
تقي زاده
24 Thul-Hijja(10AH) : Al-Mubahala
Selon le plus connu, c'est en ce jour que le Messager de Dieu (Pslf) mit en défi les chrétiens de Najrân [connu sous le nom d'«al-Mubahala » : invocation mutuelle de Dieu contre quelqu'un dans le cas où telle chose aurait lieu]
le verset 61 , sourate Al-Imran :
Si l’on t’oppose là-dessus des arguments, après ce que t’est venu de science, dis : ‘Venez, confrontons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres. Puis, livrons-nous à l’exécration réciproque, appelons la malédiction de Dieu sur qui aura menti.
-Pour ce même jour est rapporté ce qui est évoqué dans le Hadith al-Kisa' rapporté par Hazrat Zahraa (P) [...].
Le Messager de Dieu (Pslf) s'était vêtu d'un manteau (ou du vêtement), et l'avaient rejoint sous le manteau, 'Ali, Fatimah, Hassan et Hussein (salaouatou allah 'alaeyhim).
Il (Pslf) dit alors : « Mon Dieu ! Pour tout Prophète, il y a eu des gens de la maison qui étaient les plus proches de lui. Mon Dieu ! Ceux-là sont les gens de ma maison. Alors, retire d'eux la souillure et purifie les totalement. »
C'est alors que descendit [l'Ange] Gabriel avec le verset de la Purification à leur propos (Sourate 33 ; Verset 33)
-Ensuite le Prophète (Pslf) sortit avec eux pour la Mubahala.
Quand les Chrétiens posèrent leur regard sur eux, ils virent en eux la sincérité et aperçurent les signes du châtiment. Alors, ils ne s'enhardirent pas à la Mubahala. Ils demandèrent la conciliation et acceptèrent [de payer] le tribut (jizyat).
-C'est également en ce jour, que le Prince des croyants donna en aumône sa bague à un pauvre alors qu'il (Psl) était incliné [durant sa prière] et que descendit le verset : { C'est que vos Maîtres sont, Dieu, Son Messager et ceux qui croient qui s'acquittent de la prière et font l'aumône alors qu'ils sont inclinés }.
Le 20 du mois Dhil-Hajja La naissance d'Imam Moussa Kadhim (as), 128AH
Allameh Askari a créé de nouvelles méthodes dans les principes de la philosophie islamique
La personnalité d'Allameh Askari peut être vérifiée de nombreux point de vue. De différentes dimensions de ce grand scientifique exigent de vastes recherches, a-t-il marqué.
Les nouveautés qu'Allameh Askari a ajoutées aux sujets de la philosophie islamique sont très importantes. Cette partie de la personnalité d'Allameh est resté loin des recherches religieuses, a-t-il précisé.
Le représentant du peuple de la province de Markazi dans le Conseil des Experts a affirmé que la personnalité d'Allameh Askari n'est pas encore présenté de manière adéquate.
Pourquoi le cessez-le-feu a échoué en Syrie
Le cessez-le-feu en Syrie n’a tenu que la semaine de l’Aïd. C’était le énième depuis la signature de la paix entre les États-Unis et la Russie. Il n’a pas plus duré que cette paix et que les précédents.
Rappelons les faits : le 12 décembre 2003, le président George W. Bush signait une déclaration de guerre à la Syrie, leSyrian Accountability Act. Après une série de tentatives pour ouvrir les hostilités (sommet de la Ligue arabe de 2004, assassinat de Rafic Hariri en 2005, guerre contre le Liban en 2006, création du Front du salut en 2007, etc.), les Forces spéciales US passaient à l’offensive au début 2011 tout en se livrant à une mise en scène visant à faire accroire à une « révolution » intérieure. Après deux vétos au Conseil de sécurité de la Russie et de la Chine, les États-Unis acceptaient une paix à Genève qu’ils signaient en l’absence des parties syriennes, le 30 juin 2012.
Première remarque :
Ceux qui prétendent que le conflit actuel n’est pas une agression extérieure, mais une « guerre civile », ne peuvent pas expliquer les conséquences de la déclaration de guerre à la Syrie par le président Bush en 2003, ni pourquoi la paix de 2012 a été signée par les grandes puissances en l’absence de tout Syrien.
Depuis la signature de la paix, il y a quatre ans, la guerre a repris, malgré les multiples tentatives de règlement négociées, seul à seul, par le secrétaire d’État John Kerry et son homologue russe Sergey Lavrov.
Tout au long de ces quatre années, j’ai détaillé au fur et à mesure les conflits au sein de l’appareil d’État US (les manœuvres de Jeffrey Feltman et des généraux David Petraeus et John Allen contre le président Obama, ainsi que les problèmes au sein du CentCom). Aujourd’hui, selon la presse états-unienne, les hommes de la CIA et ceux du Pentagone se livrent une bataille féroce en Syrie ; tandis que le secrétaire à la Défense Ashton Carter a dit publiquement qu’il ne pensait pas que ses hommes appliqueraient l’accord signé par son collègue John Kerry ; lequel s’est déclaré sceptique sur sa propre capacité à faire respecter sa signature par son pays.
Deuxième remarque :
Non seulement le président Barack Obama n’est pas en mesure d’imposer sa volonté aux différentes branches de son administration, mais il ne parvient pas non plus à arbitrer entre elles. Chaque branche poursuit sa propre politique, à la fois contre les autres branches et contre des ennemis extérieurs.
Les États-Unis ont changé plusieurs fois de but de guerre, ce qui rend leur politique peu lisible. En 2001, Washington cherchait à contrôler toutes les ressources pétrolières et gazières disponibles dans le monde, persuadé qu’il était que nous nous dirigions vers une période de pénurie. C’est sur cette base qu’il a réuni des alliés contre la Syrie. Pourtant, à la fin des années 2010, il avait abandonné la théorie du « pic pétrolier » et se dirigeait au contraire vers l’indépendance énergétique.
En 2011, Washington a organisé les émeutes de Deraa en pensant provoquer un soulèvement populaire et changer le gouvernement laïque syrien par les Frères musulmans. C’était le modèle du « Printemps arabe ». Pourtant, en 2013, après le renversement de Mohamed Morsi en Égypte, il tire les conclusions de l’échec de cette expérience et abandonne l’idée de confier le pouvoir dans les pays arabes à la Confrérie islamiste.
En 2014, puisque la guerre se poursuivait, Washington décide de l’utiliser pour couper le projet du président Xi Jinping de restauration de la « route de la soie », ce qui l’oblige à transformer l’« Émirat islamique en Irak » en Daesh.
En 2015, après l’intervention militaire russe, sans abandonner l’objectif anti-chinois qu’il s’est fixé, Washington en ajoute un second : empêcher Moscou de contester son hégémonie et l’organisation unipolaire des relations internationales.
Troisième remarque :
Les changements d’objectif ont forcément été refusés par les puissances qui en ont fait les frais : le Qatar pour ce qui est des questions énergétiques et les Frères musulmans pour le renversement de régime. Or, ces acteurs sont soutenus par de puissants lobbies aux USA : Exxon-Mobil —la plus importante multinationale mondiale— et la famille Rockfeller pour le Qatar, la CIA et le Pentagone pour les Frères musulmans.
Sur le champ de bataille, les moyens déployés par la Russie attestent sans équivoque de la supériorité de ses armes nouvelles sur celles de l’Otan.
Quatrième remarque :
Pour les chefs d’état-major et les commandants interarmées de combat des États-Unis (CentCom, EuCom, PaCom, etc.), la fin de leur domination en matière conventionnelle ne doit pas permettre de contester leur statut de première puissance militaire au monde. Ce qui les amène à se désolidariser de la CIA sur l’usage des Frères musulmans, tout en restant leurs alliés à propos de la prévention du déploiement chinois et donc du soutien à Daesh.
L’accord russo-états-unien du 9 septembre prévoyait clairement de séparer quelques groupes —dont les leaders avaient été jugés fréquentables par les deux parties— des autres jihadistes [1]. Puis d’établir une coordination militaire pour écraser les jihadistes avec l’aide des « modérés ». Et enfin de former un gouvernement d’union nationale incluant des leaders des groupes que l’on avait séparés ; sur le modèle des gouvernements locaux imposés par les Empires européens au XIXè siècle à l’Empire ottoman.
Le Pentagone a accepté cet accord sous deux conditions : d’abord couper la route de la soie. Ce qui l’a conduit à bombarder l’Armée arabe syrienne à Deir ez-Zor pour empêcher que l’on puisse à terme contourner Daesh par la vallée de l’Euphrate. Puis, travailler avec les Russes, mais pas sur un pied d’égalité.
La première condition est un acte de guerre contre la Syrie, en plein cessez-le-feu, qui offense l’ensemble de la communauté internationale. La seconde est évidemment inacceptable pour la Russie.
Pour masquer le crime commis par le Pentagone et le Royaume-Uni à Deir ez-Zor, le MI6 britannique a organisé l’affaire du « bombardement » d’un convoi humanitaire.
En réalité, ce convoi avait été fouillé par l’Armée arabe syrienne. Il ne contenait pas d’armes (ou plus d’armes) et avait été autorisé à passer après la fin du cessez-le-feu. Il était affrété par le Croissant rouge syrien, une ONG liée au gouvernement de Damas, et était destiné à des populations syriennes occupées par les jihadistes. Contrairement aux déclarations occidentales, il n’a jamais été bombardé ainsi que le montrent les images diffusées par le MI6 sous l’étiquette des « Casques blancs ». Nulle part, on ne voit de cratère, ni d’enfoncement des structures. Le convoi a été attaqué au sol et a brûlé. Les images d’un drone de l’Armée russe montrent la présence de jihadistes au moment de l’attaque alors que la zone était censée être démilitarisée.
Peu importent les faits et les menaces du « Conseil d’Alep[-Est] », les États-Unis ont accusé la Russie d’avoir violé le cessez-le-feu, ce qu’elle n’a pas fait, et alors qu’ils venaient de le violer eux-mêmes en bombardant l’Armée arabe syrienne à Deir ez-Zor. La propagande anglo-saxonne a été répétée, le 21 septembre, avec aplomb par les ministres et présidents du camp occidental, John Kerry (USA), Petro Porochenko (Ukraine), Jean-Marc Ayrault (France) et Boris Johnson (Royaume-Uni).
Dernière remarque :
Les négociations entre John Kerry et Sergey Lavrov ont repris. Elles n’ont pas pour objectif de réécrire une nouvelle fois un accord de paix sur lequel tout a déjà été dit. Mais d’aider le département d’État à vaincre les résistances qu’il rencontre dans son propre pays.
Certaines sanctions anti-iraniennes sont toujours en place (Ali Akbar Salehi)
Le président de l’Organisation iranienne de l'énergie atomique, a souligné que certaines sanctions qui devraient être levées après l'accord nucléaire sont toujours en place.
Salehi a déclaré que l'Iran a pleinement tenu ses engagements en vertu de l'accord signé avec le groupe des 5+ 1.ajoutant que l'accord "connu sous le nom du plan global d'action conjoint" avait prévu «une élimination complète et rapide de toutes les sanctions, mais que cela n'est pas produit encore».
L'accord nucléaire est entré en vigueur au début de cette année. Les responsables iraniens ont à maintes fois accusé les Etats-Unis d'entraver la levée des sanctions financières imposées à Téhéran, sous le prétexte de son programme nucléaire.
Hollande s'engage à démanteler définitivement la «jungle» de Calais
Le président français a effectué ce lundi une visite à Calais. Avant de visiter le camp des réfugiés de cette ville, François Hollande s’est engagé à démanteler « définitivement la Lande » de Calais.
François Hollande a affirmé que les réfugiés habitant ce camp seraient relogés à travers le pays. Il a aussi appelé le gouvernement britannique à assumer son rôle dans la gestion des réfugiés.
Selon le président français, la plupart des demandeurs d'asile sont restés à Calais dans l'espoir d’aller en Grande Bretagne.
Hollande est sous la pression européenne grandissante au sujet de la gestion des réfugiés. En mars, le gouvernement français a démantelé la moitié sud du camp des réfugiés de Calais.
Trump et Clinton reconnaissent Qods comme capitale indivisible d'Israël
Des que le candidat républicain à la présidentielle américaine a dit qu'il reconnaîtrait Qods comme capitale indivisible d’Israël, les dirigeants palestiniens ont critiqué Donald Trump pour avoir abandonné tout espoir d'une solution au sujet de la question palestinienne.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a publié un communiqué dans lequel il a critiqué les 2 candidats a l’investiture suprême américaine pour leur parti pris pro-israélien.
Saeb Erekat, secrétaire général de l'Organisation de la libération de la Palestine (OLP) a reconnu que les déclarations de Trump méprisaient en quelque sorte le droit international. Lors d'une rencontre avec le Premier ministre israélien dimanche, Trump a promis de reconnaître Qods comme capitale d'Israël s'il devenait président.
Bien que le Congrès américain ait adopté une loi en 1995 appelant à reconnaître Qods comme la capitale d'Israël, aucun président des Etats-Unis n'a ose la mettre en application.
Des dizaines d'intellectuels et d'universitaires américains à la campagne BDS
Des dizaines d'intellectuels et d'universitaires américains ont rejoint la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) contre Israël pour la poursuite de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés.
Dans une lettre ouverte adressée à l’administration américaine, plus de 70 chercheurs et personnalités médiatiques ont appelé au boycott de tous les produits provenant des colonies israéliennes.
Bernard Avishai, Michael Walzer, Peter Brooks, Deborah Dash Moore et Adam Hochschild font partie des signataires de cette lettre, publiée par le New York Review of Books, lettre dans laquelle ces derniers demandent à l’administration américaine de retirer les avantages commerciaux accordés aux entreprises israéliennes.
La campagne anti-israélienne BDS milite depuis une décennie dans le but de mettre fin à l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Cette campagne a déclenché une vague de soutien dans le monde entier.
La poursuite de la colonisation par Israël en Palestine occupée a suscité un tollé sur la scène internationale.
La présidente du Parlement syrien rencontre son homologue iranien à Téhéran
(IRNA, Téhéran) Ali Laridjani, le président du Parlement iranien (Majlis), a rencontré ce lundi à Téhéran, la nouvelle présidente de l’Assemblée nationale syrienne, Hadiya Abbas.
« Dès le début du conflit, la République islamique d’Iran était convaincue que seule, une solution politique et non militaire pouvait et peut remédier à la crise en Syrie », a réitéré Ali Laridjani, lors d’un point de presse.
Hadiya Abbas est arrivée dimanche soir à Téhéran à la tête d’une délégation parlementaire. Les deux présidents du Parlement iranien et syrien se sont entretenus de la promotion de leurs relations interparlementaires, des évolutions de la lutte antiterrorisme en Syrie et Mme Abbas aurait fourni des informations précieuses à ce sujet.
« La Syrie est un pays ami et frère de l’Iran. Nous n’oublions pas que pendant les huit années de Défense sacrée, durant la guerre Iran-Irak, la Syrie au temps de la présidence de Hafez Assad, nous a toujours soutenu » a précisé M. Laridjani.
Le dernier accord de cessez-le-feu en Syrie conclu entre Moscou et Washington a été un autre thème phare de cette rencontre. Son vacillement et sa mise en échec avaient montré combien certains pays cherchaient non pas à apaiser la crise, mais à l’aiguillonner de plus belle, mettant surtout la lumière sur la « traîtrise » des Etats-Unis. « En bombardant l’armée syrienne, les Etats-Unis ont prouvé qu’ils étaient du côté de l’axe du mal des terroristes. Ils mentaient quand ils parlaient de lutte contre le terrorisme », a ajouté le président du Parlement iranien. Et de poursuivre :
« Certains sont d’avis que ce genre de conflit comme celui déclenché en Syrie est destiné à instaurer les fondements de la démocratie dans les pays. C’est étonnant d’entendre ça quand on sait que des pays dans la région n’ont jamais eu l’expérience d’élections libres… Vouloir instaurer la démocratie dans un pays en y créant le chaos est impossible. Il faut plutôt préparer le terrain et non pas l’anéantir sur le plan sécuritaire… Après cinq ans, j’espère que le monde aura compris que le terrorisme n’est pas une affaire proprement liée à la Syrie, mais qu’il peut très bien s’abattre sur l’Europe et les Etats-Unis. »
Turquie: 3 soldats tués dans une attaque attribuée au PKK
Selon l'agence de presse turque Anadolu, une bombe dissimulée par les "terroristes" du PKK sur la route reliant Kiziltepe à Derik dans la province de Mardin a explosé au passage du véhicule des forces de sécurité et l'armée qui a de suite lancé une opération pour "retrouver les terroristes en fuite".
L'agence turque Dogan a précisé aussi que trois soldats avaient été tués et sept autre blessés.
Par ailleurs, l'armée turque a annoncé avoir "neutralisé huit membres du PKK" dimanche au cours d'une opération aérienne et terrestre menée dans la province de Hakkari, près de la frontière avec l'Irak.