تقي زاده

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Mehdi Aqa Jaafari, directeur général du département africain du ministère iranien des Affaires étrangères s’est entretenu, au deuxième jour de sa visite en Ouganda, avec les autorités de ce pays africain des moyens permettant l’essor des relations économiques, commerciales et bancaires bilatérales.

Selon l’IRNA, le diplomate iranien a rencontré, mardi 3 octobre, le vice-Premier ministre ougandais Moses Ali, le vice-ministre du Commerce Julius Onen ainsi que le président de la Chambre ougandaise des mines et du pétrole Ellu Karuhanga.  

Mehdi Aqa Jaafari, directeur général du département africain du ministère iranien des Affaires étrangères (C) serre la main du vice-Premier ministre ougandais Moses Ali, le 3 octobre 2017, à Kampala. ©IRNA

Le vice-Premier ministre ougandais Moses Ali a tenu à faire allusion à sa visite en Iran pour assister à la cérémonie d’investiture du président iranien Hassan Rohani, déclarant que son pays était disposé à donner de l’essor à sa coopération avec l’Iran dans divers domaines, dont le commerce, l’économie, l’agriculture et l’élevage.

Quant au vice-ministre ougandais du Commerce, de l’Industrie et des Coopératives Julius Onen, il a fait part de la disponibilité de son pays à contribuer à la présence des hommes d’affaires et industriels iraniens en Ouganda, sans manquer de saluer l’ouverture des succursales des banques iraniennes sur le sol ougandais.

En allusion à sa récente visite en Iran, le président de la Chambre ougandaise des mines et du pétrole, Ellu Karuhanga a affirmé : « Les réalités et les progrès considérables et remarquables de l’Iran dans les domaines économique, industriel et scientifique ainsi que la grande participation des femmes dans les affaires sociales et les libertés individuelle et collective m’ont agréablement surpris. »

Il a déploré la falsification des réalités existantes en Iran et en Afrique par les médias du monde capitaliste.

Le général Kale Kayihura  et la délégation iranienne après la signature d'un mémorandum d'entente à Naguru, en 2015. ©Red Pepper

Le directeur général du département africain du ministère iranien des Affaires étrangères Mehdi Aqa Jaafari a également visité le centre médical irano-ougandais à Kampala. C’est un centre médical spécialisé d'une capacité de 50 lits, qui a commencé ses travaux de façon expérimentale et qui devra être inauguré bientôt en présence des responsables iraniens et ougandais.

L’Ouganda est un pays d’Afrique de l’Est. Il est aussi considéré comme faisant partie de l’Afrique des Grands Lacs. Il est entouré par la République démocratique du Congo, le Kenya, le Soudan du Sud et la Tanzanie.

85% de la population de ce pays est de confession chrétienne et 12% des habitants sont des musulmans.

Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zangeneh a rencontré mardi soir 3 octobre à Moscou le président du géant pétrolier russe Lukoil, Vaguit Alekperov.

Lors de cette réunion qui a également eu lieu en présence de l'ambassadeur iranien en poste à Moscou, Mahdi Sanaï, les deux parties ont insisté sur l'essor des coopérations consistant à l'exploration pétrolière.

Le président de la compagnie pétrolière russe, Lukoil, Vaguit Alekperov a souligné que Moscou et Téhéran partageaient les mêmes intérêts à développer la coopération pétrolière sur différents secteurs.

En allusion à la réunion annuelle des ministres membres du Forum des pays exportateurs de gaz, qui va ouvrir ses portes mercredi 4 octobre à Moscou, Vaguit Alekperov a qualifié d'importants les statuts et la convergence russo-iraniens en cette matière.

Le ministre iranien du Pétrole a jugé importants la tenue du Forum des pays exportateurs de gaz à Moscou et les efforts entrepris par Téhéran et Moscou censés donner de l'essor aux relations bilatérales.

Au cours de cette réunion, un mémorandum sur la coopération pétrolière en mer Caspienne a été signé par les responsables des entreprises iraniens et russes.

Fondé en 2001 à Téhéran, le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), est une organisation dont les membres tiennent une réunion une fois par an. L'Iran, la Russie, l'Algérie, la Bolivie, l'Égypte, la Guinée équatoriale, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Trinité-et-Tobago, le Venezuela et les Émirats arabes unis font partie de ses membres qui contrôlent 73 % des réserves mondiales et 42 % de la production.

mercredi, 04 octobre 2017 11:58

Les Américains déclarent la guerre à Pékin

Bien que ses efforts pour instaurer la démocratie dans les pays du Proche-Orient se soient avérés destructeurs, Washington ne renonce pas à son idée de faire la même chose en Chine. Il est même prêt à financer à hauteur de 1,5 million de dollars chaque projet visant à lutter pour l'établissement de la démocratie dans ce pays.

Le Bureau de la démocratie, des droits de l'Homme et du travail du département d'État américain envisage d'accorder une somme de 1,5 million de dollars à ceux qui feront la promotion de la primauté du droit, de la société civile et de la liberté d'expression en Chine, annonce la chaîne RT.

Le département d'État est prêt à examiner « des projets qui, à long terme, devraient contribuer directement au renforcement de la sécurité et de la stabilité, ainsi qu'à la protection des intérêts américains dans la région».

En même temps, ces projets doivent proposer des approches nouvelles et efficaces pour promouvoir les droits de l'homme en Chine.

Les futurs combattants de la démocratie devront accorder une attention particulière à la lutte pour l'indépendance du système judiciaire chinois, à l'assistance aux populations vulnérables ainsi qu'au respect des droits des travailleurs conformément aux normes internationales.

Pékin avait déjà réagi à des accusations similaires de Washington. Ainsi, en mars 2017, le Conseil des affaires de l'État de la République populaire de Chine avait publié un rapport intitulé «de la situation des droits de l'Homme aux États-Unis en 2016». Ses auteurs constataient que les autorités américaines, qui critiquaient les autres pays, ignoraient «la situation terrible» des droits de l'Homme dans le leur.

«Au total, il s'est produit environ 58.100 incidents avec l'utilisation d'armes, dont 385 cas de fusillades de masse, qui ont fait 15.000 morts et 30.600 blessés», indique le document.

Les experts chinois ont également rappelé quel était le prix des «réalisations démocratiques» américaines dans les pays du Proche-Orient.

«Les États-Unis qui ont accusé à maintes reprises d'autres pays de violations des droits de l'Homme, ne cessent de tuer délibérément des civils innocents. Du 8 août 2014 au 18 décembre 2016, les États-Unis ont effectué 7.200 frappes aériennes en Irak et 5.800 en Syrie, Le nombre de leurs victimes civiles varie de 4.600 à 6.100 personnes», informe le rapport.

Source: Sputnik 

Le ministre de la guerre du régime israélien, Avigdor Liebermann vient d’avouer aujourd’hui, mardi 3 octobre 2017, que le président syrien, Bachar al-Assad avait remporté la guerre qui a frappé son pays sept années durant.

Liebermann a en outre affirmé que les pays arabes et européens avaient beaucoup trop selon lui l’intention de se rapprocher du gouvernement syrien et de Bachar al-Assad et que c’était une tendance sans précédent.

« Nous sommes témoins du fait qu’il y a une kyrielle d’États dans le monde qui sont en train de se ranger derrière Assad et ces États comprennent aussi bien des pays occidentaux que des pays arabes modérés », a indiqué Liebermann selon l’agence de presse Reuters.

Le ministre de la guerre du régime israélien a en plus exprimé de vives inquiétudes quant à ce soutien international apporté à Assad en déclarant : « Nous espérons que les États-Unis se rendront plus actifs en Syrie et plus généralement au Moyen-Orient. »

Enfin, Avigdor Liebermann a affirmé : « Nous sommes en Syrie confrontés à des Russes, à des Iraniens, à des Turcs et au Hezbollah et cela n’est pas chose facile. »

Le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a indiqué que prendre distance du prophète et de sa famille est la source des discordes dans la société islamique. 
 
Selon l'agence Taghrib (APT), l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a exprimé ses points de vues à l'occasion de l'anniversaire de la martyre de l'Imam Hussein (As) et l'arrivé du corps du martyr Hojaji dans un entretien avec l'agence Mehr.

Le soulèvement de l'Imam Hussein (As) est lié à la nature de l'Homme et on peut dire qu'il est similaire de l'amitié que les êtres humains ressentent envers leur créature, a-t-il indiqué.

L'Histoire de cette révolution islamique est pleine des guerres contre l'injustice et il y a d'innombrables martyrs au cours de cette histoire. Lorsque les jeunes voient la révolution islamique comme une continuité du soulèvement de l'Imam Hussein (As), ils veulent suivre l'exemple de ce grand Imam, a-t-il précisé.
La diplomatie iranienne a vivement dénoncé par la voix de son porte-parole les attaques terroristes au Canada et en France. 
 
Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a condamné les attenants terroristes survenus samedi et dimanche, l’un à Edmonton au Canada et l’autre en France dans la ville de Marseille, et exprimé la solidarité et la compassion de l'Iran avec les familles des victimes.

« Alors que certains pays continuent à soutenir et à exporter le terrorisme en donnant de fausses adresses, la machine odieuse de la violence et de la terreur a une fois de plus frappé des civils innocents » a déploré le diplomate iranien.

Bahram Qassemi a exhorté la communauté internationale et les pays du monde à intervenir pour éradiquer les racines de l'idéologie du terrorisme et lutter contre le financement et l’exportation des terroristes. Il a également appelé à des mesures plus efficaces contre ce fléau meurtrier, destructeur et inhumain du siècle présent qu’est le terrorisme. 

En France, deux personnes ont été tuées dans une attaque à la gare Saint-Charles de Marseille.

Deux jeunes femmes, âgées d’une trentaine d’années, ont été tuées, ce dimanche 1er octobre, par des coups de couteau d’un assaillant à la gare Saint-Charles de Marseille.

L’attaque a eu lieu vers 13 h 45 (11 h 45 GMT) et l’assaillant a été abattu par les militaires de l’opération Sentinelle. La piste terroriste est privilégiée.

Le corps d’une des victimes de l’attaque de la gare Saint-Charles à l’extérieur de la gare à Marseille, le 1er octobre 2017 en France. ©AP

Le trafic SNCF a été interrompu et la police des Bouches-du-Rhône a recommandé aux passants d’éviter le secteur et le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb s’est aussitôt rendu sur place.

La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête sur l’attaque.

Abu Mahdi al-Muhandes, numéro deux des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire d’Irak), a été interrogé par Fars News au sujet de l’avenir de Daech et du pronostic du commandant de la Force Qods du CGRI quant à la fin imminente du groupe terroriste.

« Militairement parlant, Daech est en bout de course. Sa fin est proche. Les combats continuent dans les régions du Nord comme Hawija. Nous prévoyons leur fin d’ici les prochains jours du mois de Muharram », a-t-il affirmé.

Concernant les zones toujours assiégées par Daech, il a précisé qu’il s’agissait de l’ouest d’al-Anbar, d’environ 250 km de frontière syro-irakienne englobant al-Qaem et Abu Kamal du côté syrien.

« Les zones autour de l’Euphrate sont aussi importantes et des terroristes circulent encore dans le désert, a-t-il indiqué. Daech ne tient qu’à un souffle. Pourtant, le rétablissement de la sécurité pourrait durer plusieurs années, car des éléments se sont fondus dans la masse populaire et leur extermination nécessite un travail sécuritaire en profondeur. »

Évoquant la situation au Kurdistan irakien, il a affirmé que le gouvernement central de Bagdad agissait selon la Constitution et a émis l’espoir que tous les Irakiens, de toutes ethnies confondues, qu’ils soient kurdes, arabes ou chiites, pourront régler savamment le conflit dans la région.

Le journal américain Washington Examiner crie au complot russo-turc contre les États-Unis et dénonce le ralliement à Poutine d'Ankara , l'un "des principaux alliés de Washington et membre de l'OTAN".

Cité par Sputnik, Examiner écrit : " la Russie et la Turquie complotent contre les États-Unis. Le point de presse conjoint qu'ont tenu à Ankara, Vladimir Poutine et Recep Erdogan témoigne de la conspiration qu'ils ont ourdie contre les États-Unis". Selon le journal, le nœud de ce complot se place à Idlib, "cette province syrienne où Turcs et Russes sont tombés d'accord sur les modalités de la mise en place d'une zone de désescalade". Et Examiner de souligner: " Cet accord sur Idlib avec Poutine signifie au clair qu'Erdogan a trahi la "révolution syrienne" et a abandonné à leur sort les "révolutionnaires" [terroristes, NDLR]. Idlib a été le dernier bastion de ces derniers qu'Erdogan a offert sur un plateau d'argent à l'axe Assad-Poutine-Iran".

Le journal aborde ensuite le référendum sur l'indépendance du Kurdistan d'Irak et y voit une autre "mauvaise nouvelle".

"À vrai dire, la Turquie alliée de Washington et membre de l'OTAN a rallié corps et âme le camp de Poutine. Le président turc s'est d'ailleurs félicité au cours de ses entretiens avec Poutine du renforcement des relations avec la Russie tout en affirmant au cours de sa conférence de presse conjointe avec le chef du Kremlin, sa volonté de focaliser ses efforts sur un élargissement significatif des liens économiques et touristiques russo-turcs. Erdogan a même brandi comme un trophée les chiffres qui accusent une nette hausse des recettes en devises issues de ces deux secteurs pour les sept premiers mois de l'année en cours. Erdogan a émis l'espoir de voir deux des dossiers litigieux entre Ankara et Moscou que sont "TurkStream" et " la centrale atomique Akkuyu" se régler le plus rapidement possible".

The Washington Examiner critique ensuite Erdogan pour s'en être pris aux dirigeants kurdes d'Irak en ces termes :  "personne n'a le droit de mettre le feu à notre région" . Pour le journal, la monophonie affichée par Poutine et Erdogan, a mené le président russe à apporter son soutien à un "Irak uni". Le Washington Examiner s'inquiète surtout de ce que les deux parties soient parvenues à un accord sur le statut d'Idlib et qu'Ankara déploie ses forces dans cette province sous la bannière Damas-Moscou et que le président turc dise même vouloir "poursuivre ses coopérations en Syrie avec les Russes et les Iraniens". "Que la Turquie travaille à la concrétisation des zones de désescalade en Syrie, cela signifie qu'Erdogan a rallié le camp de Poutine bien qu'il soit membre de l'OTAN et partenaire des États-Unis. Que compte faire Erdogan après?

Et le journal de poursuivre: "Il vient de verser un premier paiement pour se procurer les S-400 russes et rien ne dit qu'il va en rester là : Erdogan pourrait ouvrir les portes de ses arsenaux aux armements russes alors que la base d'Incirlik est de moins en moins accueillante pour l'OTAN et ses troupes. Puis quand Ankara affirme être prêt à pleinement coopérer avec Moscou en Syrie cela revient à dire qu'il veut cesser son soutien aux "rebelles" comme il l'a fait à Alep. Tout le monde sait que sans la coopération turque, la reprise d'Alep par Damas aurait pu durer des mois. La question qui se pose désormais est la suivante:  si la Turquie finit par s'engager aux côtés de la Russie à Deir ez-Zor contre les FDS?"

L'ambassadeur nord-coréen en Russie assure que son pays ne reculerait pas devant les pressions et menaces des États-Unis.

L'ambassadeur nord-coréen en Russie Kim Yong-jae a déclaré, samedi 30 septembre à Moscou, lors d'une conférence portant sur la paix dans la péninsule coréenne et la réunification des deux Corées, que si les États-Unis continuaient de nier le droit à l'État nord-coréen d'exister, comme l'a dit le dirigeant Kim Jong-un, Pyongyang leur répondra par son arsenal nucléaire.

La guerre verbale s'est aggravée, ces derniers mois, entre les dirigeants nord-coréen et américain. Washington somme Pyongyang d'abandonner son programme nucléaire et balistique. Le président américain Donald Trump a, même, menacé la Corée du Nord d'une "destruction totale" de ce pays.

Pyongyang ne semble pas craindre les menaces américaines et continue ses essais balistiques.

Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a indiqué samedi 30 septembre devant la presse à Pékin, à la suite d'une rencontre avec le président chinois Xi Jinping, que son pays disposait de "lignes de communication" avec Pyongyang et qu'il exige l'ouverture d'éventuels pourparlers.  

La Corée du Nord n'a toutefois manifesté "aucun signe d'intérêt" pour des pourparlers avec les États-Unis, comme l'a indiqué le département d'État américain.