Chantier offshore ouvert, USA/Israël en mode panique

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Chantier offshore ouvert, USA/Israël en mode panique

Les analystes des questions libanaises s'y attendaient depuis longtemps: le début des travaux d'exploitation des champs gaziers offshore libanais ne serait pas de tout de repos. Alors que les spéculations vont bon train sur la composition du futur gouvernement que les États-Unis veulent totalement « amputé » de sa composante Résistance, le gouvernement libanais vient de lancer les travaux d'exploration en présence de Total et d'Eni et surtout du russe Novatek. Certains disent que sans le poids de la Résistance, ce projet stratégique tombera dans l'escarcelle des Américains qui l'aurait détourné dans le sens des intérêts d'Israël. Le fait que les Russes y soient présents, gêne largement les USA et Israël qui a rudement l'intention de concurrencer la Russie sur le marché gazier européen. Alors un Liban sans gouvernement et surtout sans la présence de la Résistance au gouvernement, arrange qui ?

Les équipements d’exploration de pétrole et de gaz offshore, appartenant à la société française Total, sont arrivés à Beyrouth.

Samedi 9 novembre, la ministre libanaise par intérim de l'Énergie, Nada al-Boustani, s’est rendue sur place pour inspecter les équipements au port de Beyrouth et elle a annoncé que la deuxième partie des équipements arriveraient dimanche dans le même port.

Le géant pétrolier français Total entamera ses travaux d’exploration dans la zone économique exclusive du Liban une fois ses opérations terminées en Égypte.

Sur son compte Twitter, Nada al-Boustani a écrit que l’investissement dans le secteur pétrolier du Liban serait assumé par Total et que ce serait une preuve de confiance de cette compagnie française dans le Liban et son secteur pétrolier.

En février 2018, le Liban a signé ses premiers accords d’exploration et de production de pétrole et de gaz en mer avec le consortium Total-Eni-Novatek pour les blocs 4 et 9 en mer.

Les réserves gazières du Liban qui ont été découvertes en Méditerranée en 2009, ont une valeur estimée à 25 trillions de pieds cubes, ce qui s’annonce prometteur pour un Liban dépourvu de revenus pétroliers et gaziers.

 
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