L’Iran averti l’AIEA que toute « mesure non constructive » de la part de l’agence viennoise entraînerait une « réponse proportionnée » de Téhéran, sur fond de la déposition par des pays européens d’un projet de résolution anti-iranienne au Conseil des gouverneurs de l’AIEA.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a fait ces remarques, mercredi 20 novembre, lors d’une conversation téléphonique avec le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi.
« Si les parties adverses inscrivaient des mesures non constructives à l’ordre du jour de la réunion [de mercredi] du Conseil des gouverneurs de l’AIEA par le biais de l’émission d’une résolution contre l’Iran, indépendamment de la bonne volonté et de l’approche interactive de la République islamique, Téhéran répondrait de manière appropriée et proportionnée », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne.
Mercredi 20 novembre, des pays européens ont déposé une nouvelle résolution contre l’Iran lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA.
Les États-Unis et leurs alliés européens ont pris de nombreuses mesures similaires contre l’Iran, conformément à leur accusation contre la République islamique d’Iran selon laquelle Téhéran n’a pas coopéré suffisamment avec l’AIEA, ce qui va à l’encontre de la pleine coopération croissante de l’Iran avec l’agence au cours de ces dernières années.
Au cours de l’appel téléphonique, le chef de la diplomatie iranienne a également évoqué le contenu de la récente visite de Grossi en Iran, notant que les accords conclus lors de la visite de la semaine dernière ont une fois de plus prouvé la bonne volonté de la République islamique et sa volonté de renforcer ses interactions et sa coopération avec l’Agence.
Les deux hommes ont également souligné l’intention de leur partie respective de poursuivre le processus de dialogue et d’interaction dans le but de résoudre les divergences existantes et d’empêcher l’adoption d’approches non constructives et conflictuelles.