تقي زاده

تقي زاده

"Le client" du cinéaste iranien Asghar Farhadi a remporté l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.

Le long-métrage d'Asghar Farhadi a reçu l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en l'absence de son cinéaste qui avait boycotté la cérémonie en réaction au décret migratoire du président américain, Donald Trump.

Le réalisateur Asghar Farhadi a été représenté par deux Irano-Américains illustres : l'ingénieure Anousheh Ansari connue pour être la première femme touriste de l'espace et le Dr Firouz Naderi, directeur de l'Exploration du système solaire à la NASA.

Sa déclaration a été lue par Anousheh Ansari: "Je suis désolé de ne pas être avec vous ce soir. Mon absence est dictée par le manque de respect dû à mes compatriotes et à ceux des six autres nations qui ont été exclues par la loi inhumaine appliquée à l'entrée des immigrants aux USA. Diviser le monde entre eux et nous ne fait que créer de la peur. Le travail des cinéastes est justement de créer une empathie entre eux et nous, une empathie dont nous avons plus que jamais besoin."

Asghar Farhadi est déjà oscarisé pour "Une séparation" qui lui avait aussi valu le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère, le César du meilleur film étranger et l'Ours d'or du Festival de Berlin.

 

 
 
 

Un ministre israélien reconnaît l'échec militaire pendant la guerre 2014 à Gaza.

Le ministre israélien de la Construction et du Logement, Yoav Galant a critiqué l'opération militaire en 2014 à Gaza qui a été un échec cuisant au niveau militaire.

Lors d'une réunion à Tel-Aviv ayant pour thème, entre autres, la guerre en 2014 à Gaza, le ministre du Logement, Yoav Galant a durci le ton contre Benny Gantz, qui était, à l'époque, le chef d'État-major de l'armée israélienne. Il a dénoncé les préparatifs de cette opération "Bordure protectrice".

L'officier général Yoav Galant, ministre israélien de la Construction et du Logement. 

Selon Yoav Galant qui est aussi un officier général des forces de défense israélienne, le ministre des Affaires militaires, Moshe Ya'alon ne maîtrisait pas, comme il le fallait, la guerre et l'opération "Bordure protectrice" : "Si Gantz et Ya'alon s'étaient bien préparés pour la guerre, Israël aurait pu vaincre le Hamas."  

Galant croit que Gantz et Ya'alon avaient fait preuve de négligence et qui plus est, ils essayaient de présenter leur faute comme une victoire.

Radio Israël a, déjà, reconnu que le cabinet israélien à l'époque de la guerre à Gaza était le pire des cabinets sécuritaires de ce régime, en ces deux dernières décennies. 

lundi, 27 février 2017 09:17

Conflit arméno/azéri: aide de l'Iran

L'Iran a demandé dimanche à ses deux voisins, l'Arménie et l'Azerbaïdjan, de faire preuve de retenue, exhortant les deux pays à mettre tout leur possible afin de rétablir le calme et de régler pacifiquement la crise.

Réagissant aux nouvelles tensions issues du conflit arméno-azéri et aux informations autour de nouveaux affrontements armés entre les deux pays voisins du nord, la diplomatie iranienne a appelé par la voix de son porte-parole, Bahram Qassemi, les deux parties à la retenue et au calme.

Bahram Qassemi a également exhorté les États d'Azerbaïdjan et d'Arménie à régler le conflit par le dialogue et l’action diplomatique.

Le diplomate iranien a émis l’espoir de voir les instances internationales agir efficacement pour mettre fin au conflit et résoudre la crise.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a de même déclaré que l’Iran est prêt à apporter son aide à ses deux voisins afin d'apaiser la tension et de rétablir le calme et la sécurité dans la région. 

La Kabylie, région du nord-est de l’Algérie, a assisté à la naissance de son premier mouvement politique autonomiste, baptisé Rassemblement pour la Kabylie (RPK).

Des militants kabyles, qui avaient plaidé dans des journaux algériens pour un statut particulier de la Kabylie, sont passés à la vitesse supérieure en organisant le vendredi 24 février à Tizi Ouzou une convention politique pour annoncer la création du premier mouvement politique autonomiste kabyle.

« Appelant à une Kabylie autonome dans une Algérie plurielle et démocratique », le RPK, autonomiste mais non séparatiste, se distingue ainsi clairement du Mouvement pour l’indépendance de la Kabylie de Ferhat Mehenni.

Selon la Deutsche Presse-Agentur, Hamou Boumedine, coordinateur de ce mouvement, a officiellement annoncé la création de ce mouvement et a par la même occasion demandé que l’autonomie de ladite région soit approuvée et reconnue par l’État algérien. Il a appelé de surcroît à la formation d’institutions spécifiques en Kabylie, Parlement et gouvernement inclus.

L’armée française va prêter main-forte aux Nigériens dans une région frontalière du Mali qui a été le théâtre d’attaques sanglantes de groupes extrémistes ces derniers mois, a annoncé aujourd’hui, dimanche 26 février, le ministre français de la Défense, selon l’AFP.

À la demande du président nigérien Mahamadou Issoufou, un détachement de liaison et d’assistance opérationnelle est en train de se constituer à Tillabéri, dans l’ouest du Niger, « au profit de nos camarades nigériens », a déclaré Jean-Yves Le Drian, devant les soldats de la force française Barkhane à Niamey, à l’issue d’un entretien avec le chef de l’État nigérien.

Entre 50 et 80 hommes, des forces spéciales notamment, seront à pied d’œuvre « dans trois jours » sur cette position, à 100 kilomètres au nord de Niamey, a-t-on précisé de source militaire française. Ils seront dotés de capacités de guidage aérien pour appuyer les soldats nigériens au sol.

L’armée française est présente également au nord, à la frontière avec la Libye, et au sud-est du Niger pour venir en aide aux forces locales qui luttent contre les groupes extrémistes, dont Boko Haram. 

Dans un message vidéo apparemment enregistrer le 18 décembre 2016, le leader de Boko Haram a confirmé l’assassinat du porte-parole de ce groupe, accusé d’avoir fomenté un « complot destiné à renverser » le leader.

Selon l’agence ISNA, dans une vidéo de 50 minutes à laquelle a eu accès l’AFP, Abubakar Shekau, le chef du groupe terroriste Boko Haram, a annoncé avoir tué le porte-parole de son groupe Abu Zinnira. Connu sous le nom de Tasiu, ce dernier apparaissait sur la plupart des vidéos du groupe. On l’avait notamment vu sur celle publiée après l’enlèvement des 200 lycéennes de la ville de Chibok au Nigéria en 2014. Il demandait alors à l’armée nigériane de ne pas chercher à libérer les lycéennes vivantes si elle ne voulait pas qu’elles soient elles aussi tuées comme les autres et il demandait aussi à ce qu’on libère ses compères détenus en prison.

Une copie de l’enregistrement a été récupérée au début du mois par l’AFP.

L’événement témoigne de la guerre intestine qui ronge actuellement Boko Haram et qui le rongeait déjà en décembre 2016.

Shekau déclare expressément dans la vidéo retrouvée : « J’ai tué Tasiu… Dites-moi, quelle est la punition pour ceux qui complotent contre leur chef ? »

Deux soldats ont été tués, dimanche 26 février, par un attentat terroriste à Benghazi, dans l’est de la Libye.

Une voiture piégée a foncé sur un poste de contrôle appartenant aux forces spéciales libyennes. L’explosion a causé la mort de deux soldats et laissé aussi quatre blessés, dont Mahmoud Werfalli, un commandant des forces spéciales libyennes.

Dans le même temps, certains quartiers de Benghazi étaient le théâtre d’affrontements à l’arme lourde, opposant les forces libyennes aux terroristes.

Samedi 25 février, le gouvernement d’entente nationale libyen (GNA) a fait part de la conclusion d’un accord de cessez-le-feu dans le quartier d’Abou Salim, à Tripoli.

L’accord prévoit la formation d’un comité destiné à évaluer le taux des dommages infligés aux infrastructures et bâtiments du quartier d’Abou Salim.

Deux jours avant la conclusion de cet accord, l’émissaire de l’ONU pour la Libye, Martin Kobler, s’était dit préoccupé quant à l’escalade de violences dans ce quartier de Tripoli. 

Au moins neuf personnes ont été blessées lors de violents affrontements opposant deux groupes armés, à Tripoli, capitale libyenne, ont annoncé vendredi 24 février, les secouristes du Croissant rouge libyen, cités par l’AFP.

Les violences ont causé de lourds dégâts et paralysé la moitié de la capitale libyenne, selon la même source.

Les secouristes du Croissant rouge libyen qui avait monté un hôpital de campagne près de la zone des combats ont transporté les 9 blessés dans ce centre de soins.

Les autorités libyennes n’ont fourni jusqu’à présent aucun bilan.

Selon l’agence libyenne de presse, LANA depuis Tripoli, de violents affrontements ont eu lieu jeudi 23 février, à la fin de journée, entre deux groupes armés, qui contrôlent chacun une partie de l'est de Tripoli. L’un de ces groupes accuse l’autre d’avoir enlevé quatre de ses membres.

Selon l’agence LANA, les familles prises au piège dans le quartier d'Abou Slim, au sud de Tripoli, ont appelé à l’intervention des autorités pour mettre fin à ses affrontements.

En dépit de l’intervention efficace et réussie des médiateurs et d’une trêve rétablie jeudi soir, des affrontements ont repris le vendredi.

Réagissant à ces violences, Aguila Salah Issa, président du Parlement libyen de Tobrouk (à l’est) a qualifié d’« actes criminels et terroristes », ces récents incidents. 

En Libye, le quartier d’Abou Salim, au centre de Tripoli, et d’autres secteurs de la capitale étaient hier, jeudi 23 février, le théâtre de violents affrontements opposant les forces de sécurité dirigées par Abdel Ghani al-Kikli à la Brigade du martyr Salah al-Burki.

La Deutsche Presse-Agentur (DPA), citant ce vendredi 24 février le Croissant-Rouge libyen, a annoncé que les secouristes de cette instance n’avaient pas réussi à voler au secours des civils dans la localité d’Abou Salim à cause de la férocité des violences.  

Certaines sources dignes de foi ont annoncé que les forces des deux parties en conflit s’étaient regroupées en masse dans la localité Abou Salim. Il se peut que les affrontements s’intensifient et plusieurs habitants de la zone précitée ont été pris au piège, a-t-on appris des mêmes sources.

Depuis la chute en 2011 de l’ancien dictateur libyen, Mouammar Kadhafi, la Libye est la scène d’affrontements quasi quotidiens.

Le roi marocain Mohammed VI a demandé dans une lettre à l’adresse du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, d’instaurer des mesures pour mettre fin aux provocations du Front Polisario, qui menacent le cessez-le-feu et la stabilité au Sahara occidental, a rapporté Fars News.

D’après le roi du Maroc, ces actes visent à empêcher le Maroc de rejoindre l’Union africaine.

Les Nations unies n’ont encore publié aucun communiqué en réponse à la lettre du roi du Maroc. Mohammed VI n’a donné aucune précision sur les provocations auxquelles il a fait allusion, mais il pourrait s’agir de l’incident lors duquel des combattants de ce mouvement auraient empêché des camions marocains transportant des marchandises de partir pour la Mauritanie, a-t-on appris de Raï al-Youm.

Auparavant, le président mauritanien avait mis en garde contre les répercussions de cet incident sur la stabilité du Sahara occidental.

Après le feu vert donné par 39 pays membres de l’Union africaine sur 54, le Maroc a récemment réintégré cette union après 33 ans d’absence.

Certains partisans du Front Polisario, qui a proclamé en février 1976 la République arabe sahraouie démocratique (RASD), sont d’avis que le retour du Maroc au sein l’Union africaine signifierait une reconnaissance de facto de cette République.