La Grandeur de Zeinab (P) fille de l’Imam Ali et de Fâtimah az-Zahraa (P)

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La Grandeur de Zeinab (P) fille de l’Imam Ali et de Fâtimah az-Zahraa (P)

migration vers Médine, que Hazrat Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle)a mis au monde une fille.

Quand son père, Hazrat Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui), a vu sa fille pour la première fois, Imam Houssein (Que la Paix de Dieu soit sur elle) âgé de presque 3 ans était avec lui. L'enfant s'exclama de bonheur: "O père, Allah m'a donné une sœur".

A ces mots, Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) a eu les larmes aux yeux, et quand Imam al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur elle) lui demanda pourquoi il pleurait, il lui répondit qu'il le saura bientôt.

Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui)n'ont pas donné de nom à leur fille pendant quelques jours après sa naissance car ils attendaient le retour du voyage du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) qui proposerait le nom.

Quand finalement, le bébé fut apporté au Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) qui le prit et l'embrassa. L'ange Gabriel apparut et transmit le nom de l'enfant et commença à pleurer. Le Prophète lui demanda pourquoi il pleurait, ce à quoi il répondit: "O Prophète de Dieu, depuis son jeune âge, cette fille restera entourée de tristesse, affliction et épreuves dans ce monde. D'abord, elle pleurera votre séparation de ce monde. Puis, la perte de sa maman, puis l'assassinat de son père, puis celui de son frère Hassan (Que la Paix de Dieu soit sur lui), puis de son frère Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur lui).

Ensuite, elle sera confrontée sans aide aux malheurs de ce désert dont les conséquences feront qu'a la fin ses cheveux deviendront gris et son dos courbé.

Quand les membres de la famille ont entendu cette prophétie, ils se sont tous mis en larmes. L'Imam al-Hussein compris pourquoi son père avait pleuré auparavant.

Puis le Prophète l'a nommé Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle).

Quand la nouvelle de la naissance a atteint Salman al Farssi, celui-ci vint à Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) pour le féliciter. Mais au lieu de voir Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) se réjouir et être heureux, il l'a vu essuyer des larmes, lui aussi fut informé des événements de Karbala et des difficultés que Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) aura à affronter. 

Un jour, alors que Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) avait 5 ans, elle a fait un rêve étrange. Un vent violent se leva dans la ville et assombrit la terre et les cieux. 

La petite enfant était ballottée de partout, et soudain elle s'est retrouvé coincée dans les branches d'un grand arbre. Mais le vent était si fort qu'il déracina l'arbre. Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) s'accrocha fermement à une branche, mais celle-ci se cassa. Dans la panique, elle attrapa deux tiges mais elles ont cédé et Zeinab tombait dans le vide sans support.

Puis elle se réveilla.

Quand elle en parla à son grand-père le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), il pleura amèrement et dit:

ô ma fille, cet arbre c'est moi qui vais quitter ce monde. Les branches sont ton père Ali et ta mère Fâtimah Zahrà et les tiges sont tes frères al-Hassan et al-Hussein. Ils quitteront tous ce monde avant toi, et tu souffrira de leur séparation et de leur perte.

Zeinab a partagé avec ses frères et sœur l'extraordinaire position d'avoir des exemples à suivre, d'apprendre d'eux et d'en obtenir tout le bien de son grand-père le Saint Prophète d'Allah, sa mère Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), fille du Prophète, et de son père Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui), cousin et gendre du Prophète.

Dans le pure environnement qui l'a entouré, elle a appris les enseignements de l'islam que le Prophète à dispensé, puis son père Ali(Que la Paix de Dieu soit sur lui). Elle y a appris aussi à maîtriser la gestion de la maison avec une grande compétence.

Elle avait à peine atteint l'âge de 7 ans quand sa mère mourut. La perte de sa mère a été précédée de peu par celle de son grand-père, le Saint Prophète .

Quelques temps plus tard l'Imam Ali se maria avec Ummul Banine dont la dévotion et la piété encouragea Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle)dans son enseignement.

Etant encore jeune fille, elle était pleinement capable de diriger la gestion de la maison.

Autant elle prenait soin du confort et aise de ses frères et sœurs, autant dans ses propres besoins elle était généreuse pour les pauvres, sans abris et orphelins.

Après son mariage , son mari, est reporté avoir dit: "Zeinab est la meilleur maîtresse de maison".

Depuis son jeune âge, elle développa un lien incassable d'attachement à son frère l'Imam al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur elle). Au moment où elle était encore bébé dans les mains de sa mère, elle ne pouvait s'arrêter de pleurer tant que son frère ne la tenait pas ou ne se mettait pas devant elle pour la calmer. Plus tard, quand elle allait faire ses prières, elle avait l'habitude de voir d'abord le visage de son frère bien-aimé.

Un jour, Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a fait mention de l'intense affection de sa fille pour son frère l'Imam al-Hussein au Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille). Celui-ci a soupiré profondément et a dit, les yeux pleins de larmes: "Ma chère fille, cette enfant Zeinab serait confronté aux milles et une calamités et devrait faire face aux pires difficultés à Karbalà".

Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a grandit en une femme de bonne stature. Peu de chose est connue sur son apparence physique. Au moment de la tragédie de Karbalà vers ses 55 ans, elle fut forcé à sortir sans le Chador. C'est là que quelques personnes ont remarqué qu'elle apparaissait comme un soleil radieux et un morceau de la lune.

Quand à ses caractères, elle reflétait les meilleurs attributs de ceux qui l'avait élevée. En sobriété et sérénité, elle ressemblait à Oummoul M'ominine, sa grand mère Khadijà (Que la Paix de Dieu soit sur elle), en modestie et chasteté, à sa mère Fàtimà Zahrà (Que la Paix de Dieu soit sur elle), en éloquence à son père Ali (Que la Paix de Dieu soit sur elle),en prévoyance et patience à son frère l'Imam al-Hassan (Que la Paix de Dieu soit sur elle), et en bravoure et tranquillité à son frère al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur elle)

Son visage reflétait l'âme de son père Ali et la révérence de son grand-père.

Quand vint le moment de mariage, elle fut marié à son cousin Abdoullah fils de Jaafar at-Tayyâr dans une cérémonie simple.

Abdoullah fut élevé sous la direction du Saint Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille). Après sa mort, c'est Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) qui devint son tuteur et son gardien jusqu'à ce qu'il soit grand. Il grandit d'une bonne jeunesse avec des manières plaisants et était connu pour son hospitalité sincère et pour sa générosité sans faille aux pauvres et nécessiteux.

Ils eurent (Abdoullah et Zeinab) (Que la Paix de Dieu soit sur elle). cinq enfants dont 4 garçons Ali, Aun, Mohammad, et Abbas - et une fille Om Koulçoume.

A Médine, Zeinab avait la pratique de tenir régulièrement des réunions pour femmes où elle exposait ses connaissances et enseignait les préceptes de la religion musulmane selon la base du Coran. Ces assemblées étaient biens et régulièrement suivies et assistées. Elle était capable de dispenser des enseignements avec une telle clarté et éloquence qu'elle devint connue comme "Fàsihàh" (extrêmement habile) et "Bàlighàh (intensivement éloquente).

En l'an 37 (A.H.), l'Imam Ali s'installa à Kûfa afin de conforter sa position de Khalife. Il était accompagné de sa fille Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et son mari. 

Sa réputation de maîtresse inspirée d'enseignement parmi les femmes l'avait précédée.

Là aussi, les dames ont demandé à tenir les assemblées quotidiennes où elles bénéficiaient du savoir, sagesse et enseignement de l'exégèse du Coran de la part de Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle).

La profondeur et la certitude de son savoir lui a valu le nom de "'Alimàh Ghayr Mo'allamàh" (savante sans avoir été enseignée) que son neveu, l'Imam Zein Al Abidine (Que la Paix de Dieu soit sur lui), lui a donné.

On l'appelait également Zàhidàh (discrète) et Abidàh (devoué, adoratrice d'Allah) à cause de sa "modestie" et piété .

Elle trouvait peu d'intérêt aux affaires mondaines d'ici-bas préférant préparer la tranquillité et le confort du monde futur. Elle disait que pour elle la vie de ce monde était comme un endroit stagnant engendrant fatigue inutile le long de la journée.

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