تقي زاده

تقي زاده

Le mouvement de résistance libanais Hezbollah a lancé de nouvelles frappes de représailles contre des bases militaires israéliennes dans le nord des territoires occupés en soutien aux Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée, qui a fait l’objet de la campagne génocidaire du régime israélien au cours des derniers mois.

Dans des déclarations distinctes publiées le mercredi 3 avril, le Hezbollah a déclaré que les attaques de représailles avaient visé les bases d’occupation israéliennes et le rassemblement de leurs forces avec des lance-missiles dans la matinée.

En soutien à la population de la bande de Gaza et à sa résistance courageuse et honorable, des combattants du Hezbollah ont visé le site d’al-Raheb et un rassemblement de soldats à proximité de cette base avec des missiles à 8h50 ce mercredi matin, a indiqué le mouvement de résistance libanais.

Toujours selon ledit communiqué, les combattants du Hezbollah ont visé par missiles un « nouveau poste de commandement secret derrière la caserne Branit ».

 

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a tenu une réunion d’urgence sur l’attaque terroriste israélienne contre la section consulaire de l’ambassade iranienne en Syrie.

Ce mardi 3 avril au siège de l'ONU à New York, la mission iranienne a appelé l’organisme mondial à dénoncer catégoriquement la violation par Israël du droit international.

Zahra Ershadi, représentante permanente adjointe de l’Iran auprès des Nations Unies, a déclaré qu’Israël cherchait à accroître les tensions dans la région tout en évitant l’entière responsabilité de ses actes.

Elle a déclaré que « le régime défie les résolutions du Conseil de sécurité et fait fi de ses obligations internationales ». Le crime de lundi viole de manière flagrante le principe fondamental de l’immunité diplomatique et consulaire, ainsi que la Convention de 1961 sur les relations diplomatiques, la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires et la Convention de 1973 sur la prévention et la répression des crimes, a-t-elle rappelé.

Les dégâts aux « infrastructures critiques » dans la bande de Gaza durant les quatre premiers mois de la guerre d’Israël sont estimés à environ 18,5 milliards de dollars, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale et des Nations unies.

Le rapport publié mardi indique que les dégâts structurels causés par les bombardements israéliens contre la bande de Gaza ont affecté tous les secteurs de l'économie du territoire palestinien. Ils équivalaient à 97% du PIB combiné de la Cisjordanie occupée et de Gaza en 2022.

La foi inébranlable de la coiffeuse :

Vous avez entendu parler de Hazbîl, le « croyant » de Pharaon, évoqué dans le noble Coran (notamment dans la sourate 28 Le Récit au verset 20) qui cachait sa foi et qui avertit le Prophète Moussa(p) qu’on le recherchait, l’encourageant à fuir. Sa femme était la coiffeuse des filles de Pharaon. Elle les coiffait et leur coupait les cheveux.

Un jour qu’elle était occupée à couper les cheveux d’une des filles de Pharaon, le peigne tomba de sa main et elle s’exclama : « Par la [Grâce du] Nom de Dieu ! »

La fille de Pharaon l’entendit et lui dit : « Tu veux dire par « Dieu » mon père Pharaon ? »

La coiffeuse lui répondit : « Non ! Je veux dire mon Seigneur, ton Seigneur et le Seigneur de ton père. » En entendant cela, la fille de Pharaon la menaça d’un ton autoritaire de tout raconter à son père. Cela ne la fit pas revenir sur sa parole.

La fille, indignée, alla chez son père et lui raconta ce qui s’était passé. Pharaon fit venir la coiffeuse avec ses enfants et lui demanda :

-« Qui est ton Seigneur ? »

-« Mon Seigneur et ton Seigneur, Dieu Très-Elevé » lui répondit-elle.

Pharaon suffoqua de colère et ordonna que l’on fabrique tout de suite un four en cuivre. Il ajouta : « Faites-y un grand feu ! Attisez  les flammes afin de la brûler ainsi que ses enfants. »

En effrayant la femme, il pensait pouvoir lui faire renier ses croyances. La coiffeuse ne broncha pas. Elle lui dit seulement : «  J’ai une demande à vous faire : que vous rassembliez mes os et ceux de mes enfants et que vous les enterriez dans un seul endroit. » Pharaon lui accorda : « J’ai un devoir envers toi, je le ferai. »

Puis il ordonna que l’on jetât d’abord dans le feu les enfants de la coiffeuse, un par un, devant elle, pour l’amener à lui faire reconnaître sa seigneurie. Elle resta ferme sur ses positions et ne le reconnut pas comme son Seigneur jusqu’au moment où arriva le tour de son nouveau-né, son dernier fils qu’elle portait encore dans ses bras. Quand les bourreaux essayèrent de le lui arracher pour le jeter dans le four, la mère en fut très troublée.

Le nouveau-né se mit alors à parler : « Ô mère, prends patience parce que tu es dans le vrai ! ». La mère et le nouveau-né furent jetés ensemble dans le feu.

Durant la nuit de son ascension aux cieux, le Messager(s) de Dieu passa par un endroit où il sentit une bonne odeur. Il(s) demanda à l’Ange Gabriel(p) : « Quelle est cette bonne odeur ? » Il lui répondit : « Elle provient des cendres de la coiffeuse de Pharaon et de ses enfants. » Et il lui raconta l’histoire de la femme de Hazbîl, la coiffeuse des filles de Pharaon.

D’après Bihâr al-Anwâr vol.13 Bâb 5 p163

Imam Ali: Ô vous qui semblez être des hommes mais ne l'êtes pas / J'ai entendu dire qu'une femme non musulmane a été maltraitée

▪️L'agression des soldats de Mu'awiya envers une femme musulmane et une femme non musulmane, et les cris de l'Imam Ali (AS) contre cette injustice, constituent un passage célèbre du sermon 27 de Nahj al-Balagha, qui mérite d'être lu des milliers de fois pour être pleinement compris. Dans une partie de ce sermon, il est mentionné : "J'ai appris qu'un des soldats de Mu'awiya a attaqué une femme musulmane et un autre a attaqué une femme non musulmane qui était en alliance avec les musulmans, puis il a arraché de force ses bijoux de son corps, et la seule forme de défense de cette femme était la supplication, les pleurs et la demande d'aide. Si un homme musulman meurt désormais de chagrin et de tristesse, il le mérite et ne sera pas blâmé. C'est vraiment étonnant. Par Dieu, je jure que l'unité de ces gens dans la voie de l'erreur, de la discorde et de la division, et votre désunion dans la voie de la vérité, enracine le cœur et augmente la douleur."
Un jour, on demanda à l'un des savants : "Que pensez-vous de l'imam Ali ibn Abi Talib ?"
Le savant répondit au questionneur : "Dis-moi d'abord, quel est le lieu le plus honorable sur terre ?"
 J'ai répondu : "La Maison de Dieu (Kaaba)". 
Il demanda alors : "Quel est le meilleur endroit à l'intérieur ?"
 J'ai dit : "Le Mihrab (l'endroit de prière)". 
Il continua : "Quelles sont les meilleures actions devant Dieu ?"
J'ai dit : "La prière". 
Il m'a alors interrogé : "Quelle prière comporte des difficultés ?"
 J'ai répondu : "La prière de l'aube (Fajr)". 
Il demanda ensuite : "Quelle position pendant la prière est la plus proche de Dieu ?"
J'ai dit : "La prosternation (Sujud)". 
Il poursuivit : "Quel est le membre le plus honorable du corps ?"
J'ai dit : "La tête". 
Il demanda alors : "Quel est l'endroit le plus honorable sur la tête par lequel on se rapproche de Dieu ?"
 J'ai répondu : "Le front". 
Il continua : "Quels sont les meilleurs mois selon Dieu ?". J'ai dit : "Le mois de Ramadan". 
Il demanda : "Et quelles sont les meilleures nuits du mois de Ramadan ?"
J'ai dit : "La Nuit du Destin (Laylat al-Qadr)". 
Il questionna ensuite : "Quelle est la meilleure mort devant Dieu ?"
 J'ai dit : "Le martyre". 
À ce moment-là, ses yeux se remplirent de larmes et il dit : "Sache, mon frère, que l'imam Ali, que la paix soit sur lui, est tombé en martyr pendant le mois de Ramadan, pendant la Nuit du Destin, dans la mosquée, dans le Mihrab, pendant la prière de l'aube, et alors qu'il était en prosternation." (Et il frappa sa bénie front). 
"Ô Dieu, accorde tes bénédictions et ta paix à notre Prophète Muhammad et à sa famille et à ses compagnons choisis."?salamoulah aleyk y’a Amir el mo2minine y’a Ali 
 
 
Parmi les paroles de l’imam Ali(as)
 
La chose la plus rapidement réprimandée est le faux serment.
Ne t'habitue pas à faire des serments, en vérité celui qui jure excessivement n'est pas sauvé du péché.
 

Le plus fortuné de tous les hommes est celui qui connait nos mérites et qui va vers ALLAH par nous, qui est sincère dans son amour et œuvre par ce que nous l'avons invité et s’écarte toujours de ce que nous avons interdit ; cette personne est de nous et nous serons avec lui dans l'eternel paradis.
Comment peut-on éviter de subir la colère divine?*
 
Allâh – Ta’âla - dit:
 
« Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés ». 
Coran, 1/6-7

Sans aucun doute, la colère divine demeure la menace la plus grave qui pèse sur la félicité de l’homme. Par conséquent, nous devons tous rester à l'écart de tout ce qui pourrait le susciter. Une des choses qui déplaisent à Allah et suscitent sa colère est un amour démesuré pour les choses de ce bas monde et ses plaisirs. De la même manière, se mettre en colère contre d’autres personnes et ne pas tenir ses promesses peuvent également provoquer la colère d’Allah dans ce monde et dans l’autre.
D'autre part, il y a certaines choses qui peuvent apaiser la colère d'Allah; par exemple, les enseignements islamiques indiquent que la patience et la tolérance plaisent à Allah. Il existe également des traditions qui indiquent qu'aider discrètement les pauvres apaisera la colère d'Allah.
 
Prophète Muhammad sawas disait : « Celui qui satisfait Allah au dépend de la colère des gens , Allah lui suffit. Et celui qui met Allah en colère pour obtenir la satisfaction des gens , Allah le laisse aux gens».
 
Prophète (sawas) a dit : « L’agrément d’Allah passe par l’agrément des parents, et Sa colère passe par la colère des parents.» 
 
Dans ce hadith le Prophète (sawas) explique que l'agrément d'Allah, Exalté soit-Il, est conditionné par l’agrément des parents, et Sa colère par la colère des parents. Ainsi, celui qui satisfait ses parents aura satisfait Allah, Exalté soit-Il, et celui qui les met en colère aura mis Allah, Exalté soit-Il, en colère. 
 
 De même, l’imam Ali (a) aurait été cité comme suit: «Pleurer de peur pour Allah éteindra les océans de feu qui brûlent sous l’effet de Sa colère. ”
Par conséquent, celui qui évite de subir la colère divine devrait faire de son mieux pour se tenir loin des graves péchés et des vices moraux susmentionnés.

u nom de Dieu le Très Miséricordieux le Plus Miséricordieux

*Salat At-tarawih*

*َQuestion :* Pourquoi les chiites n'accomplissent-ils pas les prières de Tarawih et de nombreuses autres prières sunnites ? En effet, de ce point de vue, les sunnites appellent les chiites des « Rafidah » car, selon eux, ils refusent de suivre la Sunna du Messager (que la bénédiction de Dieu soit sur lui et sur sa famille) ?

*Réponse :* Dieu Tout-Puissant a imposé des obligations à Ses serviteurs : prière, jeûne, Hajj, zakat, ainsi que d’ autres obligations et les a révélées au Messager de Dieu (que Dieu le bénisse ainsi que sa famille et leur accorde la paix) afin de les transmettre à sa nation.
Ainsi, tout acte d'adoration est appelé tawqīfī, c'est-à-dire que sa légalité dépend de la permission du législateur et de sa considération, et toute prière autre que celle-là, si elle n'a pas été légiférée par le Prophète (que Dieu le bénisse et sa famille et leur accorder la paix), est alors une innovation.
L'innovation est l'introduction dans la religion d’ une chose qui n'en fait pas partie.

Ainsi, le culte qui n’a pas été légiféré par la loi est considéré comme illégitime et inacceptable. 
Ainsi, les chiites Imamites ne vont pas au-delà du texte mentionné par le Prophète (que Dieu le bénisse ainsi que sa famille et leur accorde la paix) en établissant un acte d'adoration qu'il n'a pas ordonné.

Par conséquent, si une autre personne en dehors du Prophète (que la prière et la paix de Dieu soient sur lui et sur sa famille) venait à légiférer un culte, alors ce culte deviendrait une innovation et mériterait.

C’est ce qu’est la prière de Tarawih en réalité, car aucun texte coranique ou hadith prophétique ne l’a mentionnée, de sorte que l’on puisse affirmer la légitimité d’une telle forme de culte.
Si elle est basée sur l'ijtihad d'un homme et sur une opinion qu'il défend, alors les chiites ne considèrent pas un tel culte comme légitime, mais plutôt comme une innovation.

Voici ceux qui ont admis que la prière de Tarawih ne fait pas partie de la Sunna du Prophète (que la prière et la paix de Dieu soient sur lui et sur sa famille), mais provient plutôt d’ une action qu’Omar ibn Al-Khattab, fut le premier à  promulguer :

- Al-Baji, Al-Suyuti, Al-Katwari et d'autres ont déclaré que
le premier à adopter Tarawih fut Omar bin Al-Khattab en l'an quatorze. [Muhadarat al-awa’il, p. 149.]

- La première personne à rassembler du monde pour la
salat Tarawih fut Omar. [Même source, p. 98. et Sharh al-Mawahib par al-Zarqani.]

- Effectuer des prières surérogatoires en groupe pendant
le mois de Ramadan est l'une des innovations d'Umar et Selon lui, il s’agit d’ une bonne innovation. [Voir Tarh al-Tathrib 3/92].

Afin d’en savoir plus sur le fait que la prière de Tarawih n'est pas une Sunna prophétique, vous pouvez également vous référer aux sources suivantes : Al-Isti'ab par Ibn Abd al-Barr 2/460, Tarikh al-Khulafa' p. 137, Al-Awa'il par Al-Askari p. 112, Al-Tabaqat Al-Kubra d'Ibn Saad 3/281, Sahih Al-Bukhari, Livre du jeûne, prière de Tarawih 3/58 et Sahih Muslim 1/523 Hadith 759 et Livre de prière, chapitre sur l'encouragement à prier pendant le Ramadan.


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mardi, 02 avril 2024 15:50

AL-KHADIR (p) et la source de la vie !

AL-KHADIR (p) ET LA SOURCE DE LA VIE ! ??

Il est rapporté du Prince des croyants(p) qu’al-Khadir(p) était un compagnon de Dhû al-Qarnayn (p). On interrogea le Prince des croyants(p) sur Dhû al-Qarnayn(p). Il(p) dit :
« Il était un serviteur qui a aimé Dieu alors Il l’a aimé, qui conseillait pour Dieu alors Il l’a conseillé… »
Un jour, Dhû al-Qarnayn s’interrogea sur l’adoration des gens du ciel comparativement à celle des habitants de la terre. En entendant la réponse de l’Ange Rifâ’îl, il dit qu’il aimerait vivre longtemps pour pouvoir réellement adorer Dieu et Lui obéir selon ce qu’Il  mérite.
Alors l’Ange lui apprit  : « Il y a pour Dieu sur sa terre une source appelée la source de la vie. Quiconque, ayant un esprit(rûh), en boit, ne meurt pas avant le cri (as-sayhat). » Dhû al-Qarnayn appela trois cent soixante hommes dont al-Khadir qui était le meilleur de ses compagnons.
Il remit à chacun d’entre eux un poisson et leur dit : « Allez à tel endroit, il y a là-bas trois cent soixante sources. Que chacun d’entre vous lave son poisson dans une source différente [pensant ainsi trouver
la source en question et y boire]. »
Ils s’en allèrent laver leur poisson.
Al-Khadir (as) s’assit pour laver le sien quand celui-ci s’échappa de lui et [plongea] dans une source. Il resta  perplexe par ce qu’il voyait. Il se dit en lui-même : « Que vais-je dire à Dhû al-Qarnayn ? » Il ôta ses vêtements, but de l’eau [de la source] et plongea dedans pour chercher le poisson. Mais il ne l’attrapa pas.
Ils retournèrent tous chez Dhû al-Qarnayn qui ordonna [à ses serviteurs] de prendre les poissons [des hommes].
Quand ils arrivèrent à al-Khadir, ils ne trouvèrent rien avec lui.
Dhû al-Qarnayn l’appela et lui demanda des nouvelles du poisson. Il [Al-Khadir] lui raconta ce qui lui était  arrivé.
Dhû al-Qarnayn lui demanda ce
qu’il fit alors ?
-« J’ai plongé dans [la source] pour le chercher et je ne l’ai pas trouvé. »
-« As-tu bu de son eau ? »
-« Oui ! »
Dhû al-Qarnayn rechercha la source
mais ne la trouva pas. Il dit alors à al-
Khadir : « Elle te revenait. »

(Bihâr, vol.12 pp179-180 H5)(1)
Al-Khadir (plutôt connu sous la prononciation al-Khudr ou al-Khidr) est présenté dans le noble Coran comme étant : {l’un de Nos serviteurs à qui Nous avons donné une Miséricorde de chez Nous et à qui Nous avons appris un Savoir de chez Nous.

(ladunnâ).}(65/18 La Caverne)
(2)Bihâr, vol.12 p179.
(3)« al-‘Âbid al-‘âlim al-Kha-
dir » de ‘Imâd al-Hilâlî p36.
(4)cf. « al-‘Âbid al-‘âlim al-
Khadir » de ‘Imâd al-Hilâlî
p340, citant sh. Sadûq(p) in Nûr
ath-Thaqalayn, vol.6 p273, al-
Ihtijâj, vol.1 pp336-337, Ikmâl

Au nom de Dieu le Miséricordieux le plus Miséricordieux

*Parmi les dix dernières nuits de mois de Ramadan, quelle est celle de la nuit du destin (Laylatoul-Qadr)?*

La nuit considérée comme nuit du destin (Laylatoul-Qadr) selon les sunnites diffère de celle des chiites.

Les érudits sunnites diffèrent dans la définition de la nuit de Laylatoul-Qadr.
Ainsi, certains d'entre eux déclarent qu’elle se trouve durant les dix derniers nuits et d'autres dans les sept dernières ; la plupart d'entre eux déclare qu’elle est la vingt septième nuit quand d'autres stipulent qu’il s'agit de la vingt-troisième nuit.
D'ailleurs, Al-Ghazali et d'autres ont déclaré : “Si le premier du mois tombe un dimanche ou un mercredi, alors c'est la nuit du vingt-neuf, si il tombe un lundi, alors c'est la nuit du vingt et un, ou un mardi ou un vendredi , alors c'est la nuit du vingt sept, ou le jeudi, alors c'est la nuit du vingt cinq, ou le samedi, alors c'est la nuit du vingt-trois.”
[Al-Bakri, Le Livre de Haashiyat I'anat al-Talibin, volume 2, page 257].

Concernant ces différences, Allamah Tabatabai dit dans son livre exégèse '' Al-Mizan' ' : “Quant aux récits rapportés dans les livres sunnites concernant la nuit du destin, ils se contredisent énormément. Par conséquent, ce qui est connu par la majorité, c'est que c'est la nuit du vingt-sept.”
[Al-Mizan, volume 20, page 334]

Quant aux érudits chiites et les récits rapportés des imams, ils ont tous confirmé qu’elle se trouve durant les dix dernières nuits et parmi ces dix, trois sont fortement conseillés par les imams des Ahloul-Bayt (as).

Nous citerons ici, quelques récits :

- Il a été rapporté de Al-Fadil Zurara et de Muhammad ibn Muslim de Hamran qui a interrogé Abou Ja'far (as) sur les paroles de Dieu Tout-Puissant : { Nous l’avons fait descendre en une nuit bénie…} (S44\.1).
Il (as) répondit : «Oui, Laylatoul-Qadr, qui est chaque année au mois de Ramadan, dans les dix dernières nuits…»
[Usul Al-Kafi vol.4, p.157].

- De Hammad bin Othman, de Hassan Abi Ali, qui a déclaré : "J'ai interrogé Abu Abdullah (as) sur Laylat al-Qadr. Il (as) répondit : « cherche-la entre la nuit du dix-neuf, vingt et un et vingt-trois."
[Al-Hurr Al-Amili, tahsil wasa'il ashia ila tahsil masa'il asharia, tome 10, page 360].

- De Hassan ibn Mahran : « j'ai interrogé Abu Abdullah (as) sur Laylat al-Qadr »
Il (as) répondit : « Cherchez-là la vingt et unième nuit ou la vingt-troisième nuit ». [Usul Al-Kafi vol.4, p.156].

Pour conclure, nous comprenons à travers les hadiths des imams (as) susmentionnés que la nuit de Laylatoul-Qadr se trouve dans les dix dernières nuits et parmi ces dix, dans les trois susmentionnées.


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