Le rôle de vénéré Fatima-Zahra dans la société

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Le rôle de vénéré Fatima-Zahra dans la société

Elle représente la Femme par excellence, la lumineuse perfection féminine en ce monde.

En son honneur, le jour hégirien de sa naissance fut proclamé « Journée mondiale des femmes », mettant en défi toute théorie du « genre » qui veut détruire la beauté spécifique féminine, manifestation de la Beauté divine !

 

Alors que le monde occidental est en pleine crise, rencontre de plus en plus de difficultés dans  tous les domaines économique, politique, culturel et moral ! Ses principes s’effondrent et

Les différentes théories qu’il propose pour voiler sa faillite ne sont que des écrans de fumée qui s’accumulent et polluent l’atmosphère !

Alors pourquoi vouloir imiter ces vaines illusions alors que l’Islam renferme les véritables clefs du bonheur, de la réussite et de la plénitude en ce monde et dans l’Au-delà ?!

 

À condition de les désirer ! De les chercher là où elles se trouvent. Dans les domaines de l’économie, de la culture et de la société avec une approche autre que celle occidentale, obnubilée par la recherche du profit matériel et l’adoration du monde ci bas !

Dieu Tout-Puissant dit dans Son noble Coran : {S’ils avaient cru et avaient été pieux, Nous  leur aurions certainement accordé («ouvert sur eux») des bénédictions du ciel et de la terre.}(96/al-A‘râf)

 

La culture d’un pays est comme l’air que l’on respire. Alors que dire au niveau de la maison, de la famille. de l’entourage ?Et quoi de plus beau que d’être le dépôt de la foi et de la réelle connaissance de l’Islam au sein d’une société, préparant un monde de lumière, de liberté, de savoir, de foi et de tolérance face à l’obscurantisme de plus en plus sombre de l’Occident !

En effet, Sayyida az-Zahrâ' (p) a pu mettre en exergue les éléments positifs et vivants de la femme musulmane ennoblie par l'Islam, à laquelle l'Islam a donné une place supérieure et l'a protégée contre toute injustice qu'elle peut encourir.

À travers ce que nous inspirent les faits et gestes de Sayyida az-Zahrâ' (p), la femme musulmane n'est plus une femme faible et opprimée qui n'a ni rôle ni statut. Elle n'est plus la femme qui, si toutefois on lui donne un rôle, ce rôle n'est que celui de l'épouse qui satisfait les désirs de son époux; ou celui de la nourrice des enfants et rien de plus.

  Toute en donnant l`importance au foyer familial, Elle est la femme qui a une relation sublime avec Dieu, qui tient à avoir une relation sublime avec le Messager de Dieu et son Message, qui prouve sa présence dans les domaines de la science et de la culture, qui participe à la construction de la réalité sociale et politique, qui affronte tous les ennemis de la religion.

Sayyida az-Zahrâ' (p) a incarné tout cela en aimant Dieu d'un amour qui est le plus puissant, en Lui témoignant d'une fidélité qui est la plus puissante, en communiquant avec Lui sur le plan de l'adoration et de l'obéissance qui sont les plus puissantes, et qui a suivi la voie de sa guidance.

Le Messager de Dieu (Psl) lui a adressé les paroles suivantes : "Dieu s'irrite lorsque tu es irritée et se montre satisfait lorsque tu es satisfaite". Il signale ainsi qu'elle n'était satisfaite qu'à travers la satisfaction de Dieu, et qu'elle ne s'irritait que pour la cause de Dieu.

Avec son mari Ali, le prince des croyants, Leur relation de mansuétude et de miséricorde était telle qu'ils partageaient le travail domestique. Az-Zahrâ' (p) écrasait les grains, pétrissait et faisait du pain, et le Commandeur des croyants (p) balayait la maison, et allait chercher du bois et de l'eau. C'est un leçon donné aux hommes leur signifiant de ne pas se considérer comme supérieurs et dédaigner le travail domestique et les affaires de la maison, car 'Alî (p), ne trouvait pas d'inconvénient à aider sa femme dans ce genre d'affaire, du fait que celle qu'il aidait est sa femme, qui est comme lui un être humain.

En revanche, Sayyida az-Zahrâ' (p) ne dédaignait pas le travail domestique. Pour elle, la maternité n'est pas une prison, et le mariage n'est pas une charge, comme le prétendent certains parmi ceux qui prônent la liberté de la femme. Elle a plutôt choisi d'être une épouse qui fait une très grande attention aux affaires de son époux, en réponse à l'attention qu'il en fait lui-même.

En tant que mère, az-Zahrâ' (p) a été un modèle et un exemple à suivre pour toute mère. Elle a éduqué ses enfants dans l'esprit d'en faire les dirigeants de la société, et non pas des simples individus dans la société. Elle leur a appris à s'attacher aux intérêts des autres plus qu'ils ne le font quant à leurs propres intérêts. C'est elle qui a dit à son fils, l'Imâm al-Hassan (p) : "O mon fils, le voisin, puis la maison !".

Un rôle avant-gardiste : Dans ses faits et gestes, az-Zahrâ' (p) montrait un attachement particulier à la science combinée à sa foi. C'est pour cette raison qu'elle apprenait de son père, le Messager de Dieu (P). De son côté, le Messager de Dieu (P) remarquait son attachement à la science. Lorsqu'elle est venue le voir pour se plaindre en raison de certains de ses problèmes, il lui a donné une feuille de palmier qui servait comme papier pour écrire, en lui demandant d'apprendre ce qui est écrit sur cette feuille. Il lui était écrit : "Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne porte pas préjudice à son voisin ; que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier traite son hôte avec générosité ; que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier dise du bien ou se taise".

Az-Zahrâ' (p) tenait à être présente dans tous les domaines de la science et de la culture dans sa société.Elle enseignait et éduquait. Ses biographies signalent qu'elle enseignait les percepts de la religion aux femmes des Muhâjirûn (Emigrants) et des Ansâr (Partisans) qui se réunissaient chez elle. Elle dialoguait avec elles et les aidait à résoudre leurs problèmes psychologiques, éducatifs et familiaux.

Son fameux discours à la Mosquée du Prophète (P) prouve la profondeur de ce dont elle disposait en matière de connaissance et de science dans les domaines de la philosophie de l'Islam, de sa pensée et de sa loi, ainsi que la profondeur du dialogue objectif (avec ceux avec qui elle ne s'accordait pas). Elle remplissait aussi sa fonction sur le plan du jihâd lorsqu'elle sortait lors des premiers combats de l'Islam pour donner de l'eau à boire aux combattants assoiffés, pour soigner les blessés et pour aider les soldats.

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