Quel est l’avis des religieux sunnites sur le recours aux choses sacrées ?

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Quel est l’avis des religieux sunnites sur le recours aux choses sacrées ?

Le Conseil des fatwas et des religieux de Sanandaj a déclaré que le recours aux choses sacrées était permis.  

Le cheikh Abdoul Sattar Harami, imam de la prière des sunnites de Nakhl Taghi, a déclaré que recourir à la personne ou à des objets qui ont appartenu au prophète (as) était permis, ainsi que la recherche de bienfaits dans les lieux saints dont le caractère sacré est précisé dans les hadiths. Le recours spécial à certaines époque de l’année, comme le ramadan ou les dix premiers jours du mois de Zul Hadjah, ou à certaines boissons comme l’eau de Zamzam ou le miel, est aussi permis, et est permis en général, pour toute chose susceptible d’être à l’origine de bienfaits.

 

Le cheikh Khalil Efra’, membre du Conseil de programmation des centres islamiques sunnites, vice-président du Conseil des religieux sunnites et président du Conseil des fatwas, a déclaré que certains bienfaits étaient accessibles aux sens et d’autres, non, et que toute chose qui renferme en

elle-même, beaucoup de bienfaits, peut être considérée comme une « barakat ».

 

Le mot « Tabarok » signifie la recherche des bienfaits, cette recherche peut se faire dans des choses que l’islam, le Coran, les enseignements prophétiques et les hadiths fiables ont permises. A ce sujet, les revayats rapportent que les musulmans recueillaient les gouttes d’eau qui tombaient lorsque le prophète (as) faisait ses ablutions, et considéraient cette eau comme bénite.

Tarigh Tabari vol 3 p 275

Sahih Bokhari vol 3 p 180

Sunan Nasa’i vol 1 p 87

 

Les rapporteurs de hadiths ont déclaré que quand un bébé naissait à Médine, il le portait chez le prophète (as) pour qu’il le bénisse (Al-Mustadrak alaa al-Sahihain de Hakim al-Nishapuri vol 4 p 479-480).

 

Bokhari dans le livre « Al tarigh al Bachir » (vol 4 p 178), a rapporté le récit d’Abi Mohzereh dont le prophète (as) avait caressé la tête et qui, en respect pour la main du prophète, n’avait ni coupé ni peigné ses cheveux jusqu’à la fin de sa vie.

 

La majorité des récits sur ce recours, concernent le recours au prophète (as) durant sa vie. Les auteurs des Sahihs et les historiens ont rapporté que le prophète (as) avait frotté sa salive sur les yeux de gens malades qui avaient été définitivement guéris. (Mostanad imam Ahmad ben Hanbal vol 1 p 78, Majma’al zawa’ed d’Abolhassan Noureddin Ali ibn Abi Bakr Haithami vol 6 p 151).

 

Mamousta Molla Ahmad Cheikhi, imam de la prière du vendredi de Salas-e Babajani, a déclaré qu’il existe des hadiths qui montrent que les musulmans recourraient à la personne du prophète (as) et touchaient ses vêtements, et que cela est aussi permis pour la Kaaba et l’eau de Zamzam.

 

Mamousta Molla Rashid Thana’i, imam de la prière du vendredi de Sar-pol-e-zohab, a déclaré que les musulmans recourraient considéraient comme une bénédiction de toucher la personne du prophète (as), ses cheveux et ses vêtements.

 

Mamousta Hossein Eyni, imam de la prière du vendredi de la région de Paveh, a déclaré que les religieux avaient des avis différents et que certains considéraient que ce recours par exemple, pour ressusciter ou faire mourir quelqu’un, était interdit mais permis dans les autres cas.

Mamousta Mohammad Mohammadi Yari, directeur de l’école Molawi Yari, a déclaré que les sunnites reconnaissent ce recours, que les musulmans recherchaient des bénédictions à partir de choses appartenant au prophète (as), et que cette pratique avait été abordée amplement dans les livres de Bokhari et de Muslim.

Mamousta Mollah Adel Gholami, imam de la mosquée Al-Nabi (as) de Ghasr-e-shirin, a déclaré que les sunnites considéraient comme sacrés, les tombeaux des prophètes et des saints, qu’ils respectaient et auxquels ils recourraient.

Mamousta Mollah Abdoullah Ghafouri, imam de la prière du vendredi de Ravansar, a déclaré que cette pratique était courante à l’époque du prophète (as) et des compagnons, et que les musulmans recueillaient l’eau qui avait servi aux ablutions du prophète (as) et qu’il avait passée sur son visage et sa barbe.

Akhund Rahim Bardi Samadi, imam de la prière du vendredi de Baghleq, a déclaré que cette pratique existe dans le Coran comme par exemple, le miracle de la chemise de Yussof (as) qui rendit la vue à Yaghub (as).

Molawi Tawakoli, imam de la prière du vendredi de Taybad, a déclaré que le recours aux croyants et

aux grands religieux était permis et normal pour les sunnites.

Molawi Nourollah Farghani de Khalil Abad a déclaré que ce recours était permis et courant dans le recours au Coran et au prophète (as), mais qu’il fallait éviter l’adoration et le polythéisme

Le cheikh Mohammad Jamali, imam de la prière de Kangan, a déclaré que le recours à une personne vivante était permis.

Molawi Sharif-o-din Jami al Ahmadi, imam de la prière du vendredi de Torbat Jam, a déclaré que le recours à des personnes ou des objets était permis, comme ce fut le cas du recours à la chemise de Yussof (as) pour guérir Yaghub (as).

Molawi Amanollah, imam de la prière du vendredi de Sami’ Abad, a déclaré que la chemise de Yussof (as) pour Yaghub (as), et la cape du prophète (as) pour Uwais al-Qarni, étaient des cas de recours à des objets appartenant à des personnes saintes, et qu’aujourd’hui, les choses appartenant aux saints étaient considérées comme sacrées par les sunnites.

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