roi d’Arabie saoudite. Autre grande surprise, le roi de Jordanie s’est assis à côté de l’émir du Qatar, boycotté depuis l’été dernier par le régime de Riyad.

Selon certaines sources jordaniennes, la participation du roi Abdallah II de Jordanie au sommet d’Istanbul aux côtés de l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, et des présidents iranien et turc Hassan Rohani et Recep Tayyip Erdogan, traduit en quelque sorte la ligne de conduite d’Amman qui va à rebours de celle de Riyad. Ce dernier, de concert avec Abou Dhabi et Manama, se précipite pour normaliser ses relations avec le régime israélien.

Dans le nord-ouest syrien, la mission US vient d’être confiée à Ankara ? Le Pentagone vient d’annoncer le gel de toutes ses aides financières destinées au nord-ouest de la Syrie, soit cette région où sont présentes l’armée turque et les terroristes.

La chaîne de télévision CBS s’est référée, vendredi 18 mai, à des responsables de l’administration Trump pour annoncer que Washington « avait gelé toutes ses aides financières destinées au nord-ouest de la Syrie ».

La décision avait été annoncée il y a quelques semaines, mais c’est maintenant qu’elle prend force exécutoire. Ainsi, des millions de dollars d’aides financières que Washington dit avoir consacrés à « la lutte contre l’extrémisme, le soutien à la société syrienne et aux médias indépendants et à l’amélioration de l’éducation » viennent d’être suspendus. Il s’agit des pans entiers de l’appui US aux « rebelles » qui tombent. 

Le site web de la chaîne CBS affirme que « le nord-ouest de la Syrie est la première région qui se voit privée des aides américaines après la décision de Donald Trump de mettre fin à des aides financières destinées à la Syrie », sans évoquer le mot d’Idlib, car c’est cette province qui sert de nid au reste des terroristes takfiristes encore actifs sur le territoire syrien. Donald Trump a même chargé les responsables de son administration de passer en revue toutes les dépenses des États-Unis en Syrie pour indiquer les régions où les « dollars américains peuvent être économisés ».

Vers un retrait US ?

En Syrie, les États-Unis semblent se diriger droit vers une « mercenarisation » du conflit par OTAN interposée. Donald Trump, d’ailleurs bien critique à l’égard de l’OTAN lors de sa campagne électorale, a estimé vendredi que les pays de l’Alliance ne dépensent pas assez pour leur sécurité et leur a demandé d’accroître leurs budgets militaires. Trump a déclaré que les pays de l’OTAN devaient dépenser 4 % de leur PIB pour la défense, contre 2 % actuellement. Il veut également que les pays arabes financent la présence des forces américaines en Syrie et les remplacent par une armée arabe. Il y a quelques semaines, l’administration américaine a déjà gelé ses aides financières destinées aux Casques blancs.

Depuis la victoire du parti "Sairoon" aux législatives irakiennes, les analyses vont bon train sur la perspective d'un "éloignement" voire d'une "rupture" entre l'Iran et la Résistance. Ce faisant, ces analyses ne tiennent pas d'une chose : la victoire éclatante de la liste conduite par les Hachd al-Chaabi qui s'est placée deuxième juste après la liste sadriste dans de nombreuses régions. Les analystes signées presse occidentale n'évoquent pas non plus que les disciples de Moqtada al-Sadr constituaient l'une des composantes principales des Hachd al-Chabi (Force de mobilisation populaire, NDLR), tout au long de la longue bataille qu'a été celle des forces irakiennes contre les terroristes de Daech, soutenus par les parties occidentales. 

S’exprimant, le vendredi 18 mai, devant les représentants des 57 pays regroupés au sein de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et à l’occasion d’une réunion extraordinaire de l’instance à Istanbul, le président iranien, Hassan Rohani a appelé les gouvernements des pays musulmans à retrouver leur unité face à Israël et favoriser ainsi la fin de son occupation. Les dirigeants saoudien, égyptien et émirati brillaient eux par leur absence. La mort de plus de 60 Palestiniens en deux jours ne présentaient pas à leurs yeux une "urgence". 

Le président Rohani a proposé 6 initiatives concrètes pour sauver les Palestiniens de l’occupation criminelle israélienne.

À cette fin, le président iranien a exhorté tous les gouvernements et les États musulmans à retrouver leur unité.