تقي زاده

تقي زاده

À la tribune de la 54e édition de la Conférence sur la sécurité de Munich, le ministre iranien des Affaires étrangères a qualifié de « cirque caricatural » le discours du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.

« L’année dernière, avant même qu’une autre édition de cette conférence ne soit tenue, l’Iran a proposé l’élaboration de mesures de sécurité, dans la région du golfe Persique, qui soient fondées sur le dialogue, les principes communs et la création d’un climat de confiance, mais certains de nos voisins ont utilisé l’occasion de la participation à cette conférence pour reprendre leurs accusations anti-iraniennes. Certains d’entre eux ont fait la même chose cette année », a déclaré M. Zarif ce dimanche 18 février.   

Mohammad Javad Zarif s’est adressé aux participants en disant que « vous avez été les spectateurs d’un cirque caricatural ce matin ».

« Ce cirque caricatural ne mérite même pas une réponse. Laissez-moi aborder des sujets plus sérieux ! »

Par le terme « cirque caricatural », Mohammad Javad Zarif a fait allusion au discours du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, qui avait brandi plus tôt un morceau de métal présenté comme une pièce du drone iranien prétendument abattu la semaine dernière au-dessus des territoires occupés palestiniens.

Quand Netanyahu imite la « diplomatie de ferraille » de Nikki Haley. 

Le ministre iranien des Affaires étrangères a ensuite exclu l’éradication complète des pensées extrémistes dans la région.

Il a déclaré, à la tribune de la Conférence sur la sécurité de Munich, que l’échec du groupe terroriste Daech ne signifiait pas l’éradication complète de l’extrémisme au Moyen-Orient.

« Les racines de l’extrémisme et de l’incitation à la haine persistent et elles risquent de resurgir à tout moment dans un lieu ou un autre », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.

Il a reproché aux grandes puissances et à leurs alliés régionaux les mauvais choix qu’ils ont faits, en disant que ces pays imputaient la responsabilité de leurs erreurs à la République islamique d’Iran.

« Les États-Unis et leurs alliés régionaux subissent les conséquences naturelles de leurs mauvais choix, mais ils utilisent cette tribune et d’autres pour exacerber les tensions à propos de la politique extérieure de l’Iran et inverser les réalités », a indiqué Mohammad Javad Zarif.

« Est-ce vraiment l’Iran qui les a poussés à prendre toutes ces décisions erronées ? », s’est-il interrogé.

Le chef de la diplomatie iranienne a souligné que la République islamique d’Iran souhaitait une région forte sans jamais chercher à imposer son hégémonie. « L’époque de l’hégémonie est bel et bien révolue », a-t-il martelé.

« Après la conclusion de l’accord nucléaire avec le groupe 5+1, nous avons proposé la formation d’un conseil du dialogue régional, mais cette proposition n’a été saluée par aucune partie. Cependant, elle est toujours sur la table. Vous savez pourquoi ? Parce que c’est la seule solution qui nous permettra de sortir de la situation catastrophique dans laquelle on s’enlise depuis des décennies », a déclaré Mohammad Javad Zarif.

Il a ajouté qu’au cas où l’Arabie saoudite serait prête à s’asseoir à la table du dialogue, il n’y aurait alors aucun bras de fer entre Riyad et Téhéran. « Si les Saoudiens entendent garantir leurs intérêts via l’hostilité et la rivalité, dans une lutte qu’ils sont en train de perdre. Ils finiront donc par opter pour une voie différente ».

Le chef de la diplomatie iranienne s’est ensuite attardé sur l’agression d’Israël contre le Liban et l’occupation illégale de la Palestine par les Israéliens ainsi que sur les frappes quasi quotidiennes de l’armée israélienne contre le territoire syrien.

Lire aussi : Israël frappe la Syrie depuis le Liban

« La destruction, il y a quelques jours, d’un avion de combat israélien montre que le mythe de “l’invincibilité d’Israël” s’est déjà effondré. »

Concernant l’accord nucléaire signé en juillet 2015 entre l’Iran et le groupe 5+1, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que le Plan global d’action conjoint était un exemple d’accord gagnant-gagnant.

« Si les affaires liées à l’accord nucléaire ne vont pas dans nos intérêts, nous agirons de manière à ce que les parties adverses s’en mordent les doigts », a-t-il souligné.

Mohammad Javad Zarif a rappelé que l’Iran avait honoré tous les engagements qu’il avait pris dans le cadre de l’accord nucléaire, soulignant que celui-ci serait maintenu malgré les tentatives insidieuses de Benyamin Netanyahu.

Lire aussi : à Munich, fin du « bloc occidental » ?

M. Zarif est arrivé, ce dimanche 18 février au matin, à Munich, où il a pris part à la Conférence sur la sécurité. En marge de cette conférence, le haut diplomate iranien a rencontré ses homologues arménien et géorgien.

Le ministre iranien avait également pris part à la dernière édition de cette rencontre internationale en 2017, lors de laquelle il avait rencontré plusieurs responsables et prononcé un discours couvrant plusieurs sujets.

dimanche, 18 février 2018 21:09

La donne change en faveur de la Résistance

Les mouvements de résistance populaire en Palestine ont annoncé que l’opération héroïque à l’est de Khan Younes dans le sud de la bande de Gaza était une réponse aux violations du régime israélien dans la région.

Des militaires israéliens ont été blessés par une explosion survenue à la frontière orientale de Khan Younes, samedi après-midi. Certains se trouvent dans un état grave.

D’autres groupes de résistance palestiniens ont également réussi à chasser les avions de combat israéliens du ciel de Gaza, à l’aide de leur système de défense aérienne.

L’intensification des exactions du régime de Tel-Aviv à l’encontre des Palestiniens résulte de son sentiment croissant de défaite contre le front de la Résistance dans la région, y compris en Syrie.

Les Palestiniens mettent les bouchées doubles

La Résistance palestinienne a averti les patrouilles israéliennes qu’une réponse cinglante serait apportée à leur répression.

Ces derniers jours, le front de la Résistance a porté de durs coups au régime israélien. La DCA syrienne a abattu un F-16 la semaine dernière, marquant ainsi un tournant dans l’histoire de la Résistance et mettant fin au mythe de l’invincibilité militaire d’Israël.  

Cette prouesse de l’armée syrienne a indubitablement bouleversé les rapports de force et le pouvoir de dissuasion aussi bien sur terre que dans le ciel. Les règles du jeu au Moyen-Orient s’en sont trouvées aussi chamboulées.

De l’intérieur, Israël souffre d’une perte de légitimité et d’identité, lui qui ne comptait jusqu’à présent que sur sa capacité militaire, qui a été remise en question en deux occasions : l’une lors de la guerre de 33 jours contre le Liban et l’autre, dans les trois guerres de Gaza.

Les forces aériennes du régime de Tel-Aviv ont également essuyé un camoufler lors de la destruction de leur F-16 et de la fuite de leurs chasseurs de l’espace aérien de Gaza.

Transition vers une nouvelle politique de dissuasion

L’axe de la Résistance traverse une transition vers une politique de dissuasion plus efficace. Ce changement des équations est marqué par une nouvelle politique de dissuasion comprenant des phases d’attaque contre les cibles israéliennes.

Or, la peur a changé de camp avec la destruction du F-16. La vulnérabilité de l’armée israélienne a intensifié l’anxiété des autorités, de sorte que les allégations et le comportement de Benyamin Netanyahu ont paru quelque peu incohérents, voire ridicules, sur la scène internationale.

À ce sujet, en réaction au discours démagogue de Netanyahu à la Conférence sur la sécurité de Munich, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré : « Aujourd’hui nous avons assisté à un cirque et à un show animé ! Passons dorénavant aux choses sérieuses. »

Invité à s’exprimer, le Premier ministre israélien s’est adressé directement à M. Zarif. Au moment de parler du conflit qui oppose les deux pays, il a brandi un morceau de métal, qu’il a présenté comme faisait partie d’un drone iranien en provenance de Syrie qui aurait pénétré dans l’espace aérien israélien avant d’être abattu par l’armée israélienne.

L’impuissance d’Israël face à la stratégie de résistance dans la région a donc détruit l’équilibre mental des responsables israéliens.

Netanyahu ressemble maintenant à un enfant qui a besoin d’aide pour marcher, et dont les cris ne sont plus pris au sérieux.

Par l’installation d’un système de détection et de surveillance électroniques, l’Irak cherche à mieux protéger ses frontières terrestres.

L’Irak envisage à consacrer un gros budget à la sécurisation de ses frontières, a déclaré Abdelamir Yarallah, chef d’état-major adjoint de l’armée irakienne, cité par Baghdad Today News.

Cette initiative vise, affirme-t-il, à renforcer la sécurité aux frontières irakiennes et à empêcher la répétition du scénario de l’été 2014, qui avait vu l’invasion de l’Irak par Daech.

Et Yarallah d’ajouter :

« Tous nos efforts vont actuellement dans le sens de la sécurisation des frontières irakiennes par l’implantation d’un ensemble de dispositifs électroniques de surveillance. Et si l’on arrive à maintenir la sécurité des frontières terrestres avec la Syrie, il sera plus commode de contrôler le reste.

La lutte contre les éléments résiduels de Daech n’a pas encore touché à sa fin. En dépit du fait que Daech a cessé d’exister en tant que groupe organisé, il faudra encore du temps pour venir à bout des éléments de Daech qui subsistent clandestinement un peu partout à travers le pays.

Notre tâche la plus importante aujourd’hui consiste à faire face à la doctrine daechiste, car bien que les forces armées irakiennes aient réussi à vaincre militairement Daech, leur doctrine perdure. »

Le Kurdistan irakien s’apprête à donner un coup de fouet à ses relations avec la République islamique d’Iran.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a rencontré, ce dimanche 18 février, le Premier ministre du Kurdistan irakien, en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich.

Lors de cette rencontre, le Premier ministre du Kurdistan irakien Netchirvan Barzani a fait part de l’élaboration d’un nouveau protocole, destiné à approfondir les relations entre Téhéran et Erbil.

Lire aussi : l’Iran dénonce le « cirque » de Netanyahu

Les deux hommes se sont également penchés sur un éventail de sujets, dont l’essor des relations bilatérales sur divers plans, notamment sur le plan économique.

Mohammad Javad Zarif a, pour sa part, demandé aux autorités kurdes de multiplier leurs efforts visant à régler les problèmes des sociétés iraniennes et à leur fournir de meilleures infrastructures.

Netchirvan Barzani a remercié l’Iran pour l’aide et l’assistance qu’il a apportées aux habitants du Kurdistan irakien, en disant qu’Erbil comptait élargir ses relations avec Téhéran via un nouveau protocole.

L’Iran a demandé à l’avionneur ATR d’envoyer des enquêteurs pour examiner le crash d’un avion de ligne avec 66 personnes à bord.  

À l’issue d’un bureau d’enquête, tenu pour enquêter sur le crash d’un avion de ligne ce dimanche 18 février en Iran, le ministre iranien des Routes et de l’Urbanisme, Abbas Akhoundi, a déclaré, devant les journalistes, que l’on avait demandé à l’avionneur franco-italien ATR d’envoyer rapidement ses représentants en Iran afin de déterminer les raisons du crash.

« Dès que l’avion s’est écrasé, nous avons rapidement formé un bureau d’enquête, composé de 11 équipes, dont chacune sera chargée d’examiner une dimension différente de l’incident aérien. Le bureau d’enquête annoncera la raison du crash, une fois les enquêtes des 11 groupes terminées. Nous avons également formé un autre bureau, chargé de superviser le principal bureau d’enquête pour que les examens aient la précision requise et que nous soyons au courant des enquêtes à tout moment », a expliqué le ministre iranien.

Il a ajouté que les gouverneurs d’Ispahan, de Kohkiluyeh et de Buyer Ahmad avaient été contactés à maintes reprises et qu’ils avaient fait tout ce qu’il fallait.

« Malgré les conditions météorologiques défavorables, le gouverneur d’Ispahan a envoyé sur place un groupe composé de 70 alpinistes », a-t-il ajouté.

Abbas Akhoundi a déclaré que la carcasse de l’avion n’avait pas encore été retrouvée.

Au Daghestan, un tireur inconnu, en ouvrant le feu sur des fidèles orthodoxes rassemblés pour célébrer la fête religieuse orthodoxe de Maslenitsa, a transformé en drame cet événement annonçant le jeûne du carême.

Selon un bilan provisoire, 5 personnes, éventuellement toutes des femmes, ont été abattues devant une église de la ville de Kizliar, dans le sud-ouest de la Russie. L’identité des victimes, auxquelles il faut ajouter 4 blessés, reste encore à établir.

Selon le communiqué du ministère russe de l'Intérieur, c’est dans la ville de Kizliar, chef-lieu administratif du raïon de Kizliar dans la République du Daghestan, que le drame s’est produit. Un homme, qui a ensuite été abattu, a tiré avec un fusil de chasse sur un groupe de personnes quittant l'église au terme de la fête de Maslenitsa, célébrée la semaine précédant le carême par les chrétiens orthodoxes russes.

L’ambassade de Turquie en Russie a catégoriquement démenti l’utilisation d’armes chimiques par l’armée turque en Syrie.

Dans un communiqué paru ce dimanche, l’ambassade turque affirme que « les rapports concernant une attaque chimique à Afrin sont infondés ».

Selon les médecins à Afrin, six personnes avaient les « pupilles dilatées » et « des difficultés respiratoires » suite à une attaque chimique présumée de la Turquie.

Les diplomates turcs dénoncent des allégations « mensongères » et un effort de « propagande » visant à ternir l’offensive que mène depuis le 20 janvier la Turquie dans la région d’Afrin contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG).

Par ailleurs, selon les Forces démocratiques syriennes (FDS), à majorité kurde, 180 civils ont été tués depuis le 20 janvier, principalement dans des frappes turques, et 413 autres blessés.

Lundi dernier, dans une conférence de presse hebdomadaire, Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a appelé la Turquie à stopper son intervention militaire en Syrie et à respecter l’intégrité territoriale du pays.

Deux Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza par des tirs de l'armée israélienne, ont déclaré dimanche des sources médicales palestiniennes. 
 
Les deux victimes palestiniennes ont été tuées à l'est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon ces sources.
 
Selon des témoins oculaires palestiniens, ils ont été atteints par des tirs près de la bande de Gaza, gouvernée par le mouvement palestinien Hamas.
 

L'armée israélienne a déclaré sans autres précisions qu'elle avait tiré "des coups de semonce" en direction d'un groupe de Palestiniens près de la clôture" d'une manière suspecte".
Le leader de la Révolution islamique, l'ayatollah Sayyed Ali Khamenei, a assisté samedi soir à une cérémonie de deuil marquant l'anniversaire du martyre de Hazrat Zahra (SA).
Comme les années précédentes, les cérémonies de deuil sont organisées pendant plusieurs jours en présence du chef de la revolution islamique dans le  Husseiniyeh Imam Khomeini à Téhéran.


Un grand nombre de personnes et les responsables des instances islamiques étaient présents à l'événement.


S'adressant à la cérémonie, l’Hojat-ol-Islam Kazem Sediqi s’est exprimé sur le noble statut spirituel et les vertus de Hazrat Zahra (SA), la fille bien-aimée du Prophète Muhammad (PSL).


Les musulmans chiites et d'autres dans différentes parties du monde organisent chaque année des cérémonies au mois de Jumada al-Ula pour honorer le mémoire de Hazrat Zahra (SA).

En fin de vie, Dame Fatima-Zahra (as) déclara : « C’est le dernier jour de ma vie, je veux laver les cheveux et les vêtements de mes enfants, car ils seront bientôt orphelins, sans mère ! »

L’imam Ali (as) fut surpris de constater que sa chère épouse avait quitté son lit et avait commencé à faire des travaux ménagers. Il lui demanda ce qu’elle faisait, et elle lui répondit :

« C’est le dernier jour de ma vie, je veux laver les cheveux et les vêtements de mes enfants, car ils seront bientôt orphelins, sans mère ! »

L’imam Ali (as) lui demanda comment pouvait-elle savoir que ce jour était celui de son départ. Elle lui dit qu’elle avait vu son père, le Messager d’Allah (saws), en rêve, qui lui dit qu’elle le rejoindrait cette nuit là. Elle demanda ensuite à l’imam Ali (as) d’exécuter son testament.

« Demande-moi ce que tu veux, fille du Messager d’Allah », dit l’imam Ali (as). Puis, il demanda à chacun de quitter la maison et il vint s’asseoir auprès d’elle.

Fatima (as) commença :

« Cousin, ai-je déjà prononcé des mensonges, ai-je manqué de dévotion, ou t’ai-je déjà désobéi depuis que je suis ta compagne ? »

L’imam Ali (as) répondit :

« Par Allah ! Tu es trop dévouée, trop pieuse, trop honorable et trop craintive d’Allah (pour me donner une raison) de te réprimander ou pour m’avoir désobéi. Je vais te perdre et nous serons bientôt séparés, mais c’est une destination inévitable. Par Allah, tu as renouvelé le chagrin que j’ai subi avec la mort du Messager d’Allah (saws), ta mort et ton départ seront une grande calamité, mais à Allah nous appartenons, et c’est à Lui que nous retournerons. » 

Quelle calamité douloureuse, amère et triste. Certes, c’est une calamité pour laquelle il n’y a pas de consolation, et un désastre pour lequel il n’y a aucune compensation.

Puis, ils ont tous deux pleuré et l’imam Ali (as) embrassa sa tête et dit :

« Demande-moi ce que tu veux, je serai dévoué et j’exécuterai tout ce que tu m’ordonneras de faire. »

Fatima (as) lui dit :

« Puisse Allah te récompenser de Sa Grande Bonté… Cousin, je te demande d’abord de te remarier après ma mort, ma nièce Umamah sera comme une mère pour mes enfants. En outre les hommes ont besoin des femmes. »

Elle ajouta ensuite :

« Je te demande de ne pas permettre à quiconque m’a fait une injustice, d’assister à mes funérailles, car ils sont certainement mes ennemis et les ennemis du Messager d’Allah. Ne leur donnes pas non plus l’occasion de prier sur moi, ni même leurs adeptes. »

Fatima Zahra (as) était à présent prête à rencontrer son Seigneur. Elle prit un bain puis se coucha. Elle donna l’ordre à Asma Bint Umais d’attendre un moment, puis d’appeler son nom. Si elle ne donne aucune réponse, cela signifierait qu’elle (as) aura rejoint son Seigneur.

Asma s’exécuta, elle attendit un moment, puis appela le nom de Fatima… mais il n’y eut pas de réponse.

Asma répéta l’appel :

« Ô fille de Muhammad le choisi ! Ô fille du plus honorable d’entre les hommes ! Ô fille du meilleur de ceux qui ont marché sur terre ! »

Il n’y eut toujours pas de réponse. Le silence accabla la maison. Asma entra alors dans la chambre et s’avança vers le corps sans vie de Fatima (as), elle avait quitté ce bas-monde.

À ce moment-là, Hassan et Hussein (as) arrivèrent et demandèrent : « Où est notre mère ? »

Asma resta silencieuse.

Hassan et Hussein (as) se dirigèrent vers leur mère et la trouvèrent morte. Puis, Hussein se tourna vers Hassan et dit : « Qu’Allah nous console pour notre Mère ! »

Durant ce temps, l’imam Ali (as) était à la Mosquée. Hassan et Hussein (as) allèrent le retrouver pour lui annoncer la triste nouvelle. En entendant leurs paroles, l’imam Ali (as) tomba, inconscient.

Puis, Lorsqu’il reprit conscience, il dit :

« Qui me consolera maintenant, Ô fille de Muhammad ? Tu étais celle qui me consolait, qui va prendre ta place maintenant ? »

Les femmes Hashimites s’étaient rassemblées pour recevoir la malheureuse nouvelle. Une fois de plus, une calamité s’abattait sur eux, alors qu’ils portaient encore la blessure de la perte du Prophète (saws).

Tout le monde était venu consoler l’imam Ali (as) et ses deux enfants…

Allah est avec vous, Ô enfants de Zahra !

Hier encore, vous perdiez votre grand-père, le Prophète d’Allah (saws), et vous voilà accablés par un nouveau malheur ! Soyez patients, car c’est la volonté du Seigneur, le Tout-Puissant.

Qu’Allah éleve notre Dame Fatima-Zahra (as) et qu’Il maudisse ses assassins.