Le Guatemala transférera son ambassade de Tel-Aviv à Qods « au mois de mai, deux jours après le transfert de celle des États-Unis », a annoncé dimanche 4 mars le président guatémaltèque Jimmy Morales lors d’une conférence à Washington.
Lors de la conférence annuelle de l’American Israel Public Affairs Committee, AIPAC, le président du Guatemala, Jimmy Morales, a annoncé le transfert de son ambassade de Tel-Aviv à Qods, tout de suite après celui des États-Unis.
« Le 14 mai », c’est à cette date que les États-Unis déplaceront leur ambassade de Tel-Aviv à Qods.
Initialement évoquée pour 2019, la Maison Blanche a décidé d’avancer la date du transfert pour coïncider avec le 70e anniversaire de la création du régime factice et occupant qu’est Israël.
Depuis son accession à la Maison Blanche, le président américain a multiplié les volte-face diplomatiques, les décisions politiques polémiques et les scandales.
L’ancien homme d’affaires américain a annoncé, le 6 décembre, reconnaître la ville sainte de Qods comme la capitale d’Israël et transférer son ambassade de Tel-Aviv dans cette ville, provoquant la colère des Palestiniens et de la communauté internationale et la satisfaction d’Israël.
Condamnant la position américaine sur Qods, l’ONU a approuvé, à une large majorité des voix, une résolution contre la décision des États-Unis de reconnaître la ville sainte comme capitale d’Israël.
Depuis 1967, Israël adopte régulièrement des mesures qui ont pour effet d’altérer le statut des territoires occupés. Après avoir occupé la partie orientale de Qods, le régime de Tel-Aviv a fait unilatéralement de cette ville, sa capitale. Une annexion condamnée par les résolutions 476 et 478 du Conseil de sécurité, qui « demande à Israël de mettre fin à l’occupation de Qods et demande aussi de mettre fin aux modifications du caractère juridique et géographique de la ville. La loi fondamentale par le Parlement israélien constitue une violation du droit international et affecte le maintien de la convention de Genève dans les territoires palestiniens et autres territoires occupés depuis juin 1967 ».