Dans le livre « Gheibat » de Sheikh Tousi, il est rapporté de Bachar ibn Souleymane vendeur d’esclave fils d’Abou Ayoub Ansari, et un chiite sincère et intègre de l’imam Ali Naki (as) et l’imam Hassan Askari (as) qui était leur voisin à Samara que : « qu’un jour, Kafour le serviteur de l’imam Ali Naki est venu auprès de moi et m’a convoqué. Et m’a dit que j’étais convoqué par l’imam je me rendis auprès de l’imam et il dit : « ô Bachar tu es l’un des fils d’Ansar, votre amitié avec les Ahl-ul-bayt (as) a toujours été consolidée si bien que vos enfants l’ont hérité. Et vous êtes des gens digne de confiance auprès de nous. Je voudrais t’accorder un mérite au nom de cette amitié et avec ce que je m’apprête à te dire, tu seras en avance par rapport aux autres chiites. Ensuite, il rédigea une lettre en caractère de langue romaine et y plaça son cachet puis retira un paquet vert contenant 220 Ashrafi et dit : «prends ceci et u vas à Bagdad et le matin de tel jour tu vas sur le pont de l’Euphrate. Lorsque le navire contenant les esclaves arrivera, et que tu passeras en revue, tu verras que la plupart des acheteurs sont des émissaires des Abbassides. Et une minorité de jeunes arabes. A ce moment, tu veilleras particulièrement sur Oumar ibn Zeyd un vendeur d’esclave. Il aura dans son lot une servante des tels traits particuliers, elle aura par exemple sur elle deux vêtements de soi et son propriétaire ne la proposera aux des acheteurs que de manière particulière.
A ce moment, tu entendras ses cris de plaintes en langue romaine derrière le rideau. Un des acheteurs dira à Oumar ibn Zeyd : « la pudeur de cette servante et son parfum me captivent. Vend la moi à trois cents dinars une autre petite servante dira en arabe : « si tu es plus riche que Souleymane, je n’ai pas d’intérêt pour toi et ne gaspille pas ton argent pour rien ! Le vendeur dira : «que faut t-il faire ? Je suis contrains de te vendre. La petite servante lui demandera : « pourquoi est ce que tu es pressé ? Attend que les acheteurs se pointent pour que mon cœur lui soit loyal, fidèle et tranquille. A ce moment, tu vas auprès du vendeur et dit : « je porte une lettre sensible que l’un des nobles hommes a écris en langue romaine et dans cette lettre, il évoque de manière explicite sa loyauté, sa noblesse, son sens de l’honnêteté. Montre la lettre à la petite servante afin qu’elle réfléchisse au sujet de son auteur. Si elle se sent intéressée et que tu également tu es d’accord, j’achète la servante j’achète la servante de sa part. Bachar Ibn Souleymane dit : « j’exécutai à la lettre ce que l’imam Ali Naki m’avait ordonné. Lorsque la petite servante vit la lettre de l’imam, elle se mit à pleurer sérieusement puis se tourna vers Oumar ibn Zeyd et dit : «vend moi au propriétaire de cette lettre et elle jura que s’il refusait de la vendre à ce monsieur, il sera parmi les perdants. Je discutai alors avec son propriétaire pour définir le prix afin qu’elle soit d’accord avec la somme que l’imam m’avait confiée. Je lui remis l’argent et je revins avec la servante joyeuse et enthousiaste à un endroit que j’avais loué à Bagdad.et là-bas, sur mon corps.
Je dis : «ça alors ! Vous embrassez une lettre dont vous ne connaissez même pas l’auteur ? Elle dit je suis Malika la fille de Yashouha fils de Keysar Roum. Ma mère est l’une des enfants de l’un des disciples de Jésus (as) et disciples et mon ascendance remonte jusqu’à Sham’oune le successeur de Jésus (as). Laisse-moi te raconter mon incroyable histoire. Mon père Keysar voulait me donner en mariage au fils de son frère alors je n’avais pas encore atteint 13 ans. Il réunit trois cents rabbins et prêtres Nazaréens parmi les partisans de des disciples de Jésus fils de Marie, 4000 personnes les Emirs, les commandants et les chefs d’armées ainsi que les dignitaires de la nation. Alors il apporta un trône décoré de différents joyaux reposant sur 40 pieds. Il avait alors installé son neveu sur ce trône, fait sortir les croix et placé devant lui des évêques avec les livres des évangiles ouverts. Subitement, les croix se détachèrent du haut, tombèrent et détruirent les pieds du trône. Mon cousin évanouit tomba s du haut du trône la couleur des visages des évêques changea. Ils étaient très secoués. Lorsque le grand des évêques vit cela, il se tourna vers mon grand père et dit : «ô roi, épargnez nous de voir cette situation consternante qui montre la disparition de la religion du Messie et du roi ! Mon grand père considéra la situation comme un mauvais sort. Alors il ordonna aux évêques de reconstituer du trône et de remettre les croix à leurs places respectives en disant : «amenez le malheureux fils de mon frère pour que je lui donne en mariage cette fille quelle soit la situation…comme on avait exécuté son ordre, ce qui s’était pour la première fois se produisit pour la seconde fois ; les gens s’éparpillèrent alors et mon grand-père revins tout triste au Harem et les rideaux tombèrent. La nuit, je fis un songe dans lequel Jésus (as), Sham’oune son successeur et un groupe d’apôtres s’étaient réunis dans le palais de mon grand père Keysar. Et ils étaient sur un lit qui brillait partout de lumière. Quelques après, Mohammad (ç) le dernier prophète son gendre et successeur entrèrent dans le palais accompagnés d’un groupe d’enfant. Issa (as) se précipita à l’accueil et lui adressa ses révérences. Mohammad (ç) dit : «ô esprit de Dieu ! Je suis venu demander la main de la fille de ton successeur Sham’oune pour mon fils. Et à ce moment, il désigna l’imam Hassan Askari. Issa fixa Sham’oune et dit : «l’honneur s’est orienté vers toi accepte cette alliance, il dit : «je suis d’accord. Alors, Mohammad monta sur une chaire et fit une déclaration et consolida le mariage entre moi son fils. Issa, les enfants et les apôtres furent témoins. Une fois réveillée, j’eu peur et je me réservais de révéler ce rêve à mon père ainsi qu’à mon grand père pour. Je l’ai toujours caché. Et depuis cette nuit, mon cœur battait pour l’imam Hassan Askari (as) si bien que je n’arrivais ni à manger ni à boire ce qui fit maigrir progressivement et je tombais malade. Mon grand père réunit tous les médecins et demanda de me guérir. Mais comme il n’eu pas réussit pas il se découragea et dit : «ô ma petite lumière, si tu as un vœu formule le et je m’efforcerai à le réaliser. Je dis : «père si vous déchainez et laissez circuler sans chaine les prisonniers musulmans et si vous leur déchainez et les sortez de prison, je penses que jésus (as) et sa mère me guériront. Mon père accepta ma demande et je manifestai en apparence que j’avais guéri, puis le mangeai un peu. Mon père devint heureux et dès lors ils respectaient les prisonniers musulmans. Quatre nuits après cet évènement, je revis dans le rêve que Fatima, Mariam et les femmes du paradis étaient venues me rendre visite. Mariam se tourna vers moi et dit : «cette femme est la maitresse des femmes du monde et la mère de ton époux. Je pris le bout de sa jupe de me lamentai ; je me plains alors que l’imam Hassan Askari n’était pas encore venu me voir. Elle répondit : « il ne viendra pas te voir car tu fais partie de ceux qui associent Dieu et tu suis la religion des Nazaréens. Voici ma sœur Mariam qui cherche refuge auprès de Dieu contre ta religion. Si tu veux que Dieu, Jésus (as) et Mariam soient fier de toi et si tu veux que mon fils vienne à ta rencontre, tu dois attester l’unicité d’un Dieu et Mohammad (ç) mon père comme le dernier des messagers. Dès que je répétais ses mots, Fatima me pris dans ses bras et s’est ainsi que je guéris. Ensuite elle dit : «à présent, il faut attendre l’arrivée de mon fils Hassan Askari je l’enverrai auprès de toi. Dès que je me réveillai, j’éprouvai en moi un incroyable désir de rencontrer l’imam Hassan Askari (as). La nuit suivante, je vis l’imam dans le rêve et en me toute plaintive, je dis : «ô bien aimé je me suis détruite par amour pour toi ! L’imam dit : «l’unique raison pour laquelle je ne suis pas venu dépend de l’appartenance à ta religion précédente. Et à présent que tu es musulman, je viendrai te rendre visite chaque soir jusqu’à ce que notre éloignement se transforme en lien. Depuis cette nuit jusqu’à présent, il ne passe pas une seule nuit sans que je ne voie l’imam dans le rêve.
Bachar ibn Souleymane dit : «que s’est t-il passé pour que tu retrouve parmi les captifs ? Elle répondit : «au cours de l’une des nuits, l’imam Hassan Askari me dit : «tel jour, ton grand père Keysar déploiera une armée pour aller combattre les musulmans. Il faut t’infiltrer dans cette armée comme une employée accompagnée de quelques servantes et il faut la rejoindre (l’armée) à partir de telle route. Ensuite, les éclaireurs musulmans fut informés et nous avaient capturés avant qu’on ne rejoigne l’armée. Et les mon histoire s’est terminé comme tu le vois. Mais jusqu’ici je n’avais pas dit à quelqu’un que j’étais la petite fille du l’empereur de Rome. Même le vieux père dont j’ai eu la part du butin de guerre n’avait même pas demandé mon nom. Mais je n’ai rien manifesté et j’ai dit : « je m’appelle Narjes » et il répondit c’est le nom des servantes ? »
Bachar dit : «je dis cet étonnant que tu sois une romaine et tu connaisses la langue arabe » elle répondit : « mon grand père avait un intérêt particulier dans mon éducation. Il avait choit une femme qui connaissait plusieurs langues qui restait auprès de moi matin et soir et elle m’apprit l’arabe et c’est ainsi que je connais bien m’exprimer en arabe.
Bachar dit : «lorsque je l’amenai à samara auprès de l’imam Ali Naki, il lui demanda : «comment as-tu vu la gloire de l’islam, l’humiliation des Nazaréens et la noblesse la famille du prophète » Elle répondit : «que voulez vous que je dise au sujet de quelques chose que vous connaissez mieux que moi ? Il dit : «je veux te donner dix milles dinars ou une récompense consistant pour que fasse partie de mes enfants. Lequel des deux préfère tu ? Elle répondit : «donnez la récompense de faire partie de vos enfants ! » Il dit : «je t’annonce la bonne nouvelle tu auras un enfant qui commandera l’Est et l’Ouest du monde. Il nettoiera le monde de l’injustice et le comblera de la justice. Je dis : «de quel mari sera cet enfant ? L’imam répondit : « avec l’homme dont le messager de l’islam dans telle nuit de tel mois de telle année romain était venu demander ta main. Cette nuit Issa fils de Mariam et son successeur t’ont donné en mariage ! Elle dit : « à ton fils adoré » il répondit : « le connais tu ? » elle répondit depuis l’année où la dame Fatima m’a islamisé, il n’y pas une nuit qu’il a manqué sans me rendre visite.
Alors, le dixième imam dit à « Kafour » son servant : «demande à sœur Hakima de venir me voir. Et lorsque cette femme respectueuse vint, il dit : « chère sœur voici la femme dont je t’avais parlé ; Hakima khatoune serra cette femme longtemps dans ses bras et exprima la joie de l’avoir vu. Alors l’imam Ali Naki dit : «tante amène là chez elle et apprend lui les obligations de la religion, les actes recommandés car elle est la femme de mon fils Hassan et la mère du guide la famille de Mohammad (ç).[1]
[1] - Behar ul anouar al Jami’a li Dourar Akhbar A’immatoul At’har , Mohammad Baqir Majelisi, vol 51, page 6 –10 ; id, vol 13 traduction de Ali Dawani (l’imam Mahdi le promis), page 182 – 198, Darul koutoub ul islamiyya, Téhéran, 1378 hégire solaire, 28ème impression ; Rosat-ul wa’izine de Faytal Neyshabouri, vol 1, page 252 -255, les éditions Razi, Qom ; Kamaloudine de Sheikh Sadouq, vol 2, page 416 – 423, les éditions islamiques, Téhéran, 1395 hégire solaire.