Depuis que Groupe PSA a quitté l'Iran par crainte d'avoir à subir les sanctions extraterritoriales US, il va de déboire en déboire. Abandonné par l'Etat français qui en est désormais à miner autant que faire se peut, l'accord nucléaire de 2015, et ce, de concert avec l'administration Trump, Peugeot a quitté en juin 2018 le juteux marché iranien avec quelques 80 millions de consommateurs. Ce 15 juillet, on brosse un tableau particulièrement noir de ses ventes qui inclut le Moyen Orient, l'Afrique mais aussi la Chien et l'Asie du Sud. Au premier semestre 2019, les ventes du constructeur français ont reculé de 12,76% à 1,9 million d'unités. L'Afrique-Moyen-Orient accuse le plus net repli : -68,35% à 71 565 unités. En Chine et l'Asie du Sud Est, le tableau est presque aussi noir avec une baisse de vente d'ordre de 60,62% à 64 169 unités. Mais de l'autre bout de l'échelle, que se passe-t-il en Iran depuis le départ du PSA et la rupture des contrats signés?
Le Constructeur Iran Khodro Company (IKCO) a bien relevé le défi de poursuivre la production des modèles du constructeurs français, sans la présence de ce dernier. Et ce, en dépit des sanctions. IKCO vient ainsi d'inaugurer une ligne de production pour la Peugeot 301, après le retrait du constructeur français d'un partenariat avec la société iranienne pour cause de menaces sanctions américaines.