Le conseil des fatwas et des religieux de Sanandaj a déclaré qu’il était permis de pleurer les morts mais en silence.
Le cheikh Ebrahim Mohammadi, Imam de la prière du vendredi d’Assalouyeh, a déclaré qu’il était permis de pleurer les morts mais interdit de se déchirer les vêtements car le prophète (as) a dit :
« ان الله لايعذب بدمع العين و لا يحزن القلب و لكن يعذب بهذا و الاشارالي لسانه او يرحم »
Le cheikh Mohammad Jamali, imam de la prière de Kangan, a déclaré qu’il était permis de pleurer un
mort mais interdit de crier, de gémir, de s’arracher les cheveux ou de se déchirer les vêtements.
Le cheikh Abdoul Sattar Harami, imam de la prière des sunnites de Nakhl Taghi, a déclaré que pleurer pendant trois jours était autorisé mais sans cris, sauf pour la veuve qui doit respecter l’attente pendant le délai fixé.
Le cheikh Khalil Efra’, membre du Conseil de programmation des centres islamiques sunnites, vice-président du Conseil des religieux sunnites et président du Conseil des fatwas, a déclaré qu’il était permis de pleurer avant la mort de quelqu’un, après sa mort et même après son enterrement, que le prophète (as) avait pleuré avant la mort d’Ibrahim et déclaré :
« ان العين تدمع و القلب يحزن و لا نقول الا ما يرضي ربنا و انا علي فراقك ابراهيم لمحزون »
C'est-à-dire : « Les larmes coulent et le cœur est attristé mais nous ne disons pas ce qui déplait à Dieu et sommes tristes de la perte d’Ibrahim ». (Hadith rapporté dans les livres de Muslim et Bokhari)
Le prophète (as) a pleuré sur la tombe d’une de ses filles selon un hadith de Bokahri et sur la tombe de sa mère, selon un hadith de Muslim. Il est donc permis de pleurer mais non de crier ou de
se déchirer les vêtements ou de s’arracher les cheveux.
Mamousta Molla Ahmad Cheikhi, imam de la prière du vendredi de Salas-e Babajani, a déclaré qu’il était naturel et même nécessaire de pleurer en cas de malheur, pour se consoler, et que le prophète (as) avait pleuré lors du décès de son fils et conseillé la patience et la résignation.
Mamousta Molla Rashid Thana’i, imam de la prière du vendredi de Sar-pol-e-zohab, a déclaré qu’il était permis de pleurer en silence car c’est ce qu’avait fait le prophète (as) pour son fils Ibrahim.
Mamousta Mohammad Mohammadi Yari, directeur de l’école Molawi Yari, a déclaré que pleurer les morts selon les sunnites, ne posait pas de problème pour les religieux sunnites, à condition que ce soit en silence et qu’il s’agissait d’une question relevant des relations familiales.
Mamousta Mollah Adel Gholami, imam de la mosquée Al-Nabi (as) de Ghasr-e-shirin, a déclaré que les sunnites considéraient que pleurer sur la dépouille des morts ne posait pas de problème comme l’avait fait le prophète (as) lors du décès de son fils Ibrahim, à condition que ce soit en silence.
Mamousta Mollah Abdoullah Ghafouri, imam de la prière du vendredi de Ravansar, a déclaré qu’il était permis de pleurer en silence comme l’avait fait le prophète (as) lors du décès de son fils Ibrahim, et comme l’avait fait Fatemeh (as) lors du décès de son père.
Akhund Rahim Bardi Samadi, imam de la prière du vendredi de Baghleq, a déclaré que c’était bien de pleurer lors d’un décès mais en silence.
Molawi Tawakoli, imam de la prière du vendredi de Taybad, a déclaré que les sunnites autorisaient de pleurer lors d’un décès mais en silence, et que crier et déchirer ses vêtements étaient interdits.
Molawi Sharif-o-din Jami al Ahmadi, imam de la prière du vendredi de Torbat Jam, a déclaré que pleurer lors d’un décès était permis mais qu’il était interdit de se frapper le visage et la tête, et que le prophète (as) participait aux cérémonies de deuil.
Molawi Amanollah, imam de la prière du vendredi de Sami’ Abad, a déclaré que cela était permis à condition de ne pas se plaindre de la volonté divine, de ne pas se frapper ou se griffer le visage, et de ne pas crier, car le prophète a déclaré : « Celui qui se frappe le visage et prononce des paroles dignes de l’époque de l’ignorance, ne fait pas partie de mes disciples ».