تقي زاده

تقي زاده

Suite aux révélations de la presse chinoise sur les nouvelles capacités de représailles nucléaires de la Chine face à la doctrine provocatrice Air-Sea Battle des Etats-Unis et de l’OTAN, la présidente internationale de l’Institut Schiller, Helga Zepp-LaRouche, a dressé un tableau de la situation stratégique mondiale actuelle lors d’une conférence de l’Institut Schiller pour un Nouveau paradigme, le 2 novembre à Los Angeles. Extraits :

Lorsque nous avons décidé d’organiser cette conférence à Los Angeles, l’objectif était de définir une manière de sortir le plus rapidement possible de la crise économique et stratégique mondiale, en nous concentrant sur une perspective d’avenir pour le Pacifique, étant donné que la région transatlantique se trouve actuellement au centre d’une crise terrible. Certains événements survenus la semaine dernière confirment effectivement, de manière dramatique, pourquoi il est urgent de changer le paradigme actuel.

Lundi dernier (le 28 octobre), quelque chose d’extraordinaire est arrivé : dans presque tous les médias chinois, une panoplie d’articles et de cartes ont été publiés détaillant les nouvelles capacités de la marine chinoise, en particulier sa force sous-marine, pour la conduite d’une attaque ciblant la côte ouest des Etats-Unis.

Le message transmis par ces articles et graphiques est très clair : la Chine est prête à répondre à toute attaque contre son territoire de la part des Etats-Unis et de l’OTAN. Si une telle attaque devait avoir lieu, les sous-marins de la force stratégique chinoise seraient alors en mesure, avec des missiles nucléaires, d’atteindre les grandes agglomérations de Los Angeles, San Francisco et Seattle. Les cartes accompagnant les articles montrent que les retombées radioactives détruiraient essentiellement toute la côte ouest américaine, jusqu’au mid-ouest et la région de Chicago.

Ces articles précisent que la Chine dispose d’une force de 7500 missiles intercontinentaux (ICBM), capable d’atteindre les grandes villes de la côte est des Etats-Unis en survolant l’Arctique.

Ces annonces ne sont pas une menace mais une réaction à ce qui est perçu par la Chine continentale comme un danger absolu, potentiellement immédiat, en provenance des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l’OTAN, avec leur déploiement militaire global ciblant la Russie et la Chine.

Tout ceci a été amplement rapporté par la presse américaine, y compris avec une carte détaillée de la situation, où on distingue la zone de retombée des représailles potentielles chinoises sur la côte ouest des Etats-Unis.

(...) Ceci n’est pas réellement une surprise pour ceux qui ont suivi de près la situation. Plus tôt cette année, un article assez choquantavait été publié dans l’une des publications officielles des forces aériennes américaines, où on affirmait qu’en raison du développement de missiles nucléaires ainsi que des techniques de ciblage, une attaque contre les forces nucléaires ennemies (première frappe) pourrait être lancée sans provoquer de représailles (deuxième frappe). Ainsi, la vieille stratégie de destruction mutuelle assurée (doctrine MAD) de l’OTAN, une doctrine selon laquelle toute attaque nucléaire conduirait à l’annihilation totale de l’espèce humaine et que par conséquent tout recours à l’arme nucléaire serait impossible, se trouvait reléguée aux oubliettes grâce aux nouvelles avancées technologiques. C’est ce qu’affirmait cet article.

Quelques mois plus tard, le Prof. Amitai Etzioni publiait un autre article, dans une revue de l’Université de Yale, intitulé « Qui a autorisé des préparations de guerre contre la Chine ? », où il affirmait que l’armée américaine se trouvait actuellement en train de préparer une guerre contre la Chine. Les faits rapportés sont exacts, à part le blâme qu’il met sur les dirigeants du Pentagone. Il demande qu’une discussion urgente soit ouverte au Congrès et à la Maison Blanche et dans les autres cercles de réflexion sur les conséquences d’une telle politique.

Etant donné le fait que ce sont bien les dirigeants du Pentagone qui ont été à l’avant garde des tentatives pour freiner toute escalade militaire [en particulier le général Martin Dempsey, le chef d’Etat-major des armées, ndlr], comme l’a montré l’exemple de la Syrie récemment, il est clair que ce n’est pas le Pentagone en tant que tel qui est responsable mais la politique actuelle des Etats-Unis.

Le chemin menant à la confrontation, incluant au recours à des armes nucléaires, a été emprunté depuis un certain temps déjà. Mon mari Lyndon LaRouche a fait remarquer que cette voie a été choisie depuis ou grâce à l’assassinat du président Kennedy, et elle n’a été que brièvement interrompue lorsque, au début des années 1980, il est devenu très clair que nous nous approchions dangereusement d’une troisième guerre mondiale.

Cela était dû au fait que les missiles de portée intermédiaire de l’OTAN et du Pacte de Varsovie se trouvaient à cette époque à une très proche distance les uns des autres : les missiles pershing-2 et les SS-20 se faisaient face en Europe centrale, et nous ne disposions que d’un court délai, de quelques minutes tout au plus, avant de déclencher le tir d’un missile. Dès que l’un des deux côtés lançait un missile ou avait la perception que l’adversaire avait procédé à un tir, tout l’arsenal devait être lancé en représailles avant de vérifier quoi que ce soit, car le délai d’avertissement était trop court.

C’est dans ce contexte que Lyndon LaRouche avait développé l’Initiative de défense stratégique (IDS), qui fut ensuite adoptée en mars 1983 par le président Reagan. Elle fut mise sur la table pendant quelques mois comme option permettant d’éviter la guerre. Elle fut toutefois rejetée, en premier lieu par le gouvernement soviétique, mais aussi par la faction Bush (père)-Kissinger au sein même de l’administration Reagan.

Lorsque l’Union soviétique s’effondra entre 1989 et 1991, une véritable opportunité d’établir la paix se présenta. Avec la défaite du communisme, l’ennemi avait disparu. L’oligarchie britannique décida alors, avec ses valets Margaret Thatcher, George H. Bush et les néo-conservateurs, d’utiliser la chute du bloc de l’est pour construire un empire global, s’appuyant sur la relation spéciale entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni. C’est à partir de ce moment que la marche vers l’actuel danger de guerre s’est accélérée.

Nous avons assisté en Europe à l’expansion de l’OTAN vers l’est, accompagnant l’expansion de l’UE, ce qui, du point de vue de la Russie, a été jugé à juste titre comme une stratégie d’encerclement. Ceci inclut, par exemple, le développement par les Etats-Unis d’un système de défense antimissiles en Pologne et en République Tchèque, provoquant des avertissements de la Russie. Cette dernière a fait savoir qu’elle n’allait pas tolérer la complétion de la dernière phase de ce bouclier, car il priverait la Russie de sa capacité de représailles en cas d’attaque occidentale, ce qu’elle ne peut accepter.

Vous avez vu ensuite les autres étapes de cette politique de confrontation globale, avec, par exemple, la doctrine Air-Sea-Battle, que le président Obama appelle sa politique de Pivot asiatique, qui est un encerclement de la Chine. Si de nombreux politiques en Australie ont reconnu assez ouvertement qu’une guerre contre la Chine devenait inévitable, et si plusieurs d’entre eux ont critiqué le fait que tout le continent australien se voyait transformé en une gigantesque base aérienne américaine dans le but de mener une telle guerre, on peut alors comprendre la réaction de la Chine face à tout ceci. Celle-ci, de même que la Russie, se sent encerclée, et ce à juste titre. Tout officier militaire honnête en Europe ou aux Etats-Unis reconnaît bien volontiers ceci.

Si vous gardez à l’esprit le fait que nous somme assis sur une poudrière, en particulier en ce qui concerne l’état du système financier de la région transatlantique et les conséquences d’un effondrement du dollar pour le monde, vous saisissez l’étendue du problème.

Au moins huit membres de la minorité musulmane chiite ont été tués en moins de 24 heures dans le nord et le sud du Pakistan, ont indiqué lundi des responsables locaux.

Deux docteurs chiites ont été tués par balle par des hommes armés dans le quartier de Mangopir de la métropole économique Karachi (sud).

Des hommes armés ont aussi fait irruption chez un tailleur du centre-ville, tué le propriétaire et un employé, tous deux chiites, Tout le monde savait qu'ils étaient chiites, a déclaré Aamir Farooqi, autre responsable de la police.

Dimanche soir, quatre chiites ont été tués à Orakzai, un des sept districts tribaux du nord-ouest du pays servant de refuge aux insurgés talibans, selon des responsables locaux.

Ces violences interviennent à l'approche du mois de Mouharram, l'un des plus importants du calendrier musulman, au cours duquel les chiites multiplient les processions et commémorent la mort de l'imam Hussein en 680 à Kerbala, dans le sud de l'Irak.

En début d'année, deux attentats dans des quartiers chiites de Quetta, dans le sud-ouest du pays, avaient fait près de 200 morts. Il s'agissait des attaques les plus meurtrières contre la minorité chiite dans l'histoire du Pakistan.

Le président américain Barack Obama a rencontré lundi deux envoyés spéciaux chargés de la fermeture du centre de détention situé dans la base navale de la baie de Guantanamo, et a promis à nouveau de fermer la prison tristement célèbre.

Selon un communiqué de la Maison Blanche, M. Obama a rencontré Clifford Sloan, l'envoyé spécial du département d'Etat pour la fermeture de Guantanamo, et Paul Lewis, l'envoyé spécial du département de la Défense chargé de la même mission. M. Obama a chaleureusement remercié les deux envoyés pour le travail accompli.

Le président a "réitéré qu'il souhaite toujours fermer le centre de détention de la baie de Guantanamo, et a exprimé clairement qu'il soutient pleinement les envoyés spéciaux dans leur travail pour faciliter le transfert des détenus de Guantanamo", a annoncé le communiqué.

Un total de 164 détenus, dont la plupart n'ont pas été inculpés, se trouvent toujours à Guantanamo. Depuis 2009, M. Obama a promis à plusieurs reprises de fermer le centre de détention, mais n'y est pas tenu sa promesse jusqu'à présent.

De nouvelles attaques ont fait 13 morts lundi dans le nord de l'Irak, en proie depuis 10 ans à des violences meurtrières qui ont atteint en octobre des niveaux inédits depuis cinq ans.

Un bilan précédent faisait état de onze morts.

Les attaques de lundi visaient essentiellement les forces de sécurité pour la deuxième journée consécutive, des kamikazes ayant fait détoner leurs charges contre la police dans plusieurs localités du nord de l'Irak.

Dans l'attaque la plus meurtrière, plusieurs explosions ont visé un commissariat à Charqat, une localité à majorité sunnite de la province de Salaheddine (nord), tuant quatre policiers et en blessant au moins 10, selon des sources médicale et policière.

Une voiture piégée a d'abord explosé sans faire de victimes, mais deux kamikazes ont par la suite fait détoner leurs charges au moment où les équipes de police et de secours arrivaient sur les lieux du premier attentat.

Une autre voiture piégée, activée par un kamikaze, a explosé près d'une académie de la police à Tikrit, chef-lieu de Salaheddine, au lendemain du lancement d'une campagne de recrutement. Une personne a été tuée et neuf autres ont été blessées par cette explosion.

Deux kamikazes ont également visé un commissariat dans la province multi-communautaire de Kirkouk, tuant deux policiers et en blessant sept autres.

Un des deux assaillants a activé sa charge à l'entrée du commissariat faisant des victimes, selon des responsables. Le second était toujours à l'intérieur quand les forces de sécurité ont évacué le bâtiment et bouclé le secteur.

Un siège de la police avait déjà été visé dimanche par une série d'attentats coordonnés dans la ville de Baqouba (centre), tuant trois policiers.

Toujours lundi, trois fonctionnaires et un policier ont été tués dans des attaques séparées par des assaillants armés dans la ville de Mossoul (nord) et un fonctionnaire a été blessé. Et dans deux villes de la périphérie nord de Bagdad, deux personnes, dont un soldat, ont trouvé la mort dans des explosions.

Plus de 5.400 personnes ont péri depuis le début de l'année dont 964 en octobre, le mois le plus meurtrier en Irak depuis avril 2008 selon des chiffres officiels publiés vendredi, en dépit d'opérations militaires d'envergure et de mesures de sécurité renforcées.

Le Premier ministre Nouri al-Maliki a demandé la semaine dernière à Washington une plus grande coopération dans la lutte contre l'insurrection.

Le président iranien Hassan Rohani a déclaré lundi que son gouvernement n'était pas "optimiste" sur l'issue des négociations nucléaires avec les grandes puissances qui doivent reprendre jeudi à Genève, a rapporté l'agence officielle Irna.

"Le gouvernement n'est pas optimiste à propos des Occidentaux et des négociations en cours, mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas garder espoir pour régler les problèmes", a déclaré M. Rohani en recevant une délégation de députés iraniens.

"Mais il ne faut pas s'attendre à ce que les problèmes soient réglés en peu de temps", a-t-il ajouté, affirmant que le gouvernement était "concentré pour obtenir la levée des sanctions injustes contre l'Iran".

Lors de l'Assemblée générale de l'ONU fin septembre, M. Rohani avait affirmé que Téhéran voulait régler la crise nucléaire "dans les mois qui viennent et non les années".

Les pays occidentaux et Israël soupçonnent l'Iran de cacher un volet militaire sous couvert de son programme nucléaire civil. Téhéran dément farouchement ces accusations. M. Rohani a de nouveau insisté sur le refus de l'Iran de renoncer à ses droits nucléaires.

Les ennemis craignent l’expression “réveil islamique”‌ et cherchent à éviter que cette expression soit utilisée pour ce mouvement important. Pourquoi? Car quand l’Islam trouve à s’exprimer dans son cadre original, ils en ont très peur. Ces gens-là ne craignent pas l’Islam asservi au dollar, ni l’Islam plongé dans la subversion et la luxure; ils ne craignent pas l’Islam qui n’est pas accompagné par l’action et revendiqué par le peuple; mais ils craignent très fort l’Islam pratiqué, l’Islam de l’action, l’Islam du peuple, l’Islam de la confiance en Dieu, l’Islam de l’optimisme dans la promesse divine selon laquelle «Dieu rend victorieux ceux qui travaille à sa gloire».

 

lundi, 04 novembre 2013 21:53

IMAM AL-HUSSAYN

L’Imam Al-Hussayn (le seigneur des martyrs) est le deuxième fils de l’Imam Al-Ali et Fatima, la fille du Prophète, est né le 3 Cha’bãne en l’an 4 de l’Hégire. C’est le Prophète qui récita les premières invocations à l’oreille de son petit-fils, Imam Al-Hussayn .Il l’avait fait auparavant à l’oreille de Imam Al-Hassan.

Le septième jour de sa naissance, l’Imam Al-Ali sacrifia un mouton et distribua sa viande aux pauvres et aux orphelins. Il passa des années (environ 6 ans) avec son grand-Père, malgré son âge, l’Imam Al-Hussayn apprenait toute la morale. Après cela, l’Imam passa 30 ans dans l’ombre de l’Imamat de son père. Son frère aîné, Imam Al-Hassan devint Imam après le martyre de son père. L’Imam Al-Hassan fut assassiné sous l’ordre de Mu’awyah fils d’Abou Sufiãn car il voulait créer le vide spirituel et politique par ce crime, afin de faciliter l’accession son fils Yazid. Après le martyre de son frère, l’Imam Al-Hussayn, il devint Imam par Ordre divin pour une période de dix ans excepté les 6 derniers mois que son Imamat coïncidera le Califat de Yazid.

Mu’awiyah avait durci les conditions de la vie des gens qui soutenaient l’Imam Al-Hussayn. Celui-ci vécut dans des conditions les plus pénibles parce que les lois religieuses avaient perdu beaucoup de leurs valeurs.

Mu’awiyah utilisa tous les moyens possibles pour écarter définitivement la famille du Prophète et les chi’ites du pouvoir et essaya de supprimer ainsi le nom du premier Imam. Depuis l’an 53 de l’Hégire, il prépara les conditions de succession de son fils, Yazid, qui était un homme immoral et cruel. Il ne convena pas au poste du Califat qui assuma les affaires des Musulmans. Au milieu de l’année 60, Mu’awiyah mourut et Yazid prit sa place.

Yazid ordonna à ses fonctionnaires à Médine de persuader les gens pour qu’ils acceptent son Califat et ordonna au gouverneur de Médine d’aller chez l’Imam Al-Hussayn et satisfit l’Imam pour qu’il accepte aussi le Califat de Yazid et si l’Imam n’accepta pas, c’est à lui d’envoyer la tête de l’Imam à Damas. Quand le gouverneur de Médine eut informé l’Imam de cette demande, l’Imam demanda un délai de réflexion avant de répondre et partit dans la nuit avec sa famille vers la Mecque.

Cet événement advint à la fin du mois de Radjab et le début de Cha’bãne de l’an 60 de l’Hégire. Pendant quatre mois, l’Imam demeura à la Mècque. Cette nouvelle se répandit. D’une part, beaucoup de personnes qui s’étaient lassés des iniquités de Mu’awiyah et encore plus mécontentes lorsque Yazid devint calife, écrivirent des lettres à l’Imam et lui exprimèrent leurs difficultés. Un torrent des lettres envoya à l’Imam, spécialement de l’Iraq et surtout de la ville de Kouffa, invitant l’Imam à aller en Iraq pour que l’Imam assume les affaires des Musulmans et que l’Imam réprime l’injustice et l’iniquité. Une telle situation était certainement dangereuse pour Yazid.

Le séjour de l’Imam à la Mecque se prolongea jusqu’à l’époque du pèlerinage, alors que des Musulmans de toutes les régions du monde arrivaient par groupes pour accomplir le rite de pèlerinage. L’Imam comprit que quelques-uns des partisans de Yazid entraient à la Mecque comme pèlerin, pour tuer l’Imam pendant les rites du Hadj à l’aide des armes cachées sous leurs habits.

L’Imam abrégea le rite du pèlerinage et décida de parti et annonça qu’il s’apprêtait à partir en Iraq. Dans ce discours, il déclara également qu’il se martyriserait. Le jour suivant, il partit avec sa famille et un groupe de ses compagnons en Iraq. L’Imam allait vers Kouffa et avant d’y arriver, il envoya un émissaire digne nommé Moslèm afin de voir si les gens de Kouffa qui l’avaient invité comme le guide de l’Islam n’avaient pas changé leur foi. Mais les gens de Kouffa renièrent leurs paroles car ils avaient peur des agents de Yazid. Oubaidallãh fils de Zyad exécuta Moslèm.

Après quelques jours l’Imam reçut cette nouvelle. A soixante-dix kilomètres de Kouffa, l’Imâm et son entourage furent encerclés par l’armée de Yazid dans un désert nommé Karbala, pendant huit jours, ils demeurèrent là, alors que l’encerclement se rétrécissait et le nombre des ennemis augmentait.

Finalement l’Imam, avec sa famille et un petit nombre de ses compagnons furent encerclés par une armée de trente mille soldats. Durant ces jours, l’Imam fortifia sa position. La nuit, l’Imam Al-Hussayn appela ses compagnons et déclara qu’il n’y avait rien sinon la mort et le martyre et l’Imam les libérait de toute obligation pour qu’ils utilisent de l’obscurité de la nuit et qu’ils sauvent leurs vies.

Ensuite, il ordonna d’éteindre les lumières. La plupart de ses compagnons se dispersèrent. Les hommes qui aimaient l’Imam et la vérité restèrent et quelques- uns de Bani Hãchim. De nouveau l’Imam rassembla ceux qui avaient resté et leur répéta ses paroles. Mais cette fois, les fidèles compagnons de l’Imam répondirent qu’ils ne le quitteraient jamais et défendraient sa famille jusqu’au martyre.

Au neuvième jour du mois, on invita l’Imam pour qu’il choisisse entre la guerre ou le serment avec Yazid. L’Imam demanda un délai pour prier.

Le jour suivant, on commença la batail. Au dixième jour de Mohar’ram de l’an 61, l’Imam s’aligna en face de l’ennemi avec son petit groupe et sa famille: ses enfants, ses frères, ses neveux, ses nièces et ses cousins.

Ce jour là, ils se battirent .On martyrisa l’Imam, les compagnons de l’Imam et deux des enfants de l’Imam Al-Hassan. L’un d’eux avait 13 ans et l’autre avait 11 ans ainsi qu’un enfant de cinq ans et un nourrisson qui étaient tous deux fils de l’Imam Al- Hussayn puis l’armée de l’ennemi pilla les biens de l’Imam et brûla leurs tentes. On coupa les têtes des martyrs, les dévêtit et les jeta sur le sol sans les enterrer. Ensuite, on emmena pour Yazid les tête des martyrs et les captifs comprenant des femmes et des filles sans défense et trois hommes de la famille de l’Imam: un de ses fils, âgé de vingt -deux ans, qui était très malade et incapable de bouger, l’Imam Az’ Zayn Al-Abidine , le fils de quatrième Imam, Mohammad fils d’ Ali, âgé de quatre ans, qui devait le cinquième Imam et enfin Hassan, le fils du deuxième Imam qui était également le beau-fils de l’Imam Al- Hussayn.

L’événement de Karbala, la captivité des femmes et des enfants de la famille du Prophète, leur déplacement de ville en ville comme prisonniers et prisonnières étaient le symbole de l’indignité de Yazid comme le Calife des Musulmans et les discours prononcés par Zeynab, la fille de l’Imam Al-Ali et le quatrième Imam divulguèrent tous les crimes de Yazid.

L’événement de Karbala joua un rôle majeur dans le renversement du gouvernement Omayyad. Il y eut les révoltes et les guerres sanglantes qui se poursuivirent pendant douze années. Parmi ceux qui causèrent le martyre de l’Imam, aucun ne put échapper à la vengeance.

L’Imam ne pouvait pas accepter Yazid comme le Calife des musulmans car Yazid ne manifestait aucun respect à l’Islam et ses commandements et foulait aux pieds ses fondements et ses lois. Ses prédécesseurs, même s’ils s’opposaient aux règles religieuses, le faisaient toujours en conservant selon toute apparence .Ils respectaient la religion au moins dans ses formes.

Grâce à l’étude de la vie de l’Imam Al-Hussayn et de Yazid et les conditions régnant à l’époque, on comprend que l’Imam donna la leçon de la liberté à tous les musulmans. Aujourd’hui des millions de Musulmans se remémorent chaque année ce récit tragique, pour que personne ne l’oublie.

Al-Tarmadi, citant Ya’lî Ibn Marrah, rapporte ce témoignage:

- Le Prophète dit: «Hussayn fait partie de moi et je fais partie de Hussayn. Dieu aime qui aime Al-Hussayn. Al-Hussayn est un saint (sibt)(1) ».

Cité par Ibn Kathir(2)

Notes:

1. Sibt signifie (dans le texte): ce qu’il y a de meilleur dans une nation.

2. "Istich-hãd Al-Hussayn", P. 139

lundi, 04 novembre 2013 21:31

Calendrier des événements de Moharram

Samedi 21 avril 680,15 Rajab 60

Location: Médine

Evénement: Mort de Moawiya et lettre de Yazid au gouverneur de Médine pour obtenir le serment d’allégeance de l’Imam Al-Hussayn de prêter serment à Yazid comme calife

25-28 Rajab 60

Location: Médine

Evénement: Refus de prêter serment de la part de l’Imam Al-Hussayn paix sur lui

Mardi 23 avril 680,28 Rajab 60

Location: Médine

Evénement: Départ pour la Mecque

Mercredi 9 mai 680,3 Shabãn 60

Location: Mecque

Evénement: Arrivée de l’Imam Al-Hussayn à la Mecque et résidence chez Abbãs Ibn Abd Al-Muttalib

10 Ramadhãn 60

Location: Mecque

Evénement: Correspondance avec les koufites- lettre des koufites à l’Imam par l’intermédiaire de Abdallãh Ibn Wal Tamimi

12 Ramadhãn 60

Location: Mecque

Evénement: Réception par l’Imam Al-Hussayn de plus de 150 lettres de la part des koufites par l’intermédiaire de Qais Ibn Masãhhar et de Abdal Rahmãn Ibn Abdillãh et Ammãre Ibn Obayd

14 Ramadhãn 60

Location: Mecque

Evénement: Réception de lettres des dirigeants kufites par l’intermédiaire de Hãni Ibn Hãni Al-Sabi’i et Saeed Ibn Abdallãh Al-Nakh’ii

15 Ramadhãn 60

Location: Mecque

Evénement: Départ de Muslim Ibn Aqil vers Koufa et envoi d’une lettre de l’Imam aux dirigeants de Bassorãh

5 Shawwãl 60

Location: Mecque

Evénement: Arrivée de Muslim à Koufa et serment d’allégeance de 18000 koufites à Muslim et départ d’Ibn Ziyãd pour Koufa

Dimanche 9 septembre 680, 8 Dhou Al-Hijja 60

Location: Mecque

Evénement:L'Imam découvrit que quelques uns des partisans de Calife Yazid étaient entrés à la Mecque comme pèlerins, avec mission de le tuer pendant les rites du Hadjdj, à l'aide d'armes cachées sous leurs habits de pèlerins (ihràm). L'Imam abrégea les rites du pèlerinage et décida de partir.

Lundi 10 septembre 680,9 Dhou Al-Hijja 60

Location: Vers Koufa

Evénement: Complot d’Ibn Ziyãd et fuite des partisans de Muslim à Koufa. Bataille de Muslim avec l’armée d’Ibn Ziyãd. Martyr de Muslim Ibn Aqil et Hãni Ibn Orwa sur ordre d’Ibn Ziyãd. Arrivée de la Caravane de l’Imam Al-Hussayn à Abtah et ralliement d’Ibn Thabit Basri accompagné de ses enfants. Rencontre entre l’Imam et le poète Farazdaq. Arrivée de l’Imam dans la vallée de Aqiq et ralliement d’Aoun et Mohammad, fils de Zaynab paix sur elle. Ecriture d’une lettre à Muslim Ibn Aqil et aux koufites et envoi de Qays Ibn Musahhar Saydawi

Dimanche 23 septembre 680,22 Dhou Al-Hijja 60

Location: Vers Koufa

Evénement: Martyr de Maytham Al-Tammãr, compagnon de l’Imam Ali paix sur lui, à Koufa sur ordre d’Ibn Ziyãd. Envoi d’une lettre aux koufites par l’intermédiaire de Abdallãh Ibn Yaqtar (frère de lait de l’Imam paix sur lui)

Jeudi 27 septembre 680,26 Dhou Al-Hijja 60

Location: Vers Koufa

Evénement: Ralliement de Zuhayr Ibn Qayn à l’Imam. Arrivée de la caravane de l’Imam dans les environs de Koufa. Mise au courant de l’Imam du martyr de Muslim et Hãni. Bivouac de la caravane de l’Imam à Thalabiyya pour la nuit

27 Dhou Al-Hijja 60

Location: Vers Koufa

Evénement: Confrontation de la caravane de l’Imam avec le bataillon de Hur Ibn Yazid Riyãhi. Obstruction de Hur envers le mouvement de la caravane de l’Imam vers Koufa.

28 Dhou Al-Hijja 60

Location: Vers Koufa

Evénement: Mise au courant du martyr de Abdallãh Ibn Yaqtar à Koufa sur ordre de Ibn Ziyãd. Bivouac pour la nuit dans Qasr Ibn Muqatil.

2 octobre 680, mardi 2 Moharram 61

Location: Karbalã

Evénement: Arrivée de la caravane à Karbalã et mouvement de l’armée d’Omar Ibn Sa’d vers Karbalã

3 octobre 680, 3 Moharram 61

Location: Karbalã

Evénement: Arrivée de l’armée d’Omar Ibn Sa’d à Karbalã

6 octobre 680, 6 Moharram 61

Location: Karbalã

Evénement: Rassemblement de 20000 soldats dans l’armée d’Omar Ibn Sa’d. Réception d’une lettre d’Ibn Ziyãd destinée à Omar Ibn Sa’d ordonnant de fermer la voie du fleuve Euphrate au campement de l’Imam Al-Hussayn (embargo sur l’eau). Ralliement de la tribu de Bani Assad à l’Imam et massacre de la tribu par une troupe de 400 soldats envoyés par Omar Ibn Sa’d.

8 octobre 680, 8 Moharram 61

Location: Karbalã

Evénement: Mouvement de Abbãs Ibn Ali avec trente cavaliers et vingt fantassins vers l’Euphrate afin de rapporter de l’eau après des heurts avec les soldat d’Omar Ibn Sa’ad. Rencontre nocturne de l’Imam paix sur lui avec Omar Ibn Sa’d maudit soit-il. Ordre de déclaration de guerre par Ibn Ziyãd maudit soit-il.

9 octobre 680, 9 Moharram 61

Location: Karbalã

Evénement: Marche de l’armée d’Omar Ibn Sa’ad vers le campement de l’Imam. Requête d’une nuit de répit par l’Imam Al-Hussayn paix sur lui. Transport par Shemr maudit soit-il d’une lettre de protection pour Abbãs ibn Ali et ses enfants et refus par Abbãs Ibn Ali paix sur lui. Préparatifs de guerre pour le lendemain.

Mercredi 10 octobre 680,10 Moharram 61

Location: Karbalã

Evénement: Discours de l’Imam Al-Hussayn le matin du 10 de Ashourã. Ralliement de Hur Ibn Ziyãd à l’Imam Al-Hussayn. Martyr de 72 compagnons de l’Imam Al-Hussayn Ibn Ali paix sur lui. Au crépuscule, pillage du campement et incendie des tentes. Emprisonnement des survivants. Passage au fer de cheval des cadavres des martyrs. Envoi des têtes des martyrs à Koufa. Arrivée d’Ahl Al-Bayt à Koufa. Correspondance entre Ibn Ziyãd et Yazid concernant le martyr de l’Imam Al-Hussayn Ibn Ali(p).

11 Moharram 61

Location: Koufa

Evénement: Départ des prisonniers vers Koufa

12 Moharram 61

Location: Koufa

Evénement: Entrée des prisonniers à Koufa. Discours de son Excellence Zaynab bin Ali paix sur elle, Oum Koulsoum et Fatima dans les rues de Koufa. Enterrement des cadavres de Karbalã par des survivants de la tribu de Bani Asad. Discours d’Ibn Ziyãd à la mosquée de Koufa et opposition de Abdallãh Afif et emprisonnement et martyr de Abdallãh Afif.

Lundi 15 octobre 680,15 Moharram 61

Location: Koufa

Evénement: Départ des prisonniers depuis Koufa vers Damas.

Mercredi 31 octobre 680,1er Safar 61

Location: Damas

Evénement: Arrivée des prisonniers en Syrie (Sh ã m) après dix-huit jours de trajet. Discours de Zaynab bint Ali paix sur elle dans le palais de Yazid maudit soit-il. Discours de l’Imam Sajjad paix sur lui dans la grande mosquée de Damas

20 Safar 61

Location: Karbalã

Evénement: Arrivée de Jabir Ibn Abdallãh(le compagnon de Prophete pslf) à Karbalã pour visiter l’Imam. Arrivée de la caravane des prisonniers à Karbalã pour visiter les martyrs. Départ de Karbalã vers Médine.

Dimanche 30 mars 682,15 Rajab 62


Evénement: Décès de Zaynab bint Ali paix sur elle

Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, rencontre avec un groupe d'étudiants iraniens à la veille de la Journée du contre l'arrogance (4 Novembre) à Téhéran, la capitale, où il a considéré le régime sioniste comme « régime illégitime et bâtard ».

L'ayatollah Khamenei a déclaré qu'il ya 34 ans, les jeunes Iraniens appelé l'ambassade américaine à Téhéran, capitale perse , « un nid d'espionnage », et aujourd'hui les ambassades des pays d'Amérique du Nord dans les pays qui lui sont proches, sont également catalogués «nid d'espions », ce qui signifie que " les jeunes de la révolution islamique Iran allé de l'avant trois décennies dans le temps ".

A dénoncé l'hégémonie du gouvernement américain, ainsi que la Washington le droit d'intervenir dans les affaires intérieures de tous les peuples du monde.

L'indulgence de l'hégémonie ajoute Guide suprême, vous ne pouvez pas avoir un avantage sur les pays et les peuples, l'histoire confirme que toute nation qui fait confiance aux Etats-Unis, même si l'un de leurs alliés, sera affecté.

Après avoir fait référence à l'histoire de l'hostilité de l'impérialisme américain vers le pays Iran, l'ayatollah Khamenei a déclaré que le cas du programme nucléaire iranien n'est rien de plus qu'un prétexte pour obtenir l'hostilité américaine envers l'Iran.

"Nous ne devons pas faire confiance à un ennemi qui nous sourit. Les Américains nous sourient et disent qu’ils veulent négocier mais dans le même temps, ils disent que toutes les options sont sur la table", a-t-il affirmé en ajoutant que les Etats-Unis ne pourront "rien faire" contre l'Iran.

"Je suis optimiste sur les négociations (avec G5+1) “, a répété le Guide suprême et dire ensuite que ces conversations ne portent pas atteinte aux intérêts du pays perse et cette expérience augmenteront la capacité intellectuelle de la nation iranienne.

"Les Américains doivent tenir compte des sionistes mais nous avons dit dès le premier jour que le régime sioniste est illégitime et bâtard", a déclaré M. Khamenei.

Il a également conseillé aux responsables iraniens pour résoudre les problèmes du pays devraient se concentrer sur son propre peuple. Sur la scène diplomatique, un pays réussira si elle est fondée sur les points forts et les capacités internes, a-t-il conclu.