تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 25 janvier 2017 12:39

La Russie renforce sa défense anti-aérienne

Un haut commandant de la DCA russe a souligné que le système unifié de défense antiaérienne russe serait doté de missiles S-500 ayant une portée de 600 km.

« Actuellement, les travaux visant à créer un système national unifié de défense antiaérienne et antimissile pour le XXIe siècle battent leur plein. Ce système sera mis sur pied grâce à la fourniture de systèmes de missiles sol-air à longue portée S-500 et de radars mobiles dernier cri », a indiqué le général Andreï Tchebourine, commandant d’une unité de la Première armée de DCA et de lutte antimissile des Troupes aérospatiales de Russie, cité par Sputnik.

S’exprimant lors d’une interview avec le journal Krasnaïa Zvezda, il a déclaré que les missiles sol-air S-500, étant une nouvelle génération de systèmes de DCA, sont un système à longue portée capable d’intercepter les missiles volant à de hautes altitudes.

Le système S-500 a été conçu par le consortium Almaz-Anteï.

Actuellement, les forces armées russes sont dotées de systèmes de missiles S-400.

mercredi, 25 janvier 2017 12:37

Premier acte anti-musulman de Trump

Le nouveau président américain Donald Trump va signer, ce mercredi 25 janvier, un ordre exécutif visant à limiter l’immigration en provenance de pays musulmans.

Trump va également restreindre l’accès aux États-Unis pour la plupart des réfugiés et des ressortissants d’Iran, d’Irak, de Libye, de Somalie, du Soudan, de Syrie et du Yémen.  

Il ordonnera ainsi au département d’État de cesser de délivrer des visas aux personnes de ces pays musulmans, dans le but d’interdire l’entrée des musulmans sur le territoire américain.

Selon Reuters, un autre ordre empêchera l'émission de visas aux ressortissants de l'Irak, de l'Iran, de la Libye, de la Somalie, du Soudan et du Yémen.

La frontière entre les États-Unis et le Mexique. (Photo d’archives)

Par ailleurs, les médias américains, citant des sources bien informées, ont rapporté que Donald Trump annoncerait, ce mercredi 25 janvier, la construction d’un mur le long de la frontière avec le Mexique pour respecter sa promesse de campagne électorale concernant les migrants.

Selon le journal américain The New York Times, le président Donald Trump a twitté un court message mardi soir: « Ce mercredi sera un grand jour pour la sécurité nationale. Nous construirons le mur »  

Le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a dit au nouveau gouvernement que l’érection d’un mur long de plus de 600 kilomètres à la frontière commune avec le Mexique coûterait environ 11 milliards de dollars.

Dès le lancement des campagnes électorales aux États-Unis, Donald Trump a adopté une position très dure sur la question de l’immigration. Il a notamment promis de construire un mur le long de la frontière avec le Mexique dans le but d’empêcher l’afflux de migrants clandestins et de contraindre le Mexique à en payer le coût, suscitant ainsi de vives critiques de la part des autorités mexicaines.

L’annonce de la construction de ce mur intervient simultanément à la visite à Washington du ministre mexicain des Affaires étrangères, qui entend préparer une prochaine rencontre entre les dirigeants américain et mexicain.  

Selon Al-Ahed, site proche du Hezbollah libanais, des dizaines de bulldozers israéliens sont partis à l’assaut des localités du sud de la bande de Gaza. Ces bulldozers ont pour mission de détruire des dizaines de maisons palestiniennes dans le sud de Gaza.

Des maisons palestiniennes détruites par Israël. (Photo d’archives)

Dans la foulée de l’investiture de Donald Trump à la présidence américaine, Israël, sûr du soutien de Washington, a intensifié en l’espace de quelques jours sa politique de colonisation des territoires palestiniens, colonisation qu’a condamnée toutefois une récente résolution de l’ONU.

Toujours dans le même sens, les agences d’information font état de l’assaut des militaires israéliens contre différentes localités de la Cisjordanie. Les soldats israéliens pénètrent de force dans les maisons des habitants et procèdent à des fouilles injustifiées, en terrorisant les femmes et les enfants.

Les témoins oculaires rapportent de violents heurts entre les soldats israéliens d’une part et les Palestiniens qui, les mains vides, tentent tant bien que mal de se défendre. 17 Palestiniens ont été arrêtés au cours de ces attaques.

Dimanche, le cabinet israélien a donné son feu vert à la construction de plus de 600 logements dans la partie orientale de la ville occupée de Qods, au mépris total de la toute récente résolution de l’ONU qui appelle Israël à arrêter la construction de colonies. 

Netanyahu se dit assuré du soutien « tous azimuts » que le nouveau président américain lui apportera dans la guerre d’occupation que mène Israël contre les Palestiniens depuis 70 ans. 

Pour les Palestiniens, la décision de Donald Trump de déménager l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods constitue rien de moins qu’une déclaration de guerre. 

L'Iran a promis "d'agir en conséquence", si le président des Etats-Unis, Donald Trump, décide de ne pas respecter l'accord sur le nucléaire iranien, signé en 2015 entre l'Iran et six puissances mondiales, a rapporté la télévision Press TV dimanche.
 
"Nous pouvons très facilement revenir à la normale, et retourner (...) pas seulement au même niveau où on était, mais à un niveau bien plus élevé sur le plan technologique", a affirmé le directeur de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (OEAI), Ali Akbar Salehi.

Les Iraniens ne veulent pas que cet accord soit rompu, "mais sont préparés" pour cette éventualité, a assuré M. Salehi.

M. Trump n'a cessé de critiquer cet accord pendant la campagne présidentielle de l'année dernière, affirmant qu'il s'agissait du "pire accord jamais négocié". Il a également assuré qu'il reviendrait sur l'accord, si l'Iran n'acceptait pas de retourner à la table des négociations.

L'Iran et six grandes puissances (Etats-Unis, Royaume-Uni, Chine, Russie, France et Allemagne) ont atteint un accord sur le nucléaire iranien en juillet 2015, prévoyant une levée progressive des sanctions contre l'Iran et des limites plus strictes au programme nucléaire iranien.
Les négociations de paix pour la Syrie doivent se poursuivre mardi à Astana après une première journée sans avancée apparente, au moment où la nouvelle administration américaine se disait ouverte à une coopération avec la Russie contre le groupe Daech dans ce pays.
 
Les négociations dans la capitale du Kazakhstan sont les premières entre Damas et des chefs rebelles ayant plusieurs milliers de combattants sous leur bannière et contrôlant effectivement des territoires.

Les opposants politiques, qui ont négocié sans succès avec Damas lors de précédentes rencontres, sont cette fois cantonnés à un rôle de conseillers.

Les discussions ont avant tout porté lundi sur le cessez-le-feu instauré le 30 décembre en Syrie grâce à la médiation russo-turque et qui a conduit à une réduction de la violence malgré des violations régulières.

Les représentants rebelles se sont ainsi entretenus à ce sujet avec les Turcs, leurs parrains, mais également avec les Russes, alliés du régime de Damas, et l'envoyé spécial de l'ONU, Staffan de Mistura.
Ces rencontres ont été "longues et productives", a souligné un porte-parole de la délégation des rebelles, Yehya al-Aridi, ajoutant avoir eu des discussions "en profondeur" sur les "problèmes politiques" en Syrie avec l'envoyé de Moscou.

Ursula von der Leyen, ministre allemande de la Défense, a rendu hommage aux troupes allemandes qui mènent une mission à l'étranger.

Tout en rendant hommage aux forces de l'armée allemande qui sont en mission à l'étranger, Ursula von der Leyen a déclaré qu'elles menaient une mission lourde et difficile à l'extérieur des frontières du pays, leur promettant des avantages supplémentaires.

En allusion à la présence d'un certain nombre de militaires allemands au Mali, la ministre allemande de la Défense a déclaré que la situation  géographique du Mali avait rendu aux troupes allemandes la tâche difficile.

Plus loin dans ses propos, la ministre a ajouté: " Dans cette conjoncture, il faudrait octroyer plus d'avantages aux militaires parmi lesquels on peut évoquer une augmentation de salaires."

En outre, le ministère de la Défense et  le ministère de l'Intérieur devraient aussi favoriser les troupes qui mènent des missions à l'extérieur du pays, a-t-elle expliqué.

Le ministère algérien de la Défense a fait état du démantèlement de deux cachettes des terroristes et d’un atelier de fabrication de produits explosifs. 

Selon Fars News, le ministère algérien de la Défense a déclaré, dans un communiqué, publié sur son site web officiel, que les forces de l’armée avaient démantelé, lundi 24 janvier, deux cachettes des terroristes et un atelier de fabrication des produits explosifs contenant deux bombes, une artillerie classique et une quantité de produits explosifs à Tizi Ouzou dans le nord du pays.

Selon ce communiqué, les forces de la Gendarmerie nationale liées au ministère de la Défense ont également arrêté un sponsor des groupes terroristes à Tébessa, non loin des frontières tunisiennes.

Selon l’Agence de presse officielle allemande DPA, un autre terroriste a été aussi interpellé, vendredi 20 janvier, à Jijel dans l’Est algérien. Répondant au nom d’Abou Choraïh, ce dernier a rejoint en 1996 les groupes terroristes.

Le gouvernement soudanais a interpellé les effectifs d’une unité indonésienne de forces de maintien de la paix, les accusant d’être impliquées dans une affaire de trafic d’armes. Peu après la publication de cette nouvelle, l’Indonésie a qualifié de « contradictoires » les informations collectées.

L’Indonésie a annoncé qu’elle était en train de collecter des informations à ce propos, car les informations révélées jusqu’ici semblaient contradictoires.

« Nous disposons d’informations jusqu’ici contradictoires, à propos d’une affaire de trafic d’armes dans laquelle seraient impliquées les forces de maintien de la paix indonésiennes. L’ONU mène une enquête et nous essayons de collecter des informations plus exactes », a déclaré Arrmanatha Nasir, porte-parole du ministère indonésien des Affaires étrangères.

Arrmanatha Nasir, porte-parole du ministère indonésien des Affaires étrangères. (Photo d'archives)

À ce propos, le chef de la police nationale de l’Indonésie Tito Karnavian et la ministre des Affaires étrangères Retno Marsudi se sont rencontrés pour discuter de cette accusation, mais aucun détail n’a filtré sur cette rencontre.

Les médias soudanais ont annoncé, en début de semaine, que le Darfour du Nord avait arrêté une unité des forces de maintien de la paix indonésiennes, les accusant de vouloir sortir des armes du pays, à l’issue de leur mission au Soudan.

Le gouvernement indonésien s’est abstenu d’utiliser le terme « arrestation », disant que ses forces avaient été seulement « maintenues » par les forces de sécurité soudanaises.

Alors que le gouvernement soudanais accuse les forces indonésiennes de vouloir sortir du pays une valise pleine d’armes, le porte-parole du ministère indonésien des Affaires étrangères a rejeté toute appartenance de cette valise aux forces indonésiennes.

C’est en 2008 que l’Indonésie a décidé d’envoyer au Darfour une unité des forces de maintien de la paix.

mercredi, 25 janvier 2017 12:11

Trump discute de l'Iran avec Netanyahu

Rompant avec la ligne traditionnellement suivie par les Etats-Unis, Donald Trump avait promis durant sa campagne de reconnaître Jérusalem capitale d'Israël et d'y transférer l'ambassade américaine, au grand dam des Palestiniens et de la majeure partie de la communauté internationale.
 
Le président américain Donald Trump a abordé le dossier iranien dimanche avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lors d'un entretien téléphonique au cours duquel il l'a invité à venir à Washington en février.

MM. Trump et Netanyahu "sont tombés d'accord pour continuer à échanger leurs points de vue sur une série de questions régionales, notamment les menaces que constitue l'Iran", a déclaré la Maison Blanche, donnant la première indication d'un durcissement de la nouvelle administration américaine vis-à-vis de Téhéran.

Dans son entretien avec le président américain, M. Netanyahu "a exprimé son désir de travailler étroitement avec le président Trump pour forger une vision commune afin de faire avancer la paix et la sécurité dans la région", a fait savoir son bureau.

Selon M. Netanyahu, qui avait dit qu'il évoquerait également avec Donald Trump la guerre en Syrie, "la première priorité de l'Etat d'Israël est de lever la menace que fait peser le mauvais accord nucléaire conclu par l'Iran" et les grandes puissances dont les Etats-Unis en 2015.

Barack Obama avait joué un rôle majeur dans la conclusion de cet accord, alors que M. Trump l'avait, pendant sa campagne électorale, qualifié d'"un des pires".

Cette conversation téléphonique a été la première entre les deux hommes depuis l'investiture du nouveau président américain, qui a qualifié cet échange de "très bon".

Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre israélien a précisé que la date finale de la visite de M. Netanyahu à Washington serait "fixée dans les jours qui la précéderont".

Les deux hommes ont de même convenu qu'une paix israélo-palestinienne ne pouvait être que "négociée directement", a ajouté la Maison Blanche, le jour même où Israël a relancé la colonisation avec la construction de centaines de logements à Jérusalem-Est.

"Les règles du jeu ont changé avec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump. Nous n'avons plus les mains liées comme du temps de Barack Obama", critique de la politique de colonisation, a précisé Meïr Turjeman, l'adjoint au maire de la Ville sainte.

La mairie israélienne de Jérusalem a ainsi annoncé son feu vert définitif à la construction de 566 logements dans les quartiers de colonisation de Pisgat Zeev, Ramot et Ramat Shlomo à Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël.

"Nous avons des plans pour la construction de 11.000 logements qui attendent des autorisations" à Jérusalem-Est, a-t-il poursuivi.

- "Forger une vision commune" -
Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, a précisé dans un communiqué que 105 logements seraient également construits dans les quartiers palestiniens, se félicitant de la fin des "huit années difficiles avec Obama".

L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a condamné dans un communiqué ces projets de colonisation, appelant l'ONU à agir pour "stopper le gouvernement extrémiste israélien qui détruit toute possibilité de parvenir à une solution à deux Etats".

Pour la communauté internationale, toutes les colonies israéliennes sont illégales.
Dimanche la Maison Blanche a cependant semblé écarter l'hypothèse d'une annonce imminente sur un tel transfert. "Nous en sommes au tout début du processus consistant ne serait-ce qu'à aborder ce sujet", a dit le porte-parole Sean Spicer.

- Projet d'annexion reporté -
M. Netanyahu s'était chaudement félicité de l'arrivée au pouvoir de M. Trump après des relations tendues avec son prédécesseur, pour qui les colonies étaient un obstacle à la reprise des négociations avec les Palestiniens gelées depuis plus de deux ans.

La tension avait atteint son paroxysme lorsque le 23 décembre, les Etats-Unis, pour la première fois depuis 1979, n'ont pas mis leur veto à une résolution de l'ONU condamnant les colonies dans les territoires palestiniens occupés par le régime hébreu depuis 1967.

Israël considère l'ensemble de Jérusalem comme sa capitale indivisible. Les Palestiniens veulent quant à eux faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.

Quelque 430.000 colons israéliens vivent en Cisjordanie occupée et plus de 200.000 autres à Jérusalem-Est.

Dans le contexte de colonisation, deux députés de la droite ont présenté au cabinet de sécurité israélien un projet de loi sur une annexion de Maalé Adoumim, une importante colonie de Cisjordanie.

Une telle annexion couperait en deux la Cisjordanie et rendrait pratiquement impossible la création d'un Etat palestinien viable bénéficiant d'une continuité géographique.

Selon un ministre israélien cité par la radio publique, l'examen de cette question a été reporté en attendant la rencontre Netanyahu-Trump.

Le gouvernement syrien refuse de s'engager dans des négociations directes avec la Turquie, à Astana. 

Bachar al-Jaafari, le chef de la délégation syrienne présente aux négociations d'Astana, a affirmé que son pays ne dialoguerait à aucun prix avec la Turquie. 

Le haut diplomate syrien et représentant du pays auprès de l'ONU a catégoriquement rejeté l'idée de négociations directes avec la Turquie à Astana, capitale Kirghize, vu les réticences de Damas envers la partie turque qui, malgré la trêve, continue à fournir en armes et en vivres les terroristes retranchés dans le nord de la Syrie.

Il a rappelé le double objectif de ces pourparlers d'Astana: consolidation de la trêve et séparation des groupes terroristes comme le Front al-Nosra et Daech du reste des groupes armés, soit de ceux qui ont accepté la trêve.

Selon l'agence de presse Tasnim, le premier round des négociations tripartites entre l'Iran, la Russie et la Turquie s'est achevé dimanche, au bout de cinq heures, à l'hôtel Marriott. Cinq heures de négociations marathons où les parties ont très clairement formulé leurs exigences et convenu de l’ordre du jour du Sommet d’Astana. 

Dans le même temps, le ministre kazakh des Affaires étrangères,Kairat Abdrakhmanov, a rencontré, ce lundi 23 janvier, les représentants du gouvernement et de l’opposition syriens. Il a souligné que son pays faisait tout son possible pour faciliter le dialogue entre les représentants du gouvernement et de l’opposition syriens.

L’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Stephan de Mistura, se trouve actuellement à Astana. Hier soir, il a rencontré le chef de la délégation iranienne, Hossein Jaberi Ansari.

Et selon la télévision nationale syrienne, Stephan de Mistura a rencontré, ce lundi, le chef de la délégation syrienne Bachar al-Jaafari.