L’Imam Ali (as), dans Nahj al-balaghah (2/157) :
(Une partie du sermon Gaseaah)
” Vous connaissez ma position auprès du Messager de Dieu, par la très proche parenté et par le rang exceptionnel.
Il me prenait sur ses genoux et me serrait contre sa poitrine alors que j’étais tout enfant, il me couvrait avec sa couche, me laissait le toucher et sentir son odeur.
Il mâchait pour moi certains aliments et me les mettait en bouche ; il ne m’a jamais entendu mentir ou commettre une faute par précipitation.
Dieu lui a accordé comme compagnon, dès qu’il fut sevré, le plus grand de ses anges, qui le guidait vers les voies nobles, vers les plus belles vertus, dans ses nuits comme dans ses jours. Je le suivais, comme le chamelet suit sa mère, il me dévoilait chaque jour une de ses qualités, m’en instruisait et me demandait de m’y tenir.
Il se retirait tous les ans à Hira et personne d’autre que moi ne le voyait.
Il n’y avait alors qu’une seule maison musulmane qui abritait à la fois, le Messager de Dieu, Khadidja et moi qui étais le troisième.
Je voyais resplendir la lumière de la Révélation et du Message et je respirais l’arôme de l’inspiration divine.
J’ai entendu le cri de Satan lorsque le Messager recevait la Révélation. Je lui dis alors :
« Qu’est-ce que ce cri, Messager de Dieu ? »
Il me dit :
« C’est là Satan qui désespère de n’être plus adoré, tu entends ce que j’entends, tu vois ce que je vois, tu n’es pas un prophète, mais tu es néanmoins dans le bien car tu es un ministre ». ”
” Vous connaissez ma position auprès du Messager de Dieu, par la très proche parenté et par le rang exceptionnel.
Il me prenait sur ses genoux et me serrait contre sa poitrine alors que j’étais tout enfant, il me couvrait avec sa couche, me laissait le toucher et sentir son odeur.
Il mâchait pour moi certains aliments et me les mettait en bouche ; il ne m’a jamais entendu mentir ou commettre une faute par précipitation.
Dieu lui a accordé comme compagnon, dès qu’il fut sevré, le plus grand de ses anges, qui le guidait vers les voies nobles, vers les plus belles vertus, dans ses nuits comme dans ses jours. Je le suivais, comme le chamelet suit sa mère, il me dévoilait chaque jour une de ses qualités, m’en instruisait et me demandait de m’y tenir.
Il se retirait tous les ans à Hira et personne d’autre que moi ne le voyait.
Il n’y avait alors qu’une seule maison musulmane qui abritait à la fois, le Messager de Dieu, Khadidja et moi qui étais le troisième.
Je voyais resplendir la lumière de la Révélation et du Message et je respirais l’arôme de l’inspiration divine.
J’ai entendu le cri de Satan lorsque le Messager recevait la Révélation. Je lui dis alors :
« Qu’est-ce que ce cri, Messager de Dieu ? »
Il me dit :
« C’est là Satan qui désespère de n’être plus adoré, tu entends ce que j’entends, tu vois ce que je vois, tu n’es pas un prophète, mais tu es néanmoins dans le bien car tu es un ministre ». ”