
تقي زاده
Noël 2016 : sécurité renforcée autour des églises
En cette période de fêtes de Noël et de fin d’année, les mesures de sécurité autour des églises dans les villes importantes du monde sont renforcées.
Une série de consignes a été transmise aux préfets des grandes villes et des dispositifs mis en place afin d’assurer au mieux la sécurité des lieux de culte et d’éviter de nouveaux attentats comme celui de la semaine dernière dans un marché de Noël à Berlin.
Cela étant, au total, 91 000 policiers, gendarmes et militaires seront mobilisés ce week-end sur tout le territoire français.
Un large dispositif de sécurité a été déployé tout autour de la cathédrale Notre-Dame de Paris alors que de nombreux adeptes assistaient aux cérémonies religieuses, à la veille du 25 décembre.
Selon le Daily Mail, la sécurité des lieux de grande affluence touristique en Allemagne et au Royaume-Uni a été renforcée. La police britannique a augmenté son niveau de vigilance au niveau alerte attentat, notamment aux environs du Palais de Buckingham à Londres.
À Rome en Italie, la circulation des camions et camionnettes est interdite dans le centre-ville. La police antiterroriste a été déployée dans les lieux connus et peuplés. À Milan, autre ville italienne, les mêmes dispositifs de sécurité ont été mis en place autour des églises.
La Russie renforce ses mesures de sécurité
Le président Vladimir Poutine a demandé aux services de Renseignements russes de renforcer leur protection des institutions à la fois dans le pays et à l’étranger après la mort de son ambassadeur à Ankara et celle d’un haut diplomate à Moscou. Des mesures exceptionnelles ont notamment été prises pour protéger la conférence de presse annuelle du président Poutine, prévue vendredi.
Contrairement à la pratique turque, Ankara a accepté que l’enquête sur l’assassinat de l’ambassadeur russe soit conduite par une commission russo-turque. La Russie a immédiatement dépêche 18 experts.
Selon la presse turque, l’assassin, Mevlüt Mert Altintas, avait au cours des derniers mois été incorporé par 8 fois au service de protection du président Erdoğan.
La police turque a procédé à l’interpellation de 13 personnes proches de l’assassin et les interroge.
Selon le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoğlu, l’opération aurait été ourdie par Fethullah Gülen (prédicateur islamiste et agent de la CIA réfugié aux États-Unis). Cependant, selon le Kremlin, il est encore trop tôt pour conclure. L’attentat a été ultérieurement revendiqué par la branche syrienne d’Al-Qaïda. Selon le SITE Intelligence Group, une liste de cibles diplomatiques russes aurait été diffusée par Al-Qaïda.
Aucune information n’a été diffusée sur la mort de Peter Polshikov, directeur du bureau Amérique latine au ministère russe des Affaires étrangères. On ignore toujours s’il a été assassiné ou s’est suicidé.
La réunion des ministres des Affaires étrangères iranien, russe et turc s’est bien déroulée le 20 décembre à Moscou [1].
Le New York Daily News a titré en couverture “Assassins” au pluriel, faisant référence non pas à l’assassin de l’ambassadeur, mais aux présidents Poutine et Assad qu’il accuse d’être responsables des morts en Syrie. Dans un éditorial, Gersh Kuntzman célébre l’assassinat de l’ambassadeur qui a aidé « ce forcené d’Assad à tuer des centaines de milliers de civils ». Le journaliste compare ce meurtre à celui de l’ambassadeur nazi à Paris, en 1938, par un étudiant juif [2]. Ce quotidien, le 4ème le plus diffusé aux États-Unis, est la propriété de l’ancien président de la Conférence des présidents des organisations majeures juives américaines, Mortimer Zuckerman.
La dépouille d’Andrei Karlov a été rapatriée à Moscou (photo). Des funérailles nationales seront organisées en présence de son ami, le président Poutine.
Leader : L'unité est la seule solution aux problèmes du monde islamique
" Si nous nous unissons et avançons vers des objectifs islamiques de façon unie, puis USA et le réseau sioniste mal et néfaste ne peut plus retenir les nations sous ses griffes ", a déclaré le chef de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei.
Le leader iranien a abordé ce samedi à un certain nombre de personnalités qui ont assisté à la Conférence internationale de l'unité islamique trentième et les ambassadeurs de certains pays islamiques à Téhéran, la capitale iranienne.
" Aujourd'hui, le monde musulman est confronté à de grandes tribulations, dont la sortie est l'unité islamique ", at-il expliqué, ajoutant plus tard : " Aujourd'hui, nous assistons à la mise à mort des musulmans du Myanmar (Birmanie) à l’Afrique ; certains sont tués par (le groupe terroriste) Boko Haram et d'autres par les bouddhistes ".
Il y a deux volitions dans la région : le désir d'unité et la volonté du schisme. Si l'appareil est entraîné, la situation ne sera pas comme aujourd'hui et les musulmans va gagner l'estime, selon l'ayatollah Khamenei.
Ensuite, le leader de la Révolution islamique a souligné que les versions américaines l'islam chiites et sunnite, dont les musulmans font face les uns des autres sont "deux lames d'une même paire de ciseaux."
Le dirigeant iranien a également mentionné les récentes déclarations antiranies Premier ministre britannique, Theresa May, et à cet égard de noter que le Royaume-Uni a servi de source de « misère et le mal » pour les nations de notre région.
Se référant aux schismatiques offres du gouvernement de Londres en Inde, le Pakistan, l'Iran et l'Irak, l'ayatollah Khamenei a réitéré : " Maintenant que responsable britannique prétend effrontément que l'Iran est une menace pour la région."
May a déclaré récemment à Manama, la capitale de Bahreïn, dont le Royaume-Uni va aider à « repousser » ce qu'elle a dit était « actions agressives régionales » par l'Iran.
Le président iranien Hassan Rohani ; Président de l'Assemblée consultative islamique d'Iran (Majles), Ali Larijani ; et le président de la magistrature de l'Iran, l'ayatollah Sadeq Amoli Larijani de, ont également participé à la réunion le samedi.
RD Congo : nouveau massacre ethnique
Un groupe de paramilitaires minoritaires de l’est de la République démocratique du Congo a massacré à la hachette et au fusil au moins 13 civils hutus.
Selon le correspondant de Reuters à Kinshasa cité par l’IRNA, ce massacre survient ce dimanche en représailles des atrocités interethniques passées.
La province du Nord-Kivu, à l’est de Kinshasa, a connu en 2016 plusieurs massacres interethniques, faisant des dizaines de morts parmi les Congolais.
La dynamique des conflits ethniques en République démocratique du Congo n’a fait qu’augmenter en raison des multiples exodes ruraux et des opérations de l’armée congolaise contre les paramilitaires hutus, provoquant une déstabilisation politique du pays.
La semaine dernière, 40 personnes au moins ont trouvé la mort lors des manifestations qui ont suivi le refus du président sortant Joseph Kabila de quitter le pouvoir. Le président congolais a déclaré qu’il resterait au pouvoir jusqu’au remaniement du système électoral en 2018.
D’autre part, les représentants de l’Église catholique au Congo ont émis l’espoir que les négociations entre la coalition au pouvoir, dirigée par M. Kabila, et la principale coalition de l’opposition aboutiront à des résultats d’ici vendredi prochain et que le président Kabila sera démis de ses fonctions après les élections de 2018.
Les puissances occidentales et africaines redoutent que les agitations répétées n’aboutissent à une autre guerre civile en plein centre du continent noir.
Entre les années 1996 et 2003, les guerres régionales au Congo – pays qui, au passage, n’a jamais expérimenté une passation du pouvoir « pacifique » – ont fait des millions de victimes.
Cadeau de la confrérie Tijaniyya du Burkina-Faso au Guide de la révolution islamique d’Iran+photos




Les chrétiens d'Iran fêtent l'arrivée de Noël
"C'est très intéressant et attrayant pour nous", explique Niloufar, une musulmane trentenaire sortie faire du shopping avec son mari pour le réveillon. "J'aime les décorations, l'arbre. Nous le voyons comme une marque de respect envers les autres croyances. Et bien sûr j'aime les chocolats!"
Les badauds vont jusqu'à faire la queue pour prendre un selfie avec les Pères Noël installés devant certains magasins de l'avenue. Devant un étal de victuailles, l'un d'eux, emporté par l'esprit festif, se lance dans une danse improvisée sur une chanson de variétés très populaire en Iran.
Hamed Davoudian, propriétaire d'une épicerie, assure que sa communauté n'est jamais importunée par les autorités. "Pourquoi devrions-nous être embêtés ? (Les Arméniens) nous sommes ici depuis 400 ans. Ils sont super avec nous", dit-il.
Il relève fièrement que les chrétiens ont combattu avec leurs concitoyens iraniens durant la sanglante guerre avec l'Irak (1980-1988). "Il y a eu 30 à 35 martyrs dans notre quartier", se souvient-il.
- Liberté de culte -
120.000 chrétiens vivent en Iran, selon le dernier décompte officiel.
La plupart sont des Arméniens, qui sont des orthodoxes, mais il y a aussi quelques milliers de catholiques assyriens.
Les chrétiens sont officiellement reconnus et protégés -comme les juifs et les zoroastriens- par des lois instaurées par le père de la révolution islamique, l'ayatollah Rouhollah Khomeini.
"La présence chrétienne dans ce pays d'Iran remonte au IIe siècle", lorsque la population a été évangélisée par Saint-Thomas, explique à l'AFP l'archevêque Ramzi Garmou.
Autrefois forte de dizaines de millions de membres, la communauté chrétienne est aujourd'hui minuscule. Selon Mgr Garmou, ses messes du dimanche rassemblent généralement quelques dizaines de personnes seulement, en partie parce que le dimanche est travaillé en Iran.
"Mais j'ai toujours dit que la force de l'Eglise ne dépend pas du nombre de ses fidèles, mais de la foi qu'ils montrent dans leurs vies quotidiennes", explique le religieux, qui se dit reconnaissant que l'Iran soit une telle oasis de paix dans une région ravagée par la guerre, où les chrétiens sont de plus en plus persécutés.
"C'est pour ça que je pense que les chrétiens vont continuer à vivre dans ce pays, dans cette région: on a la liberté d'exercer notre culte chrétien", dit-il. "Grâce à Dieu, on vit vraiment en paix et en sécurité, alors que nos voisins vivent dans l'angoisse et la violence. On prie pour eux ce soir."
Leader : L'unité entre chiites et sunnites frustrés intrigues des ennemis
"Amitié, interaction constructive, l'unité et la coexistence pacifique entre chiites et sunnites (en Iran) sont quelques-uns des seuls outils de la République islamique dans la guerre asymétrique avec l'hégémonie mondiale, à savoir USA et le sionisme ", a souligné le chef de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei.
Dans son discours diffusé jeudi lors d'une conférence en l'honneur des 4000 martyrs de la ville septentrionale de Gorgan, le leader a rappelé que le pays perse a été la cible d'attaques et de complots des ennemis dès le premier jour de la révolution islamique (1979).
Selon l'ayatollah Khamenei, la raison de la grande hostilité envers le nouveau-né de la Révolution islamique d'Iran était leur attachement à l'Islam, "à un moment où l'hégémonie mondiale avait mis l'accent sur marginalisant cette religion divine."
Le chef a exhorté toute la nation et les responsables iraniens à bien connaître l'ennemi et sa stratégie, et défendre le système de la République islamique d'Iran.
Distribution de la nourriture aux SDF londoniens par les Britanniques musulmans
L'Iran se félicite de la résolution sur les colonies israéliennes
"La République islamique d'Iran accueillera favorablement toute mesure qui prend en charge les demandes légitimes des Palestiniens, renforce le statut international de la Palestine et qui est opposée à l'occupation du régime sioniste et à ses politiques expansionnistes", a déclaré M. Qasemi dans un communiqué.
Le porte-parole a déclaré que l'Iran a qualifié à plusieurs reprises l'expansion des colonies israéliennes d'une violation "flagrante" du droit international.
M. Qasemi s'est également déclaré satisfait de la prise de conscience internationale des atrocités israéliennes contre les Palestiniens.
"En ce qui nous concerne, la résolution de la question palestinienne exige des mesures sérieuses et décisives par la communauté internationale pour réaliser les droits du peuple palestinien innocents et pour lutter contre les politiques expansionnistes du régime sioniste", a-t-il dit.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi une résolution demandant à Israël de cesser toutes les activités liées aux colonies dans les territoires palestiniens occupés.
Le Conseil de sécurité composé de 15 membres réaffirme que les activités liées aux colonies israéliennes "n'ont aucune validité légale" et constituent une violation fragrante du droit international et un principal obstacle à la réalisation de la solution de la question palestinienne.
La Belgique salue l'adoption d'une résolution les colonies
"Notre pays soutient les initiatives diplomatiques internationales qui visent à favoriser l'objectif de paix durable", a-t-il poursuivi. C'est dans le même esprit de favoriser le dialogue que Didier Reynders a organisé des rencontres économiques israélo-palestiniennes le 14 décembre dernier à Bruxelles.
Didier Reynders invite les parties à entendre le message principal de cette résolution, qui est "un appel à la paix", et à reprendre des négociations crédibles à propos du statut final des Territoires palestiniens occupés. Il souligne que ce texte de résolution "ne peut justifier aucune incitation à la violence ou provocation". "Il ne sert pas l'animosité ni la rancoeur. Il doit au contraire servir aux responsables politiques concernés pour s'engager dans la voie de la raison", a-t-il conclu.