Du 14 septembre 2019, date de la spectaculaire attaque au drone et au missile de croisière d'Ansarallah contre Aramco, le 8 janvier 2020, quand les missiles balistiques iraniens s'en sont pris à la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient, Aïn al-Asad, y pulvérisant le centre de commandement, la station radar, les hangars de drones et d'avions ainsi que des dortoirs, il n'y a que cinq petits mois mais cela était largement suffisant pour mettre au pas un "géant au pied d'argile".
À Aramco les batteries de missiles antimissile Patriot ont prouvé leur totale incapacité à contrer les drones mais aussi les missiles de croisière de la Résistance, et ce, au point tel que le ministre délégué saoudien Al Jubeir s'en est plaint mardi devant la commission des relations étrangères européennes à Bruxelles : " (En dépit de la présence des Patriot) la milice Houthi (Ansarallah) a réussi à tirer 300 missiles et 100 avions sans pilote en direction du territoire de l'Arabie saoudite, rien qu'en 2019". Quant à Aïn al-Asad, le coup s'en est avéré encore plus cuisant, les missiles balistiques iraniens s'étant avérés aussi "précis" que des missiles de croisière d'Ansarallah sinon plus