Affres de la tombe à cause de la colère de la mère

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Affres de la tombe à cause de la colère de la mère
Affres de la tombe à cause de la colère de la mère
Le Messager de Dieu(sawas) se trouvait un jour dans la mosquée quand descendit à lui l’Ange Gabriel (as) le fidèle: “Que la Paix soit sur toi, ô Messager de Dieu! Déplace tes nobles pas vers le cimetière pour que les tombes reçoivent les bénédictions de la terre de sous tes pieds et que les prisonniers de ces tombes étroites et obscures sentent le parfum de ta miséricorde qui va souffler sur eux de tes pas.
 ” Le Messager de Dieu se leva avec un groupe de ses compagnons et se dirigea vers le cimetière al-Baqî‘. Quand il (sawas) arriva au cimetière, il (sawas) entendit une voix qui appelait au secours: “La sûreté, ô Messager de Dieu!” Le Messager de Dieu (sawas) s’approcha de la tombe d’où sortait cet appel au secours et dit: “Ô celui qui est dans cette tombe, raconte-moi la cause de ton châtiment.
 Il lui (sawas) répondit: “Ô celui qui intercède pour les pécheurs, ô exemple des croyants, la cause de ce châtiment est la colère de ma mère parce que je lui ai fait du mal durant ma vie. La sûreté! La sûreté! Ô Messager de Dieu!” Le Messager de Dieu (sawas) demanda à Bilal d’appeler les gens de Médine pour qu’ils se rendent tous sur la tombe de leurs parents, de leurs proches. Quand les gens entendirent la voix de Bilal, l’appel du Messager de Dieu (sawas), ils se précipitèrent vers le cimetière qui se remplit de gens. Parmi eux, une vieille dame marchait le dos courbé en s’appuyant sur un bâton. Elle s’arrêta près du Messager de Dieu (sawas), le salua et lui demanda ce qui se passait. 
Il (sawas) lui demanda: “Ô vieille femme, c’est la tombe de ton fils?” Elle lui répondit: “Oui!”. Il (sawas) l’informa alors que son fils souffrait des pires tourments et lui demanda: “Pardonne-lui et sois satisfaite de lui. ” La vieille dame lui répliqua: “Ô Messager de Dieu, je ne lui pardonnerai jamais et je ne serai jamais satisfaite de lui!” 
“Et pourquoi donc?” lui demanda-t-il (sawas). Elle lui répondit: “Je l’ai nourri de mon lait, je l’ai mis sous mon aile et ai affronté toutes les difficultés pour lui. Et quand il est devenu grand, au lieu d’être gentil avec moi, il a pris un malin plaisir à me faire du mal. ”
 
Le Messager de Dieu (sawas) lui demanda d’avoir pitié de son fils, de lui faire miséricorde pour le sauver de ses tourments. Il (sawas) insista auprès d’elle, mais rien n’y fit. Alors le Messager de Dieu souleva ses mains vers le ciel et dit: “Mon Dieu! Par le droit des “cinq Gens du manteau” (“Ahle al-Kisâ’”), fais entendre à cette femme les appels au secours de son fils pour que son cœur s’attendrisse sur lui, qu’elle ait pitié de lui et lui pardonne!” Puis il (sawas) demanda à la vieille dame de coller son oreille sur la tombe de son fils. Quand elle le fit, elle entendit ses cris, ses appels au secours, ses plaintes et ses lamentations. Elle éclata en sanglots et se tourna vers le Messager de Dieu (sawas): “Ô Maître des Messagers et Intercesseur des pécheurs, il appelle au secours! Il dit: “Le feu est sous moi, au-dessus de moi, à ma droite, à ma gauche et devant moi. La sécurité! La sécurité! La sécurité!”“ Puis elle ajouta: “Il dit: “Ô ma mère, je te supplie de me pardonner et de me faire grâce! Sinon je resterai dans ce châtiment jusqu’au Jour du Jugement et je resterai éternellement dans le feu de l’Enfer!” Le cœur de la vieille dame s’attendrit en entendant les appels au secours de son fils. Elle ne put supporter davantage et se mit à crier: “Mon Dieu! Je lui pardonne! Je lui pardonne! Je lui ai pardonné tous ses manquements à mon égard!” Alors Dieu (qu’Il soit Glorifié et Exalté!) l’enveloppa du vêtement de Sa Miséricorde et lui pardonna immédiatement. Le fils appela: “Ô ma mère! Dieu t’a pardonnée comme tu m’as pardonné!”. 
(Bahâ’ ad-Dîn at-Tarmadhî in Tanbîh al-Ghâfilîna cité in al-Qusas al-‘Irfâniyyah pp140-142)
 
Un homme alla voir l’imam Jaafar as, qui travaillait dans une plantation. Il vit L’imam arroser les arbres, il semblait fatigué. Il était midi et la chaleur du soleil était ardente.
L’homme vint le voir et lui dit tu es l’imam de la oumma et malgré ce soleil et tu es occupé avec ce bas monde à travailler??? Que vas tu dire a Allah si il te prend à ce moment (tu meurs)?
L’imam as répondit que si il me prend il va me prendre en train de faire  un acte d’obéissance parmi Ses actes d’obéissance. (Il sera donc satisfait de moi)
L’imam as lui dit aussi par contre je n’aurais pas eu de justificatifs si Il m’a ait repris à Lui pendant que je venais te voir pour te demander l’aumône alors que je peux travailler…

Dieu demande dans le Coran d’agir et Dieu derrière verra nos actes.
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