تقي زاده

تقي زاده

Selon les derniers sondages effectués dans les territoires occupés, 50% des habitants des territoires occupés exigent la démission du Premier ministre Benjamin Netanyahu, impliqué dans une nouvelle affaire de corruption.

La police israélienne a récemment ouvert une nouvelle enquête dans le cadre de l’affaire "4000". Shaul Elovitz, patron du groupe de télécommunications "Bezeq", est suspecté d’avoir obtenu des récompenses de la part du Premier ministre, lorsque ce dernier était ministre des Télécommunications, en contrepartie d'une couverture favorable à la famille Netanyahu auprès du site d’information "Walla".

Après les dossiers "1000" où le couple Nétanyahou et son fils Yaïr sont suspectés d’avoir bénéficié des largesses d’un producteur à Hollywood et d’un milliardaire australien, pour un montant de 229 000 euros, et "2000" qui met en cause les liens de Benyamin Netanyahu et du propriétaire du quotidien Yediot Aharonot, un nouveau dossier de corruption dit "4000", met en cause plusieurs des proches du Premier ministre israélien resserrant l'étau autour du numéro 1 du régime Tel-Aviv, dont l'un des proches est par ailleurs visé dans le cadre d'une affaire d'achats de sous-marins allemands, surnommé "dossier 3000".

Selon le site d’information arabophone "Arab 48", 50% des Israéliens estiment que Netanyahu doit démissionner contre 33% des sondés, qui pensent qu’il devrait continuer à exercer sa fonction, alors que 8% ne se prononcent pas.

Le mandat du Premier ministre extrémiste israélien prendra fin en 2019. Toujours selon les sondages, 42% d’Israéliens exigent la tenue des élections anticipées contre 36%, pour qui des élections anticipées n’apparaissent pas comme la solution à la crise.  

Réagissant à ces affaires de pot-de-vin et d’abus de pouvoir visant leur gouvernement, des centaines d’Israéliens se sont réunis à plusieurs reprises ces derniers jours devant la résidence du Premier ministre pour protester contre la corruption du gouvernement et réclamer sa démission. 

Netanyahu n’est pas la première autorité de haut rang du régime à être impliqué dans ce genre de dossiers. La corruption atteint les plus hautes sphères du régime de Tel-Aviv.

Une manifestation anti-Netanyahu à Tel-Aviv. ©AFP

Organisée par des Allemands, la Conférence sur la Sécurité de Munich, s’est transformée en forum mondial des ministres des Affaires étrangères et de la Défense. Chacun voulait anticiper l’évolution politique du moment, tandis que les organisateurs tentaient de faire avancer la cause de leur réarmement. En définitive, si les positions des uns et des autres ont été clarifiées, la question des nouvelles règles du jeu reste en suspens.

La Conférence sur la Sécurité de Munich est devenue au fil du temps la rencontre internationale la plus importante sur le sujet au monde. Créée dans le contexte de la Guerre froide par un noble ultra-conservateur, héros de la Résistance contre le nazisme, Ewald-Heinrich von Kleist-Schmenzin, elle a toujours eu un côté atlantiste et anti-communiste. Elle n’en reste pas moins un événement allemand et non pas une initiative états-unienne.

Fondée en 1963, elle réunissait alors une soixantaine de personnalités. Henry Kissinger, qui n’était alors qu’un espion et un universitaire, et Helmut Schmidt, alors simple député fédéral, y participèrent. Depuis 2009, sous l’impulsion de son nouveau président, le diplomate Wolfgang Ischinger, la conférence n’est plus un séminaire stratégique germano-US, ni même un forum européen, mais l’événement mondial en matière de Relations internationales et de Défense.

La Conférence 2018

L’édition 2018 rassemblait 682 hautes personnalités, dont une trentaine de chefs d’État et de gouvernement, une quarantaine de ministres des Affaires étrangères, une autre quarantaine de ministres de la Défense, et presque tous les patrons des services secrets occidentaux, sans compter les directeurs de think tanks et d’ONG humanitaires atlantiques, ou les journalistes bien-pensants  [1]. Depuis trois ans, un sommet des services secrets se tient discrètement en marge de la Conférence.

Le très haut niveau, sans aucun précédent, de cette rencontre s’explique par le désordre international actuel. Chacun a bien vu que le système unipolaire imposé par les États-Unis à partir de 1995 n’est plus. Pour autant, personne ne sait très bien ce qui va suivre.

La presse n’a retenu de cet événement que le show puéril de Benjamin Netanyahu et quelques phrases des uns et des autres. Les vrais enjeux étaient ailleurs.

L’affirmation de la puissance militaire allemande est-elle désormais possible ?

La puissance invitante, c’est-à-dire des Allemands à titre privé et non pas l’État fédéral, entendaient utiliser les participants pour faire avancer ses propres objectifs. Un document distribué à l’entrée, débute par deux articles. Celui de gauche, signé par le ministre des Affaires étrangères Sigmar Gabriel, comprend cette phrase : « Il est ni imprudent, ni anti-américain, d’imaginer une Europe sans les États-Unis » [2]. Celui de droite, rédigé par la juriste Constanze Stelzenmüller, analyse les divergences entre le président Trump et ses principaux conseillers pour conclure par une mise en garde face à leurs développements possibles [3].

Juste avant que Berlin ne soit paralysé par l’absence de majorité parlementaire, le gouvernement fédéral réfléchissait à la possibilité d’investir massivement dans son armée et de prendre le contrôle de l’ensemble des armées européennes, française comprise [4]. Il s’agit d’utiliser l’Union européenne au moment où les États-Unis sont en crise pour affirmer au plan politique la puissance économique allemande. Mais comment se passer de la puissante armée britannique après le Brexit ? Comment gérer la force nucléaire française ? Et quelle marge de manœuvre les États-Unis sont-ils prêts à concéder à l’Allemagne ?

Le Premier ministre britannique, Theresa May, a répondu, en ce qui la concerne, que le Royaume-Uni entendait négocier un Traité de Défense avec l’Union européenne, une fois qu’il l’aurait quittée ; ce qui renvoie l’Allemagne à la vision que Winston Churchill en avait. L’Union européenne doit maintenir la stabilité à l’Ouest du continent, Londres sera toujours pour elle un allié solide, mais c’est le gouvernement de Sa Majesté qui fixera les objectifs communs et certainement ni Berlin, ni Paris.

Le Premier ministre français, Édouard Philippe, a dressé l’éloge de l’Europe de la Défense et affirmé que son pays consacrerait 2% de son PIB aux questions militaires en 2025. Capitalisant sur l’excellente communication du président Emmanuel Macron, il a manifesté son soutien aux ambitions allemandes tout en s’abstenant de répondre à la question concrète de la force de frappe. On n’est donc guère avancé : le tandem Macron-Philippe se réjouit du nouveau mécanisme de concertation européenne en matière d’industrie de Défense (le PESCO), mais n’a signé d’engagements concrets qu’avec Londres.

L’énorme délégation US s’est comportée comme imaginé dans le document préparatoire : Washington attache beaucoup d’importance à ses alliés pour renforcer sa crédibilité. Autant dire que l’affirmation de la puissance militaire allemande ne sera possible que tenue en laisse par le Pentagone.

L’Ukraine et la Crimée

Alors que l’Allemagne a voté les sanctions européennes contre la Russie, les membres de la MSC ne remettent pas en question la réunification de la Crimée à la Russie. Ils ne s’appuient pas sur l’exemple de la réunification allemande, car celle-ci ne s’est pas faite au détriment d’un autre État, mais sur leur propre initiative de reconnaître l’indépendance de la Slovénie, de la Croatie et de la Bosnie-Herzégovine contre la volonté de la Fédération yougoslave (actuelle Serbie) [5]. Ils analysent la crise ukrainienne en termes de tectonique des plaques. Pour eux, les forces qui se sont affrontées là-bas durant une vingtaine d’années ont abouti à ce divorce. Dès lors, la question du Donbass est celle de la délimitation des plaques. La réponse n’est pas la même selon que l’on observe l’Histoire longue ou courte.

Quoi qu’il en soit, la MSC considère les accords de Minsk II comme la seule solution de paix, mais elle ne les comprend pas de la même manière que Moscou, ce texte étant particulièrement imprécis.

Les Allemands ont été surpris par la proposition du président Vladimir Poutine de déployer une force de stabilisation des Nations unies au Donbass. Ils la comprennent comme chargée de faire respecter l’ordre de Kiev et donc, de désarmer la région tandis que le gouvernement ukrainien pourrait, lui, se préparer à un nouvel affrontement. Ce n’est évidemment pas le point de vue russe.

Une dizaine de personnalités ukrainiennes étaient présentes à Munich. Certes, le président Petro Poroschenko et ses alliés comme son ministre des affaires étrangères Pavlo Klimkin (ancien ambassadeur à Berlin) ou le maire de Kiev Vitali Klitschko (ex-champion du monde de boxe poids lourds WBO & WBC, « héros » du Maïdan). Également des leaders économiques comme Natalie Jaresco (une ex-employée du département d’État US, placée par Washington comme ministre des Finances) ou le patron de Naftogaz, Andriy Kobolyev, et les oligarques Viktor Pinchuk et Sherhiy Taruta. Mais ne faisant qu’une confiance très limitée à l’équipe actuellement au pouvoir, la MSC avait également invité Yulia Timoschenko, les députés Mustafa Nayyem (le déclencheur du Maïdan) et Svitlana Zalishchuk (US National Endowment for Democracy).

Dans une salle séparée, hors des regards, les représentants de la France, l’Allemagne, l’Union européenne et la Russie ont rencontré ceux de l’Ukraine. Rien n’a avancé et surtout pas l’idée d’un déploiement de Casques bleus.

Le Moyen-Orient vu par Berlin

L’Allemagne s’est considérablement investie dans le projet US au Moyen-Orient (stratégie de destruction des sociétés et des États conçue par l’amiral Arthur Cebrowski [6]), mais peu dans le projet états-uno-britannique des « printemps arabes ». Elle héberge et soutient depuis la Guerre froide plusieurs quartiers généraux des Frères musulmans, dont celui des Syriens à Aix-la-Chapelle. Elle a participé à l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri [7]. Elle a co-rédigé en 2012 le plan Feltman de capitulation totale et inconditionnelle de la Syrie [8]. Actuellement, Volker Perthes, le directeur de la Stiftung Wissenschaft und Politik, son think tank étatique, est conseiller de Jeffrey Feltman à l’Onu.

Depuis plusieurs années, les documents internes du Service européen pour l’action extérieure (SEAE) sont des copiés-collés des notes de Volker Perthes pour le gouvernement allemand.

Volker Perthes était bien entendu présent à Munich [9] avec Jeffrey Feltman et leurs amis, Lakdhar Brahimi, Ramzi Ramzi, Steffan de Mistura, les généraux David Petraeus (le fond KKR était aussi représenté par Christian Ollig) et John Allen (Brookings Institution), ainsi que Nasser al-Hariri, le président de la Haute-Autorité pour les négociations (opposition syrienne pro-Saoudienne), Raed al-Saleh le directeur des Casques blancs (Al-Qaïda) et leurs sponsors qataris, dont l’émir Thamim.

Dans un article du document préparatoire de la Conférence [10], Volker Perthes assure que l’équilibre politique du Moyen-Orient vient de basculer. Mais il raisonne en s’appuyant sur ce qu’il souhaite et non pas sur ce qu’il voit. Il assure que le gouvernement de Damas est épuisé par la guerre alors qu’il vient de tendre un piège savant aux Israéliens et est parvenu à détruire un de leurs avions. Il évalue la rivalité saoudo-iranienne en croyant que Riyad est en position de force alors que le contre-coup de Palais s’organise depuis l’étranger. Il imagine que les Émirats vont aider l’Arabie saoudite contre Téhéran, alors qu’ils viennent d’imposer à Riyad la partition du Yémen et qu’ils tirent la richesse de Dubaï du contournement de l’embargo anti-iranien.

Les erreurs de Volker Perthes ont été prolongées par celles —volontaires— des trois patrons du BND allemand (Bruno Kahl), du MI6 britannique (Alex Younger) et de la DGSE française (Bernard Émié), qui ont expliqué dans une salle à part, devant un public choisi pour sa crédulité, leurs inquiétudes face à l’opération turque en Syrie. Les trois hommes ont feint de croire que les combattants du YPG sont les meilleurs remparts face à Daesh, alors qu’ils devaient former avec d’ex-daeshistes la Force de sécurité aux frontières et que, cette semaine, plusieurs officiers jihadistes ont été arrêtés par l’armée arabe syrienne en rejoignant Afrin mêlés aux combattants kurdes [11]. Certes, le métier de ces trois maîtres-espions est de savoir à qui ils doivent la vérité et à qui ils peuvent mentir. Continuant sur leur lancée, ils ont laissé entendre que l’armée arabe syrienne utilise des armes chimiques —profitant ainsi de l’absence dans la salle du secrétaire US à la Défense, Jim Mattis, qui avait souligné quelques jours plus tôt l’inexistence de preuve en la matière [12]—.

En définitive, avant de se réarmer massivement, l’Allemagne devrait choisir avec plus soin ses analystes de politique étrangère.

[1] « Liste des 682 participants à la Conférence sur la Sécurité de Munich 2018 », Réseau Voltaire, 18 février 2018.

[2] “Power boost. The EU must win the conflicts of the future”, Sigmar Gabriel, Security Times, February 2018.

[3] “Power outage. "America first" means America alone”, Constanze Stelzenmüller, Security Times, February 2018.

[4] « Ambitionierte Rahmennation : Deutschland in der Nato », Rainer L. Glatz, Martin Zapfe, SWP-Aktuell #62, août 2017.

[5] “Chain of secession”, Andreas Zumach, Security Times, February 2018.

[6The Pentagon’s New Map, Thomas P. M. Barnett, Putnam Publishing Group, 2004. « Le projet militaire des États-Unis pour le monde », par Thierry Meyssan, Haïti Liberté (Haïti) , Réseau Voltaire, 22 août 2017.

[7] « Révélations sur l’assassinat de Rafiq Hariri », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie) , Réseau Voltaire, 29 novembre 2010.

[8] « L’Allemagne et l’Onu contre la Syrie », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 28 janvier 2016.

[9] Sur les interventions de Volker Perthes à la Conférence 2017, lire : « Le détournement de la Conférence sur la Sécurité de Munich », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 février 2017.

[10] “Bismarck would blush. The political geometry of the Middle East has been redrawn in the last year”, Volker Perthes, Security Times, February 2018.

[11] Un accord a été conclu entre le YPG et les autorités syriennes. Les combattants kurdes ont été autorisés à traverser les zones contrôlées par l’armée arabe syrienne pour rejoindre leurs « frères » à Afrin et y lutter contre l’armée turque. Mais cet accord n’est valable que pour les anarchistes kurdes, pas pour les jihadistes étrangers.

[12] « Jim Mattis réfute les "Fake News" d’Israël et de l’Otan », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 14 février 2018.

Un avion d’espionnage turc a été pris pour cible par la DCA des forces populaires syriennes alors qu’il survolait la région d’Afrin. 

Selon le rapport d’al-Mayadeen, la défense aérienne des forces populaires syriennes a intercepté un avion d’espionnage turc au-dessus du point de passage d’al-Ziara près d’Afrin.

L’arrivée hier, mardi 20 février, des forces populaires syriennes dans la région d’Afrin a provoqué la colère d’Ankara. Tout de suite après l’entrée de ces forces, Recep Tayyip Erdogan, le président turc, a prétendu que l’artillerie de l’armée turque avait empêché l’avancement des forces syriennes vers Afrin.

Hier, lors de la réunion à Ankara du Parti de la Justice et du Développement (AKP) Erdogan a annoncé que l’armée avait commencé à encercler la ville d’Afrin.

 
 
 

Lors de sa visite en Ukraine, le secrétaire d’État adjoint américain, John Sullivan, a accusé la Russie d’agression contre son voisin.

Selon le journal Kyev Post, John Sullivan a encouragé ce mercredi les autorités de l’Ukraine à « lutter contre la corruption » et à « appliquer des réformes » pour réaliser les objectifs de la « révolution de Maïdan ».

Il a prétendu que la Russie s’opposait à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

Selon le journal, John Sullivan devrait rencontrer le président ukrainien Petro Porochenko et son ministre des Affaires étrangères Pavlo Klimkine. Les États-Unis ont imposé d’importantes sanctions économiques et diplomatiques à la Russie sous prétexte de l’annexion de la Crimée à la Russie et des troubles dans l’est de l’Ukraine.    

La coalition internationale dirigée par les États-Unis transfère un groupe de terroristes de Daech à Hassaké, en Syrie.

Les habitants de la ville syrienne de Hassaké affirment, ce mercredi 21 février, avoir vu des hélicoptères américains en train d’évacuer les éléments de Daech détenus dans une prison contrôlée par les Kurdes.

Selon l’agence de presse russe Sputnik, les enregistrements vidéo, partagés sur les réseaux sociaux comme YouTube et Facebook, montrent le transfert des terroristes de Daech par les hélicoptères de la coalition américaine.

« Des habitants de Hassaké ont vu les hélicoptères américains se poser dans l’enceinte d’une prison contrôlée par les Kurdes, avant d’évacuer les détenus appartenant au groupe terroriste Daech », a confié une source anonyme à Sputnik.

Selon certaines sources, lesdits hélicoptères transfèrent des armes dans la prison en vue d’y implanter une base militaire.

Des médias irakiens avaient auparavant affirmé que nombre d’hélicoptères américains avaient évacué les éléments de Daech détenus dans une prison à Hassaké, afin de les transférer vers leur fief situé près du village d’Abou-Hajar, dans l’est de la Syrie.

« Une centaine de terroristes de Daech, pour la plupart d’origine étrangère, ont été transférés depuis Deir ez-Zor en Syrie jusqu’à cette prison de Hassaké », a-t-on appris des mêmes médias irakiens.

 

Le ministère russe de la Défense a critiqué, il y a quelques mois, la coalition américaine pour son programme de formation des miliciens extrémistes dans sa base militaire près de Hassaké.

Selon Moscou, Washington entend réorganiser ces guerriers extrémistes dans le cadre d’un groupe qu’il va appeler « la nouvelle armée syrienne ».

Plusieurs sources d’information confirment que cette « nouvelle armée syrienne » sera composée d’anciens éléments de Daech et du Front Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra).

Cette nouvelle a été pourtant démentie par le porte-parole de la coalition internationale dirigée par les États-Unis.

Citant les témoins oculaires, Sputnik indique que les avions américains ont évacué, en octobre 2017, les commandants de Daech opérant à al-Mayadin, avant que l’armée syrienne n’y arrive.

Dans la foulée, le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le major général Mohammad Hossein Baqeri, a récemment fait part de la décision des États-Unis de transférer les terroristes de Daech depuis la Syrie vers l’Afghanistan.   

La Cour suprême des États-Unis a émis, ce mercredi, un décret pour annoncer l’impossibilité de la saisie des objets antiques iraniens, conservés au musée de Chicago, par les plaignants qui accusent l’Iran de soutien au terrorisme.

La Cour suprême des États-Unis empêche ainsi les survivants d’une attaque en 1997, qui demandaient la saisie de ces objets antiques iraniens pour exiger le paiement d’une indemnité de 71,5 millions de dollars, en accusant le pays d’avoir soutenu les auteurs de l’attaque.

Tous les huit membres de la Cour suprême ont statué ce mercredi unanimement contre les survivants américains d’un attentat à la bombe dans la ville de Qods en 1997. Ces objets ont été prêtés il y a plus de 80 ans par l’Iran à l’Institut oriental de l’Université de Chicago.

Les membres de la Cour suprême se sont référés au Foreign Sovereign Immunities Act, une loi fédérale qui protège généralement les biens des pays étrangers aux États-Unis, mais qui prévoit des exceptions pour les pays accusés de soutenir le terrorisme.

La Cour d’appel fédérale de Chicago avait déjà statué contre les plaignants. La Cour suprême a donc confirmé cette décision ce mercredi.

Il s’agit de 30 000 tablettes d’argile et de fragments contenant des écrits anciens connus sous le nom de collection Persépolis. Des archéologues ont découvert ces objets lors de fouilles à Persépolis dans les années 1930. La collection a été prêtée à l’Institut oriental de l’université de Chicago en 1937 pour la réalisation de recherches, la traduction et le catalogage.

Le mouvement irakien Asaïb Ahl al-Haq a exprimé son opposition, ce mercredi, à la création d’une base de l’OTAN et au renforcement de la présence militaire des États-Unis en Irak sous toutes ses formes.

Dans une interview à Knooz Media, Mahmoud al-Rabii, membre du bureau politique du mouvement a déclaré : « Les États-Unis tentent de se procurer une base militaire permanente en Irak au nom de l’OTAN. Or, il est impossible pour les Américains de réaliser ce plan sans l’autorisation du Parlement irakien qui est opposé à la poursuite de la présence militaire des États-Unis. »

Il a critiqué aussi les déclarations du Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, lors de ses réunions avec des autorités étrangères, en faveur de la présence de plus de militaires américains en Irak.

Le 19 février, la députée du Parlement irakien Nahla al-Hababi avait parlé d’un nouveau plan de Washington pour prolonger la présence de ses militaires en Irak sous la couverture des forces de l’OTAN.

Le Premier ministre Haïder l-Abadi, qui s’était dit favorable à la formation des forces irakiennes par les conseillers de l’OTAN, a ensuite déclaré le 20 février que Bagdad s’opposait à la présence de militaires étrangers, comme il l’avait déjà fait même pendant la crise de Daech. Il a ajouté que Bagdad n’autoriserait pas la création d’une base militaire permanente pour les forces étrangères.

Les États-Unis ont retiré leurs troupes d’Irak en 2011, mais ils y conservent leur présence militaire sous prétexte de la formation des forces irakiennes ou de la lutte contre le terrorisme, ce qui suscite une vive opposition des hommes politiques irakiens et des groupes de la Résistance.

« Cent onze lycéennes sont portées disparues dans le nord-est du Nigeria, deux jours après l’attaque d’une école de filles par Boko Haram », a annoncé le mercredi 21 février à la presse le ministre de la Police de l’État de Yobe.

« 815 étudiantes sont rentrées à l’internat pour filles de Dapchi sur un total de 926 élèves, les autres étant toujours manquantes », a déclaré Abdulmaliki Sumonu, précisant qu’« aucun cas d’enlèvement n’a pour l’instant été établi ».

Les familles craignent qu’il s’agisse d’un enlèvement comme en 2014 pour les 276 lycéennes de Chibok.

Le groupe terroriste Boko Haram est un groupe extrémiste qui s’oppose aux sciences et enseignements d’origine occidentale. Boko Haram opère dans certains pays d’Afrique du Nord.  

Source : AFP

Une cellule terroriste liée au groupe terroriste Daech, composée de six hommes, a été démantelée début février à Tanger et à Meknès au Maroc, ont indiqué mercredi les autorités marocaines.

En effet, les six suspects, dirigés par « un ex-détenu dans une affaire de terrorisme », sont âgés de 22 et 42 ans, ont des liens avec un autre réseau de partisans de Daech et préparaient des attaques au Maroc.

La Direction générale de la surveillance du territoire national a démantelé une cellule terroriste. ©Fars News

Les perquisitions menées par une unité antiterroriste ont permis la saisie d’armes à feu, de couteaux, de bâtons, de chaînes métalliques, de pantalons militaires et de divers équipements électroniques, selon le communiqué du ministère marocain de l’Intérieur.

Les investigations ont révélé que les suspects avaient été impliqués dans des agressions contre des personnes à Tanger, selon la même source.

Le mercredi 21 février, Angela Merkel a averti la Chine qu’elle ne devait pas lier ses investissements dans les Balkans à des questions politiques, au moment où Pékin est soupçonné de vouloir étendre par ce biais son influence en Europe.

« Nous sommes pour le libre-échange », a souligné la chancelière allemande lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre macédonien, Zoran Zaev, à Berlin.

Mais d’une part « cela doit être réciproque », a jugé Mme Merkel. « Dans les relations avec la Chine, c’est très important que l’ouverture ne vienne pas que d’une partie mais de toutes les parties », a-t-elle souligné.

Et d’autre part chercher à lier les relations commerciales « à des questions politiques, je ne trouve pas que cela soit une contribution au libre-échange », a jugé la chancelière.

Elle faisait manifestement allusion à l’initiative chinoise des « Nouvelles routes de la soie », un colossal projet d’investissements dans les infrastructures à destination de l’Europe, qui fait parfois craindre de voir la Chine étendre son influence politique vers l’Europe notamment.

Parmi les cibles, plusieurs pays de l’est ou du sud du continent, prompts à accepter l’argent des Chinois y compris dans les secteurs stratégiques, comme la Grèce qui a vendu le port du Pirée dans le cadre des privatisations réclamées par ses partenaires européens en échange de plans d’aide financière.

Mme Merkel n’a pas précisé ce qu’elle entendait par l’influence politique chinoise indésirable à ses yeux dans les relations commerciales.

Mais une des craintes des Européens est que les pays des Balkans profitant des investissements chinois soient ensuite plus enclins à défendre les intérêts de Pékin au sein de l’UE, sur la question du respect des droits de l’homme ou sur celle du commerce principalement.

Le projet de la « nouvelle route de la soie » a été aussi au cœur de la récente visite du président français, Emmanuel Macron, en Chine. À cette occasion, il a souligné que « certains pays sont beaucoup plus ouverts aux intérêts chinois, parfois aux dépens des intérêts européens ».

Paris a émis le souhait d’une position commune face à Pékin entre pays de l’UE décidés à privilégier l’intérêt européen sur leur intérêt national à court terme.