تقي زاده

تقي زاده

En condamnant la violente frappe aérienne du régime israélien sur la base aérienne T4 à Homs, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré: « Il s’agit ici d’une violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie. Cet acte est contraire à toutes les lois et normes internationales et cela complique davantage la situation actuelle en Syrie et dans la région du Moyen-Orient. »

« Dans le contexte actuel où les évolutions sur le terrain se font en faveur du gouvernement syrien, cette action vise à renforcer les groupes terroristes ainsi qu'à détourner l'opinion publique de la catastrophe actuelle à Gaza qui a vu des dizaines de Palestiniens tués et des milliers d'autres blessés », a déclaré Bahram Qassemi.

Téhéran a réaffirmé une fois de plus son soutien total à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de la Syrie et elle appelle tous les États libres à ne pas rester indifférents face à l'invasion israélienne d'un État membre de l'ONU: invasion qui met clairement en danger la paix et la sécurité du monde entier.

Ce lundi 9 avril, la chaîne de télévision syrienne Al-Ekhbariya a annoncé que la base aérienne T-4 dans le Rif de Homs avait été ciblé par un missile. L'agence de presse syrienneSANA a annoncé qu'il s’agissait en réalité de plusieurs missiles qui s’étaient abattus sur la base et que les États-Unis étaient responsables de cette attaque. Le Pentagone a ensuite nié et le ministère russe de la Défense a, quant à lui, annoncé quelques heures plus tard que c’était le régime d'Israël qui en était responsable.

L'attaque ayant été menée avec au moins huit missiles a fait 15 victimes. Le ministère russe de la Défense a annoncé que l'armée de l'air syrienne avait réussi à neutraliser cinq des missiles.

Des habitants de Gaza ont enterré samedi des proches, dont un journaliste, après la mort de neuf Palestiniens dans les derniers manifestations près des Territoires occupés. 
 
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a "salué" l'armée israélienne.

Des milliers de Palestiniens ont pris part, pour le deuxième vendredi de suite, à des protestations près de la barrière de sécurité séparant les territoires occupés de l'enclave palestinienne.

Des manifestations ont éclaté, comme le 30 mars, date à laquelle la bande de Gaza avait connu son bilan le plus sanglant (19 morts) depuis l'offensive israélienne de 2014 contre Gaza.

Des manifestants ont incendié des pneus pour se protéger des balles des snipers israéliens.

Neuf manifestants ont été tués par balles et près de 500 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Parmi eux figure le journaliste trentenaire Yasser Mourtaja qui a succombé à ses blessures infligées lors des manifestations à l'est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a indiqué le ministère samedi.

Une vidéo prise au moment du transport vers l'hôpital de Yasser Mourtaja, qui travaillait pour l'agence Ain Media basée à Gaza, le montre portant une veste avec l'inscription "PRESS" (presse).

- "Tirs délibérés" -
Présent à ses côtés lorsqu'il a été atteint, son frère, Motazem, a affirmé que "la cible était très clairement les journalistes".

Selon le syndicat des journalistes palestiniens, cinq journalistes ont été blessés vendredi, et ils étaient, a-t-il affirmé, clairement identifiables à leur veste.

Le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a condamné "avec la plus grande indignation les tirs délibérés de l'armée israélienne contre des journalistes".

De son côté, le syndicat des journalistes en Israël a réclamé des éclaircissements sur la question des journalistes palestiniens visés par les soldats, dans une lettre au chef d'état-major Gadi Eisenkot.


Samedi, des dizaines de proches et de confrères du journaliste ont participé à une procession entre l'hôpital et sa maison lors de laquelle son corps était recouvert d'un drapeau palestinien et d'un gilet avec la mention "PRESS".

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé Israël d'attaquer des journalistes qui essayaient de montrer la "vraie image d'un peuple opprimé sous blocus".
A Bagdad, la chute de la dictature en 2003 laissait espérer une reconstruction prometteuse par l'invasion américaine. Mais 15 ans plus tard, les chantiers censés faciliter la vie des habitants de la deuxième capitale la plus peuplée du monde arabe n'ont jamais démarré. 
 
Dans certains quartiers de cette cité plus que millénaire, des grues rouillent doucement depuis l'entrée des soldats américains le 9 avril 2003, comme si le temps s'était arrêté.

Ici, la coupole de béton brut de la mosquée pharaonique voulue par Saddam Hussein est toujours béante. Là, le lieu le plus symbolique de l'ancien régime, le rond-point où trônait la statue du dictateur mise à bas, attend toujours d'être réaménagé.

Aux alentours, les ponts, voies rapides et autres carrefours de cette ville de 900 km2 se creusent d'ornières sans jamais être réasphaltés.

En 2004 puis en 2007, Washington et Bagdad avaient bien mobilisé bailleurs et puissances internationales pour des conférences sur l'avenir de l'Irak. Mais tous les plans quinquennaux et autres déclarations sont jusqu'ici restés lettres mortes.
Le président de l'Autorité palestinien Mahmoud Abbas a déclaré dimanche que le prochain sommet de la Ligue arabe (LA) devrait avoir pour tâche de répondre aux mesures israéliennes et aux décisions américaines contre les droits des Palestiniens, notamment sur les questions d'Al-Qods (Jérusalem) et des réfugiés. 
 
M. Abbas a tenu ces propos au cours d'une rencontre du Comité central du parti Fatah, qui s'est tenue au siège du parti à Ramallah, en Cisjordanie. Il a indiqué que les Palestiniens se joindraient au sommet de la LA, qui s'ouvrira dimanche prochain en Arabie saoudite.

"Le sommet arabe... est important, parce qu'il se tient alors même que la ville d'AlQods (Jérusalem) est la cible d'une violente attaque, suite aux mesures israéliennes et aux récentes décisions américaines", a affirmé M. Abbas au cours de la réunion.

Il a espéré que le sommet de la LA pourrait être baptisé "Sommet d'Al-Qods (Jérusalem)", afin de répondre aux attaques brutales que subit la ville suite à la décision des Etats-Unis de la reconnaître comme capitale d'Israël et d'y transférer leur ambassade.

"Nous n'écouterons aucune proposition qui ne reconnaisse pas une solution à deux Etats et qui ne reconnaisse pas Al-Qods (Jérusalem-Est) comme la capitale de l'Etat de Palestine", a-t-il souligné.

La Turquie envisage d’acheter plus de missiles antichars Kornet fabriqués en Russie.

À cette fin, la Turquie est en pourparlers avec la Russie, rapporte l’agence de presse russe, TASS.

Des négociations sont également en cours avec les autorités russes sur une coopération visant à renforcer les capacités blindées des chars turcs équipés actuellement de ce système.

Le missile antichar Kornet a été dévoilé en octobre 1994 par les Russes. Le missile, qui porte la désignation GRAU 9M133 et le code OTAN AT-14 Spriggan, est destiné non seulement à détruire un char ou des véhicules blindés, mais aussi à tirer sur les cibles aériennes et à abattre des hélicoptères et des avions volant à basse altitude sur les champs de bataille.

Ce nouveau système russe de missile polyvalent est capable d'anéantir des cibles d’une façon autoguidée. Il est également équipé d’un calculateur balistique, des dispositifs de vision de nuit, des caméras thermiques et de télévision à grand champ et à champ étroit d'un télémètre laser et d'un système de stabilisation.

À l’issue de sa rencontre le mardi dernier 3 mars, avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, le Président russe, Vladimir Poutine, a annoncé l’accélération des livraisons des systèmes russes S-400 Triumph à Ankara et a déclaré que les deux pays se sont entendus sur le prix.

La livraison des missiles sol-air russes S-400 commandés par Anakra était prévue au premier trimestre 2020, mais elle a été ajournée au mois de juillet 2019. 

La Chine est le premier pays étranger à avoir acheté les nouveaux systèmes de défense antiaérienne russes S-400 Triumph. L'Inde aussi compte acheter des missiles russes S-400. Les médias russes ont rapporté que Moscou et New Delhi sont sur le point de finaliser un contrat.

Grâce à leurs caractéristiques techniques impressionnantes, les systèmes de missiles sol-air russes S-400 sont très sollicités par les pays du Moyen-Orient dont l’Irak et l’Arabie, mais aussi par des pays de l'Asie du Sud-Est. 

Un hélicoptère américain avec les deux pilotes à son bord s’est écrasé dans l'état de Kentucky.  

Il s’agit déjà du sixième crash d’un aéronef militaire américain en un mois.

Deux pilotes de l'armée américaine ont été tués dans un accident d'hélicoptère d'attaque Apache survenu lors d'un vol d'entraînement vendredi le 6 avril au Kentucky, état du centre-est des États-Unis, a annoncé le Pentagone.

C’est le sixième incident aérien non lié à des combats de l’armée américaine. Depuis un mois, l’aviation US connaît une série noire.

Cet hélicoptère appartenait à la 101e division aéroportée des États-Unis.

L’armée américaine a déclaré qu’elle ne divulguerait pas l’identité des deux pilotes avant l’annonce officielle des décès à leur famille.

Ces dernières semaines, deux autres pilotes ont perdu la vie après qu'un avion de chasse F-18 de l’US Navy s’est écrasé en Floride.

Au lendemain de cet incident, un hélicoptère américain avec 7 militaires à son bord s’est écrasé dans l’ouest de l’Irak, près de la frontière syrienne.

Le 3 avril, un avion AV-8B Harrier du 26th Marine Expeditionary Unit (MEU) s’est également écrasé à l’aéroport international Ambouli, à Djibouti, mais le pilote de l’appareil a pu s’éjecter à temps.

Le même jour, toujours à Djibouti, un hélicoptère CH-53 Super Stallion, appartenant également au 26th MEU, a subi des « dommages structurels » lors d’un atterrissage dans la région d’Arta Beach provoquant la mort de ses 4 passagers.

Le lendemain, un F-16 de la base aérienne de Nellis s'est écrasé au cours d'un entraînement régulier sur le centre d'essai du Nevada. Le pilote de l'appareil a été tué.

Rénover les infrastructures américaines vieillissantes était une promesse de campagne de Donald Trump en utilisant notamment des ressources financières que les États-Unis consacraient jusqu'à maintenant aux interventions militaires internationales, au Moyen-Orient entre autres.

Le Président américain a présenté au Congrès un budget de 716 milliards de dollars pour les dépenses militaires. Un budget qui a été approuvé par les congressistes. Cet argent est le plus gros budget militaire de l'histoire américaine.

L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a fait état du plan israélien pour construire 5 700 colonies juives illégales en Cisjordanie.

La municipalité israélienne de Qods a approuvé la décision de construire 5 700 colonies illégales, a annoncé, le samedi 7 avril, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Les nouvelles colonies pourront accueillir 20000 personnes, selon un rapport du Bureau national de défense des terres et de règlement des conflits.

Selon l’agence de presse Anadolu, ces nouvelles colonies devront être implantées à proximité du village de Wadi Fukin au sud-ouest de Bethléem en Cisjordanie.

1 450 unités seront donc construites sur les terres palestiniennes entre Qods occupée et Bethléem.

Cela intervient alors qu’à la fin 2016, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté la résolution 2334, interdisant l’implantation de toute nouvelle colonie juive sur les terres privées des Palestiniens, dont Qods occupée et la Cisjordanie.

 

Les plans israéliens destinés à ériger des colonies supplémentaires sur les territoires palestiniens ont pris de l’ampleur après la décision controversée de Washington sur le statut de Qods.  

En décembre dernier, Trump a reconnu Qods comme capitale d'Israël, provoquant une large condamnation dans toute la région et des manifestations de colère dans les territoires palestiniens.

Au premier vendredi suivant cette décision de Trump, des milliers de Palestiniens, à Qods, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ont manifesté et affronté les militaires israéliens.

De nombreux pays européens ont pour leur part souligné que cette affaire mettrait en péril la perspective de l’accord de paix israélo-palestinien et l’application de la solution à deux États.

En vertu de la résolution 478 du Conseil de sécurité, aucun pays n’a le droit d’ouvrir des représentations diplomatiques (ambassade et consulat) à Qods ou de prendre une quelconque décision sur le statut de la ville.

Les forces de la « Résistance populaire syrienne », alliées de l’armée syrienne, ont tiré des missiles en direction d’une base américaine dans le Rif nord de Raqqa.

Selon RT, la « Résistance populaire syrienne » formée en février pour aider comme alliée l’armée syrienne a annoncé, ce samedi 7 avril dans un communiqué, avoir tiré vendredi des missiles sur une base de l’armée américaine située dans la cimenterie Lafarge à Aïn Issa, dans la province syrienne de Raqqa.

 

« Cette attaque aux missiles contre la base US a eu lieu alors que les chasseurs de la coalition survolaient la région », ajoute le communiqué.

Cependant, les activistes sur les réseaux sociaux, citant des sources auprès des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis en Syrie, ont démenti cette information, en disant qu’au cours de ces dernières 24 heures, aucun bombardement n’avait eu lieu.

Cela intervient alors que les forces de la Résistance populaire syrienne avaient déjà pris d’assaut une base américaine à Raqqa.

Fin mars 2018, secondées par les habitants de la localité d’al-Mansoura de Raqqa, les unités des forces populaires ont pris d’assaut une base à Raqqa qui abritait les forces spéciales US et leurs protégés kurdes, membres des YPG. Les forces syriennes ont mis le feu au campement des Américains et de leurs mercenaires, qui ont pris la fuite. 

Le sommet du 4 avril à Ankara a été largement dominé par les deux temps forts de ces derniers mois en Syrie : la victoire de l’armée syrienne et de ses alliés dans la Ghouta orientale et la prise d’Afrin par la Turquie.

Le journal russe RBK Daily revient sur ce sommet et écrit : « La libération de la Ghouta reste à cet égard un grand tournant, car elle ouvre la voie à l’effondrement des groupes terroristes dans le sud-ouest et le nord de Hama. Tout porte à croire que les fronts de combat se divisent désormais en plusieurs parties : 1) le centre culturel et commercial de la Syrie contrôlé par l’État, soit 60 pour cent du territoire qui abrite 80 pour cent de la population ; 2) les régions placées sous l’emprise turque ; 3) celles que contrôlent les Kurdes de Syrie ; 4) et enfin une zone située sur la rive est de l’Euphrate et à proximité de Raqqa sur lesquelles les Américains imposent leur contrôle.

Pour l’État syrien, ces trois zones sont sous occupation étrangère et devront être libérées. Et justement c’est en raison de cette situation particulière que le partenariat de la Turquie avec la Russie et l’Iran est bien moins transparent que l’alliance irano-russe. À vrai dire, l’Iran et la Russie pourront ne pas être d’accord dans de nombreux dossiers comme celui des relations avec Riyad ou Tel-Aviv, mais en Syrie, leurs relations vont au-delà d’un simple partenariat et sont devenues une réelle alliance stratégique. Ce qui n’est pas le cas des liens que les deux puissances entretiennent avec la Turquie, dans la mesure où Ankara est un membre actif de l’OTAN.

Il va sans dire que la Turquie entretient d’étroits liens avec des groupes armés en Syrie. Et puis le poids d’Ankara ne cesse de s’accroître à mesure que l’Arabie saoudite perd du terrain. Tout cela n’incite pas la Russie à voir en Turquie un allié et ce n’est pas uniquement en raison de sa présence active au sein de l’OTAN. Depuis le début de la guerre, l’Iran et la Russie se sont battus dans le même camp, ce qui n’a jamais été réellement le cas des Turcs.

Mais pourquoi la Russie a-t-elle fait preuve d’une extrême tolérance envers la Turquie au cours de son offensive à Afrin ? La Russie espère que cette tolérance pourra déboucher sur une victoire stratégique. Comment cela ? Après avoir été violemment défaits à Afrin, les Kurdes devraient finir par entendre raison et accepter de négocier avec Damas. Dans ce cas, ils n’auront plus besoin des Américains. L’aile sud de l’OTAN ne saura résister à un tel choc et c’est sur cela que misent l’Iran et la Russie. Rien qu’à voir cet effondrement, le jeu en valait bien la chandelle pour Ankara.

Un véhicule a foncé samedi après-midi dans la foule à Münster. La police évoque 4 morts et une trentaine de blessés, dont six dans un état grave. Le conducteur s’est suicidé, précise-t-elle, appelant toutefois à « ne pas spéculer » sur les causes de cet événement.

Selon le ministère de l’intérieur allemand, 4 personnes ont été tuées. Le conducteur s’est ensuite suicidé avec une arme à feu.

Un périmètre de sécurité a été mis en place dans le centre-ville de Münster. ©Reuters

Selon plusieurs médias allemands dont Der Spiegel, un véhicule — vraisemblablement une camionnette — a foncé cet après-midi dans la foule à Münster, dans le nord-ouest de l’Allemagne. La police évoque au moins 4 morts et une trentaine de blessés. 

Les circonstances ne sont pas claires et on ignore pour l’instant s’il s’agit d’une attaque terroriste ou d’un accident. Sur Twitter, la police s’est contentée d’indiquer : « Pas de spéculations », et a appelé les habitants de cette ville à éviter le centre pour laisser les secours mener leur opération.

Une intervention de police est en cours et le quartier a été évacué.

La ville de Münster est située dans le Land de Rhénanie-du-Nord–Westphalie, à 70 kilomètres environ au nord de Dortmund.

Avec Le Figaro