L’attentat en Nouvelle-Zélande, un crime contre l'humanité

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Le vendredi 24 mars 2019, Christchurch a été témoin d'un attentat terroriste visant les fidèles de la mosquée Al-Nour et de la mosquée Linwood dans la banlieue de Christchurch. Selon les dernières statistiques, cet acte terroriste a fait 52 morts et des dizaines de blessés. Brenton Harrison Tarrant, ressortissant australien de 28 ans et auteur de l’attentat, a tué 50 personnes et partagé les images de son crime sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter. La première ministre Jacinda Ardern a qualifié de « terroriste » cette attaque et parlé d’une des « journées les plus sombres » jamais vécues par la Nouvelle-Zélande. L'incident terroriste néo-zélandais a également suscité des réactions de la part de la communauté internationale, des personnalités et des associations islamiques, bien que malheureusement, certains responsables politiques occidentaux aient refusé d'utiliser le terme "terroriste" pour cette terrible attaque, et l'ont décrite comme une attaque armée contre des fidèles. L’Agence de presse Iqna s’est entretenue avec Nadim Nasar, prêtre d’origine syrienne de l’église Marie Madeleine de Londres (affiliée à l’église anglicane) et directeur d’un centre d’enseignement et de recherches, qui a condamné cet attentat terroriste et déclaré que le terrorisme n’avait rien à voir avec la religion. « Les auteurs de ces crimes croient avoir raison et considèrent les autres comme des ennemis qui n'ont pas le droit de vivre. Ce qui s’est passé en Nouvelle-Zélande est un crime contre l’humanité tout entière. C’est pourquoi nous ne devons pas seulement condamner ce crime mais également lutter contre les sources du terrorisme religieux et idéologique. Je pense aussi que les réseaux sociaux et les jeux informatiques violents ont fortement incité l'auteur de ce crime à le diffuser directement dans le monde. Pour faire face à ces crimes, il faut accepter les autres et accepter que Dieu, avec sa puissance et son amour infini, nous a créés différemment. Il est de notre devoir de respecter ces différences et de les accepter comme une vérité et un véritable mode de vie. Tout au long de l'histoire, la violence n'a pas été en mesure d'éliminer la pensée. Notre devoir est de répandre la pensée religieuse et humaine, qui accepte les différences et le pluralisme, et glorifie Allah le Tout-Puissant, qui aime ces différences », a-t-il dit.
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