Cinq frappes de drones menées dans un courte intervalle contre les positions saoudiennes témoignent de la puissance croissante des drones yéménites et de la vulnérabilité de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.
Les forces de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen ont mené récemment, presque l’une après l’autre, cinq frappes de drones contre des cibles importantes sur le territoire saoudien; l’une contre deux stations de pompage de pétrole à Yanbu, trois contre les entrepôts d’armes, l’aérodrome et une batterie de Patriot de l’aéroport de Najran et une cinquième contre l’aérodrome de l’aéroport de Jizan.
Selon un rapport de l’Associated Press, des enquêteurs américains ont déclaré que le nouveau drone UAV-X d’Ansarallah, utilisé lors des frappes contre des cibles de la « coalition » saoudienne au Yémen, aurait une autonomie pouvant aller jusqu'à 1 500 kilomètres.
Cela met les régions éloignées de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis à la portée des drones yéménites qui restent difficiles à détecter et à suivre. Leur conception relativement simple, associée à des informations facilement disponibles en ligne, facilite encore davantage le ciblage, selon les analystes américains.