Bagdad: une immense foule dans la rue pour réclamer l’expulsion des Américains

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Bagdad: une immense foule dans la rue pour réclamer l’expulsion des Américains

L'Irak vient de renaître : Des millions d'Irakiens réunis de quatre coins du pays à l'appel du religieux chiite Moqtada Sadr et convergeant vers le centre de la capitale ont crié "Yankee, Go Home"! Pour une Amérique qui a tout fait depuis le 3 janvier date de l'attentat terroriste qu'elle a éhontément revendiquée, c'est plus qu'une défaite. C’est une déclaration de guerre. Car il suffit que chaque manifestant prenne une arme et qu'il la tourne contre l'occupant!  Retranchés dans leurs bases les troupes US en tremblent à l'heure qu'il est, eux à qui leur commandants avaient vivement déconseillés  de ne pas paraître en public, de ne pas quitter leurs abris barricadés.  La guerre pour la libération ne fait que commencer.

Des millions d’Irakiens se sont rassemblés à Bagdad, ce vendredi 24 janvier, pour dénoncer la présence des troupes américaines en Irak, après que les États-Unis eurent assassiné le général de corps d’armée Qassem Soleimani et Abou Mahdi al-Mohandes, le numéro deux des Hachd al-Chaabi.

Selon la chaîne de télévision irakienne al-Ahd, « des Irakiens de toutes les provinces du pays sont venus, à Bagdad, pour participer à ce grand rassemblement anti-US ».

Les manifestants portent des banderoles et scandant des slogans réclamant l'expulsion des forces américaines.

Le chef du Courant Sadr a réclamé l’annulation de tous les pactes sécuritaires, signés avec les États-Unis, et l’interdiction aux États-Unis d’utiliser l’espace aérien de l’Irak.

Simultanément à une géante manifestation anti-américaine, en cours à Bagdad, Moqtada Sadr a demandé, dans un communiqué, au gouvernement irakien, d’ordonner la fermeture de toutes les bases militaires américaines en Irak.

« Si l’administration américaine n’accepte pas de retirer ses troupes du sol irakien, elle sera traitée d’un pays occupant », a souligné Moqtada Sadr.

De nouveaux postes de contrôle avaient été installés dans la capitale jeudi en fin d'après-midi pour assurer la sécurité du grand rassemblement.

 



 

 

Le 5 janvier, le Parlement irakien a voté à une écrasante majorité en faveur d'une résolution appelant à l'expulsion de toutes les forces dirigées par les États-Unis dans le pays, deux jours après l'assassinat de Soleimani et de Mohandes par les États-Unis.

Il s’agit de la première manifestation d’envergure du genre afin de réclamer l’expulsion des forces américaines du sol irakien.

Selon Al-Alam, des habitants de Bassora et des provinces du Sud se sont rendus à Bagdad pour prendre part à ces manifestations, marquées également par la présence de chefs des tribus.

Certains manifestants ont brûlé le drapeau des États-Unis et scandent des slogans tels que « Oui à la souveraineté, oui à l’Irak et non à l’occupation ! »

L’effigie de Donald Trump a été également pendue par un groupe de manifestants, signe de protester contre l’occupation américaine.

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