Daech s’est réjoui de l’assassinat du général de corps d’armée Qassem Soleimani et d’Abou Mahdi par les États-Unis.
Le groupe terroriste Daech a exprimé sa liesse, par un article publié dans son organe de propagande hebdomadaire al-Nabaa, quant à l’assassinat, le 3 janvier, par les États-Unis du commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, Qassem Soleimani, et le numéro 2 des Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes.
Cinq jours plus tard, le Corps des gardiens de la Révolution islamique a vengé le sang de son commandant martyr. Mercredi 8 janvier à l'aube, les bases américaines en Irak Aïn al-Asad et Harir, ont été prises pour cible de deux vagues de tirs de missiles balistiques de type "Fateh" et "Qiam".
Aussitôt après, le CGRI a publié un communiqué dans lequel il a appelé au retrait complet des troupes américaines de l'Irak, affirmant qu'il ne ferait pas de différence entre les États-Unis et Israël en représailles contre l'assassinat du héros national iranien.
Le commandant en chef de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Hajizadi a évoqué, jeudi 9 janvier, les détails de la spectaculaire opération balistique du mercredi 8 janvier laquelle a visé la plus grande base aérienne US en Irak, Aïn al-Asad: « L'opération "Martyr Soleimani" est la première étape d'une grande opération qui va se poursuivre dans l'ensemble de la région ».
« Si nous avions voulu tuer, nous aurions opté pour une opération pouvant laisser jusqu'à 500 morts dès le départ. Et si jamais les Américains avaient riposté, les circonstances auraient alors été différentes. Nous aurions procédé en 48 heures à des opérations qui auraient pu faire entre 4 000 et 5 000 morts », a déclaré le commandant en chef du CGRI. », a-t-il dit.