" La mission la plus essentielle que s'était fixée Netanyahu- celle d'attaquer l'Iran pour protéger Israël- est désormais impossible.
Cette mission-là a fait long feu, titre le journal israélienHaaretz. " une majorité d'Israélien ne croyait pas à ce que cette attaque puisse avoir lieu un jour mais cette majorité savait à quel point Netanyahu souhaitait en être l'initiateur . pour lui, il ne s'agit pas d'un bluff ou d'une promesse dans l'air . ill veut cette guerre et il passe son temps à la planifier . toutes ses décisions sont prises en fonction de sa guerre iranienne. mais tout semble être fini désormais., écrit Safi Rachlovsky. " les évenements qui viennent de se produire dans la région ont changé totalement le contexte et montrent bien qu'une majorité d'habitants du Moyen Orient a opté pour "la vie" et pas pour la "mort"!!! l'auteur se réfère ensuite à l'ancien ministre sioniste de la Guerre, Barak qui se disait "désireux de repousser l'option de la guerre tant qu'il y a un petit espoir de modération des positions : " c'est le carré Ashkenazi/Daghan/Diskin/Yadlin (soit ex commandants de l'armée et responsables du Mossad) qui ont barré la route à Netanyahu et retardé l'option de la guerre " " Il faut que je le dise très clairement : l'option n'est pas tant entre bombarder ou ne pas bombarder l'Iran . le choix réside plutôt entre un bombardement qui pousserait l'Iran vers la bombe et la région, vers l'apocalypse d'une part et des pressions qui permettraient un retour au calme et à la négociation un peu à la manière d'Isaac Robin de l'autre... pour faire la guerre à l'Iran , il faut une double pré condition : d'abord un gouvernement iranien qui ne soit pas digne de confiance - et l'élection de Rohani a changé les choses - et ensuite une capacité israélienne a attaquer de façon indépendante et efficace l'Iran. or ces deux pré condition n'existent pas!" l'auteur conclurt : Netanyahu passé 70% de son temps pour des questions sécuritaires, 20% pour l'économie et 10% pour faire de la politique . eh bien il est temps que nous le convainquions de changer de méthode et de revoir sa copie".