CERTAIN ASPECTS DU MORALE DU MESSAGER D'ALLAH(SAWAS)(du livre d'Ayatullah Amini: La Prophétie

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CERTAIN ASPECTS DU MORALE DU MESSAGER D'ALLAH(SAWAS)(du livre d'Ayatullah Amini: La Prophétie

La générosité

Pour décrire la morale du Messager de Dieu (sawas), son

Eminence Ali (as) il dit :

« Il était le plus généreux et le plus charitable, le plus véridique, le plus fiable, le plus doux et le plus noble de tout le monde. Sa gravité influençait les gens et tous ceux qui le rencontraient, devenaient ses amis. Il était unique parmi ses précédents comme ceux qui viendraient après. Aucun mendiant ne retournait bredouille de chez lui et une fois, à l’un d’eux, il accorda un grand nombre de moutons. Celui-ci retournant chez ses proches, il dit : Ayez la foi en Mohammad ; il accorde sans avoir peur de la pauvreté.
A aucun mendiant il(sawas) ne dit pas non. Un jour, il reçut soixante-dix mille drachmes qu’il en partagea jusqu’au dernier parmi les musulmans. A un mendiant il dit : Je n’ai rien pour te donner pour le moment ; mais tu peux acheter ce que tu veux à mon crédit et je paierai dès que j’aurai quoi. Omar a dit : O Messager de Dieu ! Dieu ne s’attend à ce que tu fasses une charité excédant tes moyens. Cette phrase déplut au Prophète et le mendiant lui dit : O Messager de Dieu ! Sois charitable et n’aies pas peur de devenir pauvre. Suite à cette phrase, le Prophète sourit et son visage fut illuminé du bonheur.
 

Quand il était de retour de la bataille d’Hanine, les bédouins l’entouraient et lui demandaient des butins de guerre ; de sorte qu’il fut obligé de se réfugier à un arbre. Ils lui tiraient son écharpe et il dit : O les gens ! Redonnez-moi mon écharpe. Si j’avais autant de chameaux que les pierres du désert, je les vous donnerai tous en qualité d’offrande et vous ne me trouverez jamais envieux, mensonger ou peureux.

Imam Jafar as-Sadiq (as) raconte :  « Un homme se rendit chez le Messager de Dieu (sawas) et lui offrit douze drachmes. Confiant ces monnaies à Ali (as), le Prophète le sollicita à lui acheter un habit neuf. Ali se rendit au bazar et acheta un habit de douze drachmes et l’amena chez lui. Le Messager de Dieu dit qu’il ne l’aimait pas. Ali revint au bazar et le retourna au vendeur et reprit sa monnaie. Puis, ils revinrent tous les deux au bazar pour acheter un habit. Chemin faisant ils rencontrèrent une esclave pleurante qui dit au Prophète : Ma famille m’avait confié quatre drachmes pour faire des achats. Mais j’ai perdu mon argent et je n’ose point retourner à la maison. Le Messager de Dieu lui donna quatre drachmes et dit : Reviens à ta maison. Ensuite, ils se rendirent au bazar. Ils achetèrent un habit de quatre drachmes pour Son Eminence. Il porta l’habit et il dit : Je Remercie Dieu. On revint à la maison et chemin faisant, on rencontra un homme qui disait : Que Dieu vêtisse des habits du paradis quiconque me vêtit. Le Messager de Dieu enleva son habit et le rendit à ce pauvre. 

Puis, ils allèrent au bazar et il acheta un habit de quatre drachmes disant : Je remercie Dieu. Sur leur chemin de retour vers la maison, ils retrouvèrent la même esclave assise encore au même endroit. Le Messager de Dieu lui demanda pourquoi elle n’était pas retournée chez elle : Car je suis en retard et j’ai peur d’être battue à mon retour. Le Prophète lui dit : Viens avec moi et j’intercèderai à ton profit. A la porte de leur maison, le Prophète appela : Salut à vous O les gens de la maison ! Personne ne répondit. Il appela de nouveau sans qu’une réponse vienne et la troisième fois, le maître de la maison répondit : Salut à vous O Messager de Dieu. Le Prophète (sawas) demanda : Pourquoi n’avez-vous pas répondu à mon premier appel ? Il dit : Nous vous avons entendu dès la première fois, mais nous nous sommes tus pour que vous appeliez encore et pour que nous puissions entendre votre voix à plusieurs reprises. Le Prophète dit : Votre esclave est en retard, ne la blâmez pas. L’autre dit : Pour l’honneur que vous nous donnez avec votre venu, nous l’affranchissons. Le Prophète dit : Louange à Dieu. Je n’ai jamais trouvé une monnaie aussi bénie que ces douze drachmes qui habillèrent deux nus et qui affranchirent une esclave.  

Imam Mohammad Baqir (as) raconte : « Un pauvre se rend chez le Prophète et lui demande une aide. Le Messager de Dieu (sawas) n’ayant lui-même aucun moyen de le secourir, dit à ses compagnons : Est-ce qu’il y a quelqu’un qui peut me prêter une somme ? Un compagnon lui répond qu’il le peut. Le Messager de Dieu lui dit : Donne-lui 800 kg de dattes et je te paierai plus tard. Le compagnon fit autant et après un certain temps, il se rend chez le Prophète et lui demande de payer sa dette. Le Prophète lui dit : je paierai inch’allah. L’homme revient peu après et reçoit la même réponse. La troisième fois quand le Prophète lui répète qu’il paiera inch’allah, l’homme dit : Jusqu’à quand tu veux me donner de ces inch’allah ? Riant, le Prophète tourne vers ses compagnons : Est-ce qu’il y a quelqu’un qui peut me prêter une quantité de dattes ? L’un des compagnons est d’accord. Le Messager de Dieu (SDPSL) lui demande : Donne-lui 1600 kg de dattes à cet homme. L’homme dit : O Messager de Dieu ! Tu ne me dois que 800 kg ; mais il dit que l’homme peut recevoir 800 kg de dattes de plus.

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