تقي زاده

تقي زاده

Le secrétaire du conseil suprême de la sécurité nationale iranienne et représentant du Leader de la Révolution islamique, le contre-amiral Ali Chamkhani, a réagi au transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods prévu pour ce lundi 14 mai, rapporte la chaîne Al-Alam.

« Par les erreurs stratégiques qu’il a commises en appui au terrorisme, par la violation de l’accord nucléaire et les lois internationales et en piétinant les droits du peuple palestinien, le président américain Donald Trump s’est transformé en un symbole d’anarchisme et de violence sur la scène internationale. »

Selon le contre-amiral Ali Chamkhani, le transfert de la capitale du régime illégitime israélien vers la ville noble de Qods apportera des résultats inverses aux planificateurs de ce complot.

« Cette décision catastrophique aurait pour conséquence de renforcer l’unité et la volonté des musulmans du monde pour défendre leurs valeurs sacrées ; cette mesure pourrait également accélérer le processus de l’effondrement du régime factice sioniste. »

jeudi, 17 mai 2018 09:24

al-Nosra, épaulé par Israël

L'ambassadeur palestinien en poste à Moscou a annoncé que les services d’espionnage israéliens étaient en contact avec les terroristes du Front al-Nosra.

L'ambassadeur palestinien en Russie, Abdul Hafiz Noafel a déclaré, le mardi 15 mai, que les services d’espionnage israéliens établissaient des liens avec les terroristes, membres du Front al-Nosra (rebaptisé Fatah al-Cham) opérant en Syrie.

«Il existe une relation spéciale entre certains représentants du Front al-Nosra et Israël qui leur offre des soins médicaux », a-t-il dénoncé et de poursuivre : « Le Conseil national palestinien a ordonné à Mahmoud Abbas de renoncer à reconnaître Israël. »

« Le Conseil national palestinien a réélu Mahmoud Abbas en tant que membre du nouveau comité exécutif. Il s'agit là d'un message de la direction palestinienne adressé non seulement au peuple palestinien, mais aussi aux dirigeants des pays arabes ", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

Il est à noter que le nombre des victimes palestiniennes tuées les deux derniers jours à Gaza dépasse les 63 personnes, d’après les dernières informations. De plus, pas moins de 3 000 Palestiniens ont été blessés par l'armée israélienne.

La plupart des pays islamiques ont annoncé que jeudi 17 mai est le premier jour du mois de Ramadan dans leur pays. 
 
Selon l'agence Taghrib (APT), la majorité des pays islamiques arrivent par consensus à la date du 17 mai pour le début du mois sacré de Ramadan.

Le comité chargé de désigné le début du mois de Ramadan du ministre des affaires religieuses du sultanat d'Oman a annoncé que jeudi est le premier jour de Ramadan dans ce pays.

Les médias saoudiens ont annoncé que la lune du mois de Ramadan n'est pas constatée dans la plupart des régions de ce pays. Donc, jeudi est le début du mois de Ramadan en Arabie saoudite.

Au Bahreïn, en Jordanie, en Egypte, en Palestine, au Yémen, au Koweït, en Malaisie, en Australie, en Indonésie, au Japon et en Corée du Sud jeudi est le premier jour du mois de Ramadan.

Le comité de la désignation du mois de ramadan du bureau du Guide suprême iranien a également annoncé que ce jeudi est le premier jour du mois sacré de Ramadan en Iran.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a condamné la répression, par le régime israélien, des manifestations pacifiques dans la bande de Gaza pour réclamer leur droit au retour des Palestiniens. 
 
Sur sa page Twitter, le ministre des Affaires étrangères a écrit:

« Le régime israélien massacre en grand nombre et avec sang-froid les Palestiniens qui expriment leur protestation dans la plus grande prison à ciel ouvert du monde [Gaza]. Et pendant ce temps, Trump célèbre le transfert de l'ambassade illégale américaine et ses collaborateurs arabes se déplacent pour détourner l'attention. C’est une journée on ne peut plus honteuse. »

Les forces israéliennes ont ouvert le feu ce lundi sur les Palestiniens qui s’étaient rassemblés près des barrières frontalières entre la bande de Gaza et Israël, dans le cadre des manifestations lancées il y a sept semaines baptisées sous le nom de la Marche du grand retour.

Les États-Unis ont officiellement transféré aujourd'hui leur ambassade, de Tel-Aviv vers la ville sainte de Qods.

En décembre 2017, le président américain Donald Trump a reconnu Qods comme capitale d’Israël, et promis qu’il y transférerait l’ambassade américaine.

Le secrétaire du conseil suprême de la sécurité nationale iranienne a réagi à ces évolutions. Selon le contre-amiral Ali Chamkhani, ces mesures pourraient accélérer le processus de l’effondrement du régime factice d'Israël.
Les tirs israéliens lundi dans la bande de Gaza ont tué "huit enfants de moins de 16 ans" parmi les dizaines de civils palestiniens abattus, a affirmé Riyad Mansour, ambassadeur palestinien à l'ONU, lors d'une conférence de presse. 
 
"Plus de 2.000 (Palestiniens) ont été blessés", a-t-il ajouté.
 
"Nous condamnons dans les termes les plus forts ces atrocités par les forces israéliennes d'occupation, qui ont utilisé une forte puissance de feu contre des civils qui ont le droit de manifester pacifiquement et qui l'ont fait", a aussi affirmé le diplomate.

Peu après qu'il se soit exprimé, le bilan est passé à 52 morts.

"Nous demandons à ce que ces actions soient arrêtées immédiatement et que les responsables du côté israélien soient traduits en justice", a aussi déclaré M. Mansour.

Il a précisé que son collègue basé à l'ONU à Genève essayait d'obtenir de son côté une réunion d'urgence du Conseil des droits de l'homme des Nations unies pour déclencher une enquête indépendante sur les évènements survenus lundi à Gaza.

"Ce massacre s'est tenu au moment où les Etats-Unis ouvraient de manière illégale, unilatérale et provocatrice leur ambassade" à Al-Qods. "Il est vraiment tragique qu'ils célèbrent une action illégale au moment où Israël tue et blesse des milliers de civils palestiniens", a estimé le diplomate.

"Nous utiliserons tous nos droits au Conseil de sécurité pour le voir endosser ses responsabilités pour arrêter ce massacre, le condamner et traduire ses responsables en justice", a aussi souligné Riyad Mansour.

Les nouveaux décès palestiniens font de lundi la journée la plus meurtrière pour les Palestiniens depuis la guerre de l'été 2014 dans l'enclave palestinienne.
En visite à Moscou, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Zarif a dit vouloir des "assurances" des signataires de ce texte abandonné avec fracas par les Etats-Unis. 
 
 
Deuxième étape de sa tournée diplomatique, M. Zarif s'est entretenu lundi matin avec son homologue russe Sergueï Lavrov après des consultations à Pékin pendant le weekend et avant son arrivée à Bruxelles mardi où il rencontrera ses homologues français, allemand et britannique.
 
Au terme de ces entretiens à travers le monde, il aura alors fait le tour des cinq puissances qui, outre les Etats-Unis, avaient signé avec l'Iran cet accord historique en 2015, qui prévoyait une levée des sanctions visant l'Iran en contrepartie de l'engagement de la République islamique de suivre un programme nucléaire civil.

"L'objectif final de tous ces pourparlers, c'est d'obtenir des assurances que les intérêts du peuple iranien, garantis par (l'accord) seront défendus", a déclaré M. Zarif au début de l'entretien avec M. Lavrov.

Le chef de la diplomatie russe a de son côté estimé que Russes et Européens devaient "défendre de concert leurs intérêts" sur ce dossier.

La sortie des Etats-Unis entraîne un rapprochement entre Moscou et les Européens, rare vu les tensions de ces dernières années, alimentées par les dossiers syrien et ukrainien.

L'accord a été conclu en juillet 2015 après des années d'âpres négociations entre l'Iran et le groupe 5+1 (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie). Aux termes de l'accord, Téhéran a accepté de geler son programme nucléaire jusqu'en 2025.

Les Iraniens espèrent désormais "être capables d'établir un cadre futur clair pour l'accord", avait déclaré M. Zarif à Pékin, avertissant que l'Iran était "prêt pour toutes les options" si ses intérêts n'étaient pas assurés.

Vendredi, il avait d'ailleurs affirmé que Téhéran se préparait à reprendre "l'enrichissement industriel" d'uranium "sans aucune restriction" à moins que l'Europe ne fournisse de solides garanties de maintien des relations commerciales avec l'Iran.

Le président russe Vladimir Poutine avait multiplié les contacts la semaine dernière sur le dossier iranien en s'entretenant avec la chancelière allemande Angela Merkel après le président turc Recep Tayyip Erdogan, plaçant la Russie au centre du jeu après le retrait fracassant des Américains.

- Merkel et Macron en Russie -

Lors d'une rencontre jeudi à Téhéran, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov et son homologue iranien Abbas Araghchi avaient déjà souligné leur "attachement à la sauvegarde de l'accord".

M. Poutine s'était pour sa part dit mercredi "profondément inquiet" de la décision de Donald Trump de se retirer de l'accord et de rétablir prochainement les sanctions contre la République islamique.

Mme Merkel est attendue le 18 mai à Sotchi, dans le sud de la Russie, pour une rencontre avec Vladimir Poutine, tandis que le président français Emmanuel Macron doit se rendre à Saint-Pétersbourg fin mai.

"La coopération (entre les Européens) et la Russie, qui semblait hier encore impossible avec l'affaire Skripal, les expulsions croisées de diplomates et l'affaiblissement des contacts, bénéficie désormais d'un nouvel élan", souligne Andreï Baklitski, analyste au centre de recherche russe PIR.

Dès lundi, M. Poutine doit rencontrer Yukiya Amano, le directeur de l'Agence mondiale atomique à Sotchi, selon son conseiller Iouri Ouchakov.

Longtemps antagonistes, la Russie et l'Iran ont vu leurs relations s'améliorer avec la fin de la Guerre froide. Alors que Téhéran était au ban des nations, Moscou a accepté de reprendre au milieu de la décennie 1990 le contrat de construction de la centrale nucléaire de Bouchehr (sud de l'Iran), abandonné par l'Allemagne.

Des experts estiment que la Russie pourrait bénéficier économiquement du retrait américain, étant moins exposée que l'Europe aux conséquences du rétablissement de sanctions contre la République islamique.

Le conseiller à la sécurité nationale américaine a prévu qu’avec le rétablissement des sanctions américaines contre l’Iran, les pays européens réduiraient leurs investissements dans ce pays.

« Le président Trump a annoncé lors de sa compagne électorale qu’il privilégierait les intérêts américains, et je crois que ce principe a conduit ses actions durant plus d’un an qu’il occupe la présidence des États-Unis. Il a hérité de nombreux dossiers épineux, notamment ceux de l’Iran, de la Corée du Nord et du Moyen-Orient. Soit l’administration Obama ne les a pas abordés, soit elle les a mal traités », a déclaré John Bolton lors d’une interview avec VOA.

« Trump a toujours parlé [du Plan Global d’Action Conjoint] à la fois pendant et après sa campagne électorale. En retirant des États-Unis du PGAC, il a fait ce qu’il avait promis », a-t-il indiqué.

Le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi a déclaré que les élections législatives de ce samedi 12 mai se sont déroulées en toute sécurité et liberté. Néanmoins, l’arrestation d'éléments liés à Daech avant qu'un assaut n'ait lieu contre un bureau de vote, n'est pas passé inaperçu.

« Les provinces libérées de l’Irak ont été aujourd’hui témoin d'élections libres, pour la première fois après l’échec de Daech », a dit le chef du gouvernement irakien.

Le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi. ©AFP

D’après al-Abadi, les forces de sécurité irakiennes ont repoussé les tentatives des terroristes qui ciblaient des bureaux de vote, en ce jour historique pour le pays.

Saad Hariri, dont le parti avait subi un échec écrasant lors des élections législatives tenues dimanche dernier, a annoncé de larges changements dans le Courant du Futur.

Le secrétariat général du Courant du Futur a fait état dans un communiqué de la décision de Hariri selon laquelle la « commission en charge des affaires électorales et de la logistique » du parti ainsi que les « instances organisationnelles dirigeantes » (le Bureau et le Conseil de coordination) de Beyrouth, de la Bekaa occidentale, de Rachaya, de la Bekaa centrale, d’al-Koura et de Zghorta seraient dissoutes.

Le chef du Courant du Futur a appelé tous les organes et districts concernés par cette décision à finaliser leurs rapports d’évaluation afin de prendre les mesures nécessaires à leur encontre, a ajouté le communiqué, selon Anadolu.

Le Courant du Futur n’a pas réussi à faire élire son candidat dans le district d’al-Koura, et le taux de participation des électeurs à Zghorta a été faible. Dans les districts de la Bekaa occidentale et centrale, le parti n’a pas réussi à remporter plus d’un siège.

À Beyrouth, le parti de Hariri soutenu par l’Arabie saoudite n’a remporté que 5 sièges sur un total de 11. Au total, le Courant du Futur a gagné 21 sièges, un échec par rapport à aux dernières législatives où il avait remporté 34 sièges.

Suite à leur avancée dans le sud de Damas, les forces de l’armée syrienne ont repris le contrôle de la cité d’al-Jazirah dans le nord du district d’al-Aswad.

Au cours des opérations de nettoyage d’al-Jazirah dans le district d’al-Aswad en banlieue de Damas, les forces de l’armée syrienne ont libéré, le samedi 12 mai, une école située dans le sud du camp de Yarmouk ainsi que plusieurs bâtiments résidentiels dans le sud et sud-est du district d’al-Aswad de la main des terroristes, a rapporté Fars News.

 

D’ailleurs, le dernier groupe des terroristes avait été évacué du sud de Damas, le jeudi 10 mai. Ainsi, les sources syriennes ont annoncé la libération totale des districts de Yalda, Beit Sahem et Babila. Leur évacuation a eu lieu dans le cadre d’un accord entre l’armée syrienne et les groupes armés parmi lesquels certains ont refusé de négocier : ils ont donc été transférés vers le nord de la Syrie.