Le président sénégalais qui n’a pas oublié comment l’axe anglo-saxon a tenté de déclencher une crise dans son pays en attisant le feu afin de provoquer des manifestations en ciblant les hautes sphères du pouvoir sénégalais dont son frère, Aliou Sall, ex-maire d’une commune de la banlieue de Dakar qui a du démissionner suite à un reportage de la BBC l’accusant d’être impliqué dans une affaire de corruption dans le cadre de contrats pétrolier et gazier, sort les gros calibres en menaçant de rendre de nouveau obligatoires les visas pour les ressortissants d’États (comme la France, les États-Unis, la Belgique…) qui en demandent aux Sénégalais.
« Pour des raisons de sécurité, nous avons besoin de savoir qui vient, qui entre, a dit le ministre sur la radio RFM. Le dossier est très avancé, nous pensons pouvoir le mettre en œuvre au plus tard cette fin d’année. »
Depuis un certain temps, Macky Sall a exprimé sa volonté d’assurer le développement des capacités locales tout en s’appuyant sur les compétences des entreprises sénégalais et en diversifiant ses coopérations avec des pays non pas anglo-saxons mais plutôt de l’axe de l’Est.
C’est pour cela d’ailleurs que lors du sommet de Sotchi, Macky Sall a exprimé sa volonté de coopérer avec la Russie dans divers domaines :
« La Russie, par son savoir-faire, technologique, avec ses compagnies publiques et privées, associées à des partenaires africains, peut grandement contribuer à la réalisation du projet d’émergence de l’Afrique, grâce à des instruments de financements adéquats, surtout dans la nouvelle perspective de Zone de Libre Echange Continentale africaine », a notamment dit Macky Sall.
Le secteur d’énergie est un secteur clé régulièrement mis à profit par les occidentaux afin de semer le trouble dans les pays africains.
En durcissant l’entrée des ressortissants étrangers sur le territoire sénégalais et en mettant les bouchés doubles sur le développement du secteur énergétique, Macky Sall sort le grand jeu et semble être décidé à ne pas refaire la même erreur: faire confiance à la force d’occupation.