IMAM ALI
Né à l'intérieur de la Kaaba ?
Le caractère de l'Imam Ali ? (AS) était exceptionnel de sa naissance à son martyre. Il est né à l'intérieur de la Kaaba, ce qui est un fait sans précédent, et est resté inégalable par la suite. Il est tombé en martyr alors qu'il priait dans la mosquée. Il passa son temps entre dans le djihad et une vie remplie de patience et d'amour pour Dieu, l'acquisition des connaissances et de la perspicacité, et un mouvement pour la satisfaction divine.✨
Le caractère de l'Imam Ali ? (AS) était exceptionnel de sa naissance à son martyre. Il est né à l'intérieur de la Kaaba, ce qui est un fait sans précédent, et est resté inégalable par la suite. Il est tombé en martyr alors qu'il priait dans la mosquée. Il passa son temps entre dans le djihad et une vie remplie de patience et d'amour pour Dieu, l'acquisition des connaissances et de la perspicacité, et un mouvement pour la satisfaction divine.✨
l'Imam 'Ali (P) grandit entre sa mère et le Prophète (P) jusqu'à l'âge de cinq ans puis vécut ensuite en permanence avec le Prophète (P). Il aimait beaucoup l'odeur du Prophète (P) avec qui il partageait le même lit.
Il avait neuf ans lorsque le Prophète de l'Islam (P) qui en avait 40, reçut le Message de Dieu. Le jeune 'Ali (P) le crut aussitôt sans avoir eu à pratiquer une quelconque autre religion ou croyance. Et cela à un âge où ses actes ne sont pas encore comptabilisés auprès de Dieu. Ainsi donc on peut affirmer qu'il est né musulman.
De plus en tant que premier élève et disciple du Prophète (P), il eut le privilège d'apprendre auprès de son éducateur « 1000 portes de connaissances qui ouvrent 1000 autres portes ».
Il avait neuf ans lorsque le Prophète de l'Islam (P) qui en avait 40, reçut le Message de Dieu. Le jeune 'Ali (P) le crut aussitôt sans avoir eu à pratiquer une quelconque autre religion ou croyance. Et cela à un âge où ses actes ne sont pas encore comptabilisés auprès de Dieu. Ainsi donc on peut affirmer qu'il est né musulman.
De plus en tant que premier élève et disciple du Prophète (P), il eut le privilège d'apprendre auprès de son éducateur « 1000 portes de connaissances qui ouvrent 1000 autres portes ».
On peut alors comprendre ce Grand Homme lorsqu'il dira plus tard à son peuple :
« Demandez-moi avant que vous ne me perdiez. Il n'y a pas un seul verset qui soit descendu sans que je ne sache à quel moment et dans quel contexte il est descendu. »
Le Prophète (P) en personne confirma cela en disant dans un hadith célèbre que nous avons déjà cité :
« Je suis la Cité de la Connaissance et 'Ali en est la Porte ».
Par ailleurs,il a été rapporté de Ibn Abbas ce hadith très célébre :
« Toute la Connaissance a été divisée en dix parties qui ont toutes été maîtrisées par l'Imam 'Ali (P). Une seule de ces dix parties a été mise à la portée de toute l'humanité et dans cette dixième partie l'Imam était encore le plus savant.»
« Demandez-moi avant que vous ne me perdiez. Il n'y a pas un seul verset qui soit descendu sans que je ne sache à quel moment et dans quel contexte il est descendu. »
Le Prophète (P) en personne confirma cela en disant dans un hadith célèbre que nous avons déjà cité :
« Je suis la Cité de la Connaissance et 'Ali en est la Porte ».
Par ailleurs,il a été rapporté de Ibn Abbas ce hadith très célébre :
« Toute la Connaissance a été divisée en dix parties qui ont toutes été maîtrisées par l'Imam 'Ali (P). Une seule de ces dix parties a été mise à la portée de toute l'humanité et dans cette dixième partie l'Imam était encore le plus savant.»
Le Prophète (P) dit:
« Ali et moi, nous étions une seule et même Lumière avant la création de Adam. Cette Lumière se transmit de personne en personne parmi les proches amis de Dieu jusqu'à Abdoul Mouttalib. De là Elle prit deux directions : celle qui mène à Abdallah et l'autre qui aboutit à Abou Talib. La première continue à travers moi tandis que la seconde poursuit son chemin à travers Ali. Ces deux flux se rencontrent à nouveau chez Fâtima qui a engendré ma descendance avec sa lignée d'Imams. »
« Ali et moi, nous étions une seule et même Lumière avant la création de Adam. Cette Lumière se transmit de personne en personne parmi les proches amis de Dieu jusqu'à Abdoul Mouttalib. De là Elle prit deux directions : celle qui mène à Abdallah et l'autre qui aboutit à Abou Talib. La première continue à travers moi tandis que la seconde poursuit son chemin à travers Ali. Ces deux flux se rencontrent à nouveau chez Fâtima qui a engendré ma descendance avec sa lignée d'Imams. »
Un groupe de dix individus instruits ont posé à l’Imam Ali (p) la question suivante en lui demandant de donner une réponse différente à chacun d’eux :
- Qu’est-ce qui est mieux, le savoir ou la fortune, et pourquoi ?
- L’Imam Ali (p) a répondu :
a - Le savoir est le legs des prophètes, la fortune l’héritage des Pharaons. Par conséquent, le savoir est mieux que la fortune.
b - Vous devez assurer votre fortune, alors que le savoir vous assure. Par conséquent le savoir est mieux que la fortune.
c - L’homme fortuné a beaucoup d’ennemis, alors que l’homme de savoir a beaucoup d’amis. Par conséquent, le savoir est mieux.
d - Le savoir est mieux que la fortune car le premier augmente lorsqu’on l’offre, alors que la seconde décroît.
e - Le savoir est mieux parce que la personne instruite peut être généreuse (de sa connaissance), alors que la personne fortunée peut être avare (de sa fortune)
f - Le savoir est mieux, car il ne peut pas être volé, alors que la fortune peut l’être.
g - Le savoir est mieux car le temps ne peut pas l’user, alors que la fortune peut être érodée à la longue et disparaître.
h - Le savoir est mieux parce qu’il est sans bornes alors que la fortune est limitée et vous pouvez même la compter.
i - Le savoir est mieux, parce qu’il illumine l’esprit, alors que la fortune l’obscurcit.
j - Le savoir est mieux, car il a inspiré à notre Prophète (P) que nous restons des humains, lorsqu’il s’est adressé à Allah : «Nous T’adorons, car nous sommes Tes serviteurs », alors que la fortune a conduit Pharaon et Nimroud à avoir la vanité de se proclamer dieux.
- L’Imam Ali (p) a répondu :
a - Le savoir est le legs des prophètes, la fortune l’héritage des Pharaons. Par conséquent, le savoir est mieux que la fortune.
b - Vous devez assurer votre fortune, alors que le savoir vous assure. Par conséquent le savoir est mieux que la fortune.
c - L’homme fortuné a beaucoup d’ennemis, alors que l’homme de savoir a beaucoup d’amis. Par conséquent, le savoir est mieux.
d - Le savoir est mieux que la fortune car le premier augmente lorsqu’on l’offre, alors que la seconde décroît.
e - Le savoir est mieux parce que la personne instruite peut être généreuse (de sa connaissance), alors que la personne fortunée peut être avare (de sa fortune)
f - Le savoir est mieux, car il ne peut pas être volé, alors que la fortune peut l’être.
g - Le savoir est mieux car le temps ne peut pas l’user, alors que la fortune peut être érodée à la longue et disparaître.
h - Le savoir est mieux parce qu’il est sans bornes alors que la fortune est limitée et vous pouvez même la compter.
i - Le savoir est mieux, parce qu’il illumine l’esprit, alors que la fortune l’obscurcit.
j - Le savoir est mieux, car il a inspiré à notre Prophète (P) que nous restons des humains, lorsqu’il s’est adressé à Allah : «Nous T’adorons, car nous sommes Tes serviteurs », alors que la fortune a conduit Pharaon et Nimroud à avoir la vanité de se proclamer dieux.
La Miraculeuse Naissance De L'imam Ali (as) Dans La Sainte ? Ka'Aba ? :
C'était Le vendredi 13 Rajab de la vingt troisième année avant la Hijra, dans la famille d'Abou Taleb naquit un garçon qui illumina la Mecque et l'univers entier.
Cela s'était passé lorsque Abbâs l'oncle paternel du prophète (pslp) était assis en compagnie d'un autre Qoraychien à côté de la Kaâba ; ils virent venir une des femmes de Bèni Hachem : Fatima fille d'Assad (as) et l'épouse d'Abou Taleb (as) .
Elle effectua les tours rituels de la Kaâba (Taouaf) tout en implorant Dieu et en levant les yeux vers le ciel, elle dit : "Seigneur ! Je suis croyante en Toi et en tous les messagers et livres envoyés par Toi ; je crois à toutes les paroles de mon ancêtre Ibrahim as qui a construit cette ancienne demeure.
Par le droit de celui qui a construit cette demeure ! Par le droit de cet enfant que je porte encore dans mon ventre, facilite-moi mon accouchement !"
Ici, ce fut un spectacle miraculeux : Dieu exauça les voeux de cette femme pieuse !
Et une grande fissure s'ouvrit dans le mur de la Kaâba pour laisser pénétrer la vertueuse femme et se referma aussitôt,
Stupéfait par ce spectacle,
Abbas Bin Abd-al-Mutalib, l'oncle du prophète (P) fut le témoin de son miracle. Ses compagnons et lui se précipitèrent vers la porte de la maison sacrée mais la trouvèrent fermée même après leur insistance. Ils comprirent que la force divine était à l'œuvre et ils allèrent répandre la nouvelle parmi les habitants de la Mecque.
Durant cet événement, le Prophète Mohammad (as) n'était pas à La Mecque. A son retour, trois jours plus tard, il s'est rendu à la Kaaba. Le verrou s’est ouvert, il a alors pris l’enfant de Fatima bint Asad dans ses bras et c’est là que Ali (as) ouvrit ses yeux pour la première fois. La mère de l'Imam Ali (as) l’avait appelé Haidar et Asad, mais le Prophète l’a nommé ALI (as) disant que c’était un nom venant d’Allah. C’est la seule occasion connue de la naissance d’un enfant dans la Kaaba depuis la descente d'Adam (as) sur terre et depuis qu'elle a été fondée.
Sous l'ombre du Prophète (pslf) :
Depuis l'age de six ans, Ali (psl) ne se séparait plus de son éducateur et maître Mohammed (pslp). Il le suivait toujours comme son ombre et il puisait chaque jour de sa morale magnanime, de sa science et de sa sagesse.
Chaque année il l'accompagnait à la grotte de Hira et il était le seul être humain à le voir ainsi dans son aparté avec le Seigneur.
Pour quelque temps, Ali (psl) avec la fidèle Khadija étaient les seuls musulmans avec le prophète (pslp), et leur demeure était la seule où Dieu était adoré.
Lorsque Dieu le Tout Haut ordonna à Son prophète (pslp) d'avertir sa grande famille et de les appeler à la foi de l'Islam, le messager de Dieu (pslf) demanda à Âli (as) de préparer un repas pour quarante personnes et d'inviter les plus proches parents de Bèni Hachem, notamment ses oncles Abou Taleb, Abbâs, Hamza et Abou Lahab.
Lorsque les invités furent tous présents, le messager de Dieu (pslf) dit :
"Ô, enfants de Abdoul Mottaleb ! Par Dieu je ne connais nul autre jeune arabe que moi qui aurait apporté à sa peuplade autre chose de meilleur que ce que je vous ai apporté : je vous ai apporté le bien de cette vie et de l'au-delà ! Dieu le Tout Haut m'a ordonné de vous appeler vers Lui !
Alors, qui est-ce qui, parmi vous, accepte de m'aider et de me seconder dans cette mission et il sera mon frère, et après moi, mon successeur et l'exécuteur, testamentaire."
Tout le monde recula, et certains des oncles du prophète ont été même très impolis vis-à-vis de leur neveu, seul Âli leva la main et dit : "C'est moi, ô messager de Dieu, je serai ton second dans cette mission !"
Mohammed (pslp) dit alors : "C'est celui ci, mon frère, l'exécuteur de mon testament et mon successeur parmi tous ; alors écoute le et
obéissez lui !"
Selon les citations les plus probes. Âli (psl) n'avait pas plus de d 13ans ce jour là, ce qui témoigne de sa grande valeur auprès de Dieu le Tout Haut puisque le prophète (pslf) n'était certainement pas l'homme à attribuer de graves responsabilités à un enfant de cet âge si ce n'était sur ordre de Dieu l'Omniscient et Le Tout Connaisseur de l'avenir des événements.
Une jeunesse au service de l'Islam :
Ali (psl) grandit sous les conditions les plus favorables pour la mission à laquelle il était préparé. II était le compagnon fidèle du prophète (pslp) et l'exécutant sans hésitation de ses ordres. Sa jeunesse était celle d'un jeune fort et dévoué au service de la religion de Dieu et de Son messager.
Nous avons déjà lu que dans toutes les grandes batailles de l'Islam, Ali fut le combattant dévoué et invincible, et là où les pieds des plus grands héros glissèrent, il se tint immuable et intangible.
Rappelons nous, par exemple :
La bataille de Badr, où la résistance de Ali (psl) valut pour les musulmans une victoire écrasante après avoir cru à la défaite...
La conquête de Khaybar, après toute la résistance des bastions juifs et les échecs répétitifs de tous les commandants désignés avant Ali, avait permis aux musulmans d'être à l'abri des complots diaboliques des juifs de la Péninsule et de se libérer financièrement d'une dépendance gênante vis-à-vis des usuriers.
Nos jeunes lecteurs n'oublieront certainement pas l'un des aspects héroïques du combat de Ali (psl) à Khaybar : N'avait-il pas arraché la grande et lourde porte de la forteresse avec sa propre main, alors que sept des hommes les plus forts ne pouvaient même pas la faire bouger ?!
Mais parmi toutes les ouvres de bravoure de Ali (psl), son exposition à la mort à la place du prophète (pslp),la nuit de sa Hijra, demeure vivace dans les esprits.
On se rappelle certainement comment Qoraych avait délégué de chaque tribu une personne aguerrie pour assassiner le Prophète (pslf) cette nuit là et comment ils furent surpris, après une longue attente, que sur le lit de Mohammed (pslf) ce fut Ali qui était couché !
Et ils durent prendre la fuite lorsqu'il se leva farouchement pour les combattre.
Âli (psl) était le combattant le plus remarquable aux côtés du messager de Dieu (pslf) et son sabre était le premier sabre de l'Islam. Tout le long de la vie du Prophète, il avait rendu des services que Seul Dieu à Lui pureté et Son Prophète (pslf) peuvent bien évaluer.
Mais le caractère guerrier de la jeunesse de Ali (psl) ne doit pas nous cacher une réalité plus profonde : l'Islam vivait une guerre imposée à laquelle tous
les croyants devaient participer par tous les moyens dont ils disposaient et aucun effort ne devait être épargné. Donc, ce n'était pas la force physique de Ali (psl) qui en fit le combattant invincible de l'Islam, mais c'était plutôt, son dévouement total et son amour infini pour l'Islam et pour son Messager, qui en étaient responsables.
En effet, puisque les musulmans devaient résister militairement, la dévotion imposait à tout croyant d'être un bon guerrier. C'est là une caractéristique
générale de toutes les guerres défensives, et il est clair que toutes les batailles du Prophète (pslp) étaient défensives.
D'un autre côté, on a lu dans le premier livre comment le prophète (pslp) avait choisi Ali parmi tous ses compagnons, pour l'assister au gouvernement de la Médine dans une période où les complots des hypocrites se faisaient de plus en plus dangereux.
Ceci montre bien que Ali (psl) était, non seulement un homme de guerre, mais aussi un chef politique capable de succéder au prophète dans les conditions les plus délicates.
Les deux dimensions essentielles des services rendus par Ali (psl) à la marche de l'Islam lors de toute sa jeunesse, peuvent être résumées
comme suit : "Le premier lors de la bataille du fossé lorsqu'il a pu décapiter le héros de toute l'idolâtrie arabe Âmr Ibn Âbdouedd comme on l'avait lu dans
le premier livre."
Le Prophète (pslp) avait alors dit : "Le coup de Ali le jour du fossé vaut l'adoration de Dieu par les deux mondes !"
Eh oui ! Ce coup était vraiment le coup fatal porté à la tête de l'idolâtrie après lequel, celle-ci dut battre en retraite jusqu'à sa désintégration totale.
Le deuxième moment : c'est lorsque, revenant de l'une des conquêtes, l'un des combattants musulmans ayant eu un comportement d'insubordination vis-à-vis de son commandant en chef Ali, fut condamné par le Prophète (pslp) qui dit
alors : "La vérité est avec Ali et Ali est toujours avec la vérité !"
Une page de sa grande morale :
On ne peut pas parler de la jeunesse de Ali (psl) et de ses grands services rendus à l'Islam, sans faire une petite incursion sur un domaine de sa personnalité si riche et si profonde qu'il mérite à lui seul de grands volumes :
la grande morale de ce disciple fidèle et dévoué du sceau des Prophètes(p).
Nous allons nous contenter ici d'une petite étincelle qui peut nous faire découvrir le monde grandiose de la vertu de Âli. Ceci va être encore une fois au cours des événements de la grande bataille des alliés (dite la bataille du fossé) et durant ce même duel avec le héros de l'idolâtrie Amr Ibn Âbdouedd.
Quand Âmr Ibn Âbdouedd perça les défenses musulmanes avec ses compagnons et commença à défier les combattants de l'Islam en les appelant au duel et en se moquant d'eux et de leur crainte. Ali (psl) s'élança vers lui d'un pas très vif bien que le cœur était très alourdi de la grande responsabilité que le prophète (pslp) résuma en ces quelques mots :
"C'est le combat de toute la foi contre tout le paganisme !"
Amr, voyant un jeune s'avancer vers lui, dédaigna de le combattre et lui dit : "Vas t-en ! Je ne veux pas te tuer." Mais la réponse du chevalier de l'Islam était ferme : "Mais moi, je veux te tuer !"
Quand Amr trébucha sous le coup fatal de Âli (psl) et, allongé sur terre, vit son adversaire s'avancer vers lui pour le décapiter, il cracha sur le saint visage de Ali qui, au lieu d'accélérer son geste en finissant le mécréant, il se tint un moment jusqu'à ce que sa colère s'en fut allée et ensuite il porta le coup de grâce à Amr.
C'est une grande leçon de morale, là où l'on s'attend le moins.
Il n'y a qu'un infaillible dans pareil duel et moment crucial qui puisse contrôler ainsi sa colère.
Lorsqu'on lui demanda pourquoi il n'avait pas aussitôt fini son adversaire, il répondit qu'il voulait être complètement sûr que ce n'était pas pour venger son ignoble geste qu'il allait le tuer !
Oui, c'est bien là une morale d'un infaillible qui ne fait rien pour sa propre personne mais consacre toute sa vie avec ses moindres gestes pour Dieu.
On peut maintenant aisément comprendre qu'il n'y a pas d'exagération dans les saintes paroles du prophète (pslp) lorsqu'il dit : "Le coup de Ali le jour du fossé vaut l'adoration de Dieu par les deux mondes (les humains et les invisibles "djinns")."
C'était un coup dénudé de tout amour de soi ou de toute recherche de prestige, consacré totalement à l'amour de Dieu. C'était là ; une étincelle, pas plus, puisque toute la vie de Ali (psl) était à ce même niveau de grandeur d'âme et de morale magnanime.
Le parachèvement de la religion :
Après le pèlerinage de l'adieu, le Prophète (pslp) n'avait aucun autre sujet d'inquiétude que l'affaire de succession. En effet, il fut informé par Dieu de son proche décès et il voyait en même temps que l'Islam avait eu des centaines de milliers des nouveaux adeptes dans les quatre coins de la Péninsule Arabique.
Il voyait aussi que plusieurs prémisses de mauvaises interprétations et des tendances à la déviation commencèrent à faire surface et que les hypocrites commençaient progressivement à manifester leur haine envers l'Islam et le messager de Dieu...(Pslf)
Tout cela n'était pas de nature à tranquilliser le prophète (pslp) :
le successeur doit être à la hauteur de cette grande tâche et il doit remplir les conditions de morale et de compétences semblables aux siennes. Il n'y avait qu'une seule personne qui avait ces qualités-là : Ali !
Mais les grands de Qoraych qui venaient à peine de se convertir à l'Islam et qui étaient tous animés d'une rancune implacable à l'égard de Ali, qui avait tué leurs parents proches dans des différentes batailles,
allaient-ils accepter sa désignation ?
Les anciens compagnons du Prophète sawas, qui, bien que convertis plus tard que Ali à l'Islam, étaient plus vieux que lui et certains d'entre eux rêvaient déjà de la succession, allaient-ils l'accepter, eux aussi ?
Par ailleurs, à cette date là, Ali (psl) n'avait que trente trois ans alors que certains compagnons du Prophète dépassaient la soixantaine.
Tous les indices disaient que la nomination de Ali n'allait pas être acceptée, bien que ce n'était autre que la volonté de Dieu, et bien qu'au fil des années, il avait démontré suffisamment sa compétence et sa qualification pour la succession du prophète (pslf) alors que tous les autres compagnons
avaient échoué au moins une fois dans leurs missions.
Le refus de la majorité des musulmans se faisait annoncer et le Prophète (pslf)
le savait très bien... Mais l'ordre strict de Dieu mit fin à l'hésitation du Prophète et l'emmena à demander à tous les musulmans d'assister à une assemblée générale avant de se disperser vers toutes les directions après les rites du pèlerinage.
Le rendez-vous fut fixé sur les rives d'une lagune dans un lieu appelé Khomm, et c'est là qu'il prononça son dernier grand discours publique
appelé "prêche de la lagune" (Ghadir).
Le prêche ne fut pas très long et il était clair que son sujet essentiel était la déclaration du testament verbale du prophète (pslp) qui dit à la fin de son discours :
Quiconque je suis son maître, alors, Ali en est le maître. Mon Dieu !
Sois l'ami de son ami et l'ennemi de son ennemi. Est il que j'ai laissé parmi vous les deux poids ; vous ne vous égarerez jamais tant que vous y tenez :
"Le livre de Dieu le Coran et ma progéniture (Ahloul Beyt), alors, faites attention comment vous allez procéder avec eux après moi."
Il disait ces mots alors qu'il levait le bras de Âli tout haut pour que les dizaines des milliers de présents pussent le voir clairement.
Certains d'entre eux le virent pour la première fois de leur vie, alors que certains autres le connaissaient très bien et s'attendaient même à cet événement puisque tant de fois le prophète (pslf) y avait fait allusion.
Les citations en ce sujet ne manquent pas...
Par exemple, d'après Jaber Ibn Âbdoullah, l'un des fidèles compagnons du Prophète (pslp) : "Les musulmans connaissent les hypocrites à partir de leur haine pour Ali (psl)".
Maintes fois, le prophète avait dit : "Ô Âli, seul un hypocrite te détesteet seul un croyant t'aime !"
D'autre part, le savoir de Ali fut à maintes reprises félicité par le Prophète (pslp) et tous ses compagnons l'avaient certainement entendu dire :
"Je suis la cité de la science et Ali en est la porte."
Après le prêche du prophète (pslp), les musulmans saluèrent Ali (psl) en l'appelant du surnom donné par le prophète lui même : le commandeur des croyants.
Sur le plan purement légal, le jour du "Ghadir", l'affaire de la succession du Prophète (pslp) fut terminée. Mais les musulmans ne tardèrent pas de manifester une tendance vers la désobéissance qui allait aboutir à une annulation pure et simple du testament du sceau des Prophètes.
Quelques pages éblouissantes de la morale d'Ali (psl)
1- La ville de Koufa, par la présence de Ali (psl), devint la capitale de la science et de la politique de tout le monde islamique, et à partir d'elle les lumières divines commencèrent à se propager vers toutes les contrées.
La présence du commandeur des croyants dans sa capitale Koufa n'était pas seulement une présence politique et scientifique, bien au contraire, Ali (psl) offrait à tous les nouveaux adeptes de l'Islam de nouvelles perspectives :
En effet, ces musulmans qui venaient des quatre coins du monde pour puiser de la science divine, y trouvaient une possibilité de voir une copie conforme de la morale du prophète (pslf), cette morale magnanime qui reste toujours une référence pour les chercheurs du parfait et les demandeurs de la perfection.
Un jour, l'une des routes menant vers la Koufa réunit deux personnes qui ne se connaissaient pas auparavant, l'un d'eux était Âli (psl), l'autre était un Chrétien des environs de la Koufa.
Arrivés à un carrefour, ils durent se séparer, mais Ali (psl) accompagna le Chrétien vers son village. Celui-ci sachant que son compagnon allait vers la Koufa lui demanda : "Ta destination n'était pas la Koufa ?"
Ali (psl) lui répondit : "Si, mais j'ai voulu t'accompagner un peu par fidélité à notre amitié de route, est-il que la compagnie de route a ses droits, et j'aime bien m'acquitter tous les droits."
Le chrétien s'émerveilla de cette logique et de cette morale et il se dit qu'une telle vertu ne peut point provenir que de la religion authentique de Dieu, après quoi il se convertit à l'Islam.
Et comme fut grande sa surprise quand il apprit que son compagnon de route n'était autre que le commandeur des croyants, calife de tous les musulmans et gouverneur de toutes les terres islamiques si étendues.
2- Les combats de Ali (psl) nous laissent des exemples brillants de sa morale magnanime : il ne tuait point de blessé, ni d'assoiffé et ne poursuivait jamais les déserteurs de l'ennemi. Il s'interdisait toujours d'utiliser les armes de la faim et de la soif bien que ses ennemis en abusaient beaucoup dans tous leurs combats.
Pour illustrer cette vérité, nous allons citer un seul exemple. Les livres de l'histoire regorgent de bien d'autres témoignages :
A la bataille de Seffine, et avant lé début du combat, l'armée de Mouâouieh arriva la première au champ de la bataille qui se trouvait à la bordure du
fleuve "Euphrate", elle sauta sur l'occasion pour s'interposer entre l'eau et l'armée de l'imam Ali (psl) et interdirent aux loyalistes d'éteindre leur
soif.
L'imam Ali lança alors l'ordre de conquérir les eaux par la force des armes.
A l'issue d'une bataille éclaire, les rebelles durent se retirer et les loyalistes occupèrent toutes les positions dominant l'Euphrate et eurent la
tentation de faire usage de l'arme de la soif tout comme l'avait fait leur adversaire.
Mais les ordres du commandeur des croyants furent stricts : il fallait évacuer immédiatement les rives et s'abstenir d'utiliser l'arme de la soif, puisque selon la morale de l'imam Âli (psl) les fins ne justifient jamais
les moyens et l'on ne peut jamais arriver au contentement de Dieu à Lui Pureté en suscitant Son mécontentement par un mauvais choix de moyens...
Comme le disait l'imam Ali (psl) : "les leçons ne manquent pas mais ce sont ceux qui en tirent les conséquences qui manquent."
3- La modestie de l'imam Ali (psl) était une de ses qualités les plus connues.
Son apparence ne le faisait pas distinguer des autres gens et son comportement avec les masses populaires était si simple qu'il ne pouvait jamais soupçonner qui il était.
Nous avons choisi pour notre cher lecteur un témoignage parmi tant d'autres ; l'histoire d'un couple en désaccord :
Le mari renvoya sa femme en plein midi et sous une chaleur torride.
La malheureuse épouse ne trouva de refuge que l'imam Ali (psl). Aussitôt qu'il prit état de sa situation, il l'accompagna chez elle pour y ramener la concorde.
Le commandeur des croyants (psl) frappa à la porte. Le jeune mari l'ouvrit, et voyant devant lui un homme étranger qu'il ne connaissait pas et qui vint s'ingérer dans ses affaires personnelles, il répondit aux conseils et aux exhortations de l'imam (psl) par des insultes et commença à hurler à la face de sa femme la menaçant de toute sorte de supplice parce qu'elle avait osé amener cet inconnu.
Entre temps, quelques gens connaissants bien l'imam Ali (psl) passèrent et le saluèrent en disant : "Que la paix soit sur vous, ô commandeur des croyants !"
Le jeune mari en devint stupéfait et il accourut aux mains de l'imam Ali (psl) pour les embrasser et demander le pardon, promettant qu'il n'y reviendrait jamais.
L'imam donna au jeune couple des conseils précieux leur assurant une vie heureuse et sans problème...
ASSALAM ALAYKA YA ALI