تقي زاده

تقي زاده

Un accord sur le régime juridique de la mer Caspienne sera signé en 2018, selon le ministre russe des Affaires étrangères.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé, le mardi 5 décembre, avoir trouvé un accord avec ses homologues des États de la mer Caspienne sur le régime juridique de cette mer.

Sergueï Lavrov a tenu ces propos à l’issue de la Conférence des ministres des Affaires étrangères des États de la mer Caspienne, dont la septième édition a officiellement commencé ses travaux ce mardi 5 décembre à Moscou.

Cette conférence réunit les ministres des Affaires étrangères de l’Iran, de la Russie, de l’Azerbaïdjan, du Turkménistan et du Kazakhstan.

Les participants à cette conférence devront se pencher sur le contenu d’une convention portant sur le régime juridique de la mer Caspienne, qui sera ensuite adoptée lors du Sommet des États de la mer Caspienne, prévu en 2018 au Kazakhstan.

« Nous partageons les mêmes points de vue au sujet des thèmes clés de la convention. Le processus de l’adoption de cette convention est en cours depuis une vingtaine d’années », a expliqué Sergueï Lavrov.

Il a précisé que le texte de la convention était prêt à être ratifié par les présidents russe, azerbaïdjanais, iranien, kazakh et turkmène.

Le président du Comité des affaires étrangères et de la défense au sein du Parlement israélien, Avi Dichter, affirme que Tel-Aviv salue une présence prolongée des Russes en Syrie, « mais s’attend à ce que la Russie empêche les Iraniens de construire une base navale à Tartous ».

« Nous demandons à la Russie de nous aider à empêcher une présence militaire iranienne près d’Israël », a affirmé ce mardi 5 décembre le chef du Comité de la Knesset pour les affaires étrangères et la défense, lors d’une interview avec l’agence de presse russe Interfax.

Avi Dichter a prétendu que le processus actuel de déploiement des forces pro-iraniennes près des frontières israéliennes attiserait les tensions, « tensions qui risquent d’avoir une fin catastrophique », selon ses propres termes.

« En cas de déploiement des combattants chiites sur les hauteurs du Golan, Israël sera obligé de les combattre et la responsabilité en reviendra à Bachar al-Assad », a-t-il aussi prétendu.

Emmanuel Macron se rendra aujourd’hui mardi ou demain mercredi au Qatar et en Algérie pour assurer une médiation au sujet des évolutions du Moyen-Orient.

Une source proche du gouvernement français a confié au quotidien panarabe Asharq al-Awsat que le président français Emmanuel Macron se rendrait, le mardi 5 décembre ou le mercredi 6 décembre, en Algérie avant de partir pour le Qatar.

La même source, qui a requis l’anonymat, a déclaré que le président français allait discuter des relations bilatérales et du libre-échange en Algérie et qu’il allait examiner la crise du Qatar et le terrorisme au Moyen-Orient à Doha, capitale qatarie.

La source anonyme a prévu un troisième déplacement d’Emmanuel Macron dans un pays dont le nom n’a pas encore été annoncé.

Le président français rencontrera le président et le Premier ministre algériens, Abdelaziz Bouteflika et Ahmed Ouyahia, et discutera avec eux de la situation sécuritaire en Libye, au Mali et dans d’autres pays africains en afin d’obtenir leur soutien aux actions de la France en Afrique.

Dans le cadre des politiques colonialistes de la France en Afrique, en cours depuis 133 ans dans ce continent, Emmanuel Macron tentera également d’établir l’équilibre entre l’Algérie et le Maroc, en tant qu’alliés africains de Paris.

« Le déplacement d’Emmanuel Macron à Doha sera en effet une réponse à la visite du mois de septembre de l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Ahmed Al Thani, à Paris. M. Macron rendra également visite aux militaires français en poste dans une base militaire américaine au Qatar », a expliqué la même source.

En marge d’un sommet de l’OTAN, Federica Mogherini, haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a rappelé au secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, l’importance de l’accord entre l’Iran et les 5+1. Mais ce dernier, qui ne veut pas entendre raison, a répété que l’Iran constituait une menace pour le monde.

Federica Mogherini a en effet déclaré aujourd’hui, mardi 5 décembre, lors d’une conférence de presse après sa rencontre avec Rex Tillerson en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN à Bruxelles : « J’ai rappelé lors de la rencontre avec Tillerson la position de l’Europe, qui considère que l’application du Plan global d’action conjoint (PGAC) est une priorité stratégique pour la sécurité de l’Europe, de la région et du monde. »

La responsable de la politique étrangère de l’UE a ajouté : « Nous avons également discuté du fait qu’il y a aussi d’autres questions que nous devrions traiter ensemble, mais qui, elles, n’entrent pas dans le cadre de l’accord sur le nucléaire, et que nous souhaiterions donc traiter en dehors de ce cadre. L’Union européenne est disposée à travailler en étroite collaboration avec les États-Unis sur d’autres questions, sur la base de la poursuite de la mise en œuvre de l’accord sur le nucléaire par les États-Unis. »

Le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson a quant à lui déclaré lors de la conférence de presse avec Mogherini que « des efforts conjoints étaient fournis par les États-Unis et l’Europe dans le cadre de l’accord sur le nucléaire iranien et de la fidélité totale de l’Iran à cet accord », en ajoutant : « En même temps, nous savons que Téhéran mène des opérations déstabilisatrices dans la région, et récemment nous avons assisté à des tirs de missiles balistiques du Yémen, missiles dont nous pensons que la source est l’Iran, et nous savons également que l’Iran soutient les Houthis. Sans oublier l’effet déstabilisateur de l’Iran au Yémen et Syrie et également son soutien au “groupe terroriste” qu’est le Hezbollah. »

Enfin, Rex Tillerson a indiqué : « Ces actions et les activités de l’Iran ne sauraient être ignorées et la région ne peut rester sans réponse. Nous avons l’intention de poursuivre nos efforts dans ce domaine afin de nous assurer que l’Iran comprend bien que ses agissements ne sont pas acceptables pour nous. Nous sommes désireux de mettre en place une coopération avec nos partenaires européens sur cette question parce que cette situation constitue une menace pour nos valeurs communes. »

Le journal Yeni Safak a rapporté que les Américains avaient conditionné la sortie en toute sécurité des éléments de Daech de Raqqa au fait que les ressources pétrolières de Jafra, près de Deir ez-Zor, tombent entre les mains des forces du PKK et du PYD.

Yeni Safak écrit : « Le groupe terroriste Daech a conclu un accord derrière les rideaux avec les États-Unis, en vertu duquel il devait donner le contrôle des sources pétrolières de Jafra, dans la province de Deir ez-Zor, aux forces du PKK et du PYD, et tout cela en échange d’une sortie sécurisée des terroristes daechistes de la ville de Raqqa. »

Selon le site, les pourparlers ont été menés par Brett McGurk, l’envoyé spécial des États-Unis pour la coalition internationale de lutte « anti-Daech », et ils ont ainsi signé 6 accords dans les villes de Raqqa, de Deir ez-Zor, de Mossoul et de Tal Afar.

Il est mentionné dans ces accords les noms des parties aux négociations, Daech et les Forces démocratiques syriennes, ainsi que la condition posée à Daech de ne pas poser d’obstacles au recrutement de terroristes venus de l’étranger. Il est également question d’une coopération militaire entre les cosignataires ainsi que du recours à des nouvelles négociations pour changer une ou plusieurs dispositions de l’accord.

Le journal turc Star écrit quant à lui : « Le retrait des forces de Daech de Raqqa et le transfert de leurs armes lourdes avec le soutien américain en Irak n’a d’autre but que de moderniser et de réorganiser cette organisation terroriste dans ce pays et ils seront envoyés sans doute, après un renouvellement, aux frontières de la Turquie. »

Mouhanad Khorchid, professeur à l’université allemande de Munster et directeur du centre de recherches islamiques de cette université a indiqué que ledit centre menait des recherches sur l’esthétique du Saint Coran.
Dans un discours à la conférence sur « les perspectives des recherches islamiques en Allemagne », organisée à l’université des sciences du Caire, il a déclaré que l’Allemagne avait cinq centres de recherches islamiques qui enseignaient aux musulmans et aux non musulmans, et qui enseignaient la charia comme regard logique et rationnel pour la compréhension de la religion, et que le centre de recherches islamiques avait publié un livre en Allemagne, intitulé « Dieu est beau », sur l’esthétique du Coran et du langage coranique.
 
Seyed Rafi’ Ehsan Razavi, géologue indien a écrit un livre sur le Coran et les recherches scientifiques.
Le livre a été présenté le 3 décembre 2017, lors d’une cérémonie où Seyed Rafi’ Ehsan Razavi a déclaré que tous les livres sacrés avaient la même source divine, et demandé aux adeptes des différentes religions, d’étudier ces livres dans l’optique des récentes découvertes scientifiques.


Faisant allusion à quelques versets du Coran, Seyed Rafi’ Ehsan Razavi a déclaré qu’il fallait revoir les thèses scientifiques en fonction du Coran, pour arriver à une connaissance plus profonde de l’univers. 

900000 musulmans soit 14% de la population italienne, vivent actuellement en Italie majoritairement catholique, mais ont connu ces dernières années, une forte croissance démographique faisant de l’islam la seconde religion de l’Italie.
Felice Pallavicin, né en 1926 à Milan, a suivi des études de pharmacie, et s’est converti il y a 66 ans, en 1951, à l’islam. Devenu cheikh d’une confrérie soufie en 1980, il participe en 1986, à la prière pour la paix du Pape Jean Paul II dans la ville d’assise, et après avoir créé le centre de recherches métaphysiques de Milan, il crée en 1993, un autre centre de recherches islamiques pour présenter l’islam en Europe et organiser des réunions de dialogues avec les juifs et les catholiques.


Ce centre est devenu en 1997, « l’Association islamique d’Italie » qui en 1998, proposa au parlement un projet de coopération avec le gouvernement qui a été accepté en 2002.


Felice Pallavicin signa un accord entre l’université Frédéric II de Naples et l’université d’Al Azhar, et organisa des réunions de formation pour l’amélioration des méthodes d’enseignement des élèves musulmans.


En 2000, cette association a construit la mosquée « Al Wahed » de Milan et représentait officiellement l’Italie aux réunions internationales organisées par le roi du Maroc, l’université d’Al Azhar et l’Assemblée mondiale des ulémas.


Cette association a aussi lutté contre l’extrémisme et l’islamophobie lors de réunion avec l’Unesco et l’Union européenne.


En 1991, Felice Pallavicin publie un livre sur les vérités intérieures de l’islam traduit et publié aux États-Unis en 2011, et suivi par la publication en 2016, d’un livre sur les noms divins.


Une réunion en souvenir de Felice Pallavicin a été organisée récemment à la mosquée « Al Wahed » de Milan, avec le concours du centre culturel « Imam Ali (as) » où Abdoul Wadud, du centre de recherches islamiques français, l’Hodjat-ol-islam Ali Faezinian, du centre culturel « Imam Ali (as) », et Abdul Hagh Ismail, musulman italien, ont fait des discours. 

La raison de la constitution des courants déroutés est liée au déroutement de ces groupes par rapport au concept du monothéisme et la bonne voie pour arrêter ce processus est le recours au principe de monothéisme. 
 
La religion et les civilisations islamiques passent les périodes les plus dures. La première de ces périodes remonte aux guerres qui ont été survenues après la mort d’Osman et la deuxième période est celle des guerres de croisade, a déclaré Mehmet Gormuz, chef de l’organisation religieuse de la Turquie en félicitant la semaine de l’unité islamique et l’anniversaire du noble prophète de l’islam.

La troisième période est celle de la colonisation et nous sommes actuellement dans la quatrième période. Il est nécessaire que dans cette période l’umma islamique devient unie pour résister et j’espère que Dieu protège les musulmans de la dispersion, a-t-il indiqué.

Nous sommes actuellement de l’existence des courants extrémistes. La raison de la constitution de ces groupes revient au déroutement de la voie de monothéisme. Pour éviter ce déroutement, tous les musulmans doivent aller vers l’idée de monothéisme qui insiste que Dieu est unique, a-t-il insisté.

A la fin de son discours, le chef de l’organisation de la religion de la Turquie a insisté sur la responsabilité des musulmans envers d’autres musulmans. Selon les statistiques, la guerre en Syrie, en Irak et au Libye a laissé 150 millions orphelins et 60 millions handicapés. Il est nécessaire que les musulmans ressentent plus de responsabilité envers ces gens, a-t-il ajouté.    
Je vous informe que la victoire est réalisée en Irak et en Syrie, a déclaré cheikh Badre el-Dine Hassoun, le grand mufti de la Syrie dans la cérémonie d’ouverture de la 31E conférence de l’unité islamique en indiquant la victoire des combattants de l’islam contre les insurgés extrémiste. 
 
La Syrie est devenue victorieuse et les soldats ont donné leur vie pour réanimer l’idée de l’unité islamique. Actuellement, la guerre militaire est finie en Syrie, mais la guerre culturelle est en cours. Nous avons aujourd’hui une grande responsabilité, a-t-il indiqué.

Ceux qui ont planifié la guerre en Syrie l’ont nommé la guerre ethnique entre les chiites et les sunnites. Il faut interroger les ennemis qui ont tué les enfants et les familles chiites et sunnites dans les mosquées, a-t-il interrogé.

On doit interroger les leaders d’Al-Qaida et Daech, lorsque les Etats-Unis bombardaient les villes syriennes, qui a pu changer la situation ? C’était l’Iran qui a changé la situation. Avec l’unité de l’Iran, la Syrie a pu arriver à la victoire et l’Iran continue cette voie, a-t-il marqué.

L’islam est la voie directe et nous n’avons pas la croissant chiite ou sunnite. L’ennemi a connu l’échec en Iran et en Syrie et avec la permission de Dieu, après les victoires à Bagdad, à Alep et à Homs, nous serons arrivés à Qods, a-t-il dit.

La voie que les soldats de la Syrie ont prise est celle de l’islam. La pensée de l’unité islamique que l’Iran suit depuis des années nous a conduits vers la voie correcte dans laquelle nous avons pu résister contre les complots des ennemis.