L’agence de presse officielle turque a fait part d’un embelli dans les relations entre le Hamas et Téhéran après l’assassinat du général de corps d’armée Soleimani.
Le Hamas a publié un communiqué officiel pour présenter ses sincères condoléances à l'occasion de l’assassinat de Qassem Soleimani par les Américains. Un message qui a suscité de nombreuses réactions chez les médias d'autant plus que le chef du bureau politique du mouvement Hamas, Ismaël Haniyeh, a contacté le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif avant de se rendre à Téhéran pour participer aux funérailles.
Dans la foulée, l’agence de presse officielle turque Anadolu écrit : « Plus le Hamas se rapproche de Téhéran, plus ce mouvement s’éloigne des monarchies arabes, surtout de l’Arabie saoudite ».
Omar Jaareh, analyste arabe, a confié à Anadolu que le Hamas avait finalement appris qu’il devait cesser de faire des concessions aux pays arabes pour pouvoir développer ses relations bilatérales. « Les communiqués, publiés par Riyad, où la monarchie saoudienne a qualifié le Hamas de "groupe terroriste", ont largement contribué à faire comprendre cette réalité au mouvement palestinien », a ajouté Omar Jaareh.
Le 22 février 2018, Adel al-Joubeïr, ministre délégué saoudien des Affaires étrangères, a qualifié d’« extrémiste » le Hamas, lors d’un discours devant la Commission des Affaires étrangères du Parlement européen, réunie à Bruxelles.
Dans ce droit fil, Aziz al-Mesri, un autre analyste arabe, a déclaré à Anadolu que les relations entre le Hamas et l’Iran étaient actuellement au beau fixe et qu’elles ressemblaient plutôt aux relations qu’ils entretenaient avant la crise en Syrie.