تقي زاده

تقي زاده

Les frappes des chasseurs de la coalition internationale menée par les États-Unis en Syrie au nom de la lutte contre Daech ont fait hier, lundi 16 juillet, de nouvelles victimes civiles dans un village en banlieue de la ville syrienne d’Abou Kamal située sur la rive orientale de l’Euphrate et proche des frontières conjointes avec l’Irak, rapporte l’agence officielle syrienne Sana.

Un grand nombre d’habitants de la région dont des femmes et des enfants ont été tués et blessés par cette opération meurtrière, selon la source.

Ce n’est pas la première fois que la coalition US vise les zones résidentielles et civiles. Elle a déjà bombardé à plusieurs reprises et cela systématiquement la banlieue d’Abou Kamal dont la dernière attaque a été menée la semaine dernière faisant au moins 30 morts parmi les civils. 

 

Les sources kurdes syriennes affirment que des pourparlers sont en cours entre la Turquie, la Russie et les États-Unis sur le sort de la région d’Afrin, et que Moscou et Ankara ont convenu de la céder à Damas.

Des sources kurdes affirment ce mardi 17 juillet que les pourparlers tripartites entre la Turquie, la Russie et les États-Unis sont en cours pour déterminer le sort des régions contrôlées par les forces kurdes dans le nord de la Syrie.

Selon Fars News citant des sources bien informées, la région d’Afrin serait bientôt cédée au gouvernement syrien sur la base d’un accord russo-turc.

Elles ont également déclaré que « les unités kurdes qui sont au courant de cet accord cherchent à le médiatiser. Elles auraient rédigé elles-mêmes le texte de l’accord ».

Une source kurde a affirmé que le gouvernement turc mettrait en place des centres de surveillance à une profondeur de 15 kilomètres à l’intérieur du territoire syrien, et expulserait les Forces démocratiques syriennes (FDS) vers l’est de l’Euphrate.

Le drapeau national syrien sera hissé dans les régions situées à l’est de l’Euphrate et l’administration locale reprendra ses tâches, a-t-elle ajouté.

L’agence de presse turque Anadolu a rapporté le mois dernier que les États-Unis et la Turquie avaient élaboré une « feuille de route » selon laquelle les FDS auraient un mois pour quitter les territoires situés à l’ouest de l’Euphrate.

mercredi, 18 juillet 2018 10:47

Trump et la bureaucratie de l’Otan

Contrairement à la pensée dominante, le sommet de l’Otan n’a pas opposé les États-Unis aux autres membres de l’Alliance, mais le président Trump à la haute administration intergouvernementale. Pour Thierry Meyssan, le problème n’est pas de savoir si l’on apprécie ou pas la personnalité du locataire de la Maison-Blanche, mais si on le soutient parce qu’il est élu par son peuple ou si on lui préfère les bureaucrates du système.

Convoqué à la résidence de l’ambassadeur des États-Unis à Bruxelles par le président Trump, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a été sermonné en public pour son incapacité à maintenir la cohérence politique de l’Alliance.

Depuis le 20 janvier 2017, l’arrivée à la Maison-Blanche d’un partisan du capitalisme productif bouleverse l’ordre international au détriment des partisans du capitalisme financier. L’impérialisme, qui était jusque-là aveuglément défendu par les présidents des États-Unis au point qu’on l’identifiait avec la politique extérieure US, s’appuie désormais sur des bureaucraties, au premier rang desquelles figurent les administrations de l’Otan et de l’UE.

Donald Trump, agissant comme il l’avait annoncé durant sa campagne électorale, est un élu très prévisible. Cependant sa capacité à changer le système est, elle, tout à fait imprévisible. Il n’a pour le moment ni été assassiné comme John Kennedy, ni contraint à la démission comme Richard Nixon [1], et poursuit sa route, faisant deux pas en avant, un en arrière.

Les Occidentaux l’ont oublié, mais, en République, l’unique rôle des élus est de contrôler les administrations des États qu’ils gouvernent. Cependant, progressivement une « pensée unique » s’est imposée à tous, transformant les élus en hauts fonctionnaires et les États en dictatures administratives. Le conflit entre le président Trump et les hauts fonctionnaires de ses prédécesseurs est donc une simple tentative de retour à la normale. C’est aussi un conflit titanesque comparable à celui qui opposa les deux gouvernements français durant la Seconde Guerre mondiale [2].

Échaudée par le sommet de l’Otan du 25 mai 2017, au cours duquel Donald Trump imposa d’ajouter la lutte contre le terrorisme aux objectifs de l’Alliance, et par celui du G7 des 8 et 9 juin 2018, où Donald Trump refusa de signer la Déclaration finale, l’administration de l’Otan tenta de préserver les objectifs de l’impérialisme. 
- Premièrement, elle signa une Déclaration conjointe avec ses homologues de l’Union européenne, la veille du sommet [3]. De la sorte, elle s’assurait du lien de subordination de l’UE à l’Otan institué par l’article 42 du Traité de Maastricht. Cette Déclaration fut signée par le président du Conseil européen, Donald Tusk, et par celui de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Le Polonais Tusk est issu d’une famille qui travaillait secrètement pour l’Otan durant la Guerre froide, tandis que le Luxembourgeois Juncker est l’ancien responsable des services secrets de l’Alliance dans son pays (Gladio) [4]. Les hauts fonctionnaires européens se savent menacés depuis que l’ancien conseiller spécial de Donald Trump, Steve Bannon, est venu en Italie soutenir la création d’un gouvernement anti-système dans le but affiché de dynamiter l’Union européenne. 
- Deuxièmement, l’administration de l’Otan fit signer le brouillon de Déclaration commune au début du sommet et non pas à sa fin [5]. Il n’y eut donc pas de discussion de la doctrine anti-russe de l’Alliance.

Conscient du piège qui lui était tendu, le président Trump décida de prendre ses fonctionnaires de court. Alors que tous les participants s’attendaient à une polémique sur la faible contribution financière des Alliés à l’effort de guerre commun, Donald Trump mit en cause le fondement de l’Alliance : la protection face à la Russie.

Convoquant à la résidence de l’ambassadeur US le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, en présence de la presse, il observa que l’Allemagne alimente son économie avec du gaz de son « ami » russe tout en demandant à être protégée de son « ennemi » russe. En pointant cette contradiction, il reléguait au second plan la question du financement, qu’il n’abandonnait pas pour autant. Surtout, une semaine avant sa rencontre avec le président Vladimir Poutine, il rendait sans objet le long réquisitoire contre la Russie contenu dans la Déclaration d’ouverture du sommet.

Contrairement aux commentaires de presse, cette remarque du président Trump était moins destinée à l’Allemagne qu’à Stoltenberg lui-même. Elle souligne l’incurie de ce haut fonctionnaire qui administre l’Otan sans s’interroger sur la raison d’être de l’Alliance.

L’affrontement entre la Maison-Blanche et Bruxelles [6] se poursuit.

D’un côté, l’Otan vient d’avaliser la création de deux centres de commandement conjoint (à Ulm en Allemagne et Norfolk aux USA)… et l’augmentation de son personnel de 10 %. Tandis que l’Union européenne vient de créer la « Coopération structurée permanente » (un programme capacitaire doté de 6,5 milliards d’euros) et que la France lui adjoint l’« Initiative européenne d’intervention » (un programme opérationnel). Contrairement aux discours sur l’indépendance européenne, ces deux structures sont soumises au Traité de Maastricht et sont donc au service de l’Otan. Elles ajoutent à la complexité de la bureaucratie européenne pour la plus grande satisfaction de ses hauts fonctionnaires.

D’un autre côté, le président Trump a discrètement entamé des discussions avec son homologue russe en vue de retirer les troupes de la Russie et de l’Otan de leur ligne de front.

[1] Richard Nixon a certes été contraint à la démission en raison de sa responsabilité dans l’affaire du Watergate. Mais celle-ci n’a existé que par la volonté du délateur « Gorge profonde », en l’occurrence Mark Felt, un des assistants de J. Edgar Hoover.

[2] À la faveur de la Guerre mondiale et de la défaite, l’Assemblée nationale, réunie dans la station thermale de Vichy le 10 juillet 1940, proclame « l’État français », abrogeant de facto la République. Ce changement de régime était soutenu depuis longtemps par des groupes et partis anti-parlementaires. Dès lors, la France fut représentée par deux gouvernements concurrents : celui légitime de la République en exil à Londres et celui légal de l’État à Vichy. En août 1944, le gouvernement de la République est réinstallé par de Gaulle à Paris, tandis que celui de l’État se poursuit en Allemagne, à Sigmaringen, jusqu’en avril 1945. 
La confusion entre la République française et l’État français est aujourd’hui courante au point que l’on utilise indistinctement pour désigner le président de la République le rang protocolaire de « chef d’État » et le titre de « chef de l’État ».

[3] « Déclaration conjointe sur la coopération entre l’UE et l’OTAN », Réseau Voltaire, 10 juillet 2018.

[4] « La guerre secrète au Luxembourg », par Daniele Ganser ; « Luxembourg : Jean-Claude Juncker refuse de démissionner pour le Gladio » ; « Gladio-Luxembourg : Juncker contraint de démissionner », Réseau Voltaire, 4 et 10 juillet 2013.

[5] « Déclaration d’ouverture du sommet de l’Otan », Réseau Voltaire, 11 juillet 2018.

[6] Bruxelles est à la fois le siège de l’Otan et celui de l’UE.

Un cercle coranique a été organisé par le bureau des Affaires des femmes du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques en coopération avec le centre de l'instruction coranique du mausolée du vénéré Abdo al-Azim et le Hozah de Jaméat-el-Zahra à la salle de Cheikh Sadouq de ce mausolée. 
 
 Le cercle est tenu en présence des Qaris issus du Pakistan, de la Nigéria et de l'Afghanistan.

Lors de son discours, Effat Shariati, directeur des Affaires des femmes du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques s'est félicité de la tenue du cercle. Dieu a confié aux femmes et hommes musulmans la gloire de suivre la bonne voie désignée par le noble coran, a-t-il précisé
Les Européens ont rejeté lundi la demande des Etats-Unis d'isoler économiquement l'Iran et ont adopté un instrument juridique pour protéger les entreprises européennes présentes dans ce pays contre les sanctions américaines, a annoncé la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini. 
 
"Nous avons approuvé l'actualisation du statut de blocage et nous prenons toutes les mesures pour permettre à l'Iran de bénéficier des retombées économiques de la levée des sanctions", a expliqué Mme Mogherini à l'issue d'une réunion avec les ministres des Affaires étrangères de l'UE.
 

La loi de blocage européenne entrera en application pour le 6 août, date du premier volet des sanctions américaines. Le second volet entrera en vigueur le 4 novembre, pendant les élections à mi-parcours aux Etats-Unis.

Ce règlement élaboré en 1996 doit permettre de contrer le fait que les sanctions américaines s'appliquent à toutes les entreprises et personnes physiques dans le monde, selon le principe de l'extraterritorialité du droit américain. Nombre de grandes entreprises européennes comme le groupe Total ont décidé de se retirer d'Iran s'ils ne sont pas exemptés des sanctions américaines.

Washington a refusé d'exempter les entreprises européennes après avoir dénoncé l'accord sur le nucléaire avec l'Iran.

Federica Mogherini a reconnu que "l'exercice est difficile, car "le poids des Etats-Unis dans l'économie mondiale n'est pas négligeable".

"Je ne suis pas en mesure de dire si nos efforts vont suffire, mais nous faisons tout ce que nous pouvons pour éviter que l'accord sur le nucléaire avec l'Iran ne meure, car les conséquences seraient catastrophiques pour tous", a-t-elle averti.

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves le Drian a insisté pour sa part sur "la nécessité de permettre à l'Iran de continuer à vendre son pétrole".

Il a souligné que "l'UE et les autres signataires de l'accord conclu avec Téhéran en 2015, la Chine et la Russie, cherchent un mécanisme financier permettant de garantir à l'Iran la capacité d'exporter son pétrole".

Le secteur de l'énergie a fourni 50 milliards de dollars de recettes à l'Etat iranien en 2017, selon les données européennes. Les ressources proviennent essentiellement du pétrole, car les exportation de gaz sont très faibles, 10 milliards de m3 en 2017.

L'Iran exporte 3,8 millions de barils de pétrole par jour. 20% sont achetés par l'UE et 70% par la Chine et d'autres pays d'Asie, indiquent les données de l'UE.

Les services du commissaire à l'Energie Miguel Arias Canete travaillent sur ce mécanisme et "des propositions sont attendues", a-t-on indiqué de source diplomatique.

L'euro et non plus le dollar devrait être la devise utilisée pour les transactions sur le pétrole iranien, réglées via des transferts entre les banques centrales européennes et la banque centrale iranienne. Des assurances seront en outre souscrites dans les Etats européens importateurs pour les cargaisons, comme cela se fait en Grèce, en France et en Italie.

Les Émirats arabes unis soutiennent le général Khalifa Haftar dans la vente illégale du pétrole libyen.

Un journal américain a dévoilé, vendredi dernier, une rencontre secrète entre les responsables émiratis et le commandant en chef de l’Armée nationale libyenne (ANL) qui est soutenue par les Émirats arabes unis.

« Le général Haftar s’efforce de prendre en main l’exportation du pétrole libyen et d'obtenir le soutien des EAU dans le domaine de la vente illégale du pétrole du pays en dehors des canaux approuvés par l’Organisation des Nations unies », a écrit Wall Street Journal.

« Les Émirats arabes unis veulent, via leurs propres compagnies pétrolières, faciliter le cours de la vente directe du pétrole libyen par le biais du général Khalifa Haftar. C’est le même soutien des EAU qui a, déjà, aidé Haftar à empêcher, dans une démarche sans précédente, le contrôle de la compagnie pétrolière nationale de la Libye (National Oil Corporation (NOC) sur les installations pétrolifères du pays », a révélé le journal américain.

Ses Morales

اللهّمَ صَلّ عَلی عَلی بنْ موسَی الرّضا المرتَضی الامامِ التّقی النّقی  و حُجَّّتکَ عَلی مَنْ فَوقَ الارْضَ و مَن تَحتَ الثری الصّدّیق الشَّهید صَلَوةَ کثیرَةً تامَةً زاکیَةً مُتَواصِلةً مُتَواتِرَةً مُتَرادِفَه کافْضَلِ ما صَلّیَتَ عَلی اَحَدٍ مِنْ اوْلیائِکَ.

 

 

Dieu dit dans Son Noble Livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33). Parmi les Imâms appartenant à la Famille Prophétique (p), on note l’Imâm ‘Alî Ibn Mûssâ ar-Ridâ (p) dont son  l’anniversaire de sa naissance est ; le 11 du mois sacré de dhû al-qi‘da.

L'Imam Rida {Ali Ibn Mussa) est le fils du septième Imam et selon des sources sûres, est né en 143/765 et mourut en 203/817.

Lorsque nous parlons de descendant de Noble Prophète (p), il nous est indispensable de vivre avec ses actes, ses paroles, ses recommandations, ses enseignements, ses sermons et ses instructions. La raison en est leur Imâmat qui est présent dans notre vie du fait qu’ils ne vivaient pas seulement à l’époque où ils vivaient, mais qu’ils accompagnaient la marche de la vie toute entière… Il en est ainsi car le Message de l’Islam est celui de Dieu, celui qui est envoyé à tous les hommes, dans tous les temps et dans toutes les espaces.

Il était le plus savant à son époque. Parmi les auteurs qui se référaient à lui et qui transmettaient ses paroles, on note Abû Bakr al-Khatîb, dans son « Târîkh » (Histoire), at-Tha’labî, dans son « Tafsîr » (Exégèse), as-Sim’ânî dans son « Traité » (Risâlat) et Ibn al-Mu‘tazz, dans son livre, ainsi que beaucoup d’autres.

En effet le Coran était la source de toute sa culture et de tous les détails des réponses qu’il donnait aux questions qu’on lui posait. Cela veut dire que, lorsque l’homme contemple dans le Coran, cherche à le comprendre, vit dans ses horizons et s’approfondit dans ses mystères, il devient capable de comprendre la vie sous tous ses aspects ; il pourrait savoir toutes ses lignes et tous ses détails, tantôt à travers l’inspiration coranique, tantôt à travers le contenu du Coran. L’Imâm (p) lisait le Coran et réfléchissait pour saisir son sens. Il disait à ce propos : « Je n’ai jamais lu un Verset sans y réfléchir, sans réfléchir à la circonstance de sa révélation et au temps de sa révélation ».  

L’Imâm ar-Ridâ (p) est l’Imâm qui a atteint le sommet à son époque là où il vivait à Médine  ou Iran

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LA MORALE DE L'IMAM AL-Reza (as)

À propos de son image en rapport avec ses relations avec les gens, ses conduites, sa politesse morale et sa modestie envers ceux qui lui étaient inférieurs, nous laissons parler Ibrâhîm Ibn al-‘Abbâs qui dit : « Je n’ai jamais vu Abû al-Hassan ar-Ridâ (p) parler durement avec quiconque parmi les gens… ».

Un jour, un homme dit à l'Imam ar-Ridza(as) :

"Par Allah, tu es la meilleure des personnes !"

Sur cette parole l’Imam (as) voulut donner un exemple à tous les musulmans et dit :

"Il ne faut jamais faire les louanges d'une personne qui est face à vous, même si elle le mérite, à toi ne jure pas ! Il peut être meilleur que moi celui qui craint Allah plus que moi ! Par Allah, ce verset n'a pas été abrogé :

" Nous avons fait de vous des peuples et des tribus afin que vous vous entre connaissiez, est-il que le meilleur d'entre vous auprès d'Allah est celui qui le crains le plus."

 

L’Imam (as) profitait de toutes les occasions pour propager l'Islam et ses principes sous forme de comportement concret afin qu'ils restent gravés dans la mémoire des gens.

 

L’un des compagnons de l’Imâm ar-Ridâ (p) a parlé de ses moralités sociales et ses relations avec les gens en disant : « Je n’ai jamais vu Abû al-Hassan ar-Ridâ (p) adresser à quiconque des paroles dures. Il n’a jamais interrompu quelqu’un qui parlait, laissant ainsi son interlocuteur finir ce qu’il dit. Il n’a jamais repoussé quelqu’un qui demandait un service qu’il pouvait lui rendre. Il n’a jamais tendu ses pieds ni s’est accoudé en la présence d’autrui. Je ne l’ai jamais vu insulter l’un de ses serviteurs, je ne l’ai jamais vu cracher, ni rire aux éclats : Pour rire, il ne faisait que sourire ».

 

L’Imâm ar-Ridâ (p) vouait un grand respect aux pauvres, aux gens ordinaires et même aux serviteurs et aux esclaves. L’un de ses compagnons a dit à ce propos :« Je me trouvais avec l’Imâm ar-Ridâ lors de son voyage au Khurâsân. Il a un jour demandé qu’on lui donnât à manger ; mais avant de commencer, il a réuni autour de sa table tous ses serviteurs noirs et blancs. Je lui ai dit alors : ‘Que je sois sacrifié pour toi, pourquoi ne laisses-tu pas ceux-là manger seuls autour d’une table à eux ?

 

 Il m’a répondu -que la paix soit sur lui : ‘Le Seigneur est un, la mère est une, le père est un, mais la rétribution sera distribuée selon les actions’ », voulant ainsi dire qu’entre les humains, la seule différence valable est celle des actions et non pas celle de race, de couleur ou de descendance.

Désignant du doigt l’un de ses serviteurs noirs, l’Imâm (p) a dit à l’un de ses compagnons : « Vois-tu ce serviteur noir ? Je jure, quitte à affranchir un esclave, et je n’ai jamais juré sans avoir affranchi un esclave et sans l’avoir fait suivre par tout ce que je possède, que je ne me considère pas comme valant mieux que cet esclave du fait de ma descendance du Messager de Dieu(صلی الله علیه وآله وسلم), sauf si je vaudrais mieux que lui du fait d’une bonne action ».

 

Parlant du lien de parenté avec le Messager de Dieu sawas , l’Imâm ‘Alî al-Reza (p) a dit : « L’ami de Muhammad sawas, est celui qui obéit à Dieu, même s’il est de parenté lointaine. L’ennemi de Muhammad sawas, est celui qui désobéit à Dieu, même s’il est de parenté proche ». Puis il a récité le verset coranique qui dit : ((Les plus proches d’Abraham sont assurément ceux qui l’ont suivi)) (Coran III, 68).

 

L’Imâm ar-Ridâ (p) dirigeait les gens vers le Coran. Il leur demandait de le lire avec réflexion pour le comprendre et l’appliquer, pour faire en sorte qu’il enracine en eux tous les concepts authentiques. Ar-Rayyân Ibn as-Salt dit à ce propos : « J’ai dit à ar-Ridâ (p) : ‘Que dis-tu au sujet du Coran ?’ ».

Il a répondu : « Il est la parole de Dieu ; ne le devancez pas et ne demandez pas la guidance ailleurs que dans le Coran car vous serez alors égarés ».

 

Dans une Tradition que l’Imâm (p) rapporte de son père l’Imâm Mussa al-Kâzim (p), il est dit qu’un homme a demandé à l’Imâm Jafar as-Sâdiq (p) :

 « Comment se fait-il que le Coran devient plus frais au fur et à mesure qu’on le lit et qu’on l’étudie ?», c’est-à-dire qu’il se renouvelle avec le temps et que chaque génération trouve que le Coran propose des nouvelles paroles et qu’il traite de toutes les questions qu’il rencontre dans sa vie. L’Imâm (p) a donné la réponse suivante : « Car Dieu ne l’a pas révélé pour une époque à l’exclusion d’une autre époque, ni pour un peuple à l’exclusion des autres peuples. Il est ainsi neuf à chaque époque, et il est ainsi frais et vivace pour chaque peuple et ainsi de suite jusqu’au Jour de la Résurrection ».

 

Au sujet de certaines choses que les gens peuvent ne pas les considérer comme faisant partie des aumônes, l’Imâm ar-Ridâ (p) a dit : « La meilleure aumône est le fait que tu aides le faible ».

 

Il disait aux gens : « L’ami de chacun est sa raison ». Ta raison doit donc être ton ami que tu consultes et que tu en apprends car la raison est la preuve de Dieu entre Lui et Ses créatures, car la raison est un messager de l’intérieur….

A ceux qui disaient : « Le fidèle m’a trahi », après avoir déposé leur bien ou leur argent chez quelqu’un qui, par la suite, nie toute l’affaire, l’Imâm ar-Ridâ (p) disait : « Le fidèle ne t’a pas trahi, mais tu as pris le traître pour un fidèle ».

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Voilà donc ce qu’est la ligne des Gens de la Maisonاهل البیت (p) qui est la ligne de l’attachement à Dieu par l’amour et par le désir de Le rencontrer. La ligne de Saint Coran et la Sunna de Noble Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم).  Cet amour se reflète au niveau de la réalité sous la forme de la responsabilité issue de l’aspect universel de la conception islamique de la vie où la dévotion s’ouvre vis-à-vis de l’univers, Vis-à-vis de l’homme et vis-à-vis de la vie. Une dévotion qui ne s’étouffe pas dans les coins étroits mais s’ouvre plutôt à toute la scène sociale, politique et économique à partir de la vision islamique concernant tous ces domaines.

l’Imâm ar-Ridâ (p) donnait à la dévotion un sens différent. Il disait à ce propos : « La dévotion n’est pas dans la grande quantité des prières et des jeûnes, la dévotion est le fait de beaucoup réfléchir à l’ordre divin ». L’Imâm (p) disait : « Faites vivre notre ordre ! Que Dieu soit compatissant avec tout chacun qui ferait vivre notre ordre ».

 A la question : « Comment ferions-nous vivre votre ordre ? L’Imâm (p) a répondu : « En apprenant nos sciences et en les faisant apprendre aux autres. Les Imâms d`Ahlul-Bayte n’ont rien d’autre que l’Islam et le Coran? Si les gens savaient le bien de nos paroles, ils auraient alors suivi nos pas ».

 

 La grandeur des Gens de la Famille    provient du fait qu’ils ont connu Dieu tel qu’Il doit être connu. Ils ont connu le Messager de Dieu (sawas) et étaient les plus éminents en matière de science, d’adoration, et d’amour porté vers les gens

 

À l’approche de l'ouverture des rituels du Hajj, le Leader de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei a rencontré les organisateurs du grand pèlerinage à La Mecque. 

Lors de cette audience, le Leader de la Révolution islamique a affirmé que "le deal du siècle ne se réalisera jamais". 

Il a violemment fustigé le soutien apporté par certains gouvernements arabes au régime d'Israël.

"Qods restera à jamais la capitale de la Palestine et les Palestiniens ne l’oublieront jamais", a-t-il souligné.

"Grâce au Seigneur, l’Oumma islamique et le peuple palestinien vaincront les ennemis et verront le jour où le régime factice sioniste sera déraciné de tout le territoire palestinien", a renchéri l'ayatollah Khamenei.

Au sommet d’Helsinki, le président russe aura une position bien précise et hautement stratégique à défendre: Assad devra rester et ce, à tout prix. Mais qu'en est-il du président américain? Selon Rateb Shabo, l’analyste du quotidien qatari Al-Araby Al-Jadeed, Donald Trump n'a pas grande chose à défendre.  Aux yeux de Trump, "les doléances israéliennes ne valent pas assez pour laisser perdre l'occasion que représente ce sommet qualifié d'historique". 

« À Helsinki, le président russe Vladimir Poutine sait sur quoi manœuvrer. Il demanderait le démantèlement des "rebelles anti-Assad" et le maintien au pouvoir du président syrien. Quant au président américain Donald Trump, il se contenterait d’évoquer ses conditions pour un retrait des troupes US sans oublier évidement rappeler la nécessité que représente l’éloignement des forces iraniennes des frontières avec la Jordanie et Israël. Mais ni Trump ni Tel-Aviv n’insisteront plus sur le retrait total des forces iraniennes de Syrie, non pas parce qu’ils ont accepté par se conformer à la présence militaire iranienne aux portes d'Israël, mais parce qu'ils ont fini par comprendre qu'il est impossible de mettre l'Iran à la porte de la Syrie sans passer au préalable par une guerre d'envergure, une guerre à l'issue incertaine dont ne veulent ni Israël ni les États-Unis. À vrai dire le feu vert israélien au maintien d'Assad au pouvoir inclut en soi cet aveu d'échec et d'impuissance. Car sans l'Iran, Assad ne pourra pas se tenir à la tête de l'État. Il y a d'abord cet affaiblissement par des années de guerre qui touche directement l'armée syrienne. Des conseillers militaires iraniens et des forces supplétives pro-iraniennes font désormais un avec l'armée syrienne. Aucune opération militaire digne de ce nom n'est désormais menée en Syrie sans présence iranienne et ou des forces pro-iraniennes. Mais à cela s’ajoute un autre facteur non moins important : les failles économiques auxquelles fait face la Syrie et qui ne peuvent être colmatés sans l'appui de l'Iran. Rappelons que les recettes nationales syriennes ont diminué de 500% en sept ans de guerre, passant de 60 milliards de dollars à 12 milliards de dollars. Il y a donc une aporie à soutenir le maintien d'Assad et à vouloir dans le même temps expulser l'Iran de la Syrie. Aussi bien sur le plan militaire qu'économique, l'Iran s'est rendu indispensable à la pérennité de l'État syrien et c'est cela qu'Américains et Israéliens feignent d’ignorer mais qu'ils sont amenés désormais par la force des choses à reconnaître. Car pour le grand malheur de Tel-Aviv et de Washington, ce ne serait pas la Russie de Poutine qui pourrait apporter cette double caution au gouvernement Assad. Que faire? 

 

Alors que Pékin exige de Taipei la reconnaissance du principe de la Chine unie et exhorte Taïwan à réintégrer le giron de la mère patrie, les États-Unis font part de leur aide à Taïwan à renforcer sa marine pour faire face à la Chine.

Les États-Unis, grand fournisseur d’armes de Taïwan, ont déclaré qu’ils envisagent, dans le cadre de plus de coopération militaire avec Taipei, de mettre à jour les anciens sous-marins du pays et d’en construire de nouveaux dernier cri, note le quotidien anglophone de Hong Kong, Morning Post.

Au moins 6 pays ont montré leur intérêt à travailler avec Taïwan sur son chantier de construction de sous-marins et se sont dits prêts à s’investir dans ce domaine depuis avril où Washington s’est dit officiellement d’accord avec le transfert de technologies dans le cadre de ce programme.

Selon le rapport, Taïwan entend construire 8 sous-marins avec des moteurs à essence et mettre à jour 4 autres bâtiments de sa flotte.

Le chef exécutif de la société américaine, Edward Raffield, engagé dans le projet de renforcement de la marine taiwanaise et de la vente de sous-marins à l’île, a fait part de nouvelles aides à destination du gouvernement de Tsaï Ing-wen pour qu’elle réalise son projet.

Selon Edward Raffield, Taïwan dispose des forces navales et aériennes puissantes et des armes ultrasophistiquées, mais pour défendre ses intérêts sous la mer, l’île a aussi besoin de sous-marins.

Citant des sources militaires, le quotidien hongkongais écrit que Taïwan envisage de mettre à jour deux de ses sous-marins de type « Chien Lung » (qui signifie le « Dragon de l’Océan ») et qu’il les détient dispose depuis trois décennies.

Le détroit de Taïwan s’est transformé une fois de plus en zone de conflit opposant Pékin à Taipei et aux États-Unis.