
تقي زاده
Téhéran répondra fermement à un éventuel retrait des USA du PGAC
Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif a réaffirmé ce lundi 7 mai que Téhéran réagira vivement à l’abrogation du Plan global d’action conjoint par les États-Unis.
« Il va de soi que l’abrogation du Plan global d’action conjoint se heurtera à la réaction vive de l’Iran. Une riposte, pas du tout agréable, pour Washington », a réitéré M. Zarif soulignant : « Comme l’a signalé le président Rohani dans son discours d’hier dimanche, les États-Unis seront confrontés à une réaction ferme de la part de la République islamique d'Iran, et cette question a été annoncée à plusieurs reprises au cours des dernières semaines et, selon les mesures adoptées, la réaction iranienne ne sera pas du tout agréable pour les États-Unis ».

Il existe, a-t-il poursuivi, différents plans en fonction des éventuels agissements du président américain, et ces plans, comme l'a évoqué M. Rohani, ont été notifiés au ministère des Affaires étrangères et l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) et nous menons, en ce moment, des négociations avec d'autres interlocuteurs y compris les cinq autres membres.
Plus loin dans ses propos, le premier diplomate iranien a évoqué d'intenses négociations des semaines précédentes en affirmant que certaines prises de positions de parties impliquées dans le Plan global d’action commun allaient dans le bon sens alors que d’autres ont été qualifiées d’erronées par Téhéran et que dans les semaines à venir les décisions seront concrétisées.
Selon le patron de la diplomatie iranienne, les décisions adoptées par l’Iran raffermiraient l’économie nationale et des mesures nécessaires ont été adoptées à cette fin.
Zarif a estimé que le retrait éventuel des États-Unis de l'accord nucléaire traduirait à quel point ce pays est isolé au sein de la communauté mondiale et qu’il n’était plus digne de confiance pour de nouvelles interactions sur l’échiquier international.
"L'Iran ripostera aux ennemis en temps et lieu opportuns" (chef d'État-major interarmes iranien)
La puissance défensive de l’Iran reste inébranlable, affirme le chef d’État-major des Forces armées iraniennes.
En visite dans la province de Khouzestan dans le sud-ouest iranien, le chef d’État-major des Forces armées iraniennes, le général de brigade Mohammad Baqeri, a fait un déplacement dans la ville de Dezfoul où il a visité les unités blindées, aériennes et terrestres de l’armée.
« La puissance défensive et l’autorité des forces armées iraniennes ont conduit les ennemis à cette conclusion qu’ils paieraient cher toute agression contre le territoire iranien même la moindre convoitise pour les intérêts de ce pays indépendant et à l’esprit révolutionnaire qu’est l’Iran. Si la RII n’a pas encore riposté à certains événements survenus ces derniers jours, cela ne signifie nullement un silence ou une acceptation de ces agressions et la RII ripostera certes aux ennemis en temps et lieu opportuns. »
Tel-Aviv crée une ambassade virtuelle pour les Irakiens
Le ministère israélien des Affaires étrangères a créé une page en langue arabe sur Facebook pour les interlocuteurs irakiens.
Cette page Facebook en langue arabe aurait été créée pour attirer l’attention des interlocuteurs irakiens, rapportent des sources d’informations citées par l'agence Fars News.
D'après The Times of Israël, cette page conçue en langue arabe est une sorte d'ambassade virtuelle pour les Irakiens, malgré l'absence de toute relation diplomatique entre Bagdad et Tel-Aviv.
« Israël considère officiellement l’Irak comme un ennemi, mais il a récemment intensifié ses efforts pour engager un dialogue avec ce pays », peut-on également lire dans les colonnes du magazine en ligne.
Sur cette page spéciale, le ministère israélien des Affaires étrangères a tenté de lancer une campagne diplomatique par le biais des affinités historiques communes avec les Juifs irakiens.

« L'ambassade virtuelle a été mise au point en vue de présenter Israël au monde arabe. Les réseaux sociaux nous permettent d'être en contact avec nos interlocuteurs notamment dans les pays voisins, ce qui n'était pas possible dans le passé », a déclaré Yuval Rotem, le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, cité parThe Times of Israel.
« La situation en Asie occidentale est fragile, et cela est dû aux efforts de l'Iran et du Hezbollah et à la poursuite des activités du Hamas dans la région », a prétendu au site internet, Kurdistan 24, l'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert.
Selon The Times of Israel, cette nouvelle stratégie de Tel-Aviv vise à contrer l'influence grandissante de l'Irak en Irak.
La Chine met en garde les États-Unis contre leurs ingérences
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a mis en garde les États-Unis contre leurs ingérences dans les affaires internes du pays.
Les provocations américaines ne feront qu'aggraver la situation, a martelé Geng Shuang, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères qui n'a pas manqué de préciser que les ingérences américaines en Chine sont inadmissibles, a rapporté l'agence de presse iranienne, IRNA.

Le porte-parole chinois a fait cette déclaration après que les États-Unis ont considéré dans un récent communiqué Taïwan, Hong Kong et Macao comme des pays à part entière.
Les États-Unis ont également affiché leur protestation contre le fait que la Chine empêche les pays et les entreprises étrangères de considérer ces trois régions comme étant des pays.
Et ce, alors que de l’avis de la Chine et conformément aux principes immuables de ce pays, Macao, Taiwan et Hong Kong, situés dans le sud, font partie intégrante de son territoire
Le porte-parole de la diplomatie chinoise a déclaré que toutes les entreprises étrangères devraient respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine en réaction à l’ingérence de Washington qui demande de laisser les pays et les entreprises étrangères considérer ces régions comme des pays.
La Chine a demandé aux entreprises étrangères de ne pas considérer, sur leur site, ces régions comme des pays à part entière.
Syrie : Paris déclare forfait ?
Lors d’une interview accordée au journal russe, Kommersant,l’ambassadrice française en poste à Moscou a déclaré que son pays ne s’intéressait plus à la mise à l’écart du président syrien, Bachar Assad du pouvoir et que la France ne le considérait plus en tant qu’un prélude à la fin des affrontements en Syrie.
Paris n’envisage pas de décider à la place du peuple syrien, a affirmé Sylvie Bermann qui a ajouté qu'il n'était plus question d'exiger le départ inconditionnel de Bachar al-Assad de ses fonctions. Elle a cependant fait part de l’inquiétude de Paris de la reprise du contrôle des zones par les forces gouvernementales syriennes.
Elle a énuméré les priorités de la France pour dire que la garantie de l’acheminement des aides humanitaires, la recherche d'une issue politique engageant toutes les parties en conflit en Syrie et la lutte contre le terrorisme en font partie.
Le ministre français des AE défend l’accord nucléaire, à sa façon
Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue allemand, Heiko Maas, à Berlin, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a fait part d’un communiqué conjoint franco-germano-britannique sur le Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien).
« Cet accord, pour nous, est respecté, donc nous avons l'intention de nous y maintenir, quelle que soit la décision américaine », a affirmé Jean-Yves Le Drian, cité par Reuters.
Devant les journalistes, à Berlin, ce lundi 7 mai, les deux hommes ont plaidé en faveur de l’accord nucléaire, et ajouté que les trois pays européens resteraient en adhésion même en cas de retrait américain. Le Drian a pourtant prétendu que l’accord nucléaire offrait, le bon moyen pour « éviter que l’Iran n’accède à l’arme nucléaire ».
Liban : le Parlement rafraichi par le Hezbollah
Les résultats préliminaires des élections législatives libanaises montrent que le mouvement de la Résistance islamique libanaise, Hezbollah et ses alliés ont collecté la majorité des voix sur diverses circonscriptions.
Les Libanais se sont rendus hier dimanche 6 avril aux urnes.
" Le taux de participation aux premières législatives libanaises en près d’une décennie, dimanche, a atteint 49,2% ," a indiqué le ministre de l’Intérieur, Nohad Machnouk.
Législatives libanaises 2018 : Le Hezbollah l’emporte dans 3 circonscriptions
Sud-2
Celle du Hezbollah a annoncé la victoire totale de la liste Hezbollah-Amal intitulée Liste Espoir et Fidélité, dans la circonscription Sud-Liban-2 après le dépouillement des bulletins dans 428 bureaux de vote sur 530.
Elle a obtenu 179.155 voix.
La liste suivante, Al-Janoub Yastahik (Le sud mérite) n’a quant à elle obtenu que 9.967 voix.
Sachant que le chiffre nécessaire requis pour gagner un siège parlementaire dans cette circonscription est de 16.000 au moins.
Sud-3
Il en est de même dans la circonscription Sud-Liban-3 où les bulletins de vote ont été dépouillés dans 485 bureaux de vote sur les 530.
La liste du Hezbollah et du mouvement Amal a obtenu 126.223 voix alors que la liste suivante, Al-Janoub Yastahik (Le sud mérite) n’en a obtenu que 7.692
Le chiffre requis pour accéder à la tribune parlementaire étant dans cette région de 19.000 au moins.
Békaa-3
Dans la circonscription de la Békaa-3 qui compte la région de Baalbak-Hermel , la liste Hezbollah-Amal semble avoir remporté 8 sur les dix sièges au moins et la concurrence se fait sur le neuvième. Elle a obtenu 71.655 voix sur les 182.765. Mais l’opération de dépouilement des bulletins n’a été achevée que dans 261 bureaux sur les 584. Le taux de participation y est de 57,90%.
Baabda
Il semble aussi que le Hezbollah ait remporté 4 sièges à Baabda dans la circonscription Mont-Liban-3.
Nord-3
Dans la circonscription Nord-3, la machine électorale du courant des Marada, du camp du 8-mars assure avoir remporté au moins 3 sièges. Cette circonscription compte aussi Kourah, Batroune, Bcharré et où les Forces libanaises constituent un rival de taille.
Le Liban compte 15 circonscriptions qui sont les suivantes: les 15 circonscriptions libanaises : Beyrouth-1, Beyrouth-2, Békaa-1 (Zahlé) , Békaa-2 (Rachayya, Békaa de l’ouest), Békaa-3 (Baalbak-Hermel), Sud-1 (Jezzine, Saïda), Sud-2 (Tyr et villages de Saïda/Zahrani), Sud-3 (Bint Jbeil, Marjeyoune, Nabatiyyeh), Nord-1 (Akkar), Nord-2 (Al-Menyieh, Al-Doniyyeh, Tripoli), Nord-3 (Kourah, Batroune, Bcharré, Zgharta), Mont-Liban-1 (Jbeil, Kesrouan) , Mont Liban-2 (Al-Metn), Mont-Liban-3 (Baabda), Mont-Liban-4 (Chouf, Aley).
Quelque 597 candidats répartis en 77 listes sont en lice dans ces 15 circonscriptions électorales… Le nombre du lectorat libanais s’élève à 3,7 millions d’électeurs qui devront élire les 128 députés du Parlement.
Dans les rangs des Libanais musulmans qui forment 63,85 % des électeurs, les sunnites et les chiites viennent en tête avec respectivement 1.085.146 et 1.068.274. Alors que les druzes compte 206.894 et les alaouites 31.629.
Du côté des chrétiens qui forment 35,62% du lectorat libanais, ils sont distribués comme ci-suit :
Les maronites en tête avec 725.535 voix, s’en suivent les chrétiens orthodoxes avec 257.713, puis les catholiques avec 172.450, les Arméniens orthodoxes 87.679, les Arméniens catholiques avec 18.566, les Angéliques avec 19.016, les syriaques avec 30.681 et d’autres minorités chrétiennes estimées à 21.870.
Les Français manifestent contre les politiques de Macron
Alors que les autorités françaises avaient déployé tous leurs moyens pour faire obstacle à l’organisation des manifestations du samedi 5 mai, à savoir le déploiement de 2 000 policiers censés réprimer les manifestants dans les rues de Paris, plusieurs milliers de Parisiens se sont rassemblés sur la place de l’Opéra ce samedi 5 mai et ont battu le pavé pour la « fête à Macron ».
Les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles étaient inscrits des slogans tels que « Stop Macron », « Non au coup d’État social », « Pour sortir des traités européens », « À bas le président des riches » et « La seule crainte : notre unité », tout en scandant « Résistance ».
Selon un récent sondage, 53 % des Français, notamment les employés, les ouvriers, les personnes à faibles revenus et les 35-49 ans, sont mécontents de la politique menée par le président français et estiment que celui-ci n’est pas en mesure de remédier à leurs problèmes.
Quelles sont les raisons cachées de Rabat pour rompre ses relations diplomatique avec l’Iran ?
Le journal arabophone Rai al-Youm a publié ce samedi un article, signé Qada Jaleed, portant sur la rupture des relations diplomatiques du Maroc avec la République islamique d’Iran.
Selon l’auteur, la décision de Rabat de rompre ses relations diplomatiques avec Téhéran intervient alors que les États-Unis et leurs alliés mobilisent tous leurs moyens pour préparer le terrain à une confrontation directe avec la République islamique d’Iran et l’axe de la Résistance.