تقي زاده

تقي زاده

Inquiète de la montée des protestations palestiniennes à la frontière, au seuil du jour de la Naksa, marquant l’échec des Arabes lors de la guerre des six jours en 1967 face à Israël, l’armée israélienne se trouve en état d’alerte.

L’armée israélienne a multiplié ses forces de sécurité à la frontière de Gaza et de la Cisjordanie, a rapporté le site web Palestine Alyoum.

L’armée et la police israéliennes décident de tenir une réunion dans le but d’évaluer la situation et de réprimer dans le cas échéant les manifestations palestiniennes.

Au seuil du jour d’al-Naksa, le comité de coordination pour la Marche du grand retour a appelé les habitants de la bande de Gaza et de la Cisjordanie à participer à la manifestation d’envergure qui doit avoir lieu le mardi 5 juin à la frontière.

La presse israélienne lance l’hypothèse de l’implication de Riyad, d’Abou Dhabi, du Caire, de Tel-Aviv et de Washington dans les récents troubles en Jordanie.

À un moment où le roi Abdallah II de Jordanie appelle le peuple à maintenir un dialogue national, Yediot Aharonot n’exclut pas l’hypothèse selon laquelle l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte, Israël et les États-Unis seraient les principaux scénaristes du tollé général en Jordanie.

Rassemblement contre les réformes économiques du gouvernement, le 3 juin, à Amman, en Jordanie. ©Reuters

Le journal israélien développe le sujet et fait allusion à deux récentes questions dont fait l’objet la Jordanie : 

« Amman était absent de l’accord sur le déménagement de l’ambassade américaine vers Qods. Par ailleurs, la grogne a monté d’un cran en Jordanie en signe de protestation contre le coût de la vie dans le pays. Au premier regard, on aurait du mal à établir un lien significatif entre les deux questions. La première est d’ordre politique, mais la deuxième relève des exigences économiques du peuple jordanien. L’énigme est élucidée quand on découvre dans quelle mesure la Jordanie dépend des monarchies riveraines du golfe Persique et d’autres pays économiquement parlant, tandis que la Jordanie tente vainement de s’imposer comme un pays indépendant et riche. »

lundi, 04 juin 2018 14:07

Crise du Qatar : Riyad recule

L'Arabie saoudite recule dans la crise entre le Qatar et ses voisins du golfe Persique.

« La crise entre le Qatar et les quatre pays arabes de la région est trop minime pour parler de l’option militaire», a déclaré Adel al-Jubeir, ministre saoudien des Affaires étrangères dans une manœuvre qui montre un net recul de Riyad et de ses alliés de leurs positions anti-Doha.

Al-Jubeir a tenu ces propos en réactions aux déclarations de son homologue qatari, sur une chaîne égyptienne, qui avait dit « prêt » le Qatar à une guerre avec les pays qui l’ont fait jusqu’ici sous la pression en imposant des sanctions.

Ce n’est pas la première fois que le chef de la diplomatie du Qatar avait dit « prêt » son pays à entrer en guerre avec les pays qui lui ont imposé des sanctions. 

Trois hautes autorités militaires de la Corée du Nord ont été limogées et remplacées à l’approche d’un sommet ultra médiatisé du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un avec le président américain Donald Trump, selon plusieurs rapports.

Tous les trois hauts gradés semblent avoir été remplacés par de jeunes loyalistes de Kim, dans le cadre d’une transformation en cours du système politico-militaire du pays depuis que le jeune leader a pris le pouvoir en 2011.

L’agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant un responsable du renseignement non identifié, a rapporté que le chef de la Défense Pak Yong Sik avait été remplacé par No Kwang Chol, tandis que Ri Myong Su, chef de l’état-major de l’Armée populaire coréenne (KPA), avait été remplacé par Ri Yong Gil.

Le limogeage du général Kim Jong Gak du poste de directeur du bureau politique général du KPA et son remplacement par le général Kim Su Gil ont été mentionnés dans les médias nord-coréens et confirmés lundi par le ministère sud-coréen de l’Unification.

 

Les conseillers militaires iraniens sont en Syrie avec l'autorisation du gouvernement de Damas, souligne un haut responsable militaire iranien.

En réponse à la dernière propagande publiée dans certains médias sur un prétendu accord pour "retirer les troupes iraniennes" du sud de la Syrie, le porte-parole en chef des forces armées iraniennes, le général Seyed Massoud Jazayeri, a annoncé ce dimanche que " Les relations entre l'Iran et la Syrie sont stratégiques et de longue date et aucun accord ne sera conclu entre les gouvernements de Téhéran et de Damas. "

Il a également souligné que les liens entre Téhéran et Damas sont profonds et ne seront jamais affectés par une telle "propagande".
 
Dans ce contexte, il a souligné que les conseillers iraniens, contrairement à l'armée américaine et aux réactionnaires régionaux, se trouvent dans le pays arabe à la demande du gouvernement et du peuple syriens.

Jazayeri a également expliqué que la plus grande crainte du régime israélien est de faire face aux combattants des pays islamiques, de sorte qu'il essaie, avec les Etats-Unis, de recourir à toute mesure pour changer cette situation.
 
Selon le porte-parole iranien, le régime de Tel Aviv n'a pas de "brillant avenir" en Syrie et le pays américain n'a d'autre choix que de quitter la région.

À cet égard, il a exprimé son espoir que les Syriens et les autres nations de la région connaîtront une fois de plus une vie dans laquelle les forces étrangères ne sont pas présentes dans leurs pays.
 
Samedi, le chancelier syrien Walid al-Moalem a indiqué qu'il n'y avait pas de présence militaire iranienne en territoire syrien, mais que ce sont des conseillers iraniens. En outre, il a remercié l'Iran pour son soutien dans la lutte contre le terrorisme et a exigé le retrait des forces américaines de son pays.

Depuis le début de la crise syrienne en 2011, Téhéran n'a jamais épargné son soutien à Damas face à la violence des nombreux groupes armés soutenus par les pays opposés au président syrien Bashar al-Asad, comme l'Arabie saoudite, la Turquie et les Etats-Unis. , aidant le pays arabe en envoyant des conseillers militaires.

La nuit de ce samedi (qui coïncide avec le 18ème jour du mois sacré du Ramadan), les musulmans ont célébré le Laylat al-Qadr («Nuit du décret»), dans lequel le saint Coran a été révélé dans son intégralité.

Ce rite est répété pour deux autres nuits, en particulier les 20 et 22 du même mois de Ramadan. La nuit du décret, dans laquelle le livre sacré des musulmans a été révélé dans son intégralité, est l'une des rares nuits de l'année qui est si importante pour les musulmans, puisque Dieu a particulièrement distingué cette nuit. 
 
Dans la sourate 97 du Saint Coran, aussi appelé Al-Qadr, Dieu dit: En Iran, comme dans d'autres pays musulmans, les fidèles vont dans les mosquées et autres lieux saints pour prier. "Il est vrai que nous l'avons fait descendre la nuit du décret, et comment vous faire savoir ce qu'est la nuit du décret La nuit du décret vaut mieux que mille mois". Il y a plusieurs opinions des exégètes concernant le nom qui a été donné à cette nuit. 

On dit qu'il est appelé "Nuit du Décret", ou Laylat al-Qadr en langue arabe - puisque c'est à ce moment que Dieu déclare ses décrets liés aux plus remarquables de ses fidèles tout au long de l'année. En outre, il est connu comme "La Nuit Bénie", selon le texte coranique qui dit: "En vérité, nous l'avons fait descendre dans la Nuit Bénie".

Le président Hassan Rohani a déclaré samedi «Aujourd'hui, nous avons besoin de l'unité plus que jamais, car nous pouvons atteindre nos nobles objectifs si nous nous considérons comme faisant partie d'une seule nation». 
 
S'adressant à un rassemblement d'érudits sunnites, le président Rohani a réitéré que toute l'humanité avait une seule origine et personne ne pouvait dire qu'il est supérieur à un autre et seul le critère de la supériorité est la piété, comme le dit le Coran.

«Les chiites et les sunnites ont un livre commun, la Qibleh et des traditions, car leurs points communs pour l'unité sont nombreux et les différences sont très petites», a-t-il dit.

Notant que tous les groupes ethniques ont manifesté leur solidarité et leur unité lors des jours fatidiques, il a déclaré que la République islamique est l'un des événements importants de l'Iran islamique dans lequel tout le peuple iranien a joué un rôle.

Ailleurs dans son discours, Rohani a déclaré que les ennemis de la nation iranienne prétendent que le gouvernement iranien est la cible de leurs pressions, pas la nation, mais quand ils empêchent l'Iran d'acheter des médicaments, de l'équipement, du blé, du diesel et du pétrole, lequel est soumis à la pression?

Bien sûr, la nation iranienne a réussi à atteindre l'autosuffisance dans la production de blé et de gasoil et elle sera autosuffisante dans la production de carburant d'ici la fin de l'année iranienne actuelle, a-t-il dit.

C'est une source de bonheur quand les américains ont voulu condamner les Iraniens pour la première fois face à un mouvement politique, le monde entier, sauf plusieurs petits États, ont résisté et c'est un grand succès pour la nation iranienne, a-t-il dit.

En disant: «Nous avons été fidèles à nos engagements et nous avons prouvé que l'autre partie est infidèle», a-t-il poursuivi: «Aujourd'hui, les américains n'ont aucun prétexte pour faire pression sur l'Iran».

Décrivant le consensus global contre les Etats-Unis comme un grand succès, Rohani a également déclaré: «Le fait que les Etats-Unis déposent un projet de résolution contre la Palestine et Gaza et n'y parviennent qu'avec une seule voix est une grande victoire pour le peuple palestinien, les musulmans et la région».

Absorbés par leur haine et leur crainte de la Résistance, les Israéliens n’ont pas très bien compris le manège : au Golan, la Russie les a bien eus. 

Dans un article publié le samedi 2 juin, le journal libanais Al-Binaarevient sur les déplacements des officiels israéliens ces deux dernières années en Russie et écrit :

« Moscou a bien accompli sa mission qui consistait à lutter efficacement contre le terrorisme. Mais cette lutte entre désormais dans une phase bien délicate. Dans le Sud syrien, où les terroristes takfiristes sont largement présents, la Russie mène une intense activité diplomatique pour empêcher qu’une guerre n’éclate, car le sud de la Syrie est à la fois frontalier de la Jordanie mais aussi et surtout d’Israël.

Mais pour éviter une guerre qui impliquerait à terme Tel-Aviv, la Russie est-elle prête à pousser l’Iran et le Hezbollah vers la sortie ? Toute raison gardée, il est difficile de répondre par affirmative à cette interrogation, surtout que le temps joue en faveur de l’axe de la Résistance et que l’armée syrienne avance presque sur tous les fronts face aux terroristes.

Alors comment interpréter l’appel russe au retrait de l’Iran et du Hezbollah du sud de la Syrie ? En effet, dans toute cette histoire, les analystes laissent volontairement passer un point d’une importance capitale : l’accord qui semble avoir été conclu, du moins oralement, entre Russes et Israéliens prévoit le départ du Hezbollah et d’autres forces pro-iraniennes en échange d’un retour de la souveraineté de l’État syrien sur les frontières sud de la Syrie et, surtout, sur le Golan. Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’Israël fait un choix si douloureux, surtout que l’annexion du Golan lui semblait acquise.

À vrai dire, le duo Iran-Russie mène là un jeu d’une extrême intelligence. Moscou a placé Israël face à un dilemme : avoir à coexister avec l’Iran et le Hezbollah au Golan ou reconnaître la souveraineté syrienne sur ces hauteurs stratégiques. Mais au stade où en est Israël, il voit presque en Assad un allié de circonstance qui lui éviterait au moins dans l’immédiat le face-à-face avec l’adversaire iranien.

Si le plan russe de sécurisation du Sud syrien aboutit, Israël évitera le pire. Après tout, il peut se consoler du transfert de l’ambassade US à Qods, décidé par Trump, qui n’est pas une maigre consolation. Mais si d’aventure il décidait de dire non à Poutine, les choses risqueraient de se compliquer gravement : les alliés d’Assad ont trop lutté pour le laisser tomber, alors qu’il est à deux pas de la victoire. »

L’armée algérienne a abattu 24 terroristes pendant le mois dernier.

Les opérations antiterroristes se multiplient en Algérie, où le ministère de la Défense a annoncé que l’armée avait réussi à abattre 24 terroristes, dont des chefs d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), au cours du mois dernier.

Selon le ministère algérien de la Défense, « 9 éléments terroristes ont été arrêtés, 108 repaires ont été identifiés et détruits et 2 RPG-7, 13 canons de char et une certaine quantité d’armes lourdes ont été découverts et saisis ».

Dans la foulée, le journal Rai al-Youm a rapporté que l’armée algérienne avait mis la main sur 97 bombes artisanales, 700 kilos d’explosifs, 4 appareils de communication satellitaire et 74 caméras.

L’armée turque et les groupes terroristes qu’elle soutient empêchent le retour des déplacés, qui s’étaient réfugiés à Afrin, dans la Ghouta orientale.

Les dispositifs de sécurité qu’ont placés l’armée turque et les groupes terroristes à sa solde empêchent les habitants de la Ghouta orientale, qui avaient quitté cette région pour aller se réfugier à Afrin, de regagner leurs maisons.

 

Des déplacés qui voulaient rentrer dans la Ghouta orientale ont confié au quotidien syrien El Watan que des postes de contrôle, implantés par les groupes armés sous la supervision de l’armée turque aux points de passage reliant Afrin aux autres régions, empêchaient les familles originaires de la Ghouta orientale de se rendre à Alep ou à Idlib avant de regagner leur ville alors que l’armée syrienne et la police militaire leur avaient déjà permis de regagner leurs domiciles dans la Ghouta orientale, qu’ils avaient quittés de crainte des conflits.

« Le point de passage de Deir Ballut à Jindires, près d’Afrin, au nord d’Alep, et celui de Darat Izza, dans la banlieue ouest d’Alep, sont fermés aux déplacés, la Turquie ayant de surcroît bloqué une route importante reliant Afrin à Alep », a-t-on appris des mêmes sources.