L'heure est grave pour les entreprises pétro-gazière françaises au Liban : Le Français Jean-Pierre Lacroix qui préside au sous-secrétaire de l’ONU, chargé des opérations de maintien de la paix au Liban (Finul) devrait bien transmettre le message à ses supérieurs.
Lors d'une rencontre avec le président libanais, ce dernier a évoqué tour à tour deux dossiers comme si ces deux dossiers étaient bien imbriqués : le tracé des frontières maritimes du Liban, ce qui reste bien lié à la question de l'intégrité des réserves offshore libanais que pille Israël mais aussi la violation du ciel libanais par ce même régime israélien qui a usé et abusé de l'espace aérien du pays du Cèdre pour frapper la Syrie. Ce n'est pas sans raison que le vieux routier de la politique libanaise aborde ces questions parallèlement et simultanément en présence d'un cadre français.
Lors de la réunion avec ce responsable du maintien de la paix des Nations-Unies, Aoun a exprimé sa "frustration" devant le refus par "Israël de démarquer sa frontière maritime avec le Liban" : "Le Liban fait toujours face à l'opposition d'Israël à délimiter la frontière maritime dans la Zone économique exclusive, en dépit des propositions qui ont été faites à ce sujet".