تقي زاده

تقي زاده

Alors que les États-Unis affûtent leurs armes sur presque tous les fronts en Syrie et qu'un premier face-à-face USA/axe de Résistance a eu lieu, le 29 avril à Deir ez-Zor, l'USS Harry Truman passe à l'acte. Selon le service de presse de la marine américaine, des avions de combat auraient mené des frappes contre "des positions de Daech" en Syrie depuis le porte-avions USS Harry Truman. Daech? Mais tout le monde le sait, Daech n'existe presque plus et ce que les Américains sont en train de faire, c'est un exercice de préparation pour abattre les positions de l'armée syrienne, de la Résistance, voire de la Russie. 

C’est sur twitter que cette annonce a été faite. Selon la marine américaine, le porte-avion USS Harry Truman et quatre destroyers équipés de missiles guidés de classe Arleigh Burke sont positionnés en Méditerranée pour lancer des frappes en Syrie et en Irak.

Et ces frappes sont menées à un moment où le groupe Daech accumule les pertes en Syrie et ses membres se rendent massivement aux FDS (Forces démocratiques syriennes, soutenues par les USA, NDLR) dans la même région que l'USS Harry Truman a prise pour cible. Selon l'armée syrienne, des dizaines de terroristes de Daech ont jeudi et vendredi déposé leurs armes en se rendant aux FDS dans la localité de Hajin, située dans le sud-est de Deir ez-Zor. 

Israël s’est retiré, vendredi, d’une course pour un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies en 2019 et 2020.

L’Assemblée générale de l’ONU, composée de 193 membres, votera le mois prochain pour nommer les cinq nouveaux membres du Conseil de sécurité pour un mandat de deux ans à compter du 1er janvier 2019. Israël, l’Allemagne et la Belgique se disputent deux sièges attribués au Groupe Europe occidentale.

Aucune explication n’a été fournie sur ce retrait, mais une source anonyme américaine a indiqué qu’il était devenu clair qu’Israël allait perdre au profit de l’Allemagne et de la Belgique lors du vote le 8 juin 2018.

La décision israélienne de se retirer de la course intervient dans un contexte où les médias du régime israélien ont déjà reconnu qu’étant donné l’opposition unanime des membres de l’Assemblée générale, Tel-Aviv ne parviendrait pas à obtenir le vote de plus des deux tiers du vote global de l’Assemblée générale pour une adhésion non permanente au Conseil de sécurité de l’ONU.

À Idlib, les évolutions commencent à inquiéter l'armée turque. Les forces spéciales syriennes ont quitté, il y 5 jours, la ville de Damas pour Homs et le sud de Hama avec pour mission de "nettoyer" ces zones de la présence des terroristes par la force ou par négociation et la Turquie, elle, commence à s'inquiéter sérieusement.

Ankara sait pertinemment qu'une fois que le sud de Damas et de Hama ainsi que le nord de Homs seront débarrassés de la présence des terroristes, l'armée syrienne et ses alliés mettront, eux, le cap sur Idlib avec l'appui de l'aviation russe.

Après l’attaque des Américains et de leurs alliés contre des bases en Syrie, ce n’est pas la première fois que son auteur reste inconnu initialement.

Le point qui retient l’attention c’est que certains analystes ont fait porter la responsabilité de ces attaques aux États-Unis alors que d’autres estiment qu’un autre régime se trouve à l’origine de ces attaques.

Initialement les auteurs des attaques au missile du 9 avril contre l’aéroport syrien de T4 n’avaient pas été identifiés et certains ont pointé du doigt les États-Unis, mais ce pays a tout de suite balayé d’un revers de la main son implication dans ces attaques. Événement qui a suscité l’ire d’Israël dont le rôle dans ces agressions a été dévoilé au monde.

Hossein Rouyvaran, analyste iranien des questions de la région et l’auteur de l’article croit que cette fois aussi le régime de Tel-Aviv est pointé du doigt.

Le Royaume-Uni envisage, par le biais de rassemblements de leaders mondiaux cette année, de mettre en place une coalition internationale contre la Russie.

Le chef de la diplomatie britannique, Boris Johnson, a fait savoir en mars que de nouvelles sanctions pourraient être prises contre la Russie. ©AFP

Selon The Guardian, la Grande-Bretagne utilisera une série de rassemblements de leaders mondiaux cette année - les sommets du G7, du G20, de l’OTAN et de l’UE - pour essayer de créer une coalition mondiale contre la Russie après les attaques chimiques présumées en Syrie et au Royaume-Uni.

Le gouvernement britannique envisage de changer sa stratégie de conciliation à l’encontre de la Russie et d'entrer à nouveau en conflit avec ce pays. Selon The Guardian, les bases d’une telle approche ont déjà été mises sur place.

« Le ministre britannique des Affaires étrangères considère la réponse de la Russie suite à l’attaque chimique dans la ville syrienne de Douma et l'incident à Salisbury (affaire Skripal) comme un tournant décisif et pense qu’il existe un soutien international pour en faire plus », selon les déclarations d’un responsable de Whitehall accordées au journal britannique.

« Les domaines les plus susceptibles d’être ciblés par le Royaume-Uni sont la lutte contre la "désinformation russe" et la "recherche d’un mécanisme pour administrer la responsabilité de l’utilisation des armes chimiques à la Russie" », a ajouté la même source.

Alors que les pluies de l'avant-mousson arrivent dans le district de Cox Bazaar, au Bangladesh, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés et ses partenaires ont intensifié ces derniers jours les préparatifs dans les camps de réfugiés rohingyas. 
 
Deux des trois avions prévus par le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) sont arrivés cette semaine au Bangladesh, a annoncé l'agence onusienne dans un communiqué.

"L' objectif est d'apporter 10.000 tentes d'ici fin mai pour quelque 60.000 personnes qui se trouvent dans des zones très menacées par des inondations et des glissements de terrain", a affirmé vendredi le porte parole du HCR, Andrej Mahecic, lors d'un point de presse à Genève.

De son côté, le gouvernement bangladais a récemment attribué de nouveaux sites pour les réfugiés et plusieurs agences onusiennes et les Rohingyas eux-mêmes œuvrent pour les réaménager. Les travaux avancent moins rapidement que prévu en raison de l'instabilité de ces terres montagneuses.

Le HCR souhaite relocaliser 5000 personnes d' ici fin mai et un dispositif à court terme a été prévu pour environ 135.000 personnes.

Depuis le mois d' août 2017, plus de 670.000 Rohingyas ont fui les violences au Myanmar. Ils sont venus rejoindre les quelque 200.000 Rohingyas qui, par vagues successives, avaient déjà trouvé refuge au Bangladesh au cours de la dernière décennie.
 
Après avoir fui les violences ethniques, les Rohingyas qui ont trouvé refuge au Bangladesh, doivent pour beaucoup chercher un nouvel abri car les camps de fortune dans lesquels ils vivent pourraient être inondés à l’approche de la mousson.
 
Plus de 1 000 Palestiniens ont été blessés vendredi lors des affrontements violents entre des manifestants palestiniens et des soldats israéliens stationnés à la frontière entre Israël et l'est de la bande de Gaza, ont indiqué des sources médicales. 
 
Ashraf al-Qedra, un porte-parole du ministère palestinien de la Santé, a déclaré aux journalistes que des manifestants avaient été blessés par balles réelles, balles de métal recouvertes de caoutchouc, shrapnel et gaz lacrymogène.
 
Les affrontements ont éclaté vendredi après-midi, à la fin des prières du vendredi.
 
 
Ce sixième vendredi consécutif de mobilisation fait partie des rassemblements sous le nom de "la Grande marche du retour" qui a commencé le 30 mars et qui devraient se poursuivre jusqu'au 15 mai, lendemain de l'indépendance israélienne, jour de la Nakba ou "Jour de la Catastrophe".
 
Selon des témoins, juste après la prière du vendredi, des centaines de personnes se sont rendues dans cinq endroits différents le long de la frontière entre l'est de la bande de Gaza et les Territoires occupés par le régime israélien, ont brûlé des pneus pour se protéger des tirs des soldats et des snipers israéliens. 

« Tel-Aviv n’a pas d’objections contre la fourniture de systèmes de missiles russes S-300 à la Syrie tant qu’ils ne sont pas utilisés contre l’armée israélienne », selon le ministre israélien des Affaires militaires.

« Israël ne s'opposera pas aux livraisons à Damas de systèmes de missiles russes S-300 et n'ouvrira un tir de riposte que si ces systèmes sont utilisés contre les forces armées israéliennes », a déclaré au quotidien russe Kommersant le ministre israélien des Affaires militaires Avigdor Lieberman.

« S'ils ne sont pas dirigés contre nous, c'est une chose. Si ces systèmes S-300 tirent sur nos avions, nous répondrons impérativement», a-t-il indiqué.

Le ministre avait dit plus ou moins la même chose le 24 avril, soulignant que la Russie et Israël n'étaient pas intéressés à entrer en confrontation et que Tel-Aviv ne cherchait pas à tendre ses relations avec Moscou.

La Maison Blanche tient Pékin en garde contre la militarisation de la mer de Chine méridionale.

La Maison Blanche a annoncé avoir fait part de ses inquiétudes à Pékin au sujet des mesures militaires prises par ce dernier en mer de Chine méridionale et à ses répercutions à long et à court terme, a rapporté Reuters.

Selon les sources ayant accès aux rapports du renseignement américain, la Chine avait déployé secrètement des systèmes de missile de croisière et sol-air sur trois de ses bases dans les îles Spratleys.

Les rapports précisent que les missiles de croisière antinavires YJ-12B sont capables de frapper des navires à une distance de 295 miles nautiques tandis que les missiles sol-air à longue portée de HQ-9B peuvent cibler des avions, des drones et des missiles de croisière dans un rayon de 160 milles marins.

Bahreïn et les Émirats arabes unis participeront à la course cycliste organisée par Israël pour célébrer le 70ème anniversaire de sa création illégale.

En dépit de l’occupation d’une vaste étendue des territoires arabo-islamiques et la répression du peuple palestinien par le régime de Tel-Aviv depuis des décennies, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont annoncé qu’ils participeraient à une course cycliste organisée par Israël à partir de vendredi 4 mai à l’occasion du 70ème  anniversaire de la création illégale du régime.

Pourvoyeurs du terrorisme, Bahreïn, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et Israël sont également à l’origine des conflits régionaux, notamment en Syrie, en Irak, mais aussi au Yémen, pays pétrifié par une guerre d'usure depuis 2015.

L’offensive militaire de la coalition saoudienne contre le Yémen s’est soldée par la mort de plus de 14 000 civils yéménites dont la plupart sont des femmes et des enfants, ainsi que le déplacement de millions de personnes.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a exprimé son inquiétude quant à la tenue du tournoi en Israël.