Le directeur du département des renseignements de la police du gouvernorat de Karbala, Ahmad al Hasnawi a fait état de la participation des chrétiens et des sabéens aux cérémonies de l’Ashoura dans la sainte ville de Karbala.

Selon le site de la chaîne d’information Al Alam, des millions de pèlerins et d’amateurs de l’Imam Hussein (AS) se sont dirigés vers Karbala en dépit des menaces de sécurité venues de l’intérieur et de l’extérieur de l’Irak, pour participer aux cérémonies de l’Ashoura dans la sainte ville de Karbala.

Ahmad al Hasnawi, directeur du département des renseignements de la police du gouvernorat de Karbala a indiqué : « Des millions de pèlerins se sont rendus à Karbala pour participer aux cérémonies et des milliers de ressortissants étrangers et des fidèles des autres religions avaient également participé à ces cérémonies. »

Outre les pèlerins irakiens, des pèlerins étaient venus des pays arabes, islamiques et européens à Karbala et des centaines de milliers de pèlerins irakiens étaient venus à pied à Karbala, des différentes villes de l’Irak, en dépit des menaces de sécurité.

Selon le ministère irakien de l’intérieur quelques 42 mille pèlerins étrangers avaient participé aux processions de l’Ashoura.

A l’époque de l’imam Sajad (AS), à cause de la répression exercée par le pouvoir en place, il ne restait qu’une vingtaine de chiites à la Mecque et à Médine.

Seyed Mahmoud Samani, professeur à l’université et membre du Centre de recherches culturelles et islamiques, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique sur les activités culturelles de l’Imam Sajad (AS), a déclaré que l’Imam Sajad était né à Médine pendant le mois de Chawal de l’année 38 de l’Hégire et avait été empoisonné le 12ème jour du mois de moharrem de l’année 95 de l’Hégire, sur l’ordre de Hosham Ben Abdol Malik, et enterré au cimetière de baqi à Médine auprès de son oncle l’Imam Hassan (AS), après un Imamat de 35 ans et à l’âge de 57 ans.

« A l’époque de l’imam Sajad (AS), à cause de la répression exercée par le pouvoir en place, il ne restait qu’une vingtaine de chiites à la Mecque et à Médine. C’est la raison pour laquelle il entreprit un enseignement et un travail culturel en cachette. L’Imam Sajad (AS) a connu des conditions très difficiles et l’impossibilité d’un soulèvement armé car le soulèvement armé de l’Imam Hossein (AS) avait montré l’impossibilité d’une lutte ouverte contre le régime et la nécessité d’une autre tactique.

L’Imam Sajad (AS) entreprit donc des activités culturelles qui eurent d’excellents résultats. Il forma de nombreux élèves et spécialistes des sciences islamiques, et des prédicateurs qui préservèrent l’héritage chiite et revigorèrent la société chiite de cette époque et de l’époque de l’Imam Sadegh (AS). L’Imam Sajad (AS) forma aussi ses esclaves avant de les libérer. Ils devenaient des propagateurs du chiisme et des défenseurs des Ahl-ul-bayt (AS).

Son comportement envers les esclaves était tel qu’il réussit à convertir de nombreux esclaves au chiisme et des gens au sein des populations non arabes. Beaucoup de gens venus d’autres pays, étaient fiers de devenir les élèves de l’Imam Sajad (AS). Parmi les meilleurs exemples, citons Abou Fazel Kabouli, Thabet ben Hormoz et Zahak ben Mazahem Balkhi Khorasani qui était des Iraniens, et Tavus Yamani, sans oublier les descendants de Meysam Tamar qui furent aussi ses élèves et les élèves des autres Imams (AS), et jouèrent un rôle important dans la présentation du chiisme », a-t-il déclaré.

Fakhere Farahani, professeur à l’université, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que les orientalistes dans leur ensemble, ont cherché à montrer que l’islam était une religion incomplète.

« Les orientalistes occidentaux avaient des objectifs différents et pour la plupart propagandistes et colonialistes. Les orientalistes sous des apparences scientifiques, étaient en général au service de l’Église ou des gouvernements impérialistes occidentaux. Leurs études concernaient l’histoire du Coran, la révélation et la compilation des versets qu’ils ont présentés comme un ensemble d’enseignements sans valeur.

Certains orientalistes ont cherché à cacher les vérités coraniques et ont donné des idées différentes sur son aspect révélateur. Certains ont parlé du génie du prophète (AS) qui a réussi « à créer et implanter cette grande religion ». Or tous les scientifiques ont travaillé en faisant une suite d’erreurs pour arriver à une grande découverte, ce qui n’est pas le cas du prophète (AS) qui a appelé les gens à l’islam grâce au miracle du Coran.

Certains orientalistes ont eux, présenté le prophète (AS) comme un réformateur et un révolutionnaire qui souffrait des injustices de la société mecquoise et s’est accroché à un message spirituel pour gouverner et instaurer la justice dans la société.

Or le prophète (AS) accordait une plus grande attention aux questions spirituelles qu’aux questions sociales et matérielles.

D’autres orientalistes comme Bernard Louis qui est juif, ont reconnu que le Coran n’est pas un livre qui a pu être inventé par quelqu’un et ont déclaré qu’il s’agissait d’une copie d’autres textes comme la bible et l’évangile. Il est évident que ces trois livres qui sont le fruit de révélations divines, doivent avoir des points communs, mais le Coran a des indications supplémentaires au sujet de la résurrection et d’autres principes spirituels. Il y a aussi des orientalistes qui ont cherché à montrer que le Coran s’était inspiré des différentes cultures des Arabes de la péninsule que le prophète (AS) aurait « mélangées » pour créer une nouvelle religion.

Or la culture des Arabes de cette époque se résumait à l’enterrement des filles vivantes, à des guerres et à l’idolâtrie, pouvons-nous prétendre que le prophète (AS) se soit inspiré de ces idées et ait développé une idéologie violente et athée contraire à tous les enseignements coraniques ? Des orientalistes comme Ignác (Isaac Yehouda) Goldziher, qui était juif, tentèrent eux, de faire croire que le Coran avait été falsifié après la mort du prophète (AS) et qu’il existait des lectures différentes qui ont conduit les compagnons à l’interpréter de façons différentes.

Son objectif était de montrer la supériorité du judaïsme et la relativité du Coran. D’autres pensaient que le prophète (AS) était un sorcier qui a envouté les gens pour prendre le pouvoir. Il faut dire que le miracle du Coran est différent de la magie. Personne n’a pu écrire un autre Coran alors que la magie n’est pas le privilège d’une seule personne », a-t-il dit.

La nouvelle de l’arrestation d’un nombre des agents français en Syrie se confirme.

Cette information a été abondamment citée et commentée dans la presse internationale, sauf en France. Cependant, l’ancien colonel français Alain Corvez a brisé le silence formel français en affirmant que cette information qui circule depuis quelques jours s’avère quasi officielle.Dans une lettre électronique envoyée à certains de ses amis dont Alintiqad a reçu une copie, M. Corvez confirme que la nouvelle qui circule dans la presse depuis huit jours évoquant l’arrestation des officiers français en Syrie avec une différence sur leur nombre est devenue quasi officielle.« Que feront-ils dans cette impasse ? Nos soldats sont davantage envoyés dans des pays pour défendre des intérêts qui ne sont pas les nôtres, mais ceux des Etats-Unis », a écrit l’expert stratégique dans sa lettre.« En participant aux ingérences américano-qataries dans les affaires d’autres pays, notre diplomatie est devenue dépendante et destructive pour notre réputation internationale », a-t-il déploré.Et M. Corvez d’ajouter : « Bachar n’est pas prêt pour être renversé et ses partisans augmentent en Syrie et dans le monde arabe dont les peuples ne sont pas favorables seulement aux idées des Saoudiens et des Qataris alliés des Etats Unis, ce que la France cherche malheureusement à promouvoir ».« En tout cas, cette situation pourrait exploser à la face des candidats à la présidentielle française et changerait les données, même si certains candidats ont observé un silence à l’égard de ce sujet », a-t-il conclu.M. Corvez avait dénoncé un complot tramé contre la Syrie vise son rôle clé dans la région, accusant l’entité sioniste de jouer un rôle dans les événements en Syrie dans le cadre d’un agenda étranger bien défini.Dans une interview accordée à la télévision syrienne, il s’est interrogé sur les vrais motifs de Sarkozy à changer ses positions vis-à-vis de la Syrie. Il a appelé les autorités françaises à considérer que ce qui se déroule en Syrie n’est pas une révolution démocratique mais une tentative violente de certaines forces extrémistes à imposer un nouveau régime à la Syrie qui convient à leur taille.Samedi dernier, la télévision publique syrienne a confirmé des informations publiées deux semaines plus tôt par le Réseau Voltaire : l’Armée nationale syrienne a fait prisonniers 18 agents français à Homs et un 19e à Azouz.De son côté, la presse turque a confirmé l’arrestation du 19e agent français en expliquant que 4 agents turcs avaient été arrêtés avec lui.

Le journal Al Akhbar revient sur le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah prononcé à l'occasion du martyr de l'Imam Hossein : le secrétaire général du Hezbollah s'est montré avec une très grande assurance et a évoqué la victoire de la résistance en Syrie et au Liban qui est dors et déjà acquise. " Nasrallah s'est tourné le dos à Michel Sleiman et à son gouvernement futur et a affirmé qu'il ne renoncerait pas à ses principes pour quelques portefeuilles ministériels" Mais pourquoi Nasrallah est si sûr de la victoire de la résistance en Syrie et au Liban ? voici les raisons : 1 la situation sur le champ de bataille en Syrie et les avancées de l’armée syrienne surtout à Alep . l'armée syrienne est parvenue à reprendre le contrôle de 14 villages aux terroristes. certaines informations font état de la mort de plusieurs chefs de milices terroristes d'Alep y compris Youssef al Abbas . d'autres gros bonnets ont été blessés comme Abdel Ghader Saleh.

2 la situation générale telle qu'elle va dans le monde arabe d'aujourd'hui. les opposants syriens sont littéralement divisés et ils en souffrent .les milices terroristes s'entretuent et s'entre déchirent pour le contrôle des zones occupées en Syrie . ces querelles coïncident avec les rivalités et la guerre d'influence qui est livrée entre le Qatar, l'Arabie saoudite et la Turquie . Or les alliés du " terrain" d'Assad sont unis : le Hezbollah, les brigades irakiennes Abol Fazl al Abass et autres jouissent d'une très grande cohésion.

3 la troisième raison de cette assurance dont fait montre Nasrallah est relative aux succès enregistrés par l'axe Russie/Iran/Syrie. c'est un axe qui a remporté des succès diplomatiques à côté des succès militaires. le rapprochement Iran/USA et une possible entente nucléaire entre les deux parties , la propension du Caire vers Moscou , la fragilisation des alliés régionaux des Etats Unis , tout ceci permet à Nasrallah d'avoir plus d'assurance et d'annoncer la victoire imminente de la Syrie " et Al Akhbar d'ajouter : la présence du Hezbollah et des brigades Abol Fazl Abbas a été bénéfique à l'armée syrienne et lui a permis d'apprendre les tactiques de la guerre asymétrique. l'axe de la résistance a très bien réussi à profiter de l'hostilité des Etats Unis contre les takfiris et les jihadistes d'autant plus que Nasrallah a proclamé la guerre aux takfiris au cours de son dernier discours" et Al Akhbar de souligner : " les alliés arabes des Etats Unis ont cru à l'Amérique et l'ont suivi mais ils n'ont rien obtenu, et perdu l'argent et l'honneur. les Etats Unis les ont humiliés et ont profité de leur ressource pour panser leurs maux économiques . en revanche, les alliés d'Assad ne lui ont jamais tourné le dos : Iran, Russie, Hezbollah sont restés aux côtés d'Assad. Nasrallah a donc raison d'afficher un sourire de victoire et de parler du maintien de la présence militaire du Hezbollah en Syrie !

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré vendredi que son pays répondra par l'affirmative aux mesures positives initiées par les puissances mondiales dans les négociations sur le nucléaire, a rapporté Press TV.

« Si l'autre partie ne devient pas avide, Téhéran répondra aux comportements positifs avec une mesure positive réciproque », a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des Affaires arabes et africaines, Hossein Amir-Abdollahian.

Il a salué les performances de l'équipe de négociation iranienne, déclarant que la délégation n'est pas allée à l' encontre des principes de la république islamique et qu'elle a négocié « de manière très raisonnable ».

Plus tôt vendredi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif, a déclaré que si les droits du nucléaire de son pays n'étaient pas reconnus dans les négociations, ces dernières ne pouvaient être un succès, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Mehr.

Les officiels d'Iran et du groupe 5+1, nommément la Grande- Bretagne, la Chine, la France, la Russie et les Etats-Unis plus l' Allemagne, reprendront les négociations sur le programme nucléaire iranien controversé à Genève le 20 novembre après la fin d'un premier cycle de négociation la semaine dernière sans accord.

L'Iran insiste pour enrichir de l'uranium sur son sol, alors que l'occident et Israël veulent l'arrêt de toutes les activités nuclaires et l'envoie de stocks iraniens à l'étranger.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé vendredi la France à ne pas fléchir face à l'Iran dont le programme nucléaire sera au centre de négociations à Genève à partir du 20 novembre.

Nous espérons que la France ne fléchira pas, a déclaré M. Netanyahu dans une interview au quotidien Le Figaro à paraître samedi.

Les États-Unis demeurent pour nous un allié important, et même le plus important. Mais notre relation avec la France est également très spéciale, a ajouté le Premier ministre israélien interrogé à la veille de la visite dimanche en Israël du président François Hollande.

Ce pays est en train de se doter de missiles balistiques intercontinentaux, dont le projet d'accord rédigé à Genève ne dit pas un mot, a-t-il déploré. Pour quoi faire ? Pas pour frapper Israël, ce qu'ils sont déjà en mesure de faire, mais bien pour atteindre Paris ou Londres, Washington ou New York (...) Face à l'Iran, il n'est pas permis d'être faible ou naïf, a suggéré le ministre israélien.

François Hollande sera de dimanche à mardi en Israël et dans les Territoires palestiniens, au moment où la France apparaît au côté des Israéliens face à l'Iran.

La semaine dernière, trois jours d'intenses négociations à Genève n'avaient pas permis d'aboutir à un accord sur le programme nucléaire de Téhéran. Empêchant tout accord, La France, en pointe lors de ces négociations, avait semblé jouer le rôle de garde-fous.

Des médias et des responsables iraniens avaient déploré le geste de la France d'avoir fait échouer les négociations par son intransigeance à la dernière minute.

Les négociations reprennent le 20 novembre à Genève entre le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Sharif et les directeurs politiques des 5+1 (France, Russie, Chine, Etats-Unis, Royaume-Uni et Allemagne), les six nations impliquées dans ce dossier.

Le ministre libyen de la Santé, Noureddine Daghmane, a indiqué vendredi soir que le bilan des heurts de la journée à Tripoli s'était alourdi à plus de 31 morts et 285 blessés, précisant qu'il s'agissait encore d'un bilan provisoire.

Le bilan est actuellement de 31 morts et de 285 blessés, a indiqué le ministre à la chaîne de télévision privée Libya al-Ahrar, ajoutant qu'il risquait de s'aggraver. Moins d'une heure plus tôt, le ministre avait fait état de 13 morts et de 114 blessés.

Les affrontements ont été déclenchés vendredi dans l'après-midi après qu'une milice a tiré sur des manifestants pacifiques venus réclamer son départ de la capitale, faisant des victimes.

En représailles, des hommes armés de différentes milices de cette capitale ont pris d'assaut le QG de cette milice et ont incendié les lieux au bout d'affrontements meurtriers.

Le ministre de la Santé n'était pas en mesure de distinguer les victimes tuées lors de la manifestation pacifique, de celles mortes dans l'attaque de son QG.

Ministre de la Défense iranien, le général de brigade Hussein Dehqan, a déclaré les menaces américaines et israéliennes contre l'Iran ne sont rien de plus que des «blagues».

" Les menaces des Etats-Unis et le régime sioniste contre la République islamique d’Iran sont des blagues, ne prend pas au sérieux ", a déclaré Dehqan déclaré vendredi.

États-Unis a menacé à plusieurs reprises, à entreprendre une action militaire contre l'Iran , affirmant que « toutes les options sont sur la table» en ce qui concerne le programme d'énergie nucléaire dans le pays , que Washington accuse faussement d' avoir des dimensions militaires.

En outre, le régime israélien, le seul possesseur d'armes nucléaires au Moyen-Orient, insiste sur le fait que le programme nucléaire que l'Iran tient un danger et une menace pour Téhéran de lancer une frappe préventive.

Iran, fait l'objet d’une série de sanctions internationales, nie ces accusations sans fondement, affirmant que son programme nucléaire à des fins pacifiques et les fouilles d’investigations telles que la production d’électricité, entre autres.

"Le processus de pourparlers entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a été très bon, et ne pas donner lieu à des préoccupations ", a souligné vendredi le chef de l'Organisation de l'Energie Atomique d'Iran (OEAI), Ali Akbar Salehi.

Le titulaire persan a indiqué à des journalistes que Téhéran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, plus l’Allemagne), a organisé trois jours de pourparlers « intense, sensible et sérieuse », les 7, 8 et9 novembre à la ville suisse de Genève.

" La prochaine série de pourparlers entre l'Iran et le G5+1 aura lieu les 20 et 21 Novembre à Genève, " a-t-il informé.

Le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, a fait un voyage à Téhéran, capitale de l’Iran, le 11 de ce mois, où il a signé un accord avec Salehi, de continuer à coopérer pour résoudre les questions nucléaires de l'Iran passé et le présent.

Amano, décrit comme « très discussions constructives » avec ses autorités iraniennes, et a exprimé son espoir que les parties à appliquer « graduellement » l'accord signé à Téhéran.