
تقي زاده
Tel-Aviv réouvre des abris anti-missiles au Golan
Israël a ordonné la réouverture des abris anti-missiles à al-Jalil au Golan suite aux attaques de la Résistance contre des positions israéliennes dans la région occupée.
Le régime d’Israël a ordonné l’ouverture des abris anti-missiles dans la Galilée au nord d’Israël. La confusion la plus totale règne au sein de l’état-major de l’armée israélienne dans la foulée de la riposte de la Résistance à l’attaque israélienne contre Quneitra.
Le porte-parole de l’armée israélienne a continué dans la matinée de jeudi 10 mai de qualifier cette riposte d’« agression iranienne » sans toutefois pouvoir rassurer l’opinion israélienne qui reproche, d’ores et déjà, à l’armée et à son système de défense anti-missile Dôme de fer ses « ratés ».
Retrait US du PGAC : pétrole iranien à l’abri des vicissitudes Thu May
Selon la chaîne d’information américaine Bloomberg, les principaux clients du brut iranien résisteraient à toute nouvelle sanction anti-iranienne imposée par les États-Unis au secteur pétrolier iranien.
« En dépit de précédentes tentatives américaines de placer les clients chinois du brut iranien sur la liste noire, les entreprises chinoises ont déclaré qu’elles continueraient d’acheter du pétrole à Téhéran tant que l’Union européenne n’appliquerait pas de restriction pour payer le brut iranien », a rapporté Bloomberg, citant le japonais Mitsubishi UFJ Financial Group (MUFG).
Si cette hypothèse s'avère vraie, poursuit Bloomberg, les principaux acheteurs du brut iranien peuvent contourner les sanctions pétrolières anti-iraniennes, et la répercussion du retrait des États-Unis du Plan global d’action conjoint sera bien moindre que les premières prévisions des experts du marché du pétrole.
Accord iranien : Macron est-il un Tigre de papier?
De Jean-Luc Mélenchon à Sébastien Chenu, de gauche à droite, tous semblent avoir accordé leur violon pour dénoncer le retrait américain de l'accord nucléaire iranien. Sauf un...
Le sujet fait, semble-t-il, consensus. Après la décision de Donald Trump de retirer les États-Unis de l'accord nucléaire iranien, négocié et conclu en 2015, la classe politique française de gauche à droite s'est montrée critique sur l'attitude américaine.
Ainsi, le député de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, a exprimé, via un communiqué, sa position : « Rien ne justifie de dénoncer l'accord de Vienne : le directeur de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) a affirmé à plusieurs reprises que l'Iran le respectait scrupuleusement [...] La France doit affirmer une position clairement distincte de celle de Donald Trump ». L'élu de Marseille a jugé d'ailleurs que Donald Trump était «un danger pour la paix».
Toujours à gauche, Boris Vallaud, député et porte-parole du Parti socialiste, a considéré que la décision de Donald Trump de se retirer de l'accord de 2015 était « irresponsable et dangereuse». «Donald Trump menace une stabilité déjà fragile», a-t-il ajouté sur Twitter.
François de Rugy, de La République en marche et président de l'Assemblée nationale, s'est inquiété sur les réseaux sociaux de la prise de position de Donald Trump qui «relance l’escalade nucléaire militaire et rajoute de la tension supplémentaire au Moyen-Orient». «L’Union européenne doit faire contrepoids», a-t-il assuré.
Laurence Sailliet, porte-parole des Républicains, s'en est prise, quant à elle, directement au président français : «Les gesticulations à la Maison Blanche de notre Président infatué ont été vaines. Emmanuel Macron : Jupiter ou "Tigre de papier" ?».
Dans la même veine, Nicolas Dupont-Aignan, député et président de Debout la France, a critiqué «la soumission d'Emmanuel Macron» : « La dénonciation par Donald Trump de l'accord avec l'Iran est un échec cinglant pour Emmanuel Macron déjà humilié sur le climat [...] Cette décision dangereuse impose à la France de redevenir libre ».
Sur France info, Sébastien Chenu, député et porte-parole du Front national, a également blâmé le chef d'État français : « La visite d'Emmanuel Macron aux États-Unis n'a servi à rien dans le dossier du nucléaire iranien ».
Florian Philippot, président des Patriotes, a jugé, pour sa part, «irresponsable» la décision de Donald Trump. « La France doit maintenant afficher une position de fermeté vis-à-vis des États-Unis sur ce dossier », a-t-il poursuivi dans un message sur Twitter.
Trump accusé de mener les États-Unis à la confrontation militaire avec l'Iran
Après l'annonce par le président Donald Trump de retirer les États-Unis de l'accord nucléaire avec l'Iran; Des politiciens, des experts, des activistes et des analystes ont exprimé leur mécontentement à l'égard du président qu'ils accusent de mener le pays vers une autre confrontation militaire au Moyen-Orient.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Avec la signature d'un mémorandum dans lequel les sanctions économiques contre l'Iran sont rétablies, Trump a consolidé l'annonce de retirer les Etats-Unis. de l'accord nucléaire iranien.
L'accord nucléaire avec l'Iran, signé en juillet de deux mille quinze lors de l'administration de Barack Obama, s'ajoute à la liste des accords internationaux dont Trump sort les Etats-Unis. Les réactions n'ont pas été laissées en attente.
Les militants ont protesté devant la Maison Blanche au moment où Trump faisait l'annonce. Trump remet en question la crédibilité des États-Unis.
Trump a dit qu'il était convaincu que la preuve alléguée présentée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a renforcé sa décision. Selon cet expert, Trump a aligné les intérêts saoudiens et israéliens au Moyen-Orient.
L'effet immédiat de la décision de Trump se reflétera dans la réaction des autres signataires de l'accord, en particulier l'Iran, qui, selon les experts, sera d'une importance vitale.
Il reste à voir comment les autres pays signataires réagiront si leurs affaires avec le pays perse sont affectées par les sanctions américaines.
Trump isolé de plus en plus après le retrait de l'accord nucléaire
Ces avertissements ne masquent pas l'isolement américain, alors que les risques d'escalade font craindre de nouveaux conflits. Le ministre américain de la Défense Jim Mattis, considéré comme un modéré dans un gouvernement de plus en plus dominé par les "faucons", a assuré mercredi que la diplomatie restait la voie privilégiée face à la République islamique d'Iran.
Mais pour l'instant, les Européens ont pris les discussions en main sans les Américains, que Londres a exhorté "à éviter toute action qui empêcherait les autres parties de continuer à faire que l'accord fonctionne".
Le président français Emmanuel Macron, qui reste en première ligne après avoir échoué à infléchir la position de Donald Trump, s'est longuement entrenu par téléphone avec son homologue iranien Hassan Rohani.
- "Garantie définitive" -
Selon Paris, les deux hommes vont "poursuivre leur travail commun" pour continuer à appliquer le "plan d'action" de 2015, via des "groupes de travail" irano-européens mis en place "sans délai". Hassan Rohani, un des pères du texte, a dit à Emmanuel Macron qu'il ferait "tout pour rester dans l'accord", a rapporté la présidence française.
"Nous allons respecter l'accord et nous ferons tout pour que l'Iran se tienne à ses obligations", a renchéri la chancelière allemande Angela Merkel.
Les chefs de la diplomatie des trois pays européens signataires du texte (France, Allemagne, Royaume-Uni) rencontreront en début de semaine prochaine leur homologue iranien Mohammad Javad Zarif, a précisé le ministre français Jean-Yves Le Drian.
Car si Téhéran n'a pas immédiatement claqué la porte à son tour, Hassan Rohani tout comme l'ayatollah Ali Khamenei, qui a la haute main sur les grands dossiers du pays dont le nucléaire, ont réclamé des garanties solides et "réelles" des Européens.
Le texte conclu en 2015 vise à faciliter les échanges commerciaux avec l'Iran en levant de lourdes sanctions internationales en échange d'un engagement de Téhéran à limiter ses activités nucléaires.
La Chine, autre signataire avec la Russie, a également appelé à sauvegarder un accord qui "contribue à préserver la paix".
- "Montrer les dents" -
Les Européens doivent donc trouver les moyens de préserver leurs entreprises et répondre aux attentes des Iraniens. Ils vont tenter d'obtenir de Washington que leurs entreprises engagées en Iran échappent aux sanctions américaines.
Mais de l'aveu même de responsables européens, leur marge de manoeuvre est très réduite.
"L'accord est probablement impossible à sauver (...) Celui qui investit en Iran sera frappé de sanctions américaines, et c'est impossible à compenser", a estimé le président de la commission des Affaires étrangères du Bundestag, la chambre des députés allemande, Norbert Röttgen.
Les Européens vont devoir "mettre de côté leurs divergences" sur l'Iran et, au risque d'exacerber les tensions transatlantiques, "montrer les dents" face aux Etats-Unis pour réduire l'exposition de leurs entreprises, a expliqué à l'AFP Ellie Geranmayeh, experte à l'European Council on Foreign Relations.
Au-delà du sort de l'accord lui-même, la France tente de relancer son initiative d'accord "plus large", portant sur les préoccupations américaines, à savoir les engagements nucléaires iraniens au-delà de 2025, le programme balistique de Téhéran et son influence régionale dans la région. L'Iran s'est jusqu'ici montré très hostile à toute discussion en ce sens.
Invocation du mois de sha‘bãn
- Mirza Javad Maliki:
Syrie : 4 morts et 24 blessés dans des attentats terroristes à Damas
Selon la police de Damas, les attentats terroristes de ce mercredi dans la capitale syrienne ont fait deux 4 morts et 24 blessés.

Lors de la première attaque, les terroristes ont tiré des obus de mortier contre le centre commercial de la Tour de Damas. Dans la deuxième attaque, une voiture piégée a explosé sur la place Mayssat.
Selon l’agence de presse syrienne SANA, 4 civils ont été tués et 24 autres blessés dans ces attentats terroristes.
La France négocie avec Daech pour le transfert des terroristes de Deir ez-Zor à Hassaké
Les forces militaires françaises déployées en Syrie ont établi un dialogue avec les terroristes de Daech afin de les convaincre de quitter Deir ez-Zor et de se rendre dans les secteurs jouxtant la frontière irakienne.
Le quotidien syrien Al-Watan a rapporté que les militaires français veulent que les éléments de Daech s’installent dans le sud-est de la province de Hassaké, près de la frontière avec l’Irak.
L’existence de ces négociations a été révélée par Mohammad Khalaf, un opposant chargé des affaires des prisonniers, qui a prétendu que l’un des objectifs de ces pourparlers avec Daech était de libérer quelque 5 000 personnes qui ont été emprisonnées par le groupe terroriste.
En échange de la libération de ces prisonniers, les Forces démocratiques syriennes (FDS), groupe kurde soutenu par les États-Unis et leurs alliés occidentaux, libéreraient 620 femmes et enfants des familles des terroristes de Daech.
Les forces françaises s’engageront, quant à elles, à assurer la sécurité de la route pour que le transfert des daechistes vers Hassaké se passe sans encombre.
Selon Mohammad Khalaf, les Français proposent que les terroristes quittent les villages du sud-est de Deir ez-Zor et soient transférés vers deux villages au sud-est de Hassaké.
Actuellement, Daech ne contrôle que trois petites localités près de la frontière séparant la Syrie de l’Irak, et quelques villages sur la rive est de l’Euphrate.
Lundi dernier, les FDS, soutenues par les avions américains, ont pris en main le contrôle de la cité de Hajin, à l’est de Deir ez-Zor.
Retrait du PGAC: désormais tous les accords signés avec les USA sont en danger
Le chef d’État-major des Forces armées iraniennes, le général de brigade Mohammad Baqeri a souligné mercredi 9 avril que les forces armées avaient été chargées de défendre les intérêts du pays et qu'un retrait US de l'accord nucléaire signé en 2015 entre l'Iran et les 5+1 ne faisait que rendre bien plus déterminées ces forces à défendre la patrie. Le général de brigade Baqeri a par ailleurs affirmé que la démarche américaine a bien prouvé que l'Amérique n'était pas digne de confiance car "violateur systématique" du droit international.

«Ces quatre dernières décennies, l'Iran n'a cessé de réaliser de grands progrès dans son secteur de défense et de la sécurité. Et ces progrès ont été réalisés à l'appui de nos propres forces vices et alors que le pays fait l'objet des sanctions les plus dures qui soient », a-t-il souligné.
Plus loin dans ses propos le général de brigade Baqeri s’est exprimé en ces termes :
« Les forces armées iraniennes accomplissent non seulement leur mission de défendre le pays mais celle qui consiste à aplanir le terrain à un développement économique et social. »
"Détruire le PGAC aggrave la situation au Moyen-Orient" (Florence Parly)
Quelques heures avant l’annonce du retrait américain de l’accord nucléaire, la ministre française des Armées avait mis en garde contre les dangers d’un tel désengagement de la part des États-Unis. Invitée de RTL mardi, la ministre Florence Parly avait annoncé que toute tentative de fragiliser l'accord avec l'Iran serait un prélude à "l’aggravation de la situation dans une région qui est suffisamment troublée".

Parly a affirmé :
« Nous savons que le PGAC n’est pas parfait, mais il a pu ralentir les activités nucléaires de l’Iran. Fragiliser l’accord nucléaire pourrait attiser les tensions au Moyen-Orient. »