Contrairement à l’indifférence à l’égard des yeux crevés, des mains arrachées et des corps mutilés des Français durant ces trois mois d’intenses protestations sociales, l’affaire du philosophe Finkielkraut continue à faire polémique au sein du pouvoir en France. Il semblerait donc qu’on est loin d’en finir avec la simple injure de « sale sioniste » à Finkielkraut. Après le rassemblement contre l’antisémitisme du 19 février auquel a participé le Premier ministre français Édouard Philipe au côté de 18 de ses ministres, le CRIF, principal lobby israélien en France, exige au président français, Emmanuel Macron, de trouver un moyen de mettre un terme aux manifestations des Gilets jaunes.
Après plusieurs trois mois d’indifférence par rapport aux cris de colère du peuple français, Macron a directement réagi suite à une injure, jugée d’antisémite par les médias mainstream, le gouvernement de Macron et les lobbys israéliens, adressés au soi-disant philosophe Alain Finkielkraut, le samedi 16 février, en marge de la manifestation des Gilets jaunes.
Un Finkielkraut sioniste et raciste notoire, qui avait déclaré dans le journal Haaretz du 18 novembre 2005 : « Ce pays [la France] mérite notre haine ». Dans la même interview, il avait également vilipendé l’équipe de France de football pour ses nombreux joueurs d’origine africaine, disant que « l’équipe nationale est aujourd’hui black-black-black, ce qui en fait la risée de toute l’Europe ».