Alors que les experts s’interrogeaient sur la possible évolution de l’ordre mondial vers un système multipolaire, voire simplement tripolaire, les brusques avancées de la technologie militaire russe imposent le retour à une organisation bipolaire. Revenons sur les enseignements des trois dernières années, jusqu’aux révélations du président Poutine, le 1er mars 2018.

تقي زاده
« L’Iran et la Russie coopèrent pour la reconstruction de la Syrie » (Boroujerdi)
Le président de la Commission pour la sécurité nationale et la politique extérieure du Parlement de la République islamique d’Iran confirme les liens sécuritaires, politiques et militaires entre l’Iran et la Russie.
Alaeddine Boroujerdi a déclaré, ce mercredi 7 mars, que l’Iran et la Russie coopéraient sur les plans militaire, sécuritaire et politique ainsi que dans la reconstruction de la Syrie.
Interviewé par la chaîne de télévision Al-Mayadeen, le haut parlementaire iranien a déclaré : « Qu’Israël sache qu’il ne peut plus continuer ses attaques contre le territoire syrien. »
Il a ajouté que les coopérations militaires, sécuritaires et politiques entre l’Iran et la Russie étaient de nature stratégique.
« La prochaine réunion tripartite entre l’Iran, la Russie et la Turquie revêt une importance toute particulière à ce stade », a-t-il ajouté.

M. Boroujerdi a expliqué qu’une coopération sérieuse était en cours entre Téhéran, Ankara et Bagdad en vue de neutraliser le complot des États-Unis destiné à démembrer l’Irak et à favoriser la séparation du Kurdistan irakien.
Le samedi 10 février au matin, les médias ont fait part du crash d’un avion de combat israélien du type F-16 qui survolait le Golan occupé. Quelques minutes plus tard, les médias ont annoncé que la DCA syrienne avait intercepté et abattu ce F-16 israélien.
Cet événement a prouvé que le régime israélien ne pouvait plus violer l’espace aérien syrien et attaquer là où il désirait.
Réunion de dialogue entre musulmans et bouddhistes en Thaïlande
Ces réunions ont pour thèmes, la tolérance religieuse et la cohabitation pacifique.
La réunion précédente avait été organisée en 2015 à Téhéran, avec la participation de personnalités bouddhistes du Myanmar, de Thaïlande et du Sri Lanka, par le Centre iranien de la culture et des relations islamiques.
Dix réfugiés rohingyas tués au Bangladesh
Les conditions de vie des réfugiés restent extrêmement difficiles malgré l'aide internationale, et le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a souligné que la menace des éléphants était devenue une nouvelle source d'inquiétude.
"La zone occupée aujourd'hui par le camp de Kutupalong a longtemps été un habitat important des éléphants d'Asie. Il y a environ 40 éléphants dans cette région et ils se déplacent entre le Bangladesh et la Birmanie à la recherche de nourriture", a précisé le HCR dans un communiqué.
"Quand les éléphants sauvages essayent de traverser le camp, ils entrent inévitablement au contact des humains, et c'est là le danger", a ajouté l'agence.
"Dix réfugiés ont ainsi été tués par des éléphants effrayés à l'intérieur de ces camps. D'autres ont simplement été blessés et ont perdu le peu de choses qu'ils possédaient", a poursuivi le communiqué.
Le HCR a annoncé qu'il avait formé un partenariat avec l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui aide les gens au Bangladesh à vivre aux côtés des éléphants sauvages.
Le programme va enseigner aux réfugiés comment se comporter face à un éléphant et également comment le dissuader d'entrer dans le camp.
Influencés par un fort nationalisme bouddhiste, une majorité des Birmans considèrent les Rohingyas comme des étrangers et les voient comme une menace à la prédominance bouddhiste du pays.
La Birmanie et le Bangladesh ont conclu un accord en novembre sur le retour des Rohingyas dans l'État Rakhine (ouest de la Birmanie).
Mais les experts de l'ONU et les ONG humanitaires estiment que les conditions ne sont pas réunies pour un tel retour et demandent que les rapatriements s'effectuent uniquement sur la base du volontariat.
Le nouvel arsenal nucléaire russe rétablit la bipolarité du monde
- Retour à la case départ : le monde est à nouveau bipolaire. Les États-Unis, imbus de leur supériorité, n’ont pas vu venir le relèvement militaire de la Russie.
Au second trimestre 2012, la Russie et ses alliés s’étaient engagés à déployer une force de paix en Syrie dès l’accord de Genève conclu.
Mais tout tourna autrement lorsque la France relança la guerre, en juillet 2012. Bien que la Russie ait fait reconnaître l’Organisation du Traité de sécurité collective par l’Onu afin de déployer des soldats musulmans, principalement du Kazakhstan, rien ne bougea. Malgré les appels à l’aide de Damas, Moscou resta longtemps silencieux. Ce n’est que trois ans plus tard, que l’armée de l’Air russe arriva et bombarda les installations souterraines des jihadistes.
Durant les trois ans qui suivirent, divers incidents militaires opposèrent la Russie aux États-Unis. Le Pentagone se plaignit par exemple de l’étrange agressivité des bombardiers russes qui s’approchaient des côtes US. À Damas, on s’interrogeait sur le silence de Moscou et l’on se demandait s’il avait oublié ses engagements. Il n’en était rien. La Russie constituait en secret un nouvel arsenal et ne débarqua que lorsqu’elle pensa être prête.
Dès le début de son intervention, son armée installa un système, non pas de brouillage, mais de déconnexion des commandes de l’Otan, dans un rayon de 300 kilomètres autour de Lattaquié. Par la suite, elle déploya le même système en mer Noire et à Kaliningrad. Outre ses nouveaux aéronefs, la Russie utilisa des missiles de croisière plus précis que ceux des USA, tirés par sa marine depuis la mer Caspienne. Le mois dernier elle a testé sur le champ de bataille, des avions multi-rôles ayant des capacités inconnues jusqu’ici.
Il est apparu que, selon les généraux US sur le terrain, l’armée russe dispose désormais de forces conventionnelles plus efficaces que celles des États-Unis. Cependant, leurs homologues du Pentagone doutent encore de cette progression, tant ils sont certains d’être militairement supérieurs pour l’éternité. Selon eux, il est tout simplement ridicule de comparer les deux armées, la leur ayant un budget huit fois plus important. Toutefois, jamais dans la science militaire, on a comparé les performances de deux armées rivales au seul montant de leurs budgets, ce que Vladimir Poutine a souligné en évoquant la qualité exceptionnelle de ses soldats comparée à celle des États-Unis.
Quoi qu’il en soit, si les Russes sont un peu meilleurs en matière conventionnelle, ils ne peuvent se déployer sur plusieurs théâtres d’opération simultanés et Washington conserve sa supériorité nucléaire.
L’entrée en guerre, le 24 février 2018, de l’infanterie russe dans la Ghouta de Damas est certes la conséquence d’un accord avec les Etats-Unis qui se sont engagés à ne plus s’investir en Syrie et donc, à ne pas reproduire le harcèlement qu’ils organisèrent contre l’Armée rouge en Afghanistan. Elle est aussi le signe que le Pentagone craint désormais que l’armée russe ne lui rende la pareille, ailleurs dans le monde.
C’est précisément à ce moment que le président Poutine conteste la supériorité nucléaire US. Lors de son discours devant son Parlement, le 1er mars 2018, il a annoncé que son pays détient un ahurissant arsenal nucléaire.
Tous ces programmes sont plus ou moins connus de longue date, mais les experts ne les imaginaient pas opérationnels avant longtemps. Or, la plupart le sont déjà. On doit se demander comment les Russes ont pu les mettre au point à l’insu des services de Renseignement US. C’est pourtant ce qu’ils sont parvenus à faire avec le Su-57 qu’ils ont testé au combat, il y a trois semaines, alors que la CIA ne l’imaginait pas prêt avant 2025.
Vladimir Poutine a révélé son nouvel arsenal. Le missile balistique intercontinental (ICBM) Sarmate (du nom d’un peuple russe antique pour qui les femmes et les hommes étaient égaux). Il reprend la technique de la « tête orbitale » qui avait déjà assuré la supériorité russe durant les années 70, et que l’Union soviétique avait abandonné en signant et en ratifiant les accords SALT II. Or, le Sénat US n’a jamais ratifié ce Traité, le rendant caduque. Ce type de missile, dont la tête est d’abord placée en orbite, puis entre dans l’atmosphère et fonce sur sa cible, a un rayon d’action illimité. Les Traités prohibant la nucléarisation de l’espace interdisent de placer une charge nucléaire de manière pérenne en orbite, mais pas de la faire entrer dans l’espace durant une partie de son trajet. En l’état actuel des connaissances, il ne peut être intercepté durant cette période. Le Sarmate peut surgir dans l’atmosphère et attaquer n’importe qui, n’importe où.
Le missile Dague (Kinzhal en russe) qui doit être tiré depuis un bombardier pour atteindre dans l’atmosphère une vitesse hypersonique, c’est-à-dire cinq fois supérieure à celle nécessaire pour atteindre le mur du son. Cette vitesse vertigineuse le rend évidemment impossible à intercepter. Il a été testé avec succès, il y a trois mois.
La Russie dispose aussi d’un moteur à énergie nucléaire (c’est-à-dire d’une centrale nucléaire) qui a été miniaturisé au point de pouvoir équiper un missile de croisière à charge nucléaire. Les missiles de croisière ayant un trajet imprévisible et ce moteur ayant une autonomie quasi-infinie, ils sont pour le moment invincibles.
Ce moteur, placé sur un drone sous-marin, lui permet de transporter à une vitesse plusieurs fois supérieure à celle d’un sous-marin classique une charge nucléaire considérable. Outre ses effets radioactifs, la charge transportée pourrait déclencher un tsunami de 500 mètres de haut au large de n’importe quelle côte océanique.
Enfin, la Russie tente de mettre au point un projectile hypersonique, l’Avant-garde, qui non seulement cumulerait les caractéristiques de passage dans l’espace du Sarmate et de vitesse de la Dague, mais dont la trajectoire pourrait en plus être ajustée au cours de son trajet.
Les nouvelles armes nucléaires russes ont été conçues pour rendre inopérant le « bouclier » anti-missiles que le Pentagone développe, base après base, dans l’ensemble du monde depuis une quarantaine d’années. Ce n’est pas un problème de force supérieure, mais de conception technique. Le principe du bouclier n’offre aucune défense possible face à elles.
Pis, le président Poutine a également annoncé la réalisation d’une arme laser dont il a tenu secrètes les caractéristiques. Il semble qu’elle soit capable d’intercepter une partie des lanceurs US.
Pour le moment, les états-majors des pays membres de l’Otan ne croient pas un mot de ces allégations, tant ces armes relèvent à leurs yeux de la science-fiction.
Pourtant, l’Histoire nous a appris que la Russie, le pays des échecs, pas du poker menteur, ne bluffe jamais à propos de son arsenal. Elle a souvent fait croire que des armes à l’étude étaient déjà opérationnelles, mais elle n’a jamais officiellement annoncé « prêtes au combat » des armes qui ne l’étaient pas encore. Les plus de 200 nouvelles armes employées en Syrie nous ont convaincus de l’avancée technologique de leurs scientifiques.
Les immenses progrès de la Russie ont fait perdre aux États-Unis le privilège de la première frappe. Désormais, en cas de guerre nucléaire, les deux Grands pourront se frapper mutuellement. Les USA disposeront d’un nombre considérablement plus élevé de missiles à charge nucléaire, et la Russie sera en mesure d’en intercepter un grand nombre. Chacun ayant la capacité de dévaster plusieurs fois la planète, les deux se trouvent théoriquement à nouveau à égalité dans ce type d’affrontement.
Côté US, le complexe militaro-industriel est en panne depuis une vingtaine d’années. Le plus important projet d’avionique de l’histoire, le F-35, devait remplacer à la fois les F-16, les F-18 et les F-22, mais Lockheed Martin est incapable de concevoir les logiciels annoncés. L’actuel F-35 en est en réalité totalement incapable de remplir son cahier des charges et l’US Air Force envisage de reprendre la production de vieux aéronefs.
Certes, le président Donald Trump et son équipe ont décidé d’attirer de nouveaux cerveaux aux États-Unis pour y relancer la production d’armements et contraindre le lobby militaro-industriel de répondre aux besoins du Pentagone au lieu de continuer à lui vendre les mêmes vieilles carcasses. Mais il lui faudra au moins vingt ans pour récupérer le retard accumulé.
Les progrès techniques de la Russie ne bouleversent pas seulement l’ordre mondial en rétablissement contre toute attente un système bipolaire, ils contraignent aussi les stratèges à repenser la guerre.
L’Histoire nous a appris que peu d’hommes réalisent immédiatement les changements de paradigme militaire. Au XVème siècle, lorsque les armées française et anglaise livrèrent la bataille d’Azincourt, les chevaliers en armure français furent écrasés par les archers et arbalétriers à pied anglais, quoi qu’inférieurs en nombre. Pourtant, des généraux persistèrent à privilégier le corps-à-corps au combat à distance avec des flèches et des boulets. On vit encore pendant un siècle des chevaliers en armure se faire massacrer sur des champs de bataille.
Par exemple, aucune bataille de chars n’a eu lieu depuis la défaite du président Hussein, en 1991 lors de l’opération Tempête du désert. Pourtant la presque totalité des armées n’a pas su interpréter ce qui s’était passé. La victoire, en 2006, de petits groupes de Résistants du Hezbollah contre les chars Merkava israéliens a montré de manière indubitable la vulnérabilité de ce type d’armes. Rares sont les États qui en ont tiré des conclusions, sauf l’Australie et la Syrie par exemple. La Russie elle-même persiste à produire d’énormes forteresses roulantes qui ne résisteront pas à ses propres RPG correctement maniés.
L’arsenal russe est invincible, en tous cas si l’on tente de le combattre avec d’anciennes méthodes. Il est par exemple impensable d’intercepter des projectiles hypersoniques. Mais on pourra peut-être en prendre le contrôle avant qu’ils n’atteignent cette vitesse. Les recherches militaires vont donc s’orienter vers le contrôle des commandes et communications ennemies. Manque de chance, dans ce domaine aussi, les Russes sont en avance.
Présentation d'un Livre : Fatima Zahra (As) de sa naissance à sa mort SAYYED MOHAMED KADIM QAZWINI Fatima, saurons-nous un jour qui est Fatima (P) ?
La personnalité d’un être humain qui a supporté la féminité afin d’être une preuve sur l’infinie puissance d’Allah et sur son pouvoir innovateur et admirable.
Allah, certes créa Mohammed (P) afin qu’il soit la preuve de sa puissance pour ses Prophètes, puis Il créa de lui une descendance : sa fille Fatima Zahra (P) pour qu’elle soit un signe et une preuve sur la puissance d’Allah dans l’innovation d’une créature féminine qui sera un ensemble de vertus et de dons.
En effet, Allah le très Haut donna à Fatima Zahra (P) de la magnificence et de la splendeur telle qu’aucune femme ne saurait atteindre son rang.
Elle appartient à la catégorie des Awliya (les intimes de Dieu) dont le ciel a reconnu sa majesté avant que les gens de la terre ne le fassent.
Ces intimes d’Allah le très Haut sur qui des versets clairs et précis sont descendus, versets lus et récités depuis leur descente de nos jours et jusqu’au Jour de la résurrection.
Plus l’humanité mûrit, comprend les réalités et découvre les secrets, plus l’éminence de la personnalité de Fatima Zahra (P) paraît plus claire et plus exhaustive, les sens et les vertus en sont saisis plus clairement.
Elle est Fatima Zahra, Allah fait son éloge, se satisfait de sa satisfaction et est courroucé lorsqu’elle se fâche.
Le Prophète d’Allah (P) fait allusion à sa majesté et à son considérable rang.
Le Commandeur des croyants,Ali la contemplait avec révérence et majesté et les Imams des Ahl-bayt la regardaient avec consécration et respect.
Parler de la vie de Fatima Zahra (P) revient à parler d’événements et d’incidents qui sont tous des leçons, des devises et des enseignements à travers lesquels nous connaissons ou nous découvrons la vie des intimes et des Elus d’Allah l’Exalté.
Nous découvrons également leurs façons de ressentir l’existence.
Nous arrivons ainsi à nous informer sur un côté de l’histoire de l’Islam concernant la vie de Fatima Zahra malgré la brièveté de sa noble vie.
Parler de l’aptitude de Fatima Zahra (P) conduit à parler de la femme en Islam du point de vue de la conservation de sa dignité et de celui de la reconnaissance de son respect et de sa personnalité.
Cela conduit également de parler de la femme en tant que jeune fille dans la maison paternelle, qu’épouse, mère et éducatrice sous le toit du foyer conjugale.
Nous n’omettrons pas ici de parler de la femme en Islam comme étant un être humain pour qui il est permis de travailler sur le plan social mais dans un cadre religieux et chaste.
Il est clair que l’Islam ne prive point la femme d’acquérir la science, la culture, la littérature et la connaissance dans la mesure où cette acquisition se déroule loin de la mixité, des vices et des situations conflictuelles pouvant conduire la pauvre femme à sa perte et à la destruction de son essence.
Fatima Zahra (P) ait été l’être la plus chère au cœur du Prophète d’Allah (P).
N’est-elle pas la fille du Prophète d’Allah (P) et une partie de Lui ?
N’est-elle pas la lumière de ses yeux ? Le fruit de son cœur ?
Elle a défendu les droits de son époux (P).
Elle s’est présentée à la mosquée du Prophète d’Allah (P), a demandé ses droits et son dû.
Droits et dû qu’Allah le Très Haut et son prophète (P) Lui ont attribués.
L’armée syrienne reprend deux autres villages aux terroristes
Poursuivant leurs opérations dans la Ghouta orientale de Damas, les forces de l’armée syrienne ont réussi ce mardi 6 mars à reprendre deux autres villages dans cette région.
Selon l’agence de presse Fars News, les forces syriennes poursuivent leurs avancées dans la Ghouta orientale où les terroristes vivent des heures difficiles.
Dans son tout dernier reportage sur les évolutions en cours dans la Ghouta orientale, la chaîne de télévision Al-Mayadeen a annoncé que le drapeau syrien avait été hissé dans les villages de Sabqa et Hamouriya.
Le lundi 5 mars, les forces syriennes ont repris le village d’al-Mohammadiya, à l’ouest du village de Beit Nayem, suite à des affrontements avec des terroristes.
Le journal syrien Al-Watan a écrit que l’armée syrienne avait réussi ces neuf derniers jours, au cours d’opérations militaires, à libérer plus de 40 % des terres occupées par les terroristes dans la Ghouta.
Selon l’annonce de la base militaire de Hmeimim dans la province de Lattaquié où sont présents des militaires russes, les opérations terrestres de l’armée syrienne dans la Ghouta orientale se sont poursuivies, jusqu’ici, avec succès et de façon satisfaisante.
Il est prévu que les unités de l’armée syrienne avanceront de l’ouest vers l’intérieur des terres de la Ghouta, où ils elles devraient se joindre à d’autres unités de l’armée venant de l’est.
Les forces syriennes déployées dans l’est de la zone ont fait des progrès considérables, qui ont été suffisamment rapides pour boucler la première étape de l’opération, ajoute la même source.
Pour leur part, le groupe terroriste Jaich al-islam a reconnu les avancées de l’armée syrienne et prétendu que les forces de la Résistance avaient adopté la « politique de la terre brûlée ».
La Russie réagira aux accusations de Londres
L’ambassade russe à Londres a dénoncé les accusations anti-russes lancées par Londres.
Selon le quotidien britannique The Financial Times, l’ambassade russe à Londres a réagi, ce mardi 6 mars, à la prise de position anti-russe de Londres à propos de l’hospitalisation d’un ex-espion russe.
« Cette ambiance, qui se nourrit de l’hospitalisation le 4 mars de Sergueï Skripal et sa fille, préoccupe vivement Moscou. L’ambassade russe n’a jusqu’ici reçu aucune information officielle à propos de cet événement ni de la part des autorités britanniques ni de la part de la police du pays. Le tapage créé autour de cet événement s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle campagne anti-russe au Royaume-Uni. Cette campagne consiste à présenter aux interlocuteurs plusieurs spéculations qui aboutiront finalement à blâmer Moscou », a indiqué l’ambassade russe à Londres, dans un communiqué.
Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson vient de menacer la Russie d’une « réponse appropriée et robuste ».
« Le Royaume-Uni répondra de manière appropriée et ferme s’il s’avérait que l’État russe a été impliqué dans l’empoisonnement de l’ex-agent russe Sergueï Skripal et de sa fille Yulia à Salisbury dimanche », a déclaré Boris Johnson.
Les menaces proférées par Londres contre la Russie interviennent suite à l’hospitalisation d’un ex-espion russe et de sa fille.
Washington: ce que l'Iran veut faire au Moyen-Orient
Un élu républicain a déclaré que l’Iran voulait faire sortir les États-Unis du Moyen-Orient.
Marco Rubio, député républicain au Sénat américain, a déclaré, ce mardi 6 mars, devant les participants à la conférence annuelle de l’AIPAC, que l’Iran entendait repousser les États-Unis du Moyen-Orient.
Il a accusé l’Iran de vouloir mettre sur pied une « force de miliciens chiites » dans les différents pays de la région afin de renvoyer les Américains du Moyen-Orient.
Interrogé pour savoir si les Américains prenaient les mesures nécessaires pour repousser l’Iran, Marco Rubio a répondu : « Laissez-moi expliquer d’abord ce qu’ils sont en train de faire. Ils tentent de nous faire sortir du Moyen-Orient via la formation de divers groupes chiites et la collaboration avec différents pays de la région. »
La République islamique d’Iran a, à maintes reprises, rejeté les allégations des États occidentaux l’accusant d’ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays. Les gouvernements irakien et syrien ont, à plusieurs reprises, loué le rôle constructif de l’Iran dans la lutte contre les groupes terroristes.
Marco Rubio a ensuite prétendu que l’Iran tentait de canaliser les événements du Kurdistan irakien dans ses intérêts et de tendre la main à la Turquie.
« L’Iran se livre à des efforts stratégiques pour chasser les Américains du Moyen-Orient afin de pouvoir devenir une grande puissance dans la région », a-t-il réaffirmé.
La conférence de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) réunit, chaque année, plusieurs politiciens américains et israéliens.
L’AIPAC est le lobby israélien le plus puissant aux États-Unis et exerce une influence majeure sur l’adoption des politiques américaines, veillant à ce que ces dernières soient sur la même longueur d’onde que les intérêts d’Israël.
Le Brésil a déposé une plainte devant l’OMC contre les USA
Le Brésil a déposé lundi une plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre les États-Unis et contre les nouveaux tarifs douaniers sur les importations d’acier décidés par la Maison-Blanche.
Il a par ailleurs exhorté l’administration américaine à reconsidérer sa décision.
« Le Brésil a ainsi déclaré à l’OMC que le système commercial mondial ne vivait pas des temps normaux et que cette institution devait désormais faire face à de sérieux défis, y compris des défis existentiels », indique le communiqué du ministère brésilien des Affaires étrangères.
Le communiqué ajoute : « Le protectionnisme est au centre des menaces [pesant sur l’OMC] et la récente annonce unilatérale d’un membre important de l’OMC, à savoir Donald Trump, porte le danger à un nouveau niveau. »
La plainte du Brésil intervient après que le président américain Donald Trump a annoncé la semaine dernière qu’il voulait imposer une taxe supplémentaire de 25 % sur les importations d’acier et une de 10 % sur les importations d’aluminium.
« Nous avons de profondes préoccupations quant aux implications systématiques [de cette menace], qui pourraient avoir de graves conséquences qui ne sont dans l’intérêt de personne », poursuit le communiqué du ministère brésilien des Affaires étrangères.
Le ministre brésilien du Développement, de l’Industrie et du Commerce extérieur s’est quant à lui rendu à Washington pour tenter de faire changer d’avis les autorités américaines.
Selon une étude de la Confédération nationale de l’industrie du Brésil, de tels tarifs pourraient entraîner des pertes de 3,15 milliards de dollars américains par an pour l’industrie brésilienne.
Les forces turques contrôlent la porte orientale d’Afrin
L’armée turque et ses alliés terroristes ont réussi à se rendre maîtres de la région du Sharan, une zone considérée comme la porte orientale d’Afrin par le commandement de l’opération Rameau d’olivier.
L’armée turque et les terroristes de l’Armée syrienne libre visent les positions des militants kurdes à Afrin, dans la province d’Alep, depuis le 20 janvier 2018, dans le cadre d’une opération turque appelée Rameau d’olivier.
Et à l’occasion du 46e jour de cette opération, le site Enab Baladi vient d’annoncer que les forces soutenues par Ankara avaient réussi à prendre le contrôle de la localité de Sharan.
Selon Enab Baladi, avec la prise de contrôle de cette région, le nombre de zones sous le contrôle des forces soutenues par la Turquie est passé à quatre : Rajo, Balbal, Cheikh al-Hadid et Sharan.
L’importance de cette zone est due au camp de Kafr Jenah, l’un des principaux quartiers généraux des Unités de protection du Peuple (YPG).
Les unités kurdes, elles, affirment avoir réussi à résister aux forces soutenues par la Turquie, notamment dans la localité de Jundaris et de Rajo.
Sharan est une région d’une superficie de 331 kilomètres carrés qui est située à 13 kilomètres au nord-est d’Afrin.
Un expert des questions turques, Nasser Turkmani a déclaré à Enab Baladi que la première phase de l’opération Rameau d’olivier était sur le point de s’achever, la ligne de défense d’Afrin ayant été percée et le contrôle de 100 villages ayant été repris. Lors de la deuxième phase, c’est le front Tal Rafat qui va être activé, ce qui permettra de resserrer l’étau autour des miliciens kurdes.